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GéoAfriqueMédias.cg

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La HALC intensifie sa campagne de sensibilisation dans la partie septentrionale du pays

Publié le 25 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Société

La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en République du Congo en sigle HALC que dirige Emmanuel OLITTA ONDONGO dans le cadre de l’une des missions qui lui sont assignés, la Prévention poursuit sa campagne de sensibilisation et de vulgarisation des textes anticorruption dans les cinq départements de la partie Nord-Congo à savoir : La Likouala, la Sangha, la Cuvette, la Cuvette-Ouest et la Plateaux.

En effet, pendant dix(10) jours, tour à tour l’équipe de campagne de la HALC va sillonner ces cinq départements cités ci-dessus. Le lundi 22 janvier 2023, Impfondo dans le Département de la Likouala a servi de point de départ de ladite campagne le message sur la lutte contre la corruption a été clair dans la Likouala, nous disons non à la corruption. Les autorités administratives et locales, les cadres ders administrations publiques, les agents de la force publique et les acteurs de la société civile ont pris part à cet événement, ils ont été édifiés sur tous les aspects et les méfaits de la corruption, ce fléau qui gangrène notre pays et freine son développement.

Prenant la parole, en présence de Jean Jacques MOUANDA, Préfet du Département de la Likouala, Emmanuel OLLITA ONDONGO après avoir écouté le Préfet qui a remercié la HALC d'avoir choisi son département afin d'y sensibiliser les agents évoluant dans  ce département  avant d'épingler les méfaits de la corruption. Le Président de la HALC n’est pas passé par d’autres chemins, il a présenté l’institution dont il a la charge de dirigé, la HALC et il a exhorté les participants sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption et sur comment sortir notre pays de ce fléau, tout en leurs interpelant sur la procédure de dénonciation et l’utilisation du Numéro vert, 1023.

« Cette 1ère campagne de sensibilisation des citoyens congolais sur la corruption et la vulgarisation des textes juridiques fondamentaux de base de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption à l’intérieur du pays. A cet effet, il est intéressant pour nous de définir d’abord la Corruption. La Corruption, c’est l’action qui consiste à engager une personne investie d’une autorité à agir outre son devoir, en se soudoyant », a fait savoir OLITTA ONDONGO.

La Concussion quant à elle, c’est la perception illicite par un agent public, de sommes qu’il sait ne pas être dû, une exaction, une malversation.

La Fraude, c’est une action faite de mauvaise foi dans le but de tromper.

La tentative de l’une ou l’autre de ces infractions est prévue dans la loi anti-corruption N°5-2009 du 22 septembre 2009.

Au sens courant l’impunité est le fait de ne pas risquer d’être puni lorsqu’on pose un acte qui va à l’encontre des règles établies.

Ainsi, il a souligné que nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo tant attendue. Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays, et de l’autre entretenir dans ce même pays, les antivaleurs comme la corruption, la concussion, la fraude j’en passe. Le seul secret pour y arriver, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays que nous aimons tous. Ce qui est encore mieux et beaucoup plus simple et facile d’ailleurs, c’est que cette émergence de notre pays, nous n’irons jamais la négocier ailleurs qu’avec nos propres cœurs, il ne s’agit de rien d’autres que ces cœurs que nous portons sur nous. Au regard de l’évolution des réformes institutionnelles qui s’opèrent dans notre pays, le secteur œuvrant dans la lutte contre la corruption n’a pas été épargné. Dans l’application des 48 mesures issues de l’accord entre notre pays et le FMI, le Gouvernement de la République du Congo plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées, a entrepris depuis 2019, la réforme de son dispositif institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption, qui a abouti à la création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) en remplacement de deux précédentes institutions, j’ai cité l’Observatoire anti-corruption (OAC) et la CNLCCF. Un arsenal de textes juridique justifie son existence légale.

A titre de rappel, le Président de la HALC a laissé entendre que pour votre gouverne, l’indice de perception de la corruption (IPC) fait l’image d’un pays en dehors de ses frontières. C’est ce qui explique la nécessité impérieuse à la HALC, de lancer immédiatement une étude d’opinion sur l’IPC au Congo par un sondage sur l’étendue du territoire national. Pour ne pas être trop théorique, pendant que nous sommes avec vous, ladite étude est  en phase de finalisation et dans les jours qui suivent, les résultats nous serons communiqués. Nous le savons tous, l’amélioration considérable de l’IPC dans un pays, attire avec succès les investissements dans ce pays.

Aussi, il a rappelé les participants que dans les 48 mesures issues de l’accord entre le Congo et le FMI, le Gouvernement de la République du Congo plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude les infractions assimilées.  Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays et de l’autre entretenir dans ce même pays les antivaleurs. Nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo. Pour y arriver, le seul secret, c’est le changement des comportements des filles et fils de ce beau pays.

Notre devoir commun serait de placer le Congo sur la voie de l’émergence, car il n’y a pas mieux que les congolais pour construire notre cher et beau pays, j’avoue que le Congo n’est pas une réalité définitive.

De sa part, Jean Jacques MOANDA-MOANDA, Préfet de la Likouala dans son mot de circonstance a salué cette initiative louable de la HALC et il a interpellé tous les participants de saisir cette opportunité pour bien appréhender le massage de la HALC sur la lutte contre la corruption. et il a souhaité que: «  La  sensibilisation doit demeurer  un axe majeur de la politique nationale en matière de lutte contre la corruption. Il nous faudra adopter des mesures préventives dans toutes les administrations et installer, à cet effet, les mécanismes pour réprimer certainement  tous les antivaleurs qui minent la bonne gouvernance de la chose commune. Chacun de nous, ici réuni, doit se sentir responsable et construire un maillon fort de la chaine dans la recherche des solutions à cet épineux problème. Sensibiliser l’ensemble du personnel qui œuvre au quotidien à la bonne tenue des administrations est assurément nécessaire ».

A noter que les participants ont échangé sur les sous-thèmes suivants : l’écosystème National de lutte contre la corruption, Rôle et place et Développement de la HALC ; la HALC et ses procédures de saisine ;  l’Aperçu Générale de la Loi anticorruption, la corruption selon le code pénal selon la Loi anticorruption du 22 septembre 2009, les dispositions fondamentales de la loi, les difficultés d’application de la Loi anticorruption, les sanctions prévues par le code pénal, la Convention des Nations Unies contre la Corruption et les dispositions fondamentales de la nouvelle loi anticorruption qui a apporté des grandes innovations ;  Lutte contre la corruption : place de la loi relative à la déclaration du patrimoine. 

A noter que pour certains participants satisfaits des communications de la HALC, la corruption fait partie des fléaux négatifs pour le bon fonctionnement des administrations dans les pays, un fléau qui peut causer des nuisances dans la vie quotidienne des populations. Que ce que nous venons d’apprendre ne soit pas des vains slogans. « Nous souhaiterions que ce processus de sensibilisation et de vulgarisation se fasse chaque fois. Dans la Likouala, nous n’allons pas nous fatiguer à lutter contre ce phénomène qui ne doit pas avoir sa place ici », parce que le Congo est un pays qui se cherche et la lutte doit se mener à tous les niveaux. Après tout ce que nous avons écouté et suivi, j’espère que la corruption va cesser dans tous les secteurs et que ces enseignements  vont nous aider à faire de sorte qu’il y ait la légalité pour le bien de notre pays. Ne soyons pas  professionnels dans la prise de décisions et non professionnels dans l’application. Je souhaite que ce qui a été dit se réalise et se concrétise car parler c’est bien, mais mettre en application, c’est mieux. Si tout le monde  s’impliquait à lutter contre la corruption, le pays va davantage progresser.

 

 

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« Il ne faut pas attendre de bien grandir pour bien gouverner, mais il faut bien gouverner pour bien grandir afin de garantir l'avenir de l'humanité », a écrit Calixte MIKALA MOUTSINGA

Publié le 19 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Culture et Arts

«  La désolation est totale, il n'y a aucun plan d'action proprement humain contemptible d'amener les choses vers une amélioration digne et pérenne tel que souhaitée pour tous les hommes. Tout est organisé pour que la terreur soit manifestée dans toutes les nations et ce, au profit d'hommes cupides, schizophrènes, avides de pouvoir et d'honneur sadique », ces propos de Calixte MIKALA MOUTSINGA constitue le résumé de son nouveau livre intitulé : VOUS AVEZ BIEN DIT GOUVERNER ! Lequel, qu’il a échangé avec le public, le mercredi 18 janvier 2023 au cours d'une Rencontre Littéraire qui a eu lieu à l'Institut Français du Congo de Brazzaville.

Paru aux éditions Luzabusu, VOUS AVEZ BIEN DIT GOUVERNER! ! Ce nouvel ouvrage de 162 pages préfacé par l'écrivain NINOS E. NGOUAMA, qui en préfaçant cet ouvrage a écrit que ce n'est pas trop oser ! Ce n'est non plus trop crier ! VOUS AVEZ BIEN DIT GOUVERNER ! Ce beau livre est une réponse à l'une des plus grandes causes qui enflamment notre monde. Si le monde est en flamme, c'est à cause du type de gouvernance appliqué dans nos milieux de vie. Ce livre du Coach est un véritable au leadership d'intégrité de conscience renouvelée dans nous et des autres, afin de bâtir sur les anciennes ruines. Je pouvais redire la pensée de l'auteur en ces mots : Il ne faut pas attendre de bien grandir pour bien gouverner, mais il faut bien gouverner pour bien grandir afin de garantir l'avenir de l'humanité. C'est une invite qu’il adresse aux lecteurs à voyager dans son univers par la grande marche vers la bonne gouvernance. Gouverner, pour l'auteur, c'est en cinq mots qu’il donne quelques explications à savoir : Administrer, conduire, Diriger, Gérer et Régir.

Selon Calixte MIKALA MOUTSINGA, administré en donnant quelques détails, il a écrit que nous avons des grandes écoles d'administration à travers le monde qui forment les hommes et les femmes dans tous les domaines administratifs. Nous en félicitions tous la qualité ou la pertinence des enseignements qui y sont dispersés. Mais, nous constatons malheureusement qu'une fois dans la moule des administrations établies, la majorité de ces administrateurs ont sérieusement du mal à faire valoir librement les enseignements reçus, au nom de telle autre conception administrative. Et, ils finissent par prendre la forme d’une moule administratif taillé sur mesure, bafouant toutes les notions administratives véritables qu’ils avaient apprises dans les différents établissements spécialisés.

Portant d’après l’auteur, la notion d’administration nous contraint  à l’applicabilité manifeste des données éprouvées pour la réussite d’un projet ou d’une entreprise ;  ceci pour le bonheur de la multitude. Parce que nous sommes tenu à travailler pour le bien-être collectif et non individuel, encore moins clanique, partisane ou sectaire, c’est là que  le bât blesse, et que les injustices d’une atrocité indescriptibles surgissent au sein de nos cités et nos nations. D’après Calixte MIKALA MOUTSINGA, la vérité, c’est que l’homme a perdu presque la quasi-totalité du sens qualité d’administrateur reçu de son Créateur.

« Il ne faut pas attendre de bien grandir pour bien gouverner, mais il faut bien gouverner pour bien grandir afin de garantir l'avenir de l'humanité », a écrit Calixte MIKALA MOUTSINGA« Il ne faut pas attendre de bien grandir pour bien gouverner, mais il faut bien gouverner pour bien grandir afin de garantir l'avenir de l'humanité », a écrit Calixte MIKALA MOUTSINGA
« Il ne faut pas attendre de bien grandir pour bien gouverner, mais il faut bien gouverner pour bien grandir afin de garantir l'avenir de l'humanité », a écrit Calixte MIKALA MOUTSINGA« Il ne faut pas attendre de bien grandir pour bien gouverner, mais il faut bien gouverner pour bien grandir afin de garantir l'avenir de l'humanité », a écrit Calixte MIKALA MOUTSINGA

 

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Enquête ce soir sur France 2 : Abus sexuels, l'Église tient-elle se

Publié le 19 Janvier 2023 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

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CÉLÉBRONS MATSOUA, MBEMBA LOUKÉLO KIVUKISI, NAISSANCE-DISPARITION-RRENAISSANCE, selon les enseignements du Ngudi Nganga, Mbuta MASSENGO MBEMBA

Publié le 18 Janvier 2023 par GéoAfriqueMédias.cg dans Religion

Tous les peuples de la terre battez les mains, poussez des cris de joie, le 17 janvier 1897 à Loukoua-Nzoko, dans le canton de Manzakala, un héros y à naquit, sous le nom de MATSOUA MA NGOMA, fils de NGOMA et de NKOUSSOU MATSOUA. Le 17 janvier 2023, l'esplanade du palais des congrès a vibré aux rythmes des chants, des danses, crépitement des tam-tams, tambours, maracas, de grincements des guitares, des cris de joie et d'allégresse, rituels de la Communauté Ngunza-Matsouaniste de 14 heures à 18 heures. C'était à l'occasion de la célébration de la naissance, la disparition et la renaissance de Mfumu MATSOUA, Guide spirituel de ladite communauté.

En effet, placé sur le thème : « MAMA, TATA Souviens-toi que, « Quand on ne porte pas les mêmes valeurs, seul le respect de la différence nous permet de coexister ». Cette célébration rehaussée par la présence du Ministre Alain AKOUALA ATIPAULT et de plusieurs autres invités de marque, venant de tous les quartiers que compte la ville de Brazzaville et ses environs, d'autres venant d'autres départements du pays, cet événement a été une occasion toute indiqué à cette communauté de proclamer tout haut la vie et l'œuvre de MATSOUA André Grénard ce grand héros de la lutte anticoloniale.

Mbuta BAZABIDILA, prenant la parole dans son mot sur l'événement est revenu sur l'historique de ce grand héros de l'époque coloniale française, André Grénard MATSOUA, Matricule 22 a laissé entendre que : « MAMA, TATA, ce  jour 17janvier 2023, nous rappel à ciel ouvert la mémoire et la naissance glorieuse d’un grand homme africain, inscrit dans les grandes annales de l’histoire de l’humanité, reconnu par la Cour Criminelle indigène lors de son procès, à travers les analyses d’un éminent Professeur Psychologue, le Professeur Seulamour, comme une conscience historique, une mémoire collective, une volonté d’émancipation, un idéal de liberté, une décision collective légitime, un héros populaire, un symbole de force, un messie nécessaire, le seul qualifié pour répondre au nom de l’Amicale, André Grenard MATSOUA, de sa vraie identité spirituelle MBEMBA LOUKELO KIVUKISI.

Dans sa gibecière de pédagogue, il vient avec un enseignement profond que voici : « Quand on ne  partage pas les mêmes valeurs, seul le respect de la différence, nous permet de coexister ». Pour Mfumu MATSOUA KIVUKISI, la vie se construit sur un modèle car tout mauvais choix conduit au calvaire et à la mort et que l’œuvre de la tradition, de la coutume et du Créateur Nzambia A Mpungu Tulendo réclame une vie sincère, légitime, équilibrée avec protocole de perspectives d’amélioration et de croissance pour tous.

Pour Mfumu MATSOUA MBEMBA LOUKELO KIVUKISI, la division est un scandale, c’est une déviation qui ne rentre pas dans l’ordre des principes ou des préceptes du Créateur Nzambi A Mpungu Tulendo, mais qu’il faut une réelle introspection de la vie pour vouloir le bien commun de la société et de l’humanité car « ce n’est pas la plus forte des communautés qui survivra, mais celle qui est la plus apte au changement », écrit Ngundi-Nganga MASSENGO MBEMBA.

Pour Mfumu MATSOUA MBEMBA KIVUKISI, l’un et l’autre est louable, serviable, digne de foi et de confiance au cœur même de l’humanité, car un cœur  qui aime, c’est un cœur qui sait écouter et comprendre l’autre, qui sait tolérer, qui sait pardonner, qui sait planter la réconciliation, le respect de la différence, le bien-vivre, le vivre ensemble.

 

MAMA, TATA, quelle est alors la compréhension théologique matsouaniste de notre thème : « Quand on ne  partage pas les mêmes valeurs, seul le respect de la différence, nous permet de coexister ».

Avec les bon offices du Kimoko de Ngudi-Nganga, MASSENGO MBEMBA, chacune et chacun de  nous va s’enrichir et s’épanouir. Enkasukulu ! Ensia, Enkasukulu ! Ensia, Enkasukulu ! Ensia !

De sa part, Mbuta MASSENGO MBEMBA, Ngudi Nganga, le Léopard dans son Kimoko, il s’est articulé autour de la Naissance, la Disparition et la Renaissance de Mfumu MATSOUA MBEMBA LOUKÉLO KIVUKI dans son enseignement qui a commencé par une interrogation, MAIS QU' EN EST-IL?

 

Tant que les léopards n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne continueront que de chanter la gloire du chasseur.

Pour parler de Mfumu MATSOUA MBEMBA LOUKÉLO KIVUKISSI, le devoir ne suffit pas ; il faut aussi une bonne dose de passion. De passion pour Mfumu MATSOUA, je n'ai pas eu besoin d'aller en chercher trop loin.

MAMA, TATA, une femme, un homme, sans culture ressemble à un léopard sans tâches.

Tout peuple a ses grandes femmes, et ses grands hommes, tout événement ou processus spirituel et politique également mais aussi toute une corporation ou secteur d'activité. Ils sont vus comme les prisonniers, les précurseurs, les initiateurs devant servir d'exemple à suivre.

Dans ce cas, on leur doit vénération et reconnaissance, parce qu’ils ont marqués du sceau de « l'héroïsme » autant il renvoie au concept de « héros », tant il ne marque d'éblouir toute une personne qui l'entend.

C'est facile de tout casser et de tout détruire. Les héros sont ceux qui font la paix at qui construisent comme MFUMU MATSOUA KIVUKISSI qui a cassé la pierre pour bâtir et non pour démolir. Mfumu MATSOUA, est pour nous, et pour vous, même si vous ne le saviez pas encore, le BITSOUA, le Kivukissi, tant attendu depuis la désolation causée par la sanglante bataille que le peuple du KONGO avait livrée, pour son indépendance, à Mbuila le 25 octobre 1665.

C'est le Kivukissi annoncé par MAMA KIMPA MVITA au 17ème siècle : puis confirmé par Mfumu KIMBANGU quand il proclamait que, « celui qui secouera le colonialisme viendra de l'autre côté du fleuve Kongo ».

MAMA, TATA, souviens-toi que, notre défi, c'est de pénétrer davantage dans notre histoire. C'est de puiser en elle l'énergie, la force, la volonté et d'épouser sa propre histoire. Tout peuple coupé de sa Tradition, de son Passé, de ses Ancêtres, est semblable à un arbre sans racines. Tôt ou tard, ce peuple fanera et sombrera dans le vide qui facilite toutes les dominations.

De son père Ngoma, sa mère Nkoussou Matsoua eut deux garçons, MATSOUA MA NGOMA et MALONGA MA NGOMA. Puis de Tsikouta, un autre homme, Nkoussou Matsoua eût deux filles, les sœurs de Mfumu MATSOUA, Maléka ma Tsitouka et Madiéta ma Tsitouka.

Sous le nom de MATSOUA MA NGOMA, il naquit le17 janvier 1897 à Loukoua- Nzoko, petit village situé derrière Nianga, dans le canton de Mandzakala, sous-préfecture de Mbanza- Ndounga, dans la région du Pool.

Ce petit village était sous dénommé « Bulu dia Nzaou », qui peut se traduire en français par, « le parc des éléphants ». La compréhension véritable de Mfumu est justement évoquée par l’anecdote de l’éléphant au milieu des aveugles.

Notre propos ici, est d’analyser ces éléments de Mfumu MATSOUA qui contiennent une dimension historique ou politique, une dimension scientifique et une dimension spirituelle, afin de mettre en évidence l’influence de la pensée sur les faits humains.

L’exégèse se doit de faire la distinction entre Mfumu MATSOUA vu par l’histoire et Mfumu MATSOUA proclamé par la foi.

Faut-il dès lors appeler l’un à l’autre ou choisir le camp soit de l’histoire, soit de la foi ? Faut-il sinon, de l’un à l’autre, souligner plutôt la continuité, ou plutôt la discontinuité ?

Ces questions sont fondamentales et elles concernent directement la voie tracée par Mfumu MATSOUA. En toute hypothèse, et cela suffit pour l’instant, c’est un évident acquis de l’oxygène que la distinction s’impose.

Pour toute légende, il nous faut un personnage à l’exemplaire irréprochable. Une personne capable de se transcender et de résister aux aberrations malfaisantes, quel qu’en soient les circonstances. Notre volonté doit dresser nos forces sur le droit chemin pour réaliser le meilleur de nous-mêmes.

MAMA, TATA, souviens-toi que, le héros est le symbole de l’âme immortelle. La vie héroïque est glorieuse parce qu’elle surmonte les tentations de l’excès. Le héros, est un modèle non pas par ses actes, qui cesseraient d’être héroïque s’ils étaient répétés, mais par l’appel qu’il nous adresse.

MAMA, TATA, souviens-toi que, la société humaine est celle qui sait écouter l’appel du héros.

MAMA, TATA, souviens-toi que « quand on ne partage pas les mêmes valeurs, seul le respect de la différence nous permet de coexister », j’ai tout perdu afin que nous gagnions la LIBERTE.

Je m’appelle KIVUKISSI, autrement dit, MATSOUA « LE SAVEUR »,

MAMA, TATA, « le messie n’est-il pas celui qui apporte les moyens de réaliser des souhaits collectifs » ?

Je m’appelle LOUKELO, autrement dit, « L’ECLAIRE », je suis la « LUMIERE ».

Un sage a dit, « plus encore que la sagesse de ses enseignements, l’une des premières choses qui nous vient à l’esprit lorsque nous pensons à Mfumu Matsoua, c’était son pouvoir surnaturel de séduction, d’aider les femmes et les hommes à l’aider dans sa mission ». Suivre Mfumu Matsoua, nous portera également dans l’horizon plus lumineux d’un nouveau lendemain ; une flamme douce qui nous éclaire sans nous bruler. Je m’appelle MBEMBA, autrement dit, « MPUNGU ou NGOZULU » qui peut se traduire par « L’AIGLE », je suis en instance et constance relation avec Nzami A Mpungu Tulendo pour communiquer sa vision, je suis solitaire ; je suis le roi des cieux ou l’aigle, je suis le roi de la forêt ou le léopard et je suis le roi de la mer ou le requin.

Quand l’aigle a des fils, il se tient avec ses serres face aux rayons du soleil. Celui qui le regarde avec la tête droite et l’œil assuré est digne d’être gardé et élevé, mais l’autre qui détourne le regard est refusé du nid non par cruauté de nature mais par décision légitime, car l’aigle ne le chasse pas en tant que son fils, mais comme un enfant étranger né d’un autre.

La matière purifiée laisse passer la lumière, alors un corps qui ne fait plus résistance aux enseignements ne sera plus malade.

Les bons et les méchants sont condamnés à vivre ensemble, l’ivraie est et restera ivraie, le riz est et restera riz. Ceux qui ont œuvré pour le bien et qui auront enseigné la justice, la paix, l’amour et la joie, brilleront comme les étoiles, pour toujours et à perpétuité.

MAMA, TATA, lorsque Mfumu Matsoua arrive en 1914 à Kindamba, il trouve que, les pères ont fait monter sur un mât le drapeau de la France. C’est presque la même histoire de Monseigneur Augouard qui disait, « dans ma main droite, le drapeau de la France et dans ma main gauche la croix de Jésus ». Cela nous rappelle à qui tenterait d’oublier que les pères blancs sont là avant tout pour servir leur patrie, la France.

A Kindamba, Mfumu Matsoua a enseigné ; certains élèves, venant des villages très éloignés, allaient s’approvisionner les weekends chez les parents. Vu le nombre grandissant d’enfants, souvent ne parlant pas un mot français, les prêtres donnent aux catéchistes le rôle de moniteur. Ce serait donc une erreur de s’imaginer Matsoua cantonné à l’enseignement catholique. Ne l’imaginons pas non plus en soutane, disait un sage.

Les cours se déroulaient dans des salles aménagées, mais n’empêche que parfois des bancs sont installés dehors. Devant lui, une trentaine d’enfants, suivent attentivement la leçon. Il croit d’autant plus à cette mission éducative qu’il en est lui-même le produit. Il prend un certain plaisir à leur donner des cours pour les préparer à ce futur proche où il le sait, la patrie aura besoin d’eux.

Mfumu Matsoua rêve déjà d’une société où ces enfants, devenus grands, pourront utiliser cette langue, dont il comprend aisément que les congolais doivent composer avec, pour parler à l’institution coloniale d’égal à égal. Il ne la savoure pas et ne l’exalte pas comme « une langue divine », mais la voit comme outil utile. Elle peut devenir, songe-t-il déjà en bon pragmatique, un instrument d’égalité parce qu’elle possède tous les ressorts imaginables pour catapulter ces enfants à un niveau où le colonisateur ne les toisera plus de haut. L’histoire nous dit que nombreux se sont inspirés de cette méthode, notamment Nelson MANDELA.

Un jour, les élèves lui apportent une nouvelle qu’un de leurs amis est mort la nuit, Mfumu Matsoua alla voir l’enfant mort, l’ayant vue, fut ému de compassion pour la famille, il s’approcha, et toucha le corps et l’ordonna de se lever, et l’enfant s’est mis à parler. Tous furent saisis de joie.

Mfumu Matsou jouissait d’une popularité sans pareil et les pères du Saint-Esprit qui au départ se félicitaient de l’avoir enseigné commencèrent à s’inquiéter. Il arrive en 1919, à Brazzaville, non plus comme élève, il est vrai, mais comme un jeune homme mur sûr de lui, prêt à relever tous les défis.

MAMA, TATA, quand on est vraiment aligné à sa mission de vie, tout devient plus fluides et naturel, et ce, pour garantir et s’épanouir chemin faisant.

« Maintenant, ma colère envers les Blancs, les Blanches, n’a plus sa place mais ma haine envers le système demeure », disait Mfumu Matsoua.

On peut remarquer aussi que la guérison ne se fait pas seulement avec les éléments purement naturels. Il y a des choses qui sont le travail des femmes et des hommes, c'est-à-dire certaines techniques acquises, transmises de générations en générations perfectionnées au long des siècles.

Un équilibre, une adéquation, une justesse sont à rechercher entre la simplicité de ce qui est indispensable et le déploiement joyeux, magnanime, de ce que Nzambi A Mpungu tulendo nous donne en partage. 

Le recours de l'enseignement au genre humain ne nous invite-t-il pas à croire possible de construire ce monde en y déployant les capacités spirituelles de l'être?

Enseignement de Mbuta MASSENGO MBEMBA, le Léopard, Ngudi Nganga de la Communauté Spirituelle Ngunza Matsouaniste.

 

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Gilbert MOKOKI remercie le Fonds Mondial d’avoir allouer à notre pays le Congo de 71.650.023 euros

Publié le 17 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Santé

Ceci, c’est au cours d’un Dialogue National qui s’est ouvert le mardi 17 janvier 2023 à Brazzaville, dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme et le Renforcement des Systèmes Résilients et Pérennes pour la Santé.

Ouvrant les travaux, profitant de l’occasion Gilbert MOKOKI, Ministre de la Santé et de la Population a premièrement formulé à l’endroit de chaque participant et leurs familles ainsi qu’aux membres de  leurs administrations respectives, ses vœux de santé, de paix, de succès et de prospérité. « Votre présence ici, témoigne de l’importance que vous accordez aux activités liées à la lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme au Congo, lutte par laquelle, en 2003, notre pays a été au centre de ses trois maladies et s’est engagé depuis 2005 dans un partenariat avec le Fonds Mondial », a rappelé le Chef de Département de la Santé et de la Population.

Poursuivant, il a déclaré que depuis lors, ce partenariat a permis le financement des projets de la lutte contre les dites maladies pour un montant global d’environ 100 milliards de CFA. A cet effet, l’utilisation rationnée de ces financements appelle à l’organisation des dialogues-pays, cadres à travers lesquels toutes les parties prenantes à la lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme mettent en commun leur expérience et contribuent à définir les programmes et les services qui répondent en mieux aux besoins des populations.

Gilbert MOKOKI a aussi ajouté que cet exercice qui regroupe simultanément les représentants du secteur public, du secteur privé, de la société civile, des confessions religieuses, des associations des malades, des groupes exposés au VIH ainsi que les partenaires techniques et financiers à l’avantage d’instituer la multisectorialité dans la lutte contre les trois maladies.

Avant de déclaré ouvert les travaux, Gilbert MOKOKI a saisi cette occasion pour adresser une invite au Directeur Exécutif National de lutte contre le VIH/Sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies et aux Chefs des programme de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme de mettre en exergue leur savoir-faire et leur leadership de façon à finaliser le processus d(‘actualisation des plans stratégiques nationaux pour les trois maladies, condition sine qua none pour soumettre la demande de financement du Congo au Fonds Mondial dans les délais impartis. Puis, il a remercié les partenaires techniques et financiers multilatéraux et bilatéraux, particulièrement le Fonds Mondial qui a alloué au Congo la somme de 71.680.023 euros pour la période 2023-2025.

De sa part, Madame Valérie MABA, la Président du Comité de Coordination National de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme (CCN), a précisé qu’il s'agit au cours de ce Dialogue National d'évaluer le travail réalisé deux jours avant au sujet de ces trois maladies qui causent la mort aux Congolais.

 

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FORMATION DES ACTEURS CONGOLAIS SUR LA LUTTE CONTRE LES ABUS ET EXPLOITATION SEXUELLE

Publié le 17 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Société

 

Renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux dans la prévention contre les abus et exploitation sexuelle, est l'objectif global de l'Atelier de Renforcement des Capacités sur les Mécanismes de Gestion des Plaintes dans le cadre de la Prévention/Option contre les Abus et Exploitation Sexuelle en République du Congo qui se tient du 16 au 19 janvier 2023 à Brazzaville dont les travaux ont été ouverts par Gilbert MOKOKI, Ministre de la Santé et de la Population en présence de Chris MBURU, Coordonnateur-Résident du Système des Nations-Unies et du Dr Lucien MANGA, Représentant de l'OMS-Congo.

Initié du 16 par le bureau de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS),  cet atelier visant au renforcement des capacités des acteurs institutionnels et non institutionnels sur cette problématique,  Chris MBURU, le Coordonnateur résident du système des agences des Nations unies en République du Congo a indiqué qu’au cours de ces dernières années, l’ONU a mis en place un large éventail des mesures pour prévenir et répondre aux abus sexuels. Ces mesures ont un impact. Le personnel de l’ONU et les entités avec qui les accords ont été conclus attendent le respect de la politique sur la tolérance zéro en matière d’abus et d’exploitation sexuelle. 

Il a laissé entendre que les contractants de ces accords avec l’ONU violent la confiance placée en eux. Très souvent, a-t-il ajouté, les plus vulnérables de la société confirment que ces abus et exploitation sexuels se produisent dans le contexte humanitaire et de mise en œuvre des actions de développement. Les abus et exploitation sexuels comprennent, entre autres, la traite des êtres humains et la prostitution ainsi que toute atteinte physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d'un rapport inégal ainsi que la menace d'une telle atteinte. En effet, dans la majorité des cas, les abus sont commis par des proches sans brutalité. De plus, les violences perpétrées contre les enfants et les femmes consistent aussi en attouchements, simulations d'actes sexuels et pénétrations.

De sa part, Gilbert MOKOKI, Ministre de la Santé et de la Population, a qualifié ces actes d’abus et d’exploitation sexuels  d’antivaleurs, de déshonneur de l’être humain et d’actes inhumains (…) qui portent atteinte à la pudeur et à la dignité de l’homme.  Ces actes sont amplifiés par l’usage de l’internet. Tout en se référant aux différents textes législatifs en vigueur dans notre pays, il  s’est félicité des différentes dispositions mises en place par le système des Nations unies pour combattre le fléau d’abus et d’exploitation sexuels. « Au niveau national, le Congo, très conscient des méfaits du fléau d’abus et d’exploitation sexuels, a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux et a inséré dans son code pénal des articles 174, 330, 340 qui condamnent l’exploitation et les abus sexuels. Adoption de la loi portant protection de l’enfant et la loi Mouebara, récemment promulguée qui prévoit les sanctions des auteurs et l’assistance des victimes », a rappelé le Ministre de la Santé et de la Population. Malgré l’existence de tout ce arsenal juridique et moral dans notre législation, Gilbert MOKOKI a déploré la persistance de ce fléau d’abus sexuel sur le territoire congolais occasionné, selon lui, par les hommes en uniformes, les employeurs, les collègues de travail, les employeurs privés, les dispensateurs de soins de services de santé, les formateurs et proches parents.

Ainsi, il a rappelé que ces comportements qui violent les engagements à servir la nation et le peuple sont qualifiés d’antivaleurs par le président de la République, Denis SASSOU N’GUESSO, à chaque adresse à la nation.

Pour endiguer le fléau d’abus et d’exploitation sexuels, Gilbert MOKOKI  a encouragé les participants et les partenaires techniques et financiers à travailler en réseau, tout en leurs exhortons que ces actes ne prennent pas le dessous des priorités de développement du Congo. Cet atelier offre au Congo la chance de posséder le réseau contre l’exploitation et les abus sexuels pour mieux riposter à ces maux.

A noter que pour cet atelier a regroupé des acteurs étatiques et non étatique, des experts internationaux sont venus d’autres cieux pour apporter leur pierre à l’édifice.

 

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Le Professeur Michel-Alain MOMBOs' en est allé, la communauté universitaire l'a rendu un grand hommage académique

Publié le 17 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Société

Tristesse, pleurs, lamentations et consternations à la Présidence de l'Université Marien NGOUABI, le vendredi 13 janvier 2023, l'Égyptologue, Professeur Michel-Alain MOMBO, Secrétaire Général de l'Université Marien NGOUABI emporté par les torrents de la mort, ce 3 janvier 2023 à l'âge de 54 ans, la Communauté Universitaire de Brazzaville l'a rendu un Grand Hommage, une cérémonie de recueillement a été organisé en sa mémoire, suivi d' un recueillement au domicile de l'illustre disparu et une Messe d'Action de Grâce dite en la Paroisse Notre-Dame de l'Absorption. Les restes de sa dépouille mortelle seront inhumés au cimetière du Centre-ville de Brazzaville. La cérémonie y relative a été rehaussée par la présence des Ministres Jean Luc MOUNTHOU, de l'Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l'Alphabétisation; Ghislain Thierry MANGUESSA ÉBOMÉ, de l'Enseignement Technique et Professionnel; des Présidents des Universités Marien NGOUABI, Gontran ONDZOTTO, et de Denis SASSOU NGUESSO, Ange ABÉNA, du Directeur de Cabinet du Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technique et de bien d'autres personnalités selon leurs rangs et Grades.

 

« L’écrivain sénégalais, Abdoulaye SADI écrivait dans son roman « Maïmouna », « Le nez qui a goûté à la vie, doit goûter la mort ». Il s’agit d’un impératif existentiel auquel les parents, l’Université Marien NGOUABI, le Congo, le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et bien d’autres institutions et acteurs, nous sommes congolais aujourd’hui, et que nous avons du mal à accepter mais, la dure réalité est là, le Professeur Michel-Alain MOMBO n’est plus. Il est décédé ce 3 janvier 2023 prenant particulièrement tout le monde par surprise. Il n’y qu’à lire quelques pages du livre des condoléances pour s’en rendre compte. On peut même se fâcher contre lui parce qu’on ne s’en va pas comme ça ! Ce n’est pas normal, la dure réalité est là, la mort ne respecte aucune norme », c’est par ses propos que le Professeur Omer MASSOUMOU, Doyen de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines (FLASH) a introduit l’oraison funèbre dont il a eu la charge de la prononcer à cette occasion.

Poursuivant, il a fait savoir qu’au moment de dire cette oraison, je réalise que l’homme qui est dans ce sarcophage pour utiliser un vocabulaire d’égyptologue était le mieux indiqué pour lire les textes funéraires ou les formules rituelles des anciens égyptiens, des congolais aussi que nous sommes. Des formules  qui aident ou qui aidaient le mort pour accomplir le voyage vers l’au-delà. Le Secrétaire Général de l’Université Marien NGOUABI, Michel-Alain MOMBO était en effet un égyptologue. Il savait lire le livre des morts.

« Au moment où nous célébrons joyeusement les fêtes de fin d’année et où nous sommes souhaitons une excellente année 2023, nous ne pouvons être que dans le désarroi, la plus absolu avec la nouvelle du décès du Secrétaire Général de l’Université Marien NGOUABI. Comment 2023 peut-elle être une bonne année ? C’est avec ce trouble et avec cette interrogation que je voudrais, revenir sur la vie de celui qui s’en va », a laissé entendre le Professeur Omer MASSOUMOU.

 

En effet, né le 27 septembre 1968 à Dolisie dans le Département du Niari, Michel-Alain MOMBO est mort ce 3 janvier 2023 à Brazzaville à l’âge de 54 ans et 3 mois. Son cursus scolaire est régulier. De 1973 à 1988, il a fait ses études primaire et secondaire à dolisie, admis au Baccalauréat, Série A 2 au Séminaire Saint-Gabriel de Dolisie. Après son Baccalauréat, il poursuit ses études universitaires à l’Université de Ouagadougou au Burkina Faso où il obtient un Diplôme d’Etude Universitaire Générale (DEUG) en 1992 et une Licence en Histoire et Archéologie en 1993. Après le Burkina Faso, il poursuit ses études universitaires en Côte d’Ivoire à l’Université de Cocody où il obtient une Maîtrise en Histoire ancienne en 1996 et un Diplôme d’Etude Approfondie (DEA) d’égyptologie en 1997. En 2001, toujours à l’Université de Cocody, il soutient brillamment, une thèse de Doctorat unique en égyptologie, thèse portant sur : « L’au-delà des anciens égyptiens d’après une analyse des écrits funéraires de 2563 à 1085 avant Jésus-Christ. Il a aussi suivi une formation religieuse en 1988 et 1992, il est Noviciat des Jésuites au Cameroun, il suit des Séminaires de Théologie, d’Histoire de l’Eglise, le latin et bien d’autres.

Par l’élan de sa formation, Michel-Alain MOMBO s’est engagé dans l’enseignement très tôt. Pendant son séjour au Cameroun, il est bien vrai en qualité d’enseignant des structures religieuses au Collège Saint-Thomas D’Aquin de Bafoussam, de 1989 à 1990. De 1992 à 1993 quand il se trouve au Burkina Faso, il est Aumônier catholique des étudiants et s’occupe de la Catéchèse. De 1993 à 1995, il enseigne au Collège Sainte-Anne de Brazzaville comme Professeur d’Histoire-Géographie. De 1992 à 2002, il est recruté comme enseignant permanent d’Histoire et Géographie au Lycée Sépy de Yopougan à Abidjan en Côte d’Ivoire.

De 2002 à 2008, le Docteur Michel-Alain MOMBO revenant au Congo où il intervient comme chargé des cours au Département d’Histoire et Géographie de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines (FLASH), il enseigne principalement, l’Histoire ancienne, des questions d’égyptologie et de la Rome antique. Toujours, à partir de 2002, il est Conseiller Social à la Commission Épiscopale pour les migrants et les réfugiés, il est aussi partenaires du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) en qualité de Coordonnateur du Projet sur les enfants non accompagnés et aussi, il est chargé des personnes vulnérables, des personnes âgées et des maladies chroniques.

En 2008,précisément le 21 octobre, le Docteur Michel-Alain MOMBO prend service au Département d’Histoire de la FLASH comme enseignant permanent au grade d’assistant de l’Université Marien NGOUABI et au-delà, commence sa carrière universitaire par ses travaux scientifiques, articles et communications scientifiques. Il a mené une carrière exemplaire et gravé des échelons. Nous pouvant en citer quelques titres : En 2007, il publie la 7ème épreuve des pharaons : Réflexions autour du centre de l’échelle et les autres moyens d’ascension illustrés dans les textes des pyramides des anciens égyptiens de 2779 à 2263 avant Jésus-Christ.

2014, l’idée de la dualité dans la civilisation de l’Egypte pharaonique d’après une analyse scientifique du livre de la sortie vers le lumière, 1580 à 1085 avant-Jésus-Christ.

2015, un autre article, le Jugement d’Osiris : Rites initiatiques ou appel à la soumission au pouvoir du Pharaon. Toujours en 2015, l’égyptien ancien fils des deux pères : une leçon identitaire pour une Afrique sans ethnies à la lumière de l’Egypte pharaonique.

2016, la violence, le mal et l’agressivité dans la civilisation de l’Egypte pharaonique : enquête dans les corpus funéraires et analyses des programmes et script-programmes héro logiques, 3000 à 1580 avant Jésus-Christ.

2017, la cryptique parole d’écriture, la divinité comme facteur de la grandeur de la parole dans l’Egypte pharaonique, 3000 à 1580 avant Jésus-Christ. Il faut dire au passage en 2013, il a publié deux ouvrages sur l’Histoire ancienne,  le premier : « Pouvoir du Roi d’Egypte d’après la spiritualité pharaonique, 2778 à 1085 avant Jésus-Christ, le second : « Mort et ascension du Pharaon de l’Egypte ancienne, 27780 à 2263 avant Jésus-Christ.

Grâce à son dynamisme scientifique, Michel Alain MOMBO a successivement été inscrit aux différentes listes d’aptitude du Conseil AFRICAIN ET Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Aussi, en 2010, il passe Maître-assistant ; en 2014, Maître de Conférences ; en 2018, Professeur Titulaire.

Il a a au passage occupé plusieurs fonctions de mai 2013 à octobre 2015, il est Chef du Département d’Histoire de la FLASH. D’octobre 2015 à septembre 2017, il est le Chef du Département des Licences de la FLASH. De septembre 2017 à juillet 20121, il est Responsable de la Formation Doctorale d’Histoire et Civilisation. Au cours de la même période, il est aussi le Responsable du Laboratoire africain d’égyptologie, Laboratoire rattaché à la Formation Doctorale d’Histoire et Civilisation.

De mars 2021 à juillet 2021, il est le Chef du Département des Doctorats de la FLASH. Et à ce jour, il nous quitte en sa qualité de Secrétaire Général de l’Université Marien NGOUABI.

 

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La problématique de l'enseignement dans le District d'Enyellé autour d'une rencontre citoyenne

Publié le 16 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Société

Les Ressortissants du District d'Enyellé, Département de la Likouala vivant à Brazzaville ont tenue, le samedi 14 janvier 2023 à 14 heures dans la salle de conférences de la Mairie de Ouenzé, Arrondissement 5 de Brazzaville une Assemblée Générale organisée par l'AADEDE. Assemblée au cours de laquelle, les participants ont examinés et échangés sur les points inscrits à l'ordre du jour à savoir : Vérification des présences ; Examen et adoption du Projet d'ordre du jour ; Information sur l'AADEDE ; Bref rappel historique ; Les activités réalisées ; Les activités de l'AADEDE Enyellé ; Les nouvelles dispositions en vue de la redynamisation de l'action de l'AADEDE.

Adolphe BOUATAKÉ MACKONGA, Président de l'Association d'Abat de Développement de l'Enseignement dans le District d'Enyellé (AADEDE) du Département de Brazzaville a fait savoir au cours d'une interview qu' il nous a accordé que c'est l'AADEDE du Département de Brazzaville qui a organisé cette rencontre afin de sensibiliser les ressortissants d'Enyellé par rapport à la situation que traverse actuellement le Lycée d'Enyellé. Dans ce Lycée, il y a un problème de manque des enseignants. Depuis deux ans aujourd'hui, nous prenons des enseignants finalistes pour tenter à résoudre ce problème mais, ce n'est pas toutes les années. Donc, il fallait sensibiliser les ressortissants du District d' Enyellé afin que tous les problèmes inhérents à l'enseignement dans tout le District non seulement au Lycée mais également dans tous les établissements scolaires soient réglés. Et comme chez-nous, l'urgence c'est le Lycée parce que les élèves vont participer au BAC pour la deuxième fois cette année. Comme l'année dernière, ils ont réalisé un taux de réussite a plus de 50% et nous voulons maintenir ce cap afin qu'ils atteignent au-delà des 50%. Nous demandons aux ressortissants d'Enyellé à s’investir dans la politique de l'association parce que c'est l'association qui est au centre de tout afin que nous ayons une action convergente vers la réussite, agir séparément ne garantit pas la réussite. C'est pour cela que nous demandons à tous de se renseigner parce que moi-même, j'ai découvert que les gens ne sont pas au courant de tout ce que nous faisons. Cependant, nous faisons un grand travail pour sensibiliser et nous le sentions que le travail n'est pas encore fini. Il nous revient d'en faire encore plus.

 

 

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19ème édition de Sanzas, le Trophée des Créateurs placée sous le signe du progrès

Publié le 16 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Culture et Arts

Le GROUPE PELLA YOMBO (GPY) s’attèle depuis bientôt deux décades aux fins de célébrer solennellement les femmes et les hommes qui chaque année se distinguent par leur génie créateur. « L’ouvrier qui transporte, une par une les pierres d’un édifice, n’a pas à s’inquiéter du temps qu’il faudra pour achever l’œuvre », constitue la toile de fond du progrès que réalise ce groupe tel que l’a cité Beethoven Henry Germain YOMBO, le Manager-promoteur des Sanzas, le Trophée des Créateurs à l’occasion de son discours de circonstance à la soirée de cette édition du 14 janvier 2023 à l’Hôtel Olympic Palace de Brazzaville.

Soirée rehaussée par la présence de Madame Lydie PONGAULT, Ministre de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Arts. Au cours de cette cérémonie, dix (10) acteurs culturels dans différentes catégories ont reçu leurs Sanzas, le Trophée des Créateurs.

Pour le Promoteur Beethoven Henry Germain YOMBO PELLA, en relevant le défi, durant 365 jours, les artistes mettent le pied à l’étrier afin que la cloche des Sanzas sonne la tenue de chaque édition. « Dix-neuf ans consécutivement, aujourd’hui, tout comme hier et demain, nous venons rendre un hommage mérité à nos faiseurs de rêves, les artistes, pour que nos rêves surclassent nos migraines psychologiques qui nous assaillent sans cesse. Maintenant, comme hier et demain, nous allons après avoir déniché ces talents, mettre sous les feux des projecteurs de l’actualité nationale et internationale ceux pour qui le challenge a honoré la République par leur art talentueux, a retenu l’attention du jury », a-t-il fait savoir.

Poursuivant ses propos, il a rappelé que la République d’hier était pour ses enfants créateurs reconnaissants. Et c’est dans cette optique qu’Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a déclaré tout haut que la République impose d’abord de la part des gouvernants un devoir. Beethoven Henri Germain YOMBO PELLA a précisé, par la suite, que maintenant et demain, grâce à la clairvoyance du Président de la République et fort de votre action, nous osons croire que cette flamme patriotique ne faiblira pas d’intensité. Patriotes dans le cœur, nous voudrions plus que ne jamais être aux côtés de la République pour booster la promotion des créateurs.

Beethoven Henri Germain YOMBO PELLA, avant de remettre les scellés du jury de la 19ème  édition des Sanzas, le Trophée des Créateurs, au maître de cérémonie, a premièrement déroulé le programme de son groupe de cette année 2023. En effet, galvanisé par la tenue de la 13ème  édition de La Nuit du Congo à l’expo 2020 à Dubaï, le planning majeur 2023 du Groupe Pella YOMBO PELLA se présente comme suit : 29 juillet 2023, un méga concert en vue de magnifier la Rumba congolaise ; 15 août 2023 : 14ème édition du Festival International Couleurs du Congo (Musiques et danses des terroirs) ; 23 novembre 2023 : 14ème édition de La Nuit du Congo à un lieu qui sera déterminé pour toujours contribuer à projeter une image positive du Congo dans le monde. Aussi, à l’occasion de la vingtième édition des Sanzas l’année prochaine, ce concept sera désigné les Sanzas d’Or, le Trophée des créateurs.

Les dix récipiendaires par catégorie

Catégorie Peinture : Eliezer NDINGA ; catégorie Sculpture : Michel NGUINDOU ; catégorie Mode : Gloire ITOUA ; catégorie Théâtre : Brazza Comedy Show ; catégorie Cinéma : Claudia Haïdara YOKA ; catégorie Littérature : Onday AKIERA ; catégorie Musique : Afara TSENA ; catégorie Arts médiatiques : Radio Trans-Equatorial (RTE) ; catégorie Promotion culturelle : Prix du meilleur spectacle : Les Brasseries du Congo ; Prix Reconnaissance : Kosmos MOUNTOUARI.

A l’issue des résultats de cette 19ème édition, Madame Lydie PONGAULT, Ministre en charge de ce département dans son discours de circonstance a reconnu que depuis 2003 les Sanzas constituent un moment solennel de la vie culturelle du Congo, un rendez-vous incontournable. Avant de parapher l’écrivain hollandais du 19e siècle, Multatuli : « Ce n’est pas la récompense qui élève l’âme, mais le labeur qui lui a valu cette récompense ». Ce soir, a-t-elle poursuivi, divers artistes, toutes disciplines confondues, ont décroché une sanza. Ils le doivent à leur talent, à leur passion et à leur persévérance. En effet, c’est improbable de faire une œuvre d’art. C’est courageux d’envisager une carrière. C’est honorable de poursuivre sa quête. Voilà la condition de l’artiste, qui est seul à la conception de son œuvre, avec sa sueur, avec ses doutes et avec ses rêves. « Ce soir, je suis fière pour les différents lauréats qui valorisent des métiers et participent au rayonnement de notre pays et de nos existences respectives. Néanmoins, je parle des artistes, mais je n’oublie pas toute la chaîne de métiers qui accompagnent les créateurs, à savoir les mécènes, les personnes et institutions chargées de la promotion et de la valorisation des produits culturels. Ce travail managérial contribue à mettre en avant les artistes et les aider à vivre de leur art », a-t-elle déclaré.

 

 

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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : ESSAI DE DÉFINION

Publié le 16 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Economie

 

Contrairement à la conception classique qui avait tendance à réduire le développement à sa seule dimension économique, le développement durable désigne un modèle économique et social qui s’efforce de concilier, croissance économique, répartition équitable de la richesse d'un pays, garantie réelle des droits humains, protection de l'environnement. Il a pour objectif général, une croissance économique assortie d'une élévation du niveau de vie du plus grand nombre. Il vise à mettre l'économie au service de l'humain, à libérer les hommes du besoin et à assurer l'émancipation du plus grand nombre.

Cet objectif ne peut être atteint que si, et seulement si, la croissance profite à l'ensemble de la population, si chaque citoyen acquiert un minimum indispensable à une vie digne. La croissance économique est réputée creuse, c'est-à-dire, sans développement, lorsqu'elle n'induit pas un impact positif sur le vécu quotidien des citoyens, lorsqu'elle ne débouche pas sur les progrès du bien-être humain.

Le développement durable comprend dix-sept objectifs (ODD) qui réfèrent à tous les aspects de l'existence individuelle et collective des hommes. Il repose sur le savoir. Dans ce contexte, les sciences et les technologies jouent un rôle déterminant dans le processus de sa construction.

Pour atteindre les 17 objectifs de ce développement, définis en 2015 par l'ONU, deux préalables doivent être remplis. D'une part, les décideurs doivent manifester une volonté politique réelle de faire de la recherche scientifique et technologique, l'une des premières priorités de leur programme de gouvernement et de lui allouer des moyens humains, financiers et matériels conséquents.

D'autre part, les chercheurs et les enseignants-chercheurs doivent prendre conscience de leurs responsabilités individuelles et collectives dans la promotion du développement durable au Congo et travailler à booster la recherche scientifique et technologique dans leurs champs de compétence. Ils ont une obligation de résultat.

 

Source : Résumé d’une étude menée par Elo CACY, Ancien Doyen de la FLASH, Analyste politique, Consultant pour les questions de gouvernance et de développement global, équitable et durable, présentée lors du Colloque Scientifique sur les Sciences Fondamentales pour le Développement Durable tenu du 21 au 23 décembre 2023 à Brazzaville.

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