La passation des consignes entre le Premier-Ministre entrant ; Anatole Collinet MAKOSSO et le Premier-Ministre sortant Clément MOUAMBA a eu lieu le mardi 18 mai 2021 à Brazzaville.
A cette occasion, les deux personnages de la vie politique congolaise ont pris l’engagement de poursuivre ensemble le projet de société de société de son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO : "Poursuivons la Marche". Cette passation de service a servi à ces deux Premiers-Ministres, Chefs du Gouvernement, le sortant Clément MOUAMBA et à l’entrant Anatole COLLINET MAKOSSO, s’est déroulée dans une ambiance conviviale.
A cette occasion, prenant la parole, Clément MOUABA a d’abord félicité le nouveau Premier- Ministre, Chef du Gouvernement pour son ascension mérité à ce poste si sensible pour la gestion de l’Etat. Il s’est dit disposé pour la réalisation du projet de société du Président de la République, son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO. « Il y a toujours une vie après une mission ! C’est une mission ! Il était normal pour qu’elle se termine ! De mon point de vue, elle se termine très bien ; retirer de la Primature mais, nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche pour soutenir Déni SASSOU N’GUESSO parce que je crois en l’homme et aux enjeux qui sont définis dans son programme ». Après Clément MOUAMBA, qui a passé cinq ans à la Primature a également reconnu en Anatole Collinet MAKOSSO en un homme pragmatique et déterminé car, malgré la pandémie à COVID-19 qui a secoué le monde entier. Ce dernier a sauvé l’école congolaise, a respecté le calendrier des examens d’Etat. « On est Premier-Ministre, on y arrive pas là par hasard ! C’est qu’on a forcément beaucoup d’atouts au sens large et judicieuse. Je connais l’homme, je connais son style et le sérieux problème ! Celui de la pandémie ! M’école s’est poursuivie ! On a innové jusqu’au niveau international, africain et qu’on puisse reconnaître le Congo étant le seul pays à prendre des initiatives posées et de continuité dans sa formation ». a déclaré Clément MOUAMBA.
De son côté ; Anatole Collinet MAKOSSO a rassuré son prédécesseur qu’ensemble, ils poursuivront la marche, le projet de société cher du Président de la République.
A noter qu’Anatole Colinet MAKOSSO, le Premier-Ministre entrant, est le 19ème dans l’histoire de notre pays le Congo.
Publié le 19 Mai 2021
par André LOUNDA
dansSociété
« La Statistique et la Planification au Chevet de la Bienveillance d’antan de la Personne Âgée », c’est sur ce thème que l’Organisation Non Gouvernementale « Le Livre du Congo Blanc que dirige Dublon GARCEL a organisée un séminaire de formation des collecteurs des données sur le vieillissement, le samedi 15 mai 2021 la Présidence de l’Université Marien N’GOUABI de Brazzaville.
A bientôt dans les tous prochains mois, le Congo sera doté des données statistiques sur le vieillissement de la population congolaise, tel est le but du séminaire de formation des agents recenseurs qui ont suivi avec attention une formation sur ses aspects et qui dans la suite seront sur le terrain pour la collecte les données statistiques. La cérémonie officielle ‘ouverture de cette session de formation a été préside sous la direction de Monsieur Dublon GARCEL, le Secrétaire Général de ladite ONG. Prenant la parole dans son mot d’ouverture des travaux a souligné l’importance de ce présent séminaire atelier. « L’importance de ce séminaire réside à la mise en place d’un fichier portant sur le vieillissement », et en ce qui concerne l’ONG le Livre Congo Blanc sa préoccupation, c’est que dans ce fichier portant sur le vieillissement en République du Congo, ils ne prennent en compte qu’un seul point : la bienveillance portant de la personne âgée. C’est-à-dire que dans notre pays, il y a des personnes âgées qui durant leurs parcours ont eu à poser des actes de bienveillance à l’endroit de la société qui malheureusement ne sont pas reconnus. Donc durant cette ingratitude, la direction de l’ONG pense qu’il faut voler au secours de ces personnes-là.
A noter que cet atelier de formation est organisé en partenariat avec le Centre d‘Application de la Statistique et de la Planification (CASP) et ce centre aide l’ONG « Le Livre Congo Blanc » à former des agents collecteurs des données afin qu’à la prochaine édition du « Prix d’Excellence KOBOBA D’OR »soit sont faille.
Publié le 19 Mai 2021
par André LOUNDA
dansEducation
« La culture Démocratique des Elites au Congo-Brazzaville à travers l’Hebdomadaire la Semaine Africaine » constitue le thème de la thèse de Doctorat Unique en Sciences Humaines et Sociales, Formation Doctorale: Espace Littéraires, Linguistiques et Culturels (ELIC), parcours Sociologie Spécialité : Sociologie et Anthropologie du Politique et des Mutations Sociales, à la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines et des Arts de l’Université Marien NGOUABI, présentée et soutenue publiquement par l’impétrant Ghislain Roch ETSAN, titulaire du Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) sous la direction de thèse du Professeur Régine TCHYCAYA-OBOA, Maître de Conférence de l’Université Marien NGOUABI, le 17 mai 2021 à l’auditorium de la Grande Bibliothèque Universitaire de Brazzaville.
Le Jury présidé par le Professeur Joseph TONDA, Université Omar BONGO du Gabon a eu pour membres, Patrice YENGO, Professeur à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (France), Rapporteur Externe ; Julien BAMBI, Maître de Conférences à l’Université Marien NGOUABI, Examinateur et Régine TCHICAYA-OBOA, Directeur de thèse, Maître de Conférences de l’Université Marien NGOUABI.
La présente étude de l’impétrant Ghislain Roch ETSAN montre que la République du Congo a connu peu avant l’indépendance la démocratie pluraliste, notamment avec comme composante le multipartisme. La pratique politique ayant conduit aux conflits armés de 1959 et à la révolution des 12, 14 et 15 août 1963, a condamné le multipartisme au profit du monopartisme jugé comme gage de la cohésion et de l’unité nationale.
Aussi, le Congo fera l’expérience de la démocratie populaire de 1963 jusqu’à la Conférence Nationale Souveraine (tenue du 25 février au 10 juin 1991) qui a consacré l’ouverture d’une nouvelle ère du pluralisme politique. Depuis 1991, la démocratie pluraliste est restaurée. C’est une nouvelle expérience qui reconnait le peuple comme seul détenteur du pouvoir qui le délègue à travers des élections transparentes et équitables. Mais les élites (politiques et intellectuels) n’ont pas changé de culture politique, restée encore redevable à celle du monopartisme, surtout aux travers décriés par la Conférence Nationale Souveraine. Les élites ne se représentent que pour leurs intérêts, ceux de leurs ethnies, de leurs régions (départements). C’est ainsi que les principes démocratiques inscrits dans les constitutions n’ont pas été respectés. Construire une culture démocratique est donc un enjeux de la démocratie congolaise, qui doit répondre aux défis contemporains en intégrant les valeurs d(hospitalité, de partage, d’amour, de solidarité propres aux traditions locales. Les enjeux de la culture démocratique au Congo (les acteurs politiques et intellectuels) révèlent alors de la nécessité d’une tradition africaine réinventée à l’aune des défis du monde contemporain.
Au terme de cette brillante soutenance, le Jury a déclaré Monsieur Ghislain Roch ETSAN, docteur de l’Université Marien NGOUABI avec la mention « Très Honorable ». Cette mention est justifiée par l’originalité et la qualité de la thèse et que ce travail a été très passionnant. A ce titre de docteur, Ghislain Roch ETSAN a été censé maîtrisé la problématique, les hypothèses, les objectifs et, les résultats de son travail et aussi il a dû également intérioriser les outils théoriques et méthodologiques, qui lui ont permis de constituer et d’analyser le corpus. Le questionnement des membres du Jury s’est nécessairement focalisé sur ces aspects, ainsi que la cohérence du raisonnement et la qualité de l’écriture.
Le musée belge souligne que le délai de soumission des dossiers est fixé au 11 juin 2021 pour les artistes, musiciens, journalistes, architectes, ingénieurs et toutes les personnes créatives intéressées, particulièrement sensibilisées par l’impact humain sur l’environnement, la biodiversité, les savoirs écologiques et inspirées par les collections muséales.
Les candidatures sont à transmettre par courriel à l’une des deux suivantes adresses :jacky.maniacky@africamuseum.beouisabelle.van.loo@africamuseum.be, au plus tard le 11 juin. Le dossier à fournir doit comprendre les pièces suivantes :« CV, lettre de motivation, description du projet de résidence et du résultat envisagé ».Cofinancée par le programme « Europe créative » de l’Union européenne dans le cadre du projet européenTaking Care, la résidence « Savoirs écologiques » 2021 est organisée par l’AfricaMuseum pendant douze semaines, à partir de septembre. Elle vise, précise-t-on, un triple objectif. En premier, c’est que le travail qui y sera effectué propose« un nouveau regard, de nouvelles perspectives sur l’écologie ». En second lieu qu’elle génère de« la créativité sur le thème des connaissances écologiques et des changements environnementaux inspirée par les collections et archives du musée ». Et en définitive qu’elle contribue à« une meilleure compréhension des relations qui lient collections, environnement, et populations (communautés sources en particulier) ». Pour ce faire, le résidant aura accès aux collections et archives de l’AfricaMuseum et s’en servira comme lieu de coproduction de savoirs. Par ailleurs, est-il souligné :« les candidatures de personnes basées en Afrique centrale sont fortement encouragées ».
L’AfricaMuseum formule une double attente à la suite de cette résidence offerte en douze semaines de présence, dans l’espoir d’une amélioration de la situation sanitaire. De l’invité (e) en résidence, le musée de Tervuren attend la« tenue d’une communication (Museum Talk) ou participation à une table ronde ». Mais aussi la« production d’un résultat ». Il s’agit là soit de faire« une intervention dans l’exposition permanente, une petite exposition, une installation/performance dans l’AfricaMuseum », soit« un manifeste ou soit encore la réalisation d’un outil ou d’un contenu multimédia ».
Savoir que la résidence fera l’objet d’une convention, de son côté, l’AfricaMuseum va assurer« la prise en charge des frais de transports/déplacements et de logement ». Par ailleurs, il entend tout aussi pouvoir au« paiement d’une allocation journalière (per diem) et d’honoraires ».
Les musées, des espaces de soin
Quant au projetTaking Care, il rassemble quatorze musées européens, issus chacun d’un pays différent dont l’AfricaMuseum, la réputée institution qui a pignon sur rue à Tervuren, en Belgique. Initié par le Weltmuseum de Vienne, il a été lancé en octobre 2019 avec« l’ambition de faire des musées ethnographiques et culturels en Europe des espaces de soin », d’où le terme anglaisTaking Care. L’expression qui, signale-t-on,« a inspiré le titre de ce projet résume l’idée selon laquelle les musées ont un devoir non seulement envers les œuvres conservées au sein de leurs murs, mais également envers les communautés auxquelles ces objets appartenaient ou ont appartenu ».
C’est à cet effet que les musées partenaires aborderont ensemble les divers thèmes ayant trait à la conservation de ce patrimoine. Et de préciser dès lors que« les deux principaux sujets évoqués dans la présentation du projet sont, d’une part, les liens entre ces collections ethnographiques, la crise environnementale et les questions autour de l’anthropocène ». Et, eu égard au fait que,« plusieurs objets constituent des souvenirs d’environnements naturels qui ont depuis disparus, d’autre part, c’est la répartition – et l’éventuel retour – des objets culturels qui doit être discutée ».Ce, à l’occasion d’ateliers, de résidences d’artistes (à l’instar de celle que prévoit l’AfricaMuseum), des publications, et des événements grand public. C’est de la sorte que le projetTaking Careentrevoit de« traiter ces questions de façon ouverte, participative et créative ».
Madame Aminata ADJAKOU CISSE, Présidente de la Fédération Congolaise de Nzango s’est entretenue le dimanche 16 mai 2021 au siège de la Fédération au cours d’une séance de travail avec les Présidents et Secrétaires généraux des clubs de la Ligue Départementale de Brazzaville.
Au cours de cette rencontre, la Présidente de la Fédération du NZANGO a rappelé les responsables des clubs à l’ordre et leurs a donné les grandes lignes du Programme Fédéral. Il s’est agi entre autres de l’(organisation des championnats départementaux et nationaux et la participation du Nzango aux jeux de la francophonie. Car le Nzango a été retenu parmi les autres disciplines sportives.
A noter que ces jeux de la francophonie auront lieu en 2022 à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Des copies de la circulaire à l’attention des Présidents des ligues départementales a été distribuée à tous les participants.
Publié le 15 Mai 2021
par André LOUNDA
dansEducation
Le Centre d’Application aux Métiers de l’Informatique (CAMI) que dirige Arsène VEMBE MOUKOUMA a organisé le samedi 15 mai 2021 à Brazzaville une cérémonie officielle de remise des certificats de fin de formation à trente-sept (37) apprenants formés dans des dix (10) différentes filaires. La cérémonie y relative a été rehaussée par la présence de Madame Clarques BILAMPASSI, Chef de Service Statistiques et Informatique, représentante du Directeur Départementale de la Formation Qualifiante et de l’Emploi et bien d’autres invités.
Cette cérémonie a été marquée par le discours de circonstance du Coordonnateur du CAMI, le mot d’usage de la représentante du Directeur Départemental de la Formation Qualifiante et de l’Emploi, du mot de remerciement des apprenants et de la remise officielle des attestations et des certificats de fin de formation aux apprenants par ordre de mérite.
A cette occasion, prenant la parole, Arsène VEMBE MOUKOUMA, Coordonnateur du CAMI a fait savoir que le CAMI a rencontré des personnes formidables, des formateurs qui leurs ont donné des atouts importants pour réussir leur vie professionnelle comme le dit un dicton : « il n’y a pas de lus noble métier que celui d’enseigner des jeunes esprits ».
« Notre leitmotiv est la formation intégrale de l’homme dans les métiers innovants de l’informatique et que les formations du CAMI visent à permettre aux étudiants de la formation qualifiante dans une spécialité donnée, d’accéder au monde du travail et aussi afin d’améliorer leur employabilité et favoriser leur insertion professionnelle », a fait savoir le Coordonnateur du CAMI.
Aussi, il a remercié le formateur et salué cette initiative louable du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi pour leur engagement et leur collaboration de tous les instants et a rendu hommage au Directeur Départemental pour sa confiance et son soutien.
Et il a réitéré qu’une fois de plus un centre agrée fait la fierté de ses apprenants malgré les difficultés rencontrées.
De son côté Madame Clarques BILAMPASSI a souligné que pour les apprenants qu’ils sont arrivés au centre CAMI en aussi grand nombre et certains, ne sont pas allés jusqu’à la fin et pour ceux qui ont tenu bon, félicitations ! « Vous êtes arrivées au centre en tant qu’apprenant et aujourd’hui, vous êtes certifié et vous êtes désormais ambassadeurs du centre. C’est à travers vous qu’on lira le centre CAMI partout. Faites bons usages de ce que vous avez appris ici afin que l’image du centre CAMI à travers vous soit rehaussée ». Et pour conclure elle a félicité les apprenants finalistes.
Cette journée, qui symbolise un nouveau départ pour ces apprenants finalistes du CAMI a été aussi importante et que ces derniers dans leur mot de circonstance lu par une apprenante ont remercié et salué cette initiative du Ministère de l’Enseignement Technique Professionnelle, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi d’avoir pu mettre à la dispositions de tous les différents programmes de formations qualifiante qui conduisent à l’insertion et à la réinsertion des jeunes congolais dans le milieu professionnel.
Publié le 13 Mai 2021
par André LOUNDA
dansReligion
« L’Action de Grâce à Dieu pour la Paix avant, pendant et après les élections de mars 2021 », constitue le thème du culte d’Action de Grâce et de Prière pour la Nation organisé par le Conseil Supérieur des Églises de Réveil (COSERCO), le jeudi 13 mai 2021 au palais des Congrès de Brazzaville. Ce culte présidé par le Révérend Pasteur Germain LOUBOTA, Président du COSERCO en présence de Germain Céphas EWANGUI, Secrétaire Exécutif Permanent du Conseil Consultatif de la Société Civile et des Organisation Non Gouvernementales, d’Antoinette KEBI, Secrétaire Exécutive Permanente du Conseil Consultatif de la Femme et bien d’autres invité conformément au respect stricte des mesures barrières édictées par les autorités sanitaires de notre pays le Congo. Remercier Dieu qui a exaucé nos prières et épargné le Congo des calamités souvent vécues en période électorale est l’objectif principal de ce culte en ce jour de l’Ascension.
Sous la modération du Bishop Bruno NGUEOUYA le programme du culte relatif à la prière d’Action de Grâce pour la paix pendant les élections s’est déroulé de la manière suivante : l’animation par les chantres, l’adoration et louange au Seigneur par les chantres et la foule. Suivi par la prière d’ouverture dite par l’Apôtre ABBAS ICKOULA et du mot de bienvenue prononcé par l’Apôtre Geoffroy MOUMBOLO. Et après une animation ce mot a été ponctué par le mot de circonstance du Président du COSERCO, Révérend Germain LOUBOTA, qui s’est articulé sur l’importance des Actions de Grace à Dieu au sujet de ce que venait de traverser notre pays, les bienfaits de la prière pour la Nation et du bon déroulement des élections ainsi que la préservation de la paix.
« Les élections présidentielle de mars 2021 sont à ce jour, derrière nous en ce qu’elles ont livré leur verdict par la proclamation, le mardi 23 mars par la Commission Nationale Électorale Indépendante (CENI), puis le 06 avril 2021 par la Cour Constitutionnelle, des résultats du scrutin organisé successivement les 17 et 21 mars 2021. Si tout le monde peut se réjouir de ce que tout se soit déroulé dans la paix et dans la quiétude, il ne faut pas vite mettre en oubli que la quête de la paix était la chose la plus désirée par le peuple tout entier. Vous le savez tous, les élections ont été toujours source de grosses difficultés pour nos pays d’Afrique particulièrement celui du Président de la République qui souhaitait pour notre pays des élections libres, transparentes, apaisées et crédibles à tout point de vue », a rappelé le Révérend Germain LOUBOTA.
Poursuivant son propos, il a indiqué le rôle que son institution joue dans les moments les plus difficiles que traversent notre pays et les activités menées. « Le Conseil Supérieur des Églises de Réveil du Congo, versé dans la « prayer attitude », c’est-à-dire dans l’expérience des prières pour la nation, surtout au moment des élections, s’est senti encouragé par cette haute volonté du Chef de l’Etat pour poursuivre les prières commencées le 02 janvier 2021 à l’église MEIV.. Le COSERCO a organisé dans presque tous les arrondissements durant deux mois, de février à mars 2021, des prières pour la paix de la Nation en période électorale, suivi par le COSERCO Bouenza qui a organisé trois (3) grandes actions de prière, les 28 février, 7 et 14 mars 2021. D’autres départements n’ont pas été en reste. Brazzaville également dans le feu de cette dynamique a vu plusieurs structures s’adonner à la prière pour la paix des élections, telles celles organisées par : les « Pères », dites dédicaces de la Nation à Dieu ; le Ministère de l’Armée de Victoire, dit le relèvement ; Les femmes élites ; le Ministère Chrétien International et le Centre de Lumière ; le Ministère Chrétien Accomplissement de Dieu dit : Un seul Dieu, la force d’une Nation. Pour boucler ce chapelet de prières et à la demande du Chef de l’État par l’entremise de ses Vice-présidents de campagne, présents dans cette salle, le Ministre Juste Léon IBOMBO et la Secrétaire permanente du Conseil Consultatif des Femmes, Antoinette KEBI, des prières au niveau des Conseils qui régissent le culte religieux en République du Congo ont été organisées à savoir : les Églises de Réveil et les Musulmans, le 14 mars 2021 et les autres églises, le 20 mars 2021 » a fait savoir le Pasteur Germain LOUBOTA.
En effet, il a ajouté que ce siège du trône de Dieu par la prière a eu, nous le croyons comme aboutissement la paix obtenue pendant ces élections dans tout leur déroulement. Pour la première fois, des élections ont eu lieu dans ce pays sans qu’aucun coup de feu n’ait été tiré.
« Aussi pour être reconnaissant au Créateur et comme le COSERCO l’a sollicité à qui de droit, qu’une action de grâce soit adressée à dieu et qu’une prière soit également faire pour l’élévation du vainqueur de cette élection ; Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO ainsi que pour les projets de développement qui sont derrière cette bénédiction. Ce culte est donc une Prière d’Action de Grâce pour le déroulement des élections dans la paix et la quiétude. L’Église qui seule est mieux placée pour ne pas faire l’office des neuf (09) lépreux, dans la Bible, que Christ recherchait pour n’être pas venu remercier le Seigneur, organise ces moments pour remercier Dieu qui a exaucé nos prières et épargné le Congo des calamités souvent vécues en période électorale », a précisé le Révérend Germain LOUBOTA.
Ce culte rendu à l’Éternel notre Dieu en ce jour marque une nouvelle histoire du Congo qui commence par la prière faite ensemble dans ce grand lieu mythique de Brazzaville, le Palais des Congrès. Ainsi, une nouvelle ère, une aube nouvelle a commencé pour le Congo par des prières d’Actions de Grâce pour les élections, la Paix et la quiétude manifestées avant, pendant et après les élections, pour la « prayer attitude » et l’accompagnement de l’église pour la quête de la paix pendant les élections et au-delà ; pour le renforcement des bonnes mœurs démocratiques de la part des congolais ; en faveur du Président de la République, élevé en dignité à l’issue de l’élection de mars 2021 ; pour toutes les autorités de la République qui seront élevées en dignité : Gouvernement, Parlement et élus locaux ; pour toutes les autorités administratives animant les institutions de la République ; pour la consolidation du développement socioéconomique de la Nation à partir de de ce mandat ; pour tous les projets phares du mandat : Projet agricole, projet du numérique et aussi pour que la lutte contre les antivaleurs connaisse des résultats retentissants et bienfaisants pour la Nation ont été dites, dirigées tour à tour par des éminents Serviteurs de Dieu.
Pour conclure, ce culte d’Actions de Grâce a été célébré en ce jour de l’Ascension du Christ et que les prières d’aujourd’hui, c’est pour les gens qui sont attirés par Jésus Christ et pour ceux qui sont bénis par lui. C’est ce qui a expliqué la présence de chacun d’entre eux invités à ce culte et que les prières d’aujourd’hui à la différence de toutes les autres prières pour la Nation ont été faites pour élever le Congo et l’installer dans sa position de pays élevé et béni par Jésus Christ.
Publié le 10 Mai 2021
par André LOUNDA
dansSociété
Sous la direction de son Secrétaire Général, ONDELE NGAKOSSO, conformément à l’avis de grève lancé le 07 mai dernier lors de l’Assemblée Général des Travailleurs, ce lundi 10 mai 2021, dès 7 heures oo, les travailleurs du CHU-B ont observé conformément une grève illimitée avec un service minimum. Celle-ci ne prendra fin qu’à l’aboutissement de leurs revendications.
A cet effet à compter d’aujourd’hui, seuls les agents désignés pour le service minimum se présenteront tous les jours dans les différents services et tous les autres travailleurs doivent observer cette grève telle qu’elle a été décidée lors de l’Assemblée Générale dernière. Si les travailleurs du CHU-B sont en grève, c’est pour revendiquer leurs droits et salaires. C’est-à-dire la contre partie de leur travail.
Pour que cette grève soit bien observée et respectée, l’Intersyndical a mis en garde tout acte de manœuvre de quelque nature que ce soit de la part de la Direction Générale du CHU-B, visant à entraver le libre exercice de ce droit fondamental des travailleurs, le droit de grève garanti par la législation en vigueur en République du Congo.
A noter que pour empêcher l’observation de cette grève à cet égard, la Direction Générale du CHU-B dans un Communiqué de Presse parallèle datant et signé le 07 mai 2021 stipule qu’elle avait déjà lancée une démarche avec l’Intersyndical visant à obtenir la signature d’un protocole d’accord avec le Gouvernement en vue de l’apurement des arriérés des salaires et la régularisation des salaires à venir,, et profondément surpris de cette décision unilatérale de son partenaire d’aller en grève, qu’elle considère irresponsable en cette période de pandémie à COVID-19.
Par conséquent tous les agents sont priés de se présenter au travail. Et ce communiqué de presse qui reflète la décision de la Direction Générale en vue d’empêcher la tenue de la grève n’a pas été respectée.
Signalons que lors de la tenue de l’Assemblée Générale, les travailleurs du CHU-B ont demandé :
*La résiliation inconditionnelle et sans délai du contrat signé avec l’Unité de Santé Internationale (USI) du CHU de Montréal (Canada) ;
*Le paiement de deux (02) mois de salaires et la signature d’un protocole d’accord précisant l’échéancier d’apurement des arriérés de salaires restants.
Tandis que les principaux services tel que la pharmacie, le laboratoire et la radiologie peinent à fonctionner, et certains laboratoires arrêtent de travailler faute de consommables, et les agents sont contraints au chômage technique prolongé. Et d’autres part, l’équipe dirigeante du CHU-B venue du Canada depuis le mois d’avril 2019 a déjà cumulé de Huit Milliards Sept Cent Millions (8.700.000.000) de FCFA, selon les informations des services financiers de l’Etat congolais, alors que la situation globale du CHU-B s’est empirée de plus en plus tendant vers le chaos. Et le tout dans l’indifférence du ministère de tutelle.
Ainsi, l’Intersyndical informe les populations et les malades d’aller se faire consulter et soigner dans les autres centres sanitaires de Brazzaville et ne peuvent être reçu au CHU-B que les cas les plus grave.