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Publié le 7 Janvier 2023 par GéoAfriqueMédias.cg dans Sciences et Innovations
Publié le 6 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Société
Le Directeur de l'Agence Française Anticorruption (AFA) , Charles DUCHAINE et le Président de l'ONG Croissance PEACE, Emmanuely Ludovic François Frédéric et leur suite en visite de travail en République du Congo ont été reçu le jeudi 5 janvier 2023 au siège de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption ( HALC ) par Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC en présence de ses collaborateurs.
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<< C'est avec un réel plaisir que j'éprouve en m'adressant aux différentes personnalités présentes dans cette salle. À l'entame, recevez ici par ma voix et au nom de tous les personnels de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en mon nom propre, les vœux les meilleurs de bonheur, de santé et de prospérité à l'occasion de cette nouvelle année qui commence. >>, C’est par ce propos que le Président de la HALC a souhaité la bienvenue et ses vœux à leurs hôtes de marque. << À tous nos hôtes, recevez ici nos cordiales salutations et les souhaits de bienvenue dans notre capitale >>, a laissé entendre Emmanuel OLLITA ONDONGO.
Poursuivant, il a ajouté qu' aussi vais-je adresser ici mes vifs remerciements à chacun de vous pour avoir rehaussé de votre présence à cette cérémonie. Je pense ici particulièrement à Monsieur Charles DUCHAINE, Directeur de l'Agence Française Anticorruption (AFA) pou avoir accepté d'endosser les vœux de l'établissement de la coopération entre nos deux institutions, et à Monsieur Emmanuely Ludovic François Frédéric ainsi qu’à la délégation qui l'accompagne pour avoir assuré la facilitation. Mais au-delà d'une simple présentation usuelle, il conviendrait de vous signaler que cette cérémonie revêt un caractère particulier et historique dans le cadre de la prévention et la lutte contre la corruption. À Charles DUCHAINE et à Monsieur Emmanuely, le Président de la HALC, leur a rassuré particulièrement qu' elle devra en aboutir à la matérialisation de cette collaboration par la signature d'un protocole d'accord de coopération entre la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption (HALC) conformément à l'article 2 alinéa 8 de la loi 3-2019 du 7 février 2019 portant création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption.
Pour conclure, le Président de la HALC a fait savoir à ses hôtes que la signature de cet acte dénote de l'excellence des relations historiques qui existent entre nos deux pays. Notre vœu ardent est de voir croître cette coopération naissante pour des lendemains meilleurs, bénéfiques à nos deux institutions. Je ne saurais terminée mon propos sans souhaiter à nos illustres hôtes bon séjour à Brazzaville.
A noter que Monsieur Charles DUCHAINE et sa suite sont arrivés à Brazzaville, le 4 janvier 2023 dans leurs gibecières plusieurs activités seront au centre de leur visite de travail.
Publié le 5 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Société
En visite de travail pour la première fois au Congo, Charles DUCHAINE, Directeur de l'Agence Française Anticorruption en sigle AFA a été reçu ce jeudi 5 janvier 2023 par Anatole Collinet MAKOSSO à la Primature. Visite de travail au cours de laquelle en présence d'Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) et de ses collaborateurs, le Directeur de l'AFA s’est entretenu avec le Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais sur la lutte contre la Corruption en République du Congo. À titre de reconnaissance, Charles DUCHAINE a remis au Chef du Gouvernement une médaille de l'AFA. Au terme de la rencontre, il s’est prêté aux micros des professionnels des médias.
-Monsieur le Directeur, l'indice de perception de Transparency International affirme et confirme les avancées réalisées par le Congo matière de Lutte contre la Corruption. Est-ce que c'est ce qui a été autour de votre entretien avec le Premier Ministre?
Charles DUCHAINE : De toutes les façons on en a parlé mais de façon secondaire mais, c'important ! Même si voulez cet indice n'est fondé que sur le ressenti. La réalité, il faut la respecter parce qu'on ne dispose pas de telle mesure, le travail que nous faisons en France, c'est de mesurer de la manière un peu scientifique sur la lutte contre la Corruption. Il faut être attentif, il faut respecter cet indice mais aussi s’ils ont délibérés en donnant d'autres critères d'évaluation, c'est ce qui est important pour le Congo et aussi pour d'autres pays ! Ce n'est pas trop loin de la situation qu'on ait par rapport à cet indice. Donc, les quelques points que vous avez gagné ce n'est pas de grandes choses, c'est sans doute la démonstration que vous faites et c'est important.
-On vous a vu offrir une médaille au Premier Ministre qu’est-ce qu’elle signifie ?
Charles DUCHAINE : Cette médaille, est la médaille de notre agence, ce n’est pas une décoration, c’est un souvenir que je laisse au Premier Ministre comme souvenir de notre agence.
-Est-ce que c’est pour reconnaître que le Congo fait des avancées en matière de lutte contre la corruption ?
Charles DUCHAINE : Ecoutez, je viens d’arriver, je ne peux pas donner mon point de vue sur les avancées ! Je crois que c’est une volonté ! Le Premier Ministre vient de nous expliquer à travers ses propos ! J’en ai vu une volonté politique forte et c’est la condition nécessaire. Sans la volonté, il n’y a pas de chemin, il n’y a pas de résultats. Une volonté politique, il faut l’entretenir, il faut que chacun à son niveau contribue à la manifestation de cette volonté. Il faut que le Président de la République, le Premier Ministre, le Président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption soient engagés dans cette bataille. Mais, il faut que le plus petit fonctionnaire soit engagé dans cette lutte, tout le monde doit y contribuer, c’est un travail collectif.
Publié le 5 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Eduaction
« Impact des Systèmes et Techniques de Culture sur l'Espace Rural Forestier du Mayombe, Département du Kouilou, République du Congo » , constitue le titre de la Soutenance de thèse pour l'obtention du Diplôme de Doctorat Unique en Formation Doctorale : Agronomie Forestière et Environnemental
dans le Domaine des Sciences Agronomiques et Environnementales; Spécialité : Agronomie et Environnement; Parcours/Option : Agronomie de l'École Nationale Supérieure d'Agronomie et de Foresterie ( ENSAF) de l'Université Marien NGOUABI de Brazzaville, présentée et soutenue publiquement, le 4 janvier 2023 à l'Auditorium de la Grande Bibliothèque Universitaire par KIMPOLO Luc, placée sous la Direction de thèse de Félix KOUBOUANA, Maître de Conférences Université Marien NGOUABI.
En effet, le Jury composé de :
-Président : Parisse AKOUANGO, Professeur Titulaire, Université Marien NGOUABI;
-Rapporteur externe : Louis ZAPFACK, Professeur Titulaire Université Yaoundé I, Cameroun;
-Rapporteur interne : Damase NGOUMA, Maître de Conférences, Université Dénis SASSOU NGUESSO;
-Examinateur : Joseph YOKA, Professeur Titulaire, Université Marien NGOUABI,
Le Jury après avoir suivi avec attention l'exposé du candidat, échangé et discuté avec ce dernier sur la qualité de son travail, après délibération, le Jury lui a décerné le titre de Docteur de l'Université Marien NGOUABI avec la mention << Très Honorable >> avec les félicitations du Jury. Le nouveau Docteur a pris en compte toutes les observations du Jury afin d'améliorer son travail.
En résumé de la thèse, le candidat KIMPOLO Luc a démontré que la gestion durable des forêts est préoccupante tant pour les communautés rurales, les pouvoirs publics que pour la communauté internationale. La dégradation accentuée des forêts est principalement imputable aux pratiques agricoles. Dans l’espace rural du Mayombe, ces pratiques sont les faits des Systèmes et Techniques de Cultures (STC) basés sur l’itinérance des cultures sur brûlis. La forêt de Kissila prise pour exemple subit une forte pression des populations en quêtes d’espaces agricoles.
Sur une superficie de 1,25 hectare, l’inventaire floristique a permis d’identifier 309 arbres répartis en 79 espèces, 63 genres et 32 familles. La diversité floristique est indéniable. Toutefois, les nombreuses essences commercialisables, destinées à la construction, à la pharmacopée et à l’alimentation sont progressivement détruites pour des besoins agricoles. Les néoruraux (nouveaux acteurs du monde rural) entretenant les réseaux sociaux d’encastrement mobilisateurs de ressources (tangibles et intangibles), participent à l’acculturation, à l’hybridation et à la marchandisation de l’agriculture dans cet espace. La monoculture et l’augmentation des surfaces complantes largement entreprises, détruisent les écosystèmes forestiers et appauvrissent les sols.
Publié le 5 Janvier 2023 par André LOUNDA dans Culture et Arts
Le 3 janvier 2023, l'Esplanade du cinéma Canal Olympia a vibré aux rythmes de la phase de la demi-finale du CHALLENGE NATIONAL MOPACHO, un concours de danse urbaine organisé par le Ministère des Industries Culturelles, Touristiques, Artistiques et des Loisirs. La danse MOPACHO est une danse urbaine née dans les rues de Ouenzé à Brazzaville par l'impulsion des réseaux sociaux.
Au départ de la compétition, ils étaient au total 9 sélectionnés venant des 9 Arrondissement que compte Brazzaville. Cette compétition s’est déroulée en présence de Lis Pascal MOUSSOD NZIENGUI, Directeur de cabinet de ce grand département ministériel.
En effet, le Jury a près délibération a déclaré le candidat de l'Arrondissement 9, Djiri à participer à la grande finale qui va se dérouler le 7 janvier 2023 à Canal Olympia face aux autres candidats sélectionnés dans tous les autres départements du pays. Ce n'était pas évident de voir plusieurs sélectionnés. Ils ont été tous à la hauteur de la compétition,. Ils ont été tous des bons danseurs, ils ont éblouit le public. Et c'est conformément aux critères de sélection à savoir : Expressions corporelles et la chorégraphie.
A noter qu'au cours de cette rencontre, Musée d'Art, les Fantastiques, Gypsie la tigresse et bien d'autres groupes ont animé la soirée et c'était du show. Lis Pascal MOUSSOD NZIENGUI, Directeur de cabinet du Ministère de l'Industrie Culturelle, Touristique et des Arts clôturant la demi-finale du CHALLENGE NATIONAL MOPACHO à Canal Olympia a exhorté le public sur la prochaine grande finale qui se déroulera le samedi 07 janvier 2023 au même endroit.
Publié le 31 Décembre 2022 par André LOUNDA dans Société
<< Des voix s'élèvent pour décrier, voire dénoncer, les faits de corruption dans les Aéroports africains >>, c'est sous ce leitmotiv que la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption, la HALC a sensibilisé les agents œuvrant à l'Aéroport MAYA-MAYA dans le cadre de la poursuite de sa campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.
Placée sous le thème: << Halte à la corruption à l'Aéroport MAYA-MAYA >>, la campagne de sensibilisation à la lutte contre la corruption dans les Aéroports du Congo a été placée sous l'autorité d'Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC a été rehaussé par le Directeur de Cabinet du Ministre des Transports, de l'Aviation Civile et de la Marine Marchande.
Les réclamations des usagers confirment la pratique d'une corruption à la fois active et passive dans les principaux aéroports internationaux du Congo. En effet, la HALC a organisé cette campagne de sensibilisation à l'endroit de la communauté aéroportuaire de Brazzaville et de Pointe Noire.
En effet, les aéroports constituent pour un pays moderne sa porte d'entrée et de sortie. Ils jouent un rôle majeur dans les économies exportatrices par le biais du fret, des voyages d'affaires et de leur rôle dans le commerce international. Ils ont également essentiels dans le tourisme moderne et constituent un espace par où transitent les personnes et les biens entre les moyens de transport au sol et les avions.
Les aéroports sont aussi des lieux de concentration sociale à haute intensité. Du fait de cette présence humaine, et de l'importance des activités socioéconomiques, des scandales dont souvent révélés dans la presse sur ce qui s'y déroule. Les services de sécurité, de douanes et de sureté qui règlementent les trafics des personnes et des biens versent eux même dans les abus et tracasseries monnayées qu'ils font subir aux usagers.
De nos jours, la corruption se développe dans les aéroports notamment africains, entravant la tranquillité, la sérénité ainsi que la confiance des passagers en ces structures.
Dans notre pays le Congo, les enquêtes de satisfaction clients du programme Air port Service Quality (ASQ) établissaient en 2018, au titre des pires expériences vécues par les passagers : << la réclamation de pourboire aux passagers par des agents de sécurité >>. Les réclamations des usagers confirment la pratique d'une corruption.
Le Délégué des travailleurs de l’aéroport, appréciant cette l'initiative et l'engagement qu’il a qualifié « sans faille » de la HALC en matière de lutte contre la corruption. Selon lui, l'AERCO avait déjà mis en place des techniques de lutte contre la corruption dans les espaces aéroportuaires du Congo. Il a rappelé que les agents de l'AERCO se sont engagés à se joindre à la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et qu’ils ne cesseront pas de se ressourcer auprès de celle-ci afin de bien accomplir leurs différentes missions et assainir l'environnement aéroportuaire de certains maux.
De sa part, Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC, dans son discours, a illustré la différence entre la corruption, la concussion et la fraude, tout en déplorant la persistance de la corruption dans les aéroports de notre pays le Congo.
Ainsi, il a indiqué que l'aéroport est l'image d'entrée et de sortie du pays, malheureusement cette image se ternit à cause du mauvais comportement de certains agents. C'est ici que passent les sans-papiers, c'est ici qu'entrent et sortent les produits illégaux, c’est ici que s’organisent des trafics bizarres. Nous déclarons la fin de la récréation pour les corrompus et les corrupteurs. Il n'y a pas de Congolais plus Congolais que les autres, chacun doit faire preuve de bonne moralité. Que vive le Congo sans corruption.
Plusieurs thèmes ont été développés par les cadres de la HALC parmi lesquels : « Les infractions en matière de corruption : Incrimination et sanctions pénales », présenté par Ruffin Arsène BAKOUETANA, Assistant dub Secrétariat Général de la HALC a laissé entendre que ce thème va nous permettre à l’examen des types de comportements fréquents dans les aéroports notamment d’Afrique, qui sont prévus et punis par la loi tout en sachant que l’aéroport de MAYA-MAYA n’en est pas exemptés. Il a pris l’exemple sur les scandales de corruption : cas de l’aéroport d’Antanarivo en 2020. Un grand scandale de trafic de 73,5 kilos d’or de contrebande et des devises a été opéré par des passagers saisis en Afrique du Sud. Des vidéos et des documents officiels ont mis à mal la version des douaniers et de la gendarmerie, qui ont reconnu avoir effectué le contrôle d’usage des bagages au départ d’Antananarivo.
Sauf que quelques heures plus tard, lorsque ces passagers ont atterrit à l’aéroport de Johannesburg, les douaniers ont saisis dans leurs bagages ces produits ?
Depuis ? L’affaire a tourné au scandale sur la grande île. La question qui surgit est de savoir comment une telle quantité a pu être extraite et acheminant en dehors du pays, sans qu’aucun service n’est parvenu à contrecarrer les plans des contrebandiers. Très rapidement, le gouvernement malgache s’était saisi de ce dossier hautement sensible, affichant sa volonté d’établir des éventuelles responsabilités ou complicités dans l’aviation civile, les principales cibles étaient les services de sureté, donc les douaniers, la gendarmerie et la police des frontières, les services du ministère des mines. L’enquête a conclu qu’il n’y a pas eu de contrôle de la PAF, pas de contrôle de santé non plus, ni de contrôle des douanes, alors que les différents documents d’autorisation paraissaient délivrés en bonne et due forme. Donc, l’avion est sorti illégalement de Madagascar et 12 agents ont été mis en cause.
Poursuivant, toujours à Madagascar le chef de l’Etat avait fait savoir qu’il avait reçu plusieurs plaintes de la part des passagers, portant notamment sur les nombreux contrôles et formalités obligatoires avant l’embarquement, alors que ces derniers avaient leurs documents en règle, mais subissaient une forme d’extorsion faite de mendicité.
Aussi, Ruffin Arsène BAKOUETANA a ajouté dans sa communication que d’autres pratiques rapportées concernent la complicité des services de contrôle dans le trafic illicite des espèces sauvages qui font l’objet des mesures de conservations ou de protection, conformément à la loi n°48/83 du 28 avril 1983 définissant les conditions de la conservation et de l’exploitation de faune sauvage, enrichie et complétée par des textes réglementaires.
D’autres thèmes ont été développés par deux autres intervenant de la HALC, sur les Procédures de saisines de la HALC et les faits de la corruption dans les aéroports et comment éliminer la corruption dans notre aéroport pour qu’il y soit une bonne vie. Les intervenants ont mis en exergue les risques encourus par les auteurs de corruption. Durant les échanges interactifs, les participants ont découvert les missions de la HALC ainsi que les atouts de la mise en œuvre des moyens de lutte contre la corruption.
A noter que des sketchs et musique décrivant des scènes de corruption dans les aéroports ont illustré tout ce qui s'est déroulé pendant la rencontre, le tout suivi par l’affichage au hall des spots publicitaires sur la lutte contre la corruption.
Publié le 30 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International
Janet L. Yellen séjournera sur le continent du 17 au 28 janvier 2023 pour discuter de coopération économique, d'énergie et de développement. Les Etats-Unis d'Amérique ne comptent pas rester à l'écart de la compétition que se livrent les grandes puissances pour gagner ou consolider leur position en Afrique.
A la suite du 2e Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique tenu récemment à Washington, la secrétaire d'État au Trésor Janet Louise Yellen va se rendre du 17 au 28 janvier 2023 au Sénégal, en Zambie et en Afrique du Sud. Durant son séjour, elle discutera avec ses homologues de coopération économique, d'énergie et de développement. Au cours de son voyage, Mme Yellen rencontrera également des chefs d'entreprises, des ONG et des membres de la société civile, rapporte un communiqué parvenu mercredi à APA. L'objectif de ce voyage d'affaires est de souligner le travail de l'administration Biden-Harris pour approfondir les liens économiques entre les États-Unis et l'Afrique, notamment en matière de développement des flux commerciaux et d'investissement. Cette initiative entre en droite ligne du Forum des affaires États-Unis-Afrique qui s'est tenu du 13 au 15 décembre 2022 à Washington, précise le document. Ce voyage en terres africaine sera également l'occasion de discuter de la nécessité de construire une économie africaine plus forte et plus résiliente, de l'importance de promouvoir une transition énergétique juste qui améliore l'accès à l'énergie, mais également des effets néfastes de la guerre russo-ukrainienne, qui a touché de manière disproportionnée les pays en développement en Afrique et dans le monde, conclut la note.
Publié le 30 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International
Si peu de gens de gauche de bonne foi peuvent nier désormais le fait que depuis des années l’OTAN a préparé la guerre contre la Russie, a adopté une stratégie de démantèlement sur le modèle de l’URSS et accumulé à ses frontières un arsenal y compris nucléaire, la question de l’opportunité de l’intervention russe en Ukraine fait débat. Alors que l’on découvre que les États-Unis mènent une guerre par procuration dont l’Europe fait les frais et à quel point Hollande et Merkel ont accepté de jouer ce jeu-là, la manière dont ils ont abusé de la bonne foi russe dans l’application des accords de Minsk, continuer à dénoncer « l’agression » russe est une manière de continuer à renvoyer dos à dos l’OTAN et ses victimes, attitude dans laquelle les pires vendus à l’OTAN excellent. Voici donc les arguments russes face à de telles allégations.
Danielle Bleitrach
par Igor Karaoulov
En 2022, nous nous trouvons dans une réalité entièrement nouvelle. Aujourd’hui, alors que l’année touche à sa fin, nous pouvons déjà apprécier à une certaine distance historique l’événement qui a défini cette réalité – le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février.
L’histoire, nous assure-t-on, ne s’écrit pas au conditionnel, mais nous voulons quand même tous comprendre : cette décision était-elle inévitable et sans alternative ? Était-il possible de ne rien faire et de vivre comme avant ? Si seulement c’eût été possible ! Des milliers de vies auraient été sauvées, des dizaines de milliers de personnes seraient restées dans le pays, les liens internationaux et entre les peuples ne se seraient pas effondrés…
Pour répondre à cette question, il faut revenir un peu en arrière, à ces huit années qui, sous nos yeux, sont devenues neuf. Les événements de cette époque comportent un certain nombre de tournants, mais nous nous intéresserons avant tout à une journée – le 21 février 2014.
Ce jour-là, un « accord sur le règlement de la crise politique en Ukraine » a été signé entre les dirigeants de l’Euromaïdan et le président Viktor Ianoukovitch, qui prévoyait notamment des élections présidentielles anticipées au plus tard à la fin de l’année. L’accord permettait de démêler pacifiquement le nœud du conflit civil, d’assurer un transfert de pouvoir sans heurts (très probablement au même Petro Porochenko), de développer tranquillement des mécanismes de protection des droits de la population et de maintenir la légitimité de l’État. Dans le même temps, la Crimée et le Donbass seraient restés, sans aucun doute, entre les mains de l’Ukraine.
L’accord n’a duré que quelques heures. Le soir même, l’opposition a organisé un coup d’État, M. Ianoukovitch a pris la fuite et la Verkhovna Rada « révolutionnaire » a d’abord abrogé la loi sur la langue, qui accordait certains droits à la langue russe.
Les garants de l’accord du 21 février étaient les ambassadeurs allemand et polonais et un haut représentant français. Après le coup d’État, les pays garants n’ont même pas essayé de faire respecter l’accord. Ils n’en avaient pas besoin. Pour une raison ou une autre, ils étaient intéressés par la manière la plus traumatisante de sortir du conflit, en brisant la légitimité. De plus, ils avaient un intérêt direct dans un conflit territorial entre la Russie et l’Ukraine. Ils voulaient à tout prix creuser un fossé entre les nations fraternelles.
L’Ukraine a simultanément 1) perdu sa légitimité et 2) s’est déclarée comme étant une ethnocratie anti-russe. Dans ces conditions, les régions ukrainiennes qui se sentaient attirées vers la Russie, ne pouvaient que s’indigner et la Russie ne pouvait que réagir. Un échec dans la protection des Russes en Ukraine aurait inévitablement conduit à une chute de l’autorité du gouvernement russe, voire à la désintégration de l’État. La Russie se serait montrée non pas comme une puissance mais comme un « territoire » qui n’a aucune base interne pour son existence et qui ne survit donc que tant que certaines de ses terres ne sont pas nécessaires à la communauté occidentale dirigée par les États-Unis. La Russie devait agir, et force est de constater qu’en 2014, elle a agi dans la mesure minimale nécessaire à son auto-préservation.
Nous avons vu ce que valaient les garanties des États occidentaux à l’époque, le 21 février 2014. Il y a eu le référendum de Crimée, qui a corrigé l’erreur de Khrouchtchev, et la guerre pour l’indépendance de la DNR et de la LNR, au cours de laquelle la conscience nationale des habitants du Donbass a radicalement changé en quelques mois : ancienne région ukrainienne, bien qu’ayant ses propres caractéristiques, le Donbass a non seulement lié son destin à la Russie, mais s’est également senti le cœur spirituel de la Russie. Puis il y a eu les accords de Minsk, dont la non-application chronique a été l’une des raisons du lancement de l’Opération spéciale [SVO selon le sigle russe, NdT].
Maintenant, après la révélation d’Angela Merkel que personne n’avait l’intention de mettre en œuvre les accords de Minsk et qu’ils n’étaient nécessaires que pour bourrer l’Ukraine d’armes et renforcer son armée, on comprend mieux le comportement des puissances européennes au moment du coup d’État à Kiev. L’objectif était clair : l’Ukraine devait devenir le pire ennemi de la Russie. Premièrement, afin d’entraîner tôt ou tard l’Ukraine dans l’OTAN, de placer les missiles de l’OTAN à quelques centaines de kilomètres de Moscou. Deuxièmement, pour combattre la Russie avec les Ukrainiens en cas de besoin : on n’allait pas sacrifier de précieuses vies européennes sur le nouveau front oriental. Pour les mêmes raisons, apparemment, l’Occident n’était pas intéressé par le développement de l’économie ukrainienne : une population pauvre est plus disposée à devenir de la chair à canon.
La question est la suivante : les Russes n’ont-ils pas compris que les accords de Minsk étaient une fiction que l’autre partie n’allait pas appliquer ? Si, probablement, mais pendant huit longues années, ils ont retardé et préparé la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons maintenant. Et même avant la SVO, l’Ukraine s’est vue offrir une porte de sortie pacifique et indolore. Premièrement, vous vous engagez à ne pas adhérer à l’OTAN et l’OTAN s’engage à ne pas vous accepter comme membre (bien que nous sachions très bien ce que valent vos engagements). Deuxièmement, vous commencez – au minimum – à mettre en œuvre les accords de Minsk.
Mais nous pouvons constater que ces deux demandes les plus humbles s’opposaient précisément aux deux aspects du « plan occidental pour l’Ukraine » mentionnés ci-dessus. Si ce n’avait pas été le cas, le conflit de février 2022 aurait pu être résolu aussi facilement que celui de février 2014.
L’Occident préparait l’Ukraine à un assaut militaire, et nous étions bien conscients que le statu quo ne serait pas maintenu éternellement. La deuxième guerre du Karabakh l’a très bien montré, qui a donné un tel encouragement aux autorités de Kiev qu’elles ont commencé à acheter intensivement des « Bayraktars » turcs. Un grand nombre d’autres équipements militaires étaient arrivés en Ukraine avant même le début de la guerre. Tôt ou tard, l’Ukraine devait envahir le Donbass, puis la Crimée. Cela aurait pu se produire un mois après le 24 février, un an plus tard, ou cinq ans plus tard. Il fallait que cela se produise au moment où l’Occident et le régime de Kiev y étaient le mieux préparés.
C’est là le point essentiel : en maintenant le statu quo, la Russie aurait donné à l’ennemi la possibilité de choisir le moment de l’offensive. C’était un luxe que le pays ne pouvait pas se permettre. En reportant les mesures immédiates, le président de la Russie aurait mis les futurs dirigeants du pays dans une position beaucoup plus difficile. Vladimir Poutine a assumé la lourde responsabilité d’agir alors que l’économie russe avait acquis la marge de sécurité nécessaire et que ses forces armées avaient pris l’avantage dans toute une série d’armes, notamment stratégiques.
Oui, la SVO a également révélé un certain nombre de lacunes, tant dans l’approvisionnement de l’armée que dans la gestion interne. Mais encore une fois, il est bon que ces lacunes aient été identifiées maintenant, lorsqu’il est possible de les corriger. L’année prochaine, nous serons certainement capables de nous rassembler, de nous concentrer et de gagner. Le pays n’a pas d’autre option.
source : VZGLYAD
traduction de Marianne Dunlop pour Histoire et Société
Publié le 30 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International
Dans un entretien au Kyiv Independent, Hollande a revendiqué que les accords de Minsk avaient amené la Russie sur le terrain diplomatique, laissant à l’armée de Kiev le temps de se renforcer. Un aveu contredisant les déclarations pacifiques d’alors.
« Alors que Vladimir Poutine avançait dans le Donbass en utilisant les séparatistes pro-russes (…) nous l’avons conduit à accepter le format Normandie et à venir à Minsk pour les négociations » : huit ans après les accords de Minsk, François Hollande a répondu au Kyiv Independent pour défendre son bilan.
L’ancien président français s’est aligné sur Angela Merkel qui, le 7 décembre dans un entretien à Die Zeit, affirmait que les accords de Minsk avaient été « une tentative de donner du temps à l’Ukraine » pour se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec Moscou.
Officiellement, ces accords signés le 5 septembre 2014 avaient été conclus avec l’objectif affiché de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass. Leur conflit a fait près de 15 000 morts (civils et militaires) entre 2014 et 2022.
À la question de savoir si les négociations de Minsk était destinées à retarder les avancées russes en Ukraine, François Hollande a répondu par l’affirmative : « oui, Angela Merkel a raison sur ce point. Les accords de Minsk arrêtèrent l’offensive russe pour un temps. Ce qui était important était de savoir comment l’Occident utiliserait ce répit pour prévenir toute tentative russe ultérieure ».
Un répit que l’Occident et Kiev semblent avoir mis à profit : « Depuis 2014, l’Ukraine a renforcé ses capacités militaires. En effet, l’armée ukrainienne est complètement différente de celle de 2014. Elle est mieux entrainée et mieux équipée. C’est le mérite des accords de Minsk d’avoir donné à l’armée ukrainienne cette opportunité ».
Selon lui, ces derniers auraient aussi empêché « la zone contrôlée par les séparatistes de s’étendre ». À l’hiver 2015, ceux-ci étaient aux portes de Marioupol et venaient de remporter deux batailles décisives, reprenant l’aéroport de Donetsk et la ville de Debaltsevo.
Regrettant les divisions au sein de l’UE et l’ambiguïté allemande « refusant de questionner le pipeline Nord Stream 2 », François Hollande rapporte aujourd’hui qu’il était partisan de sanctions maximales, rappelant qu’il avait lui-même annulé la vente de navires Mistral à la Russie en 2014.
Etrangement, François Hollande, qui estime qu’une solution pérenne est nécessaire pour la paix en Ukraine, achève son propos en affirmant que « les accords de Minsk peuvent être ressuscités pour établir un cadre légal déjà accepté par toutes les parties ».
L’aveu d’Angela Merkel a pourtant déjà suscité une vive réaction du président russe Vladimir Poutine le 9 décembre. « La confiance est presque inexistante, mais après de telles déclarations, une question de confiance se pose : comment négocier, sur quoi, et s’il est possible de négocier avec quelqu’un, quelles sont les garanties ? », s’est interrogé publiquement le dirigeant russe.
« J’espérais encore que les autres parties prenantes à ce processus étaient sincères avec nous. Il s’avère qu’ils nous trompaient aussi. Il s’agissait uniquement de renforcer l’Ukraine avec des armes, en la préparant aux hostilités », a-t-il ajouté. Vladimir Poutine a ensuite estimé qu’au vu de ces nouveaux éléments, Moscou aurait « peut-être » dû lancer son opération militaire en Ukraine plus tôt, soulignant que la Russie espérait pour sa part être en mesure de résoudre le conflit dans le Donbass par le biais des Accords de Minsk.
source : RT France
Publié le 30 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International
À ce jour, l’armée russe a détruit 3737 pièces d’artillerie et de mortiers ukrainiens. Cela représente 80 à 85% de l’artillerie de l’armée ukrainienne au début de l’opération spéciale. Théoriquement, l’armée ukrainienne aurait dû ressentir un manque aigu de moyens de soutien par le feu.
Les pays de l’OTAN, quant à eux, ont envoyé à l’armée ukrainienne plus de 500 obusiers de gros calibre et mortiers lourds, ainsi que plus de 100 lanceurs MLRS. La plupart d’entre eux sont automoteurs et ont un haut degré de mobilité qui leur permet d’éviter les tirs de contre-batterie russes. Seuls 15% de ces armes ont été détectés et touchés par les missiles russes avant d’atteindre la ligne de front.
En raison de la fourniture continue des coordonnées des cibles russes mobiles par les moyens de reconnaissance aériens de l’OTAN, ainsi que de l’utilisation d’un très grand nombre de drones pour la correction des tirs et le guidage GPS des projectiles, une pièce d’artillerie de l’OTAN équivaut en efficacité à 3-4 pièces d’artillerie ukrainiennes d’avant le 24 février. Et un lanceur MLRS, en particulier HIMARS, équivaut à 5 lanceurs MLRS ukrainiens d’avant le 24 février.
Les calculs montrent qu’en termes d’efficacité, l’artillerie ukrainienne n’est pas très éloignée de la capacité d’appui-feu qu’elle avait avant le 24 février. Ce qui est surprenant, c’est que bien qu’ils aient été conscients de cette situation, jusqu’à présent, les généraux russes n’ont pas fait grand-chose et ce n’est que maintenant qu’ils ont décidé d’y remédier. Le général Sergueï Sourovikine a mené, au cours des 2 dernières semaines, une chasse intense aux pièces d’artillerie produites par l’OTAN.
Par exemple, la conférence de presse du ministère russe de la Défense a indiqué que 17 pièces d’artillerie et lanceurs MLRS ukrainiens (l’équivalent d’un bataillon d’artillerie) ont été détruits près de la ligne de front le 26 décembre. La plupart d’entre eux étaient produits par l’OTAN.
D’autre part, les nœuds du réseau électrique ukrainien sont surchargés et fonctionnent en mode pénurie. Dans toute l’Ukraine, la lumière, l’eau et le chauffage sont devenus un luxe. Avec les dernières vagues de frappes sur les infrastructures critiques, Sourovikine a réussi à perturber le transport des armes des frontières vers la ligne de front. Par la suite, Sourovikine s’est attaché à découvrir et à frapper des dépôts temporaires d’artillerie et de munitions produites par l’OTAN près des frontières occidentales de l’Ukraine.
Selon mes estimations, l’artillerie ukrainienne est capable de poser de gros problèmes aux troupes russes. C’est pourquoi je pense que l’armée russe n’aura une chance de réussir à reprendre les opérations offensives terrestres en Ukraine que lorsqu’elle aura réduit d’au moins 30% le nombre actuel de pièces d’artillerie ukrainiennes produites par l’OTAN.