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La vie et l’œuvre d’André Grénard MATSOUA selon les enseignements de mbuta MASSENGO MBEMBA

Publié le 10 Novembre 2020 par André LOUNDA et Ange Armel MAPOUATA dans Religion

Le Messie, n’est-il pas celui, qui apporte les moyens de réaliser des souhaits collectifs ? Une question d’André Grénard MATSOUA, au centre d’un des enseignements de mbuta (ancien) MASSENGO MBEMBA, Ngudi Nganga (Grand Prêtre), Chef Spirituel de la Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouaniste au Congo Brazzaville.

Le Messie, n’est-il pas celui, qui apporte les moyens de réaliser des souhaits collectifs ?

Depuis quelques années, la personne de Mfumu MATSOUA, continue de défrayer la chronique. Pour les uns, il s’agit d’un personnage légendaire, n’ayant existé que dans la fertile imagination des Ngunza et autres Matsouanistes. Pour MATSOUA, « notre mouvement récuse l’ordre colonial, mais le blanc en tant que race à notre sympathie, il a ses qualités et ses défauts comme le noir a ses qualités et ses vices. Nous condamnons le blanc en tant qu’institution d’assujettissement du noir…». Pour d’autres, il n’aura été qu’un agitateur politique condamné à la prison à perpétuité, dont les partisans lari ont créé, « une religion syncrétique », ayant pour adeptes des analphabètes, chauvins, entêtés et téméraires. Pour MATSOUA, « S’il y avait un choix à faire pour sauver la mère et la patrie devant l’incendie, il faut d’abord sauver la Patrie car si la mère venait à mourir il faut de la terre pour l’inhumer et si elle arrivait à survivre, il faut de la terre pour cultiver ». Des histoires fardées le présentent sous plusieurs coutures aussi mirobolantes les unes que les autres. Mais est-il réellement ? Les unes que les autres. Mais qu’en est-il réellement ?

Un symbole, qui n’admettrait qu’une seule interprétation cesserait d’être symbole pour n’être qu’un emblème.

MATSOUA, est le sauveur de l’homme noir que les prêtres de NZAMBI A MPUNGU( Dieu tout puissant), attendaient depuis la désolation causée par la sanglante bataille que le peuple du Kongo avait livré pour son, indépendance, à Mbita Ambouila, le 25 octobre 1665. C’est le messie annoncé par KIMPA-VITA, au 17ème siècle : d’ailleurs, le Prophète Simon KIMBANGU, l’a confirmé quand il proclamait que celui, qui secouera le colonialisme viendra de l’autre rive du fleuve Congo. L’action pacifique de MATSOUA pour l’émancipation de l’homme noir en vue de l’égalité entre les races reflète purement les aspirations séculaires des Nguza.

Sous le nom de MATSOUAma NGOMA, il naquit le 17 janvier 1897, à Loukouo-Nzoko, petit village situé derrière Nianga, dans le canton, de Mandzakala, sous-préfecture de Mbanza-Ndounga, région du Pool. De son père NGOMA, sa mère NKOUSSOU MATSOUA, elle eût deux garçons : MATSOUA ma NGOMA et MALONGA ma NGOMA. De TSITOUKA, un autre homme, NKOUSSOU MATSOUA, elle eût deux filles, les sœurs de MATSOUA : MALEKA ma TSIKOUTA et MADIETA ma TSIKOUTA. Dès son plus bas âge, l’enfant MATSOUA, s’était révélé mystérieux. Au dos, il se retournait et restait dos à dos avec celui ou celle qui le portait. A six (6) ans, il aimait se balancer dans un arbre en imitant la roussette (Nguembo). Pour traverser la Loufoulakari, quand il partait pêcher avec son intime ami MBENDE, MATSDOUA, faisait glisser une brindille sur l’eau et il surfait dessus en toute quiétude. Chaque fois que sa maman avait des menstrues, l’enfant MATSOUA, demandait à faire la cuisine. Devant le refus de cette dernière, il s’en allait à la poubelle et cuisinait les aliments, qui y apparaissaient miraculeusement sur les ustensiles neufs. Un jouir, il piquât une colère et décidât de s’en aller chez son oncle NKOULA MATSOUA, qui vivait à Mpikambana. Là, il eût un ami, qui étudiait chez les pères du Saint-Esprit à Mbamou. La curiosité de MATSOUA fut renforcée par les récits de son ami. Le désir de savoir lire et écrire a poussé MATSOUA, à aller s’inscrire à l’école où il fut baptisé sous le prénom d’André.

A l’école, les enseignants furent stupéfaits par l’intelligence hors pair de ce fabuleux élève : non seulement qu’il apprenait vite, mais il anticipait sur tout le programme scolaire de l’époque. C’est pourquoi, il fut employé comme catéchiste et instituteur à Helela, il jouissait d’une popularité sans pareil et les pères du Saint-Esprit, qui au départ se félicitaient de l’avoir enseigné pendant quatre (4) ans, commencèrent à s’inquiéter. Devenu adolescent, MATSOUA se souvint de sa mission spirituelle, « conduire l’Homme noir vers sa liberté ». Il parlait de la force spirituelle dont NZAMBI A MPUNGU, avait doté les Ngunza. Il en faisait preuve en accomplissant des miracles. Il se pendait et se dédoublait sous les yeux ébahis de ses interlocuteurs. Ses manies le brouillèrent avec les pères missionnaires. Ainsi, décidât-il de cesser ses activités pour se rendre à Brazzaville où il fut employé comme douanier. Grâce à des revenus assez confortables, il avait acheté une parcelle à Bacongo sur l’actuelle avenue des Trois (3) Francs, qui sera illégalement saisie par un de ses amis, qui aurait perdu ses biens dans la répression contre les Matsouanistes. Dans le même ordre d’idées, il avait acheté des terres à Mbamou. Fréquentant les milieux Ngunza de Brazzaville, qui le reconnurent comme le Messie et lui demandèrent de promouvoir le culte de NZAMBI A MPUNGU. MATSOUA répondit qu’il fallait d’abord libérer le pays pour avoir les moyens de prier dans la tranquilité. Pour ce faire, et conformément aux prophéties, MATSOUA parti en France. MATSOUA a habité le quartier Bacongo de 1919-1921 et se fait remarquer par ses pairs dans des réunions où il étonne par sa connaissance des problèmes sociaux des hommes, sa réputation dépasse alors très vite Bacongo. Son ambition est de partir pour la France, il est refoulé une première fois à Anvers et puis à Bordeaux, obtient finalement un laissez-passer provisoire pour Marseille en 1923 et intègre le 22ème régiment des Tirailleurs sénégalais au printemps 1925. Il sert ensuite pendant la guerre du Rif et est promu sous-officier.

Il créât l’Association Amicale des Ressortissants de l’AEF, pour former une élite intellectuelle, qui aurai pour but la conscientisation de l’Homme noir à se prendre en charge, sachant que nul n’est prophète chez lui. Ces délégués furent arrêtés à Brazzaville en 1930. MATSOUA aussi, fut arrêté et rapatrié à Brazzaville où il fut jugé et condamné à trois (3) ans d’emprisonnement et dix (10) ans d’interdiction de séjour. Transféré au Tchad pour purger sa peine, MATSOUA, s’était évadée pour regagner  Brazzaville après s’être refugié. Mais, il fut dénoncé par NGANGA Edouard, qui l’avait reconnu vers Djambala et réincarcéré par le pouvoir colonial. S’étant évadé une fois de plus, en 1935, il rejoignit le village Boukonzo bua lami où vivait son ami MAHOUKOU Prospère. Ayant laissé une information à Mpika Mbama à son frère MALOGA ma NGOMA, ils traversèrent le fleuve et MATSOUA regagnait la France sous le nom de MBEMBA LOUKELO KIVOUKISI. E ? 1939, il s’était de nouveau enrôlé dans l’armée française. Blessé au front, il revient se faire soigner à l’hôpital militaire Beaujon où il fut arrêté le 03 avril 1940. MATSOUA, fut de nouveau rapatrié et le pouvoir colonial l’exhiba dans toutes les contrées où il comptait des partisans, afin de le discréditer. Mais, cette œuvre maladroite ne fit que renforcer le succès du supplicié. Transféré à la prison de Mayama le 20 février 1941, MATSOUA, connut beaucoup de sévices de la part des miliciens entre autres casser les pierres tous les jours. « Je casse la pierre pour construire et non pour démolir », disait MATSOUA. Le 13 janvier 1942, la nouvelle se répandit dans tout le pays que MATSOUA, serait mort d’une dysenterie bacillaire et enterré nuitamment. Il fut rapporté à l’Abbé Auguste NKOUNKOU, que MATSOUA, avait été battu par un milicien et aurait vomi du sang en s’écriant, « s’en est fait de moi » Seulement NERE NTOUNDA, Ange MBEMBA, de Vivie, Mr et Mme PERRET, qui avaient prétendu vu le corps et assisté à l’inhumation de MATSOUA, qui d’après eux, «  il serait mort d’une pneumonie » et n’ont jamais montré sa tombe. «  Le vrai tombeau n’est pas dans la terre mais, dans le cœur des hommes », disait Mfumu MATSOUA.

La disparition de MATSOUA, a renforcé la foi des Ngunza bien que le Ngunza ait existé avant MATSOUA. Il n’en est pas moins le symbole d’une prise de conscience de l’homme noir en vue de la libération des Etats. Dans son enseignement, MATSOUA, n’a pas prêché la haine pour l’homme blanc, mais plutôt la fraternité, l’égalité entre les races et une cohabitation pacifique sur cette terre des Hommes. Le noir dirigera le Monde tout comme les autres races humaines. « La localisation géographique n’exclut pas la fraternité », disait MATSOUA. Il a triomphé de la mort par sa mort qui a été le détonateur des mouvements de libération de la terre d’Afrique pour permettre l’éclosion de sa spiritualité. Ceci conduira à l’égalité des races pour l’instauration d’un monde de paix et de prospérité. La marche est irréversible, les hommes viendront toujours au monde pour accomplir chacun son devoir ou sa mission. La mémoire collective s’efforcera de retenir les œuvres des hommes de mérites pour bâtir les nations présentes et avenirs et émanciper les peuples.

C’est à travers ces idées que le nom de Mfumu MATSOUA continue de sonner dans nos cœurs comme une cloche de rappel et de souvenir inoubliable. Les hommes de mérite sont des personnages attirants et complexes. Aujourd’hui, parler d’André Grénard MATSOUA, est une solution salvatrice pour le monde actuel. C’est aussi un devoir car Mfumu MATSOUA, dont le mystère demeure entier est compris différemment à partir de plusieurs horizons, qui fondent le bien-être des hommes. Sa compréhension véritable est évoquée par l’anecdote de l’éléphant au milieu des aveugles, « celui, qui a touché l’oreille pense que l’éléphant ressemblerait à une feuille géante ; celui, qui touche la trompe l’assimilerait à un serpent ; celui, qui a touché la patte croit que l’éléphant est comme un tronc d’arbre », et chacun a une idée différente de l’éléphant. En réalité, les hommes de mérite marchent au rythme de tam-tam dont ils sont les seuls à entendre les sons. Dans leur besace de missionnaire et de pédagogue, il n’y a que des Messages d’édification. Ils savent que chaque homme doit œuvrer pour le bien-être de l’humanité.

Au-delà, c’est Dieu, qui gouverne. Mfumu MATSOUA, est vécu sur le bien Être du sacrifice. L’homme ne manque pas de capacités pour savoir si le Bien, le Beau et le Vrai existent, mais ce sont les hommes de mérite, qui nous donnent l’impulsion de les connaître et de les vivre. Le cœur est l’un des organes, qui témoigne pour soi et chez les autres ces valeurs. « Bien parler des hommes de mérites, c’est utiliser la métaphore de la stèle MATSOUA à Kinkala. Cette stèle sera pour nous un miroir à travers lequel nous choisirons un nouveau style de vie, car toute vie n’est pas vivable. Cela symbolisera la perte de la vie, pour la donner aux autres », C'est ce que Mfumu MATSOUA, a fait. Cette stèle montre que l’homme de mérite doit accepter toutes les réputations, qui aliènent et déshonorent afin d’honorer notre humanité.

La condamnation ne me fait pas peur. D’autres viendront, qui reprendront mon action. Je voudrais que cela soit clair une fois pour toute. Vous dites que  MATSOUA, ne peut que parler au nom de sa tribu ?. Notre organisation est spirituelle et se situe au-dessus des tribus, au-dessus des régions, au-dessus des races. Elle se propose de promouvoir l’entraide mutuelle et élever le niveau morale et intellectuel des hommes, des femmes et des enfants.

 

Signalons que le siège de  la Communauté Ngunza Matsouaniste est situé au N0 12-14 de l'Avenue NKOUKA BATEKE, à Bacongo non loin du marché Commission.

Contact: +242055560338

Email: anicetmassengo@gmail.com

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"L'Urgence pour préparer l'Église à l'enlèvement", un livre oint pour parcourir le monde entier

Publié le 8 Novembre 2020 par André LOUNDA dans Religion

"L'Urgence pour préparer l'Église à l'enlèvement", un livre oint pour parcourir le monde entier

"L'Urgence pour préparer l'Église à l'enlèvement", est un ouvrage de 100 pages du Prophète Ninos Ézéchiel NGOUAMA, édité par les éditions Luzabusu, a été dédicacé à l'occasion de la célébration de la Journée Internationale de l'Écrivain Africain, le samedi 07 novembre 2020, à la Bibliothèque Nationale de Brazzaville.

Placée sous le patronage du Prophète des Nations, Responsable des Assemblées Chrétiennes, "La Cité des Rois", Annie Carmelle EYENGA OTTO MBONGO, la Marraine de l'événement en présence du Directeur Général du Livre et de la Lecture Publique et du Directeur de la Bibliothèque Nationale.

-A quel point sommes-nous proches de l'enlèvement de l'Église et du retour du Seigneur Jésus Christ? Question sur laquelle l'auteur nous a donné plusieurs explications afin de permettre aux lecteurs sérieux, désireux non seulement d'investir du temps et des efforts pour creuser plus profondément la Parole de Dieu mais aussi, si nécessaire, de changer d'opinion, de comportement ou même d'adapter son style de vie en fonction des principes de la préparation de l'Église à l'enlèvement, qu'ils découvriront dans ce livre que l'auteur met à la disposition du public.

-Que feriez-vous et comment modifierez-vous vos priorités, votre mode de vie en tant que chrétien et non croyant si vous réalisez soudainement qu'il vous reste à peine quelques jours à vivre sur cette terre? Voilà le défi auquel vous laisse le Prophète Ninos Ezéckièl NGOUAMA, l'auteur de cet ouvrage. Si vous le lisez, vous serez surpris et impressionné par la précision des écritures tiré de la Bible en général et par celle des prophéties ci-incluses en particulier.

Au cours de cette rencontre d'échange et de partage sur cet ouvrage, plusieurs aspects ont été abordé pendant le décryptage à savoir: l'aspect littéraire et sociale par Véracité KTN, Éditeur, Poète et Écrivain, Directeur Gérant des éditions LUZABUSU; l'aspect scientifique a été décortiqué par le Pasteur Rolland L. M'POUSSA; l'aspect prophétique, a été abordé par le Prophète Adoux Réhodan; l'aspect politique a été partagé par le Dr, Écrivain Darcy J. MASSENGO; quant à l'aspect des lecteurs avertis c'est Marc Bayonne, en sa qualité de lecteur a pris le bon sens de lire et de méditer profondément ce livre. "Pour la particularité de ce livre, il est destiné à tout le monde afin de saisir le message de enlèvement de l'église car, il est important pour tout le monde et que les gens ne doivent pas être surpris par l'enlèvement et c'est ce genre de livre que nous avons besoins. Prêchez l'enlèvement, c'est le message que le monde ne veut pas entendre", a fait savoir ce dernier.

Après le décryptage de l'ouvrage, une série de questions et réponses a été au centre d'un grand débat entre l'auteur et le public, suivi par un rituel avant que le livre soit dédicacé. Le Prophète de Nations, Annie Carmelle EYENGA OTTO MBONGO, a oint et a déclarée les paroles prophétiques sur cet ouvrage assisté par les hommes de Dieu présents.

Au terme de cette rencontre riche, la Marraine de l'évènement, Annie Carmelle EYENGA OTTO MBONGO, a remercié les participants d'avoir répondu massivement à cette invite et leurs a exhorté de se procurer le livre afin que le message de l'enlèvement soit entendu partout.

Signalons que le Prophète Ninos Ezéckièl NGOUAMA, âgé de 36 ans a déjà dans son carquois 47 livres dont voici quelques uns: Stop Sorcellerie (Best-Seller); Église, Influence ta Nation; Jamais Prisonnier d'Opinions; Le Rêve d'un Autodidacte; Le Bâton du Pèlerin; Pour un voyage ensemble; La silhouette qui m'a traumatisée; Les réponses (en collaboration avec Alain MABANCKOU) On a effacé la disque dur du monde, sans savoir ce qui était à l'intérieur! Et pour la série qui leur a réunit ce jour nous avons: Pour que Jésus-Christ s'incarne en toi; Ce qui peut égarer le chrétien, Pas de place en enfer pour toi; Caverne de voleurs ou Maison de Dieu? Ce que beaucoup de Serviteurs de Dieu ignorent; Démasquez les loups dans la bergerie; Quand les choses deviennent très difficiles dans le ministère et le foyer; J'ai de la place au ciel. Et L'Urgence de préparer l'Église à l'enlèvement! Pour ne citer que ceux là! Ninos, le Prophète, le Poète, l'Écrivain, le Romancier, fils biologique de Paul NGOUAMA et de Philomène KIBINZA, puis fils spirituel du Dr Josué KIBINZA et du Prophète des Nations, Annie Carmmelle EYENGA OTTO MBONGO, c'est dans la rue, en tant que vendeur ambulant des journaux qu'il se rencontre avec le goût de la lecture et en devient un passionné, un autodidacte avec un niveau d'étude de classe 5ème, avec comme diplôme, un CEPE qu'il n'a d'ailleurs jamais récupéré. Comme il le dit souvent lui-même: "Je n'ai pas eu des diplômes dans ma vie à l'école, mais quand la grâce de Dieu m'a sourie, les trophées et les reconnaissances de mérites ont eu l'embouteillage à l'entrée de ma carrière".

Cet illustre écrivain, qui force l'admiration dans le monde des bohèmes, est couronné de plusieurs prix. En 2011, pour son livre Stop Sorcellerie il reçoit le prix de Meilleur Écrivain Chrétien par l'Association Nationale des Écrivains Chrétiens du Congo (ANECC), il remporte avec le même livre le prix de la meilleure idée à Kinshasa avec Eagles Fondations. En 2012, il remporte le prix du meilleur auteur engagé, et le trophée d'émergence patriotique avec Global Initiative Développement (GID). En 2013, avec Église, Influence ta Nation, il remporte le prix de meilleur Écrivain du Kouilou et le prix de meilleur Écrivain de Pointe Noire. En 2014, alors que son père mourrait, sa renommée s'étendait sur le continent africain. En 2015, le collectif des érudits de la Côte d'Ivoire lui décerne le prix Bernard DADIER puis le prix HAMADOU AMPATHE BÂ, a Bamako, Ensuite le prix Biblia 2 pour l'ensemble de ses œuvres par l'Association Nationale des Écrivains Chrétiens du Congo. C'est alors, qu'il traverse le continent africain pour une reconnaissance mondiale avec DeeDee Records AWARDS en recevant le prix de l'Innovation littéraire en septembre 2016, à l’État de l'Illinois aux États-Unis d'Amérique, où il manqua le voyage faute de moyen. En 2017, il remporte à Niamey au Niger le prix de la meilleure production littéraire par l'Association des Entrepreneurs du Niger et le grand prix du combat pour le mérite des Arts et des Lettres par le Mouvement Panafricaniste de l'Afrique de l'Ouest. Et en 2018, il a finit par être décoré grand Clerc de la Nation par l’État congolais pour ses nombreuses actions et sa contribution remarquable à la promotion de la culture congolaise et à l'international.

 

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Participez aux Green Solutions Awards 2020 - 2021

Publié le 6 Novembre 2020 par GéoAfriqueMédias.cg dans Communiqué de presse

   

Face à l’urgence climatique et à la nécessité de s’engager sur le chemin de la neutralité carbone, traduire en actions concrètes tous les beaux discours n’est plus une option. Il nous reste à peine une décennie pour mettre en œuvre à grande échelle des solutions bas carbone efficientes. Ceci est la raison d’être des Green Solutions Awards : faire émerger des territoires des solutions durables réelles, les promouvoir et contribuer à leur adoption par un nombre croissant de professionnels.

COMMENT PARTICIPER ?

Pour participer aux Green Solutions Awards 2020-2021, il vous suffit de référencer vos bâtiments/quartiers/infrastructures exemplaires dans l’une des bases de données Construction21 avant le 15 mars 2021.  

Référencez simplement vos bâtiments, quartiers et infrastructures dans l’une des bases de données Construction21. Pour chaque étude de cas en ligne, renseignez les champs demandés et inscrivez-vous dans la catégorie la plus pertinente pour votre projet. Inscription gratuite !

Candidater aux Green Solutions Awards pour :

  • Maximiser la visibilité de votre projet, de votre savoir-faire et des acteurs impliqués grâce à un large plan de communication relayé par de nombreux partenaires
  • Profiter d'opportunités de rencontres avec d'autres professionnels
  • Entrer dans une communauté engagée
  • Être sélectionné pour notre vivier d’experts, mobilisables lors de podcasts, webinars, conférences…
  • Être invité aux événements Green Solutions Awards

Pour en savoir plus 
Pour en savoir plus / inspiration 

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OIF : Forum Femmes paix et sécurité

Publié le 6 Novembre 2020 par GéoAfriqueMédias.cg dans INTERNATIONAL

 
   

La Représentation de l’OIF pour l’Océan indien a célébré le 29 octobre 2020 à Fianarantsoa, le 20e anniversaire de l’adoption de la Résolution 1325 sur les Femmes, la paix et la sécurité, en partenariat avec le Collectif des associations des femmes à Fianarantsoa (CAFF).

La rencontre s’est déroulée en présence de représentants des autorités locales et nationales, de la société civile, des forces de sécurité, de juristes, avocats et journalistes. Elle s’inscrivait dans le cadre de l’appui apporté à l’ONG CAFF pour la mise en œuvre d’un projet visant à soutenir les mécanismes nationaux de promotion de la paix et des droits des femmes en période de crise.

Madame le Maire de la Commune urbaine de Fianarantsoa a remercié l’OIF de son appui et a encouragé les femmes à agir et prendre des responsabilités à des niveaux importants de décision. Le Secrétaire général du gouvernorat de la Région Haute Matsiatra a quant à lui rappelé que la paix et la sécurité sont l’affaire de tous, et que les femmes ne pouvaient rester à la périphérie du dialogue, des négociations et des décisions qui en découlent. Le député local Guillaume Reveloson s’est engagé à mener un plaidoyer en faveur de la mise en œuvre des recommandations de la RES1325.

Un certain nombre de recommandations ont été formulées par la présidente du CAFF : faciliter la vulgarisation de la Résolution 1325 dans le pays ; accroitre la représentation des femmes dans les instances de décision et dans des services facilitant la protection féminine et infantile ; promouvoir une culture sensible au genre, afin d’éliminer toute forme de violence politique basée sur le sexe ; renforcer les capacités des femmes au sein des partis politiques, etc.

Source : OIF

Consulter l'article sur le site de l'OIF

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Appel à candidatures OIF : soutien aux structures francophones de vérification des faits.

Publié le 6 Novembre 2020 par GéoAfriqueMédias.cg dans INTERNATIONAL

   

Un appel à candidatures est lancé par l'OIF pour un soutien exceptionnel destiné aux structures francophones de vérification des faits.

Cet appel s’inscrit dans la continuité de la contribution de l’OIF en réponse à la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de covid-19. Pour rappel, une première phase du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits avait permis de soutenir 19 initiatives de lutte contre les infox dans leurs pays respectifs. L’OIF avait également organisé deux webinaires, réunissant des centaines de participants, sur les outils techniques et les cas pratiques de lutte contre les infox ainsi que sur la vérification collaborative des faits.

L'Organisation accordera cette fois-ci des subventions comprises entre 2 500 et 5 000 euros sur la base d’une enveloppe financière disponible de 45 000 euros.

Pour que leur candidature soit recevable, les structures candidates doivent notamment :

  • être établies dans l’un des 88 États et gouvernements de l’OIF ;
  • disposer d’un site internet et publier les contenus principalement en langue française ;
  • présenter les dix dernières publications de vérification des faits (fact-checking).

> Les dossiers de candidatures doivent être adressés avant le 16 novembre à 00h00 par courriel à Tidiane Dioh, Responsable du programme d’appui aux Médias et Associations de journalistes : tidiane.dioh@francophonie.org.

Source : OIF

Consulter la source de l'information

  

 

 

 

 

Un appel à candidatures est la

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Urgent : La Russie donne un ultimatum à la France de mettre fin au FCFA

Publié le 6 Novembre 2020 par GéoAfriqueMédias.cg dans INTERNATIONAL

Depuis un certain moment, le débat sur le franc de la communauté financière africaine en Afrique ou de la coopération financière en Afrique centrale (CFA) se fait de plus ample dans certains pays africains.

La Russie a donné un ultimatum à la France pour mettre fin au système monétaire qu’elle impose à ses ex-colonies en Afrique ou bien faire face à de graves conséquences . Cette annonce intervient après que des mouvements anti-CFA ont vu le jour et des manifestations ont été organisées dans plusieurs pays pour dénoncer le franc CFA comme un instrument d’aliénation.

Selon nos sources, il y a eu des discussions entre le ministre russe de l’économie et des finances et son homologue français. sur la question , la fin de la monnaie coloniale le FCFA imposer par la France à certains pays africains.

Nos sources ont signalé que les Russes ne considèrent pas cette monnaie comme une bonne chose pour l’Afrique car elle constitue un obstacle au développement. Nos sources ont également rapporté que le ministre russe de l’économie a donné à son homologue français un ultimatum de 6 mois pour mettre fin à cette monnaie afin que les pays africains concernés puissent se développer, dans la cas contraire, il y aura des sanctions économiques russe et une interdiction d’importation de produits français .

<< nous ne pouvons pas rester et voir comment les pays africains retardés, sont dans une misère profonde à cause d’une monnaie qu’ils ne veulent pas. La colonisation est la finit. il est temps pour les pays africains d’avoir leur pleine indépendance et de prendre le contrôle >>  a t’il dit

<< Si la Russie veut augmenter sa coopération avec ces pays africains, alors il est nécessaire de mettre fin à la fcfa . La fin du FCFA qui est garantie par l'Euro, sera bénéfique en termes de commerce >> a déclaré un économiste russe

Selon le communiqué du dernier sommet des Chefs d’Etat de l’UEMOA, le franc CFA a permis une stabilité monétaire et financière et pourtant, depuis sa création, le niveau de vie des populations de l’UEMOA et de la CEMAC n’a guère évolué positivement.

Le niveau de paupérisation de ces populations s’en va grandissant. on constate que les populations vivent mieux au Ghana et au Nigéria que celles des pays de la zone franc. Il faut aussi remarquer que la majorité des pays de la zone franc occupe les vingt dernières places du classement de l’IDH 2015.

Aussi, la création de richesse par habitant est moins soutenue dans la zone franc que dans les pays anglophones, en particulier au Ghana et au Nigéria.  Les pays de la zone franc créent donc moins de richesse que le Ghana et le Nigéria.*

Source Africa Info 24

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« L’Equilibre » au centre des enseignements de mbuta MASSENGO MBEMBA

Publié le 6 Novembre 2020 par André LOUNDA dans Religion

L’homme bien est celui qui vit sous le seul commandement de l’équilibre. Le choix entre « Avoir raison, rester seul » et « accepter le tort pour maintenir l’équilibre ». C’est entre nos pensées, nos paroles et nos actes qu’on trouve l’équilibre. La définition que je pourrais faire de l’équilibre provient de la perception d’un sage : « ce qu’on fait avec grandeur et beauté, c’est ce que je trouve parfait ». Mais cette perception n’est pas évidemment pas la plus commune est la suivante : « harmonie, bon fonctionnement de l’activité mentale, calme ».

*Il est facile d’entrer dans la vie d’une autre personne, mais il n’y en a qu’une chose pour y rester ; c’est l’équilibre.

Mon engagement religieux ne constitue pas autre chose que la recherche d’un équilibre. Tous les membres de la communauté étant fondamentalement différents, l’ordre de notre communauté nous conduit vers un ordre et un équilibre global. L’ordre du kimoko ou zimba ou du temple est en grande partie dû à la beauté qui permet d’exprimer à l’extérieur ce qu’il contient à l’intérieur. Si ton cœur est en harmonie avec toi-même ; tu dois égayer l’humanité disait un sage. Ici présent, chaque chose est à sa place, tout le monde trouve sa place, il y a vraiment de l’ordre.

Le groupe évolue au gré de la contribution de chacun de ses membres, il devient ce que les membres veulent en faire. Il n’est pas un tableau figé. L’équilibre, c’est lorsque tout concourt à la réalisation d’un idéal. Chacun d’entre nous est à sa place, doit effectuer son travail et accomplir son œuvre ; ce qui permet à tous de s’élever c’est pourquoi il est dit travaillons d’abord. Le travail bien fait forme le groupe dans lequel l’équilibre prend une dimension hautement spirituelle. L’esprit de Dieu vous guide.

**Il n’y a jamais de vie ratée ni de vie perdue.

Nous devons nous reconnaître et nous aimer tels que nous sommes, avec nos différences et souvent nos divergences car ce sont elles, qui créent l’équilibre du groupe. Nous avons les mêmes droits devant Dieu. Personne, jamais, n’en est exclu. Un seul doigt ne peut pas laver la face.

Tout membre doit faire pour rechercher l’équilibre avec ceux qu’il fréquente. Il doit être en harmonie avec sa famille, avec la société où il évolue, bref avec l’humanité toute entière.

Il doit s’efforcer d’apaiser les tensions, de gommer les différends, de rassembler, bref d’apporter l’équilibre.

*** S’accepter tel que nous sommes a pour conséquence de ne plus avoir peur d’apprendre, de changer et de s’élever.

Il faut accepter d’entreprendre une véritable descente en soi, prendre conscience de ses imperfections et lutter pour les abolir. « On meurt à soi pour renaître », a dit Mfumu MATSOUA.

Cette renaissance est une étape nécessaire pour aller vers la sagesse. Regardez comment ce lieu est tenu avec amour et chaleur, un lieu fait pour s’aimer et réchauffer l’âme. Lieu où règne l’harmonie entre les morts et les vivants.

Lieu qui nous pousse et nous permet de nous adapter les uns et les autres, de nous pardonner nos petites erreurs afin de nous élever.

Qu’en est-il de l’équilibre ? Toute l’existence est basée sur la recherche de l’équilibre et de la complémentarité. Savoir donner, savoir recevoir, mais surtout savoir aimer. « Je préfère tendre à l’équilibre qu’à la perfection », disait mbuta KINATA. Parce que garder l’équilibre, c’est cela la perfection. Telle est notre mission aujourd’hui, telle est notre devoir devant les épreuves, dans un esprit d’amour et dépourvu de passion.

Mon frère, ma sœur, ne serais-tu pas aussi celui ou celle qui va intégrer la modernité avec la tradition en confrontant les valeurs symboliques des sciences au monde aujourd’hui et de demain ?

« Tant que nous n’avons pas un centre qui équilibre et coordonne toutes les activités, nous ne pouvons pas avoir une vie et des activités harmonieuses et constructives », selon Mfumu MATSOUA.

Signalons que le Ngudi Nganga, mbuta MASSENGO MBEMBA est le Chef Spirituel de la Communauté  Spirituelle Ngunza-Matsouaniste au Congo Brazzaville.

 

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« L’organisation de l’Exposition-Vente et Vulgarisation des produits innovants de lutte contre la propagation de la COVID-19, issus de l’ingéniosité congolaise constitue à n’en point douter, un signal fort pour magnifier la recherche scientifique et l’innovation technologique », a déclaré Jean Claude BOUKONO

Publié le 6 Novembre 2020 par André LOUNDA dans Sciences et Innovations

« Promouvoir le savoir-faire local et les meilleures politiques qui mettent l’accent sur l’utilisation de la pensée créative et des technologiques innovantes nécessaires pour lutter contre la propagation de la COVID-19 en République du Congo », tel est le leit motiv qui anime le gouvernement congolais. C’est ainsi donc, à l’Institut National de Recherches Agronomiques (IRA), le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique en partenariat avec le Programme des Nations Unies (PNUD), ont organisé du 05 au 06 novembre 2020, des Journées d’Exposition-Vente et de Vulgarisation des produits innovants de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus issus de l’ingéniosité congolaise.

Ces journées visent à promouvoir le savoir-faire des chercheurs congolais dans cette bataille contre la COVID-19. La Cérémonie d’ouverture y relative a été placée sous le patronage du Directeur du Cabinet du Ministre en charge de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Jean Claude BOUKONO en présence de Malaye DIOP, Représentant du PNUD au Congo.

Ouvrant l’exposition Jean Claude BOUKONO, a exhorté les innovateurs et les inventeurs congolais à plus d’encouragement pour mieux contribuer au bien-être des populations. « Chers inventeurs, innovateurs et praticiens de la médecine traditionnelle, notre ingéniosité est bien visible à travers vos œuvres, je vous exhorte à plus d’engagement pour contribuer au mieux-être de nos populations par votre génie inventif ».

De son côté Malaye DIOP, Représentant Résident du PNUD au Congo  a exprimé la volonté de son institution d’accompagner les innovateurs et à unir de façon continue la recherche au Congo.

Les innovateurs et tradi-thérapeutes congolais ont exposé leurs produits de recherches en vue de faire progresser la réponse dans la lutte contre le coronavirus. Ces inventeurs et innovateurs, qui ont mis au point des produits ont donné des explications sur l’efficacité de leurs produits. Par ailleurs ; ils invitent les congolais à consommer ces produits naturels afin de bâtir une économie du savoir.

Signalons que dans le souci de trouver des solutions durables face à la pandémie de la COVID-19, le Gouvernement congolais en appelle au génie congolais de proposer à la population des solutions alternatives et innovantes pour lutter contre sa propagation, ainsi de proposer au Gouvernement  les initiatives ayant un impact technologiques, économique et social pour amplifier et implémenter les mesures barrières édictées.

 

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« Chaque Matsouaniste continue de véhiculer le système des valeurs qui lui est attaché : courage et piété, sens de l’honneur et du devoir, esprit de sacrifice et loyauté, connaissance et sagesse », selon les enseignements de mbuta MASSENGO MBEMBA

Publié le 3 Novembre 2020 par André LOUNDA dans Religion

« Chaque Matsouaniste continue de véhiculer le système des valeurs qui lui est attaché : courage et piété, sens de l’honneur et du devoir, esprit de sacrifice et loyauté, connaissance et sagesse », selon les enseignements de mbuta MASSENGO MBEMBA

 

La Renaissance : « Tout chemin par une mort, qui n’est que le commencement d’un chemin s’ouvrant sur un mystère », un des enseignements de mbuta MASSENGO MBEMBA, ngudi Nganga, Chef Spirituel de la Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouaniste, tiré du Kimoko, un ensemble des textes tiré des faits courantes de la société et des légendes africaines, qu’il met à la disposition des lecteurs.

Un jeune dans son rêve rencontra un vieillard sur un point. Ce dernier lui posa la question de savoir : où allez-vous ? Je veux devenir Matsoua parce que mes grands-parents m’ont appris que Matsoua disparaîtra et douze autres Matsoua réapparaitront. Je souhaite faire partie de ce groupe. Le kimoko nous apprend comment renaître, mais il est un guide pour être Matsoua ma Ngoma, en nous enseignant : « si l’homme n’est pas formé à fond, il fléchira intérieurement lorsqu’il sera en face d’une situation. Il faut mourir et renaître de nouveau », répondit le vieillard. Les communautés religieuses sont perçues comme des livres, les uns surprennent par leur contenu et les autres trompent par leurs couvertures. « libanda ézali kati té », a dit un sage.

Le Chemin Matsouaniste n’appartient pas à un glorieux passé ou une victoire sur la colonisation mais au contraire, il est un état d’esprit, un changement de comportement pour le bien de l’humanité. Nous n’y sommes pas, par nostalgie non plus, mais pour faire face aux défis du moment. L’idéal n’est pas le même selon les temps. Notre monde s’est coupé des grandes traditions qui nous préparaient à comprendre l’humanité. Être prêt à toute éventualité est la plus grande des vertus, notre chemin est de poursuivre la quête d’une vérité. C’est un engagement dans un processus de transformation. Il existe une sagesse divine qui nous permet d’œuvrer non seulement pour juste une société mais plutôt pour une société juste. Il est plus important pour l’homme de connaître ce qui lui manque d’admirer ce qu’il possède : l’homme est appelé à renaître. Tous ceux qui travaillent pour unir et non pour diviser, aimer et non pour trahir, pour élever l’homme en l’intéressant à ses semblables et non le rabaisser demeureront toujours en état vigilant de fraternité. « Je cassais les pierres pour bâtir et non pour démolir », disait André Grenard MATSOUA.

Au-delà de toute qualification, le Matsouaniste se voyait dans la loyauté et la solidarité qui animaient ses membres : c’est une famille, famille de Dieu Tout Puissant. Chaque Matsouaniste continue de véhiculer le système de valeurs qui lui est attaché : courage et piété, sens de l’honneur et du devoir, esprit de sacrifice et loyauté, connaissance et sagesse.

En effet, le Matsouaniste allie la force spirituelle la force spirituelle à la force physique. Les différentes cérémonies traditionnelles ou religieuses sont des rites de passage. Une fois pratiqué, l’on doit avoir définitivement vaincu la peur de la mort. Si vous êtes en face d’une situation, adaptez-vous au changement  de circonstance. Tout changement passe par une mort qui n’est pas le commencement d’un chemin s’ouvrant sur un mystère : « les moments les plus heureux pour l’espèce humaine ont été ceux où les pouvoirs spirituel et matériel se sont le mieux équilibrés ».

Le Matsouaniste n’a pas pour but de priver quoi que ce soit à l’homme mais plutôt à son développement spirituel et intellectuel. Il est un apprentissage de la liberté mais aussi transformer son plaisir en attente et apprendre à le vivre comme une fête, une source de plus grande joie, comme un puits qui fait couler ses eaux pour que : ceux qui ont soif se retrouvent. Le Ngunza qui excelle à vaincre le mal, le résout avant qu’il ne surgit, traduisant ainsi la dynamique du groupe.

Le Ngunza a son propre code, qu’il respecte. Si un homme ignorant des questions spirituelles, chaque mouvement éveillera disputes et frustrations réciproques : la communauté toute entière sera paralysée. Sortir de soi, c’est, s’exposer. Le Matsouaniste, nous apprend que la plus. Le Matsouaniste, nous apprend que la plus belle et la plus nécessaire de toutes les connaissances est la connaissance de soi-même, celle-ci est le chemin qui conduit à la vertu. Toute limite repoussée est une augmentation de ta connaissance « mayela meso ma nkutu ».

Comment et pourquoi dois-je faire cette alliance ? Allez plus loin dans ma réalisation, c’est aussi regarder l’autre. C’est entretenir avec les autres une bonne relation. C’est aimer la communauté et ses membres. En effet toute cérémonie est un symbole de régénération comme la chenille et le papillon, le grain d’arachide et la plante. C’est le devoir de se construire pour devenir des membres conscients.

Le Matsouaniste  pense que le monde dans lequel il vit, doit être amélioré. Tout au long, de sa vie, il sera tourné vers le lever du soleil : »Respect à ceux qui ont fait du travail la loi de leur esprit ». Eviter de devenir des hommes de succès, soyez plutôt des hommes de valeur. Le Matsouaniste est nature et se régénère pour continuer le travail laissé par les anciens. C’est aussi la restauration de la communauté Ngunza, la restauration de nos valeurs. L’important n’est pas d’être grand mais plutôt d’être à la hauteur de ce que tu représentes « wa fioti tuma, wa kula tuma ».

Maintenant que nous comprenons mieux que le salut ne se transmet pas mais qu’il se conquiert individuellement donc, il n’y a plus de temps. C’est maintenant, qu’il faut mettre en pratique la Parole de Matsoua, c’est maintenant, qu’il faut aimer la terre de nos ancêtres, sans retenue pour le bien de tous. « Tumbula zu, ka ku nakisadi zu ko. Mvula yi kudisa bima, ka nzazi a ko ».( « Élève tes mots pas ta voix, c’est la pluie, qui fait grandir les plantes en non le tonnerre »), a dit Matsoua ma Ngoma.

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CAMES : « Œuvrer pour la réalisation de l’émergence scientifique de l’Afrique doit être notre combat quotidien », a déclaré Henri DJOMBO

Publié le 3 Novembre 2020 par André LOUNDA dans Education

Les travaux de la 20ème  Session du Concours d’Agrégation de la Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), placé sous patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Congo, se sont ouverts le lundi 02 novembre 2020, au Palais des Congrès de Brazzaville.

« Evaluer les capacités intellectuelles des candidats de l’Enseignement Supérieur », tel est l’objectif que vise le CAMES. Les membres du jury ont dix jours pour examiner et évaluer les aptitudes de plus de 200 candidats à ce concours en vue de leurs nominations au grade de Professeurs agrégés. Au total, ils sont 287 candidats venant des différents pays francophones d’Afrique membres du CAMES dont 19 congolais, qui vont exposer leurs savoirs faire et les méthodes de leurs recherches scientifiques devant les membres du jury en vue de passer d’un grade à un autre.

Prenant la parole, le Professeur Bertrand BATCHY, Secrétaire Général du CAMES, a expliqué les modalités pratiques de ce concours structuré en trois étapes dont le passage est subordonné à une note supérieure ou égale à 12/20. «Il s’agit des preuves de présentation des travaux pour amener le candidat à faire connaître son expertise, sa capacité de rayonnement dans la société et d’attractivité intellectuelle et pour la leçon pour qu’il exprime son potentiel pédagogique autour de la problématique tiré au choix dans son domaine de compétence scientifique et preuves pratiques pour qu’il démontre sa compétence professionnelle dans le cadre d’examen des maladies humaines et animales pour les médecins et les vétérinaires ou encore dans le contexte des laboratoires pour les fondamentalistes », a souligné le Pr Bertrand BATCHY. Par ailleurs, il  a invité les candidats à faire preuve de responsabilité face au jury.

Pour le Professeur Jean Rosaire IBARA, le Recteur de l’Université Marien NGOUABI, les résultats de ce concours devraient apporter une contribution positive au développement de chaque pays membre du CAMES, « Chers collègues candidats, vos travaux sont importants, ils engagent l’avenir, la réussite à ce concours, c’est la propagation des connaissances qui seront acquises au cours de cette rencontre pour changer la destinée de nos pays. Que les résultats, qui découleront de la présente session apporte une contribution positive à la consolidation des acquis du CAMES et au développement d’une médecine compétente qualifiée, qui parte relevée tous les défis visant la sécurité sanitaire pour tous ».

Ouvrant les travaux de la 20ème Session du Concours d’Agrégation de la Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions Animales du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Henri DJOMBO, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, qui a patronné ses travaux, a déclaré que ce concours va permettre à l’Université africaine de se prendre en charge, « Ce concours, nous permet d’affirmer aujourd’hui, à la face du monde que l’Université africaine a fini par se prendre en charge, s’armer de ses propres paradigmes et s’orienter résolument vers la satisfaction du besoin des sociétés auprès desquelles, elle est implantée quel que soit les difficultés rencontrées et les embûches sur son parcours. L’Université africaine doit donc, continuer à s’armer de ses propres paradigmes tels est mon vœu. La gestion institutionnelle de la science est à ce prix-là mais les défis sont encore nombreux malgré les performances réalisées dans les différents domaines où nos brillants candidats vont concourir. Le gouvernement du Congo, réitère sa détermination à œuvrer pour la réalisation de l’émergence scientifique de l’Afrique doit être notre combat quotidien ».

 

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