Les objectifs de la 8ème édition du Salon International de l’Invention et des Innovations Technologiques (SAIIT), ont été atteints car, 700 personnes ont visité les stands en présentielle et plus de 15.000 personnes en distancielle. Cette déclaration émane de Monsieur Dénis L. BOHOSSOU, Directeur Général de l’OAPI, au cours d’une conférence de ont animé avec Martin Aimé Parfait COUSSOUD-MAVOUNGOU, Ministre congolais de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, à l’issu des travaux de ce salon le samedi 17 octobre 2020, au palais des Congrès de Brazzaville.
Au cours de cette conférence de presse, le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, a planté le décor de cette rencontre et les détails techniques et les orientations générales du salon pour apprécier ce salon, ont été donnés par le Directeur Général de l'OAPI, il fallait tenir compte sur la participation, visite des stands, sites web de l’OAPI, sur les autres sites tel que facebook, youtube, les chiffres donnés ont permis à faire une évaluation quantitative et les invention ont été sélectionnés conformément au thème de cette 8ème édition du SAIIT.
« Le challenge du SAIIT, ce n’est pas le transfert de technologie mais l’acquisition des capacités technologiques en matière d’invention. Ce n’est pas la norme qui est importante, c’est l’invention », a fait savoir le Directeur Général de l’OAPI.
Répondant aux préoccupations de la presse sur l’appui de l’Etat congolais aux inventeurs et innovateurs , Martin Aimé Parfait COUSSOUD-MASSOUNGOU, le chef de ce département ministériel, a assuré que le gouvernement congolais fourni des efforts importants dans le cas du soutien des inventeurs et innovateurs congolais. Ces derniers doivent se faire reconnaitre avant de recevoir un appui matériel et financier à insister le Ministre.
A titre de rappel la 8ème édition du SAIIT, qui a eu lieu du 15 au 17 octobre 2020, visait entre autres : de favoriser les échanges entre les inventeurs, les innovateurs et les hommes d’affaire, détecter et connaître les meilleurs résultats de la recherche et des innovations technologiques.
Publié le 18 Octobre 2020
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSociété
Depuis qu’il s’est installé avec sa famille dans la villa laissée par son défunt frère après avoir mis à la porte la veuve de ce dernier, Claude LOUTALADIO n’a plus jamais vécu une vie paisible. Le fantôme de son défunt frère hante la villa.
Claude LOUTALADIO n’a jamais apprécié du vivant de son frère René que celui-ci mène une vie heureuse avec son épouse et ses deux enfants. Le couple vivait dans une harmonie parfaite qui au jour le jour crée de la jalousie chez les parents de René LOUTALADIO habitués aux injonctions dans la vie de famille de leurs membres. René qui était rentré de France après de brillantes études en économie et finances avait une conception occidentale de la famille et du mariage, et ne donnait aucune occasion à ses parents et frères d’influencer sa vie de couple. « Tout ce que j’ai, appartient à ma femme et mes deux enfants et personne d’entre vous ne le changera » leur répétait il constamment. La persistance des ces malentendus l’avait obligé à interdire toute visite familiale chez lui, préférant se rapprocher de ses parents en cas de sollicitude. Situation qui crée un climat d’animosité entre son épouse et ses parents qui injustement la responsabilisent de cette déconvenue. La mort inopinée dans les circonstances floues de René est l’occasion rêvée par ses parents de régler leurs comptes avec sa veuve et enfants, lesquels une fois la dépouille de René mise sous terre sont délogés, dépossédés de tous leurs biens visibles. La veuve n’a même pas la possibilité d’emporter avec elle ses propres vêtements et ceux de ses deux enfants. Ils rejoignent l’une des trois villas que René avait construite et cachée à ses parents. Claude LOUTALADIO, frère aîné de René s’installe alors avec sa femme et ses cinq enfants dans la villa de son défunt jeune frère, héritant aussi des deux véhicules, même du chien et Kiki le singe. Heureux d’avoir décroché le jack pot, Claude déchante très vite quand sa vie devient un enfer dans la villa hantée par le fantôme de son défunt frère. Ses nuits deviennent cauchemardesques à cause des voix invisibles qui se font entendre dans toute la parcelle. De ses robinets coulent du sang à la place de l’eau, les moustiques lui rendent la vie impossible malgré les insecticides qu’il asperge, et le chien hérité chaque nuit aboie prononçant le nom de René. Il fait venir un pasteur et ses parents pour une séance d’exorcisme qui termine mal. Une pluie brusque précédée par un vent violent met fin à la cérémonie, et malgré qu’ils se réfugient dans la maison, l’eau de pluie inonde le salon passant à travers le toit pourtant en bon état.
Le patriarche LOUTALADIO demande à son fils Claude de se rendre sur la tombe de son défunt frère sollicité son pardon et libérer sa maison postérieurement. Claude se passe de la requête et insiste à vivre dans la maison confiant à la puissance des pasteurs des églises de réveil.
Publié le 18 Octobre 2020
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSociété
«Le vieux Mpandi Mabounda Raymond est resté sorcier jusqu’à son enterrement » pouvait-on entendre de l’assistance, irritée de ne pas avoir pu immortaliser ces moments. Il a mis en veille toutes les caméras et tous les téléphones pendant sa mise sous terre. Même ses propres enfants venus de l’étranger n’ont pu capter ces derniers moments au village Kolo à un jet de pierre de Mouyondzi dans le département de la Bouenza (sud).
De son vivant, le vieux Mpandi possédait des pouvoirs spéciaux lui permettant de prévoir l’avenir et de découvrir les choses. Quand un voleur opérait par exemple dans ses vergers, il le savait et le lui signifiait. Quand un homme du village emmenait l’une de ses filles dans la forêt pour une partie de jambes en l’air, il le savait. Du coup, il était classé dans la catégorie des « sorciers » du village. Une fois, l’un de ses 22 enfants, vivant en France, a voulu lui faire une surprise en débarquant à Mouyondzi sans s’annoncer. Au réveil, le vieux Mpandi avait demandé à ses trois épouses de cuisiner le porc qu’il venait de faire tuer, pour recevoir un étranger en chemin. Son fils était dépassé en trouvant l’accueil qui lui était réservé. Son père Mpandi avait vu son arrivée.Pendant tout le séjour, son fils n’a pas manqué d’immortaliser ces bons moments avec ses parents, mais a retenu une chose : « son père lui a demandé de ne jamais immortaliser ses obsèques comme le font d’autres enfants ».Et quand celui-ci lui a fait savoir que les gens le feront toujours, lui, étant mort ne saurait l’empêcher, le vieux Mpandi a juste souri et rappelé qu’il était bien le fils de son père, Mpandi wa Mpandi (un ex grand notable). Ce fils a pu s’en rendre compte six ans plus tard aux obsèques de son père, décédé d’une longue maladie. Toutes les tablettes dernière génération et toutes les cameras se sont plantées pendant la mise sous terre du vieux Mpandi. Aux plaintes des assistants, son fils qui prononçait ses dernières paroles d’adieu a rappelé sa dernière conversation lors de son séjour et a recommandé du calme à tout le monde. A travers cette scène invraisemblable et surréaliste apparaît l’autre facette du Congo réputé pour ses gris-gris, autrement dit la sorcellerie. Dans la société africaine, les phénomènes inexpliqués empruntent le raccourci de la sorcellerie considérée comme la plus grande manifestation de la puissance occulte des sorciers maléfiques. La haute sorcellerie est très virulente et puissante. Il n’est pas facile de s’en sortir. Les simples prières ne suffisent par parfois. Il faut du lourd…
Publié le 17 Octobre 2020
par André LOUNDA et Ange Armel MAPOUATA
dansReligion
Le 17 octobre 2020, les reporters du groupe de presse en ligne GéoAfriqueMédias, ont eu un entretien avec l’Apôtre Anicet MASSENGO MBEMBA, Chef Spirituel de l’Eglise Ngunza Matsouaniste du Congo Brazzaville. Au cours de cette entrevue, l’Apôtre nous a édifié sur l’historique de l’Eglise Ngunza Matsouaniste et nous a donné son opinion sur la pandémie du coronavirus selon l’ongle spirituel de la foi Ngunza. Entre autres il nous a communique un enseignement écrit çi-joint sur la renaissance selon la culture Ngunza Matsouaniste, tiré du Kimoko.
La Renaissance : « Tout changement passe par une mort qui n’est que le commencement d’un chemin s’ouvrant sur un mystère », tiré du KIMOKO, enseignement de mbuta MASSENGO MBEMBA, Chef Spirituel de l’église Ngunza Matsouaniste.
Un jeune dans son rêve rencontra un vieillard sur un point. Ce dernier lui posa la question de savoir : où allez-vous ? Je veux devenir Matsoua parce que mes grands-parents m’ont appris que Matsoua disparaîtra et douze autres Matsoua réapparaitront. Je souhaite faire partie de ce groupe. Le kimoko nous apprend comment renaître, mais il est un guide pour être Matsoua ma Ngoma, en nous enseignant : « si l’homme n’est pas formé à fond, il fléchira intérieurement lorsqu’il sera en face d’une situation. Il faut mourir et renaître de nouveau », répondit le vieillard. Les communautés religieuses sont perçues comme des livres, les uns surprennent par leur contenu et les autres trompent par leurs couvertures. « libanda ézali kati té », a dit un sage.
Le Chemin Matsouaniste n’appartient pas à un glorieux passé ou une victoire sur la colonisation mais au contraire, il est un état d’esprit, un changement de comportement pour le bien de l’humanité. Nous n’y sommes pas, par nostalgie non plus, mais pour faire face aux défis du moment. L’idéal n’est pas le même selon les temps. Notre monde s’est coupé des grandes traditions qui nous préparaient à comprendre l’humanité. Être prêt à toute éventualité est la plus grande des vertus, notre chemin est de poursuivre la quête d’une vérité. C’est un engagement dans un processus de transformation. Il existe une sagesse divine qui nous permet d’œuvrer non seulement pour juste une société mais plutôt pour une société juste. Il est plus important pour l’homme de connaître ce qui lui manque d’admirer ce qu’il possède : l’homme est appelé à renaître. Tous ceux qui travaillent pour unir et non pour diviser, aimer et non pour trahir, pour élever l’homme en l’intéressant à ses semblables et non le rabaisser demeureront toujours en état vigilant de fraternité. « Je cassais les pierres pour bâtir et non pour démolir », disait André Grenard MATSOUA.
Au-delà de toute qualification, le Matsouaniste se voyait dans la loyauté et la solidarité qui animaient ses membres : c’est une famille, famille de Dieu Tout Puissant. Chaque Matsouaniste continue de véhiculer le système de valeurs qui lui est attaché : courage et piété, sens de l’honneur et du devoir, esprit de sacrifice et loyauté, connaissance et sagesse.
En effet, le Matsouaniste allie la force spirituelle la force spirituelle à la force physique. Les différentes cérémonies traditionnelles ou religieuses sont des rites de passage. Une fois pratiqué, l’on doit avoir définitivement vaincu la peur de la mort. Si vous êtes en face d’une situation, adaptez-vous au changement de circonstance. Tout changement passe par une mort qui n’est pas le commencement d’un chemin s’ouvrant sur un mystère : « les moments les plus heureux pour l’espèce humaine ont été ceux où les pouvoirs spirituel et matériel se sont le mieux équilibrés ».
Le Matsouaniste n’a pas pour but de priver quoi que ce soit à l’homme mais plutôt à son développement spirituel et intellectuel. Il est un apprentissage de la liberté mais aussi transformer son plaisir en attente et apprendre à le vivre comme une fête, une source de plus grande joie, comme un puits qui fait couler ses eaux pour que : ceux qui ont soif se retrouvent. Le Ngunza qui excelle à vaincre le mal, le résout avant qu’il ne surgit, traduisant ainsi la dynamique du groupe.
Le Ngunza a son propre code, qu’il respecte. Si un homme ignorant des questions spirituelles, chaque mouvement éveillera disputes et frustrations réciproques : la communauté toute entière sera paralysée. Sortir de soi, c’est, s’exposer. Le Matsouaniste, nous apprend que la plus. Le Matsouaniste, nous apprend que la plus belle et la plus nécessaire de toutes les connaissances est la connaissance de soi-même, celle-ci est le chemin qui conduit à la vertu. Toute limite repoussée est une augmentation de ta connaissance « mayela meso ma nkutu ».
Comment et pourquoi dois-je faire cette alliance ? Allez plus loin dans ma réalisation, c’est aussi regarder l’autre. C’est entretenir avec les autres une bonne relation. C’est aimer la communauté et ses membres. En effet toute cérémonie est un symbole de régénération comme la chenille et le papillon, le grain d’arachide et la plante. C’est le devoir de se construire pour devenir des membres conscients.
Le Matsouaniste pense que le monde dans lequel il vit, doit être amélioré. Tout au long, de sa vie, il sera tourné vers le lever du soleil : »Respect à ceux qui ont fait du travail la loi de leur esprit ». Eviter de devenir des hommes de succès, soyez plutôt des hommes de valeur. Le Matsouaniste est nature et se régénère pour continuer le travail laissé par les anciens. C’est aussi la restauration de la communauté Ngunza, la restauration de nos valeurs. L’important n’est pas d’être grand mais plutôt d’être à la hauteur de ce que tu représentes « wa fioti tuma, wa kula tuma ».
Maintenant que nous comprenons mieux que le salut ne se transmet pas mais qu’il se conquiert individuellement donc, il n’y a plus de temps. C’est maintenant, qu’il faut mettre en pratique la Parole de Matsoua, c’est maintenant, qu’il faut aimer la terre de nos ancêtres, sans retenue pour le bien de tous. « Tumbula zu, ka ku nakisadi zu ko. Mvula yi kudisa bima, ka nzazi a ko ».(« Elève tes mots pas ta voix, c’est la pluie, qui fait grandir les plantes en non le tonnerre »), a dit Matsoua ma Ngoma.
Révérend, de façon succincte est-ce que vous pouvez nous parler de l’historique du Mouvement Ngunza Matsouaniste ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ C’est comme on le dit que Dieu a créé l’homme, il lui a créé avec sa culture, c’est-à-dire que c’est un mouvement culturel et l’homme au départ ! En ce qui nous concerne, nous croyons en Dieu, croyons à ce principe que nous appelons « Nzambi a Mpungu tulendo ». Donc, quand Dieu, nous créé, il nous a créé avec un principe que nous appelons par « Nzambi a Mpungu tulendo », et les ngunza, c’est un mouvement, qui est né avec l’homme dans notre secteur. Ce n’est ni par les uns ou les autres, c’est un mouvement, qui est né avec l’homme dans notre secteur.
-Et quel sont les pionniers du mouvement Ngunza ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ C’est comme je le disais qu’il ne peut pas y avoir un pionnier dans le mouvement Ngunza ! Il y a eu des pionniers dans d’autres mouvements ! Puisque dans le mouvement Ngunza en lui-même, existe par les hommes et les femmes et il y a des hommes et des femmes, qui ont marqué ce mouvement.
-Entre autres ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ Il y a eu Mfumu MATSOUA Mfumu KIMBANGU, TCHIMPA VITA et bien d’autres, qui sont devenus célèbres en ce moment ! Et il y a eu aussi d’autres personnes, qui croyaient en notre communauté spirituelle.
-Révérend, chez les chrétiens, leur livre sacré, c’est la Bible et chez les musulmans, c’est le Coran et vous les Ngunza Matsouanistes, quel est le livre sacré du Mouvement Matsouaniste ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ Un livre sacré, c’est l’homme, qui le met en place, il prend tous les enseignements de sa culture, qu’il a reçu, il les a regroupé en place et cela permet à tout le monde de le lire c’est cela ! Nous, notre enseignement est oral, c’est ce que nous appelons le « Kimoko ». C’est ce que nous sommes entrain d’exploiter afin que les scènes de vie courante, qui ne sont que des contes et légendes dans un sens en gros, c’est la morale et l’éthique.
-Et après le confinement dû à la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus, comment se porte le mouvement Ngunza d’une manière générale et en particulier votre église ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ Le mouvement Ngunza en tant que tel, n’est pas en dehors de la société ! Le confinement, c’est un problème, qui regarde tout le monde ! En ce qui nous concerne, vous allez remarquer que le secteur informel marche plus que le secteur formel ! Et si quelqu’un est confiné vous voyez les conséquences que cela peut engendrer ! Parce que les gens ne vivent plus que de l’informel ! « Un taximan, quand il est bloqué, il ne peut pas prendre une maman, qui est chez elle, ne peut pas faire ses courses puisque n’ayant plus des provisions dans sa maison ! Donc, c’est un problème en fin de compte qui regarde tout le monde, toute notre communauté et toutes les communautés africaines ! Nous sommes confrontés plus au développement du secteur informel.
-Selon la foi spirituelle du mouvement Ngunza, comment interprétez-vous le coronavirus ? Et quel est votre opinion ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ Il ne peut pas y avoir une interprétation particulière ! Vous savez depuis l’ancien temps, il y a eu des épidémies et des pandémies et il y a eu beaucoup de maladies et à côté de nous-même, il y a la grippe, nous vivons avec le paludisme ! C’est parce qu’on vit avec et on ne s’en rend pas compte ! Pour cette maladie, il n’y a pas une interprétation particulière aujourd’hui !
-Révérend, quel est votre message particulier ?
Anicet MASSENGO MBEMBA/ Mon message particulier, c’est d’abord vous remerciez et ensuite demander aux uns et aux autres, qu’à chaque peuple sa culture et nous, nous croyons à « Nzambi a Mpungu tulendo », qui a envoyé des hommes et des femmes, qui se sont fait remarqués par la qualité du travail, qu’ils ont fourni sur cette terre, ce sont des hommes, qui ne sont pas des hommes à succès, ce sont des hommes, qui sont venus corps et âmes pour le bien de l’humanité et nous disons constamment que notre but, c’est d’éclairer l’humanité c’est d’abord cette lumière. Et quand les gens viennent dans notre système ou notre communauté viennent apprendre à affronter les problèmes de l’humanité parce que le bien et le mal existeront toujours.
Sous le patronage du Ministre du Développement Industriel et du Portefeuille Public, Gilbert ONDONGO, le Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (SAIIT) s’est ouvert à Brazzaville, le 15 octobre2020, à Brazzaville. Avec des expositions d’une soixantaine d’entreprises innovantes. Organisée par l’OAPI, en partenariat avec le gouvernement congolais, l’édition 2020 du SAIIT vise à faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises dans les pays membres de l’OAPI, y compris de promouvoir les projets innovants ou services qu’offrent les inventeurs africains. A travers ce salon, l’OAPI entend spécifiquement mettre en lumière les inventions ou les innovations à fort potentiel de valorisation, offrir une opportunité pour la reconnaissance des mérites des inventeurs, stimuler la créativité et participer à la valorisation des inventions en suscitant les transferts de technologies vers le monde productif.
Organisée par l’OAPI, en partenariat avec le gouvernement congolais, cette 8ème édition 2020 du SAIIT vise à faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises dans les pays membres de l’OAPI, y compris de promouvoir les projets innovants ou services qu’offrent les inventeurs africains. A travers ce salon.
Ouvrant les portes de la 8ème édition du SAIIT, Gilbert ONDONGO, a rappelé le rôle que doivent jouer les inventeurs africains pour relever le défi de l’innovation et surtout l’éradication de la pandémie de coronavirus Covid-19. L’initiative de l’OAPI de placer le présent salon sous le thème, « propriété intellectuelle, innovation et défis sanitaires », a-t- il ajouté, interpelle les inventeurs et les industriels africains auxquels incombe la mission de proposer des solutions endogènes aux problèmes de santé qui accablent le continent.
« Au-delà de la crise sanitaire qui focalise notre attention et mobilise nos efforts, le présent salon offre l’occasion de réfléchir au rôle de l’invention et de l’innovation technologique dans la construction du tissu industriel africain. (…) Il nous faut accorder une attention particulière à la recherche scientifique et technique ainsi qu’à l’innovation dans la définition des politiques de développement de nos pays », a-t-il souligné.
Au cours de ce salon, l’OAPI entend spécifiquement mettre en lumière les inventions ou les innovations à fort potentiel de valorisation, offrir une opportunité pour la reconnaissance des mérites des inventeurs, stimuler la créativité et participer à la valorisation des inventions en suscitant les transferts de technologies vers le monde productif.
Notons que le Salon Africain de l'Invention et de l'Innovation Technologique (SAIIT), est un événement organisé tous les 2 ans dans un des États membres de l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). .A travers le SAIIT, l’OAPI, détecte les inventions et innovations susceptibles d'aboutir à une création d'entreprise; Offre un lieu d'échange entre les inventeurs, les chercheurs et les opérateurs économiques pour mettre en lumière les opportunités d'affaire; encourage le travail collaboratif entre les chercheurs, les entreprises et les institutions de financement; récompense les meilleures innovations. Pour qui le SAIIT. Le SAIIT s'adresse aux : Inventeurs; Chercheurs, les centres de Recherche-Développement et les universités ; Entreprises industrielles et commerciales innovantes ; Institutions financières et sociétés de financement ; Coopératives et groupements de production ; Cabinets conseil en innovations ; Organismes nationaux, régionaux et internationaux de promotion de l’invention et de l’innovation. Pour quel intérêt ? faire connaître des inventions et procédés de fabrication, ainsi que des activités et services à forte valeur ajoutée ; favoriser les transferts de technologie par les contrats de licence ; saisir des opportunités d’affaires ; nouer les contacts avec des fabricants, distributeurs, promoteurs, financiers, ainsi que les responsables d’organismes industriels et commerciaux privés, nationaux, internationaux ;* faire connaître aux visiteurs professionnels, aux médias et au grand public les fruits de la recherche-développement. Les prix* Grand prix du Président de la République ; Prix OAPI; Prix spéciaux. Distinctions. Les distinctions seront attribuées aux entreprises innovantes qui auront marquées par la qualité de leur produits et service. Les prix seront remis au cours de la soirée de Gala du 17 octobre 2020.
Publié le 12 Octobre 2020
par André LOUNDA
dansSociété
Le Syndicat des Enseignants pour le Salut des Enseignants du Congo (COSSEC) et lez Panel des Syndicats des Ministères des Enseignements(METPFQE- MEPSA), sous la direction de Daniel NGAMI, en présence du Président du SYNEEER, Rémy Blaise MBOUMBA du Président du SYNEP, et du Président du SYNEP, Auguste BIDZOUTA, ont animé un point de presse articulé autour du Préavis de Grève des Enseignants du Secteur Public, ce lundi 12 octobre 2020, à Brazzaville.
Au cours de e point de presse, ces derniers ont accordé au gouvernement de la République une large manœuvre d'une semaine, à compter de ce lundi 12 octobre 2020, jusqu'au dimanche 18 octobre 2020, à minuit afin de permettre au gouvernement de mettre en œuvre et ce, de façon intégrale tous les acquis susmentionnés des différentes négociations des années antérieures conformément aux déclarations des années antérieures prescrits dans cet avis de grève ci dessous :
COLLECTIF DES SYNDICATS POUR LE SALUT DES ENSEIGNANTS DU CONGO (COSSEC)
PANEL DES SYNDICATS DES MINISTÈRES DES ENSEIGNEMENTS (METPFQE-MEPSA)
AVIS DE GRÉVE ILLIMITÉE A COMPTER DU LUNDI, 12 OCTOBRE 2020 A PARTIR DE 7 HEURES 00 SUR TOUTE L’ÉTENDUE DU TERRITOIRE NATIONAL
vu l’article 32 de la constitution Congolaise du 25 octobre 2015 : «
Vu la déclaration du collectif des syndicats pour le salut des enseignants du Congo (COSSEC) en date de 11 août 2020 espérant du Gouvernement de la république, une attention particulière à son cahier des charges, à défaut de contraindre les enseignants à perturber coûte que coûte la prochaine année scolaire 2020-2021 ;
Vu la déclaration de la coordination nationale des enseignants prestataires, bénévoles, volontaires et finalistes des écoles de formation professionnelle du Congo (ci-jointe), conditionnant toute reprise des cours sur toute l’étendue du territoire national, par la satisfaction de leurs préoccupations à savoir :
La publication de tous les textes d’intégration dans la fonction publique issus de la compagne de recrutement 2019 ;
Le traitement en commission tripartite (administration scolaire ; partenaires sociaux de l’Éducation nationale et les délégués de la fonction publique) et la transmission des dossiers traités à la fonction publique ;
La publication de la note ministérielle de maintien au poste des enseignants prestataires et bénévoles et ce, conformément à l’esprit du protocole d’accord signé entre le Gouvernement de la république et les partenaires sociaux de l’Éducation nationale notamment le 27 septembre 2018 ;
vu l’entêtement du Gouvernement de la République a crucifié les Enseignants Prestataires, Bénévoles, Volontaires et sortis des écoles de formation professionnelle de l’enseignement.
Réunis ce lundi, 12 octobre 2020 à Brazzaville, Le collectif des syndicats pour le salut des enseignants du Congo (COSSEC) et le panel des syndicats des Ministères des enseignements (METPFQE-MEPSA) ayant les récépissés (MGEC, SYNEER, SYNEP, FENATREC1 ET 2, SYNECJS ET CRPE)ont décidé d’observer une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national à compter du Mardi, 13 octobre 2020 à partir de 7 heures précises et ce, jusqu’à la matérialisation des accords entre le Gouvernement et les partenaires sociaux de l’éducation nationale ; à savoir :
Publication de l’arrêté interministériel fixant les montants des primes et indemnités conformément aux articles 54 et 55 du statut particulier des agents du cadre de l’éducation national ;
Paiement, d’au moins, trois trimestres des rappels de solde d’activités dus aux enseignants ;
Prise en charge, en solde, des 18 dossiers des enseignants transmis au Ministère des Finances et du budget à titre d’échantillon, par le Vice-Premier Ministre et séquestrés à la direction de la solde de celui-ci ;
Publication de tous les textes d’intégration dans la fonction publique issus de la campagne de recrutement 2019 avant la rentrée des classes, le 12 octobre 2020 ;
Traitement en commission tripartite (Administration scolaire, Partenaires sociaux de l’éducation nationale et les délégués de la fonction publique) et la transmission des dossiers traités à la fonction publique, issus de la campagne 2020 ;
Publication de la note ministérielle de maintien au poste des enseignants prestataires et Bénévoles et ce, conformément à l’esprit du protocole d’accord signé entre le Gouvernement de la République et les partenaires sociaux de l’éducation nationale notamment le 27 septembre 2018.
Publié le 11 Octobre 2020
par André LOUNDA
dansPOLITIQUE
« Membres et sympathisants de la Force Montante Congolaise, mobilisons-nous dans l'unité, la cohésion et la discipline pour arrimer notre organisation aux recommandations du 5e congrès ordinaire du Parti congolais du travail afin de défendre les intérêts moraux et matériels de la jeunesse congolaise ». C'est sur ce thème que s'est tenu du 09 au 10 octobre 2020, au Palais des Congrès de Brazzaville, le premier Congrès Extraordinaire de la Force Montante Congolaise, qui s'est déroulé sous un format réduit en raison du contexte sanitaire national. En effet, les travaux en commission se sont déroulés par visioconférence en direct sur la page spéciale Facebook, mise en place pour la circonstance.
Ouvrant les travaux, Pierre MOUSSA, le Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail (PCT), a appelé les membres de la Force Montante Congolaise (FMC) à développer la capacité de cette organisation du PCT à drainer le maximum des jeunes afin de renforcer les rangs dudit parti.
"Le travail qui consiste à drainer les jeunes sera le sens de l’action des organes dirigeants issus de ce congrès", a-t-il fait savoir.
"Ces organes doivent être constitués de jeunes qui ont comme pierre angulaire de leur rêve l’unité de la FMC, du parti et celle de la nation. De même", a-t-il poursuivi. Et que ces jeunes doivent ‘’porter le bouclier’’ contre la manipulation, l’instrumentalisation, la division et doivent éviter d’être des proies faciles pour les officines des marchands d’illusion.
Mais aussi, il les a appelés à s’approprier les valeurs de paix, d’unité, de cohésion, de discipline de solidarité, voire de sacrifice et d’abnégation, afin de s’installer véritablement comme une incontournable force de proposition, de projets et d’action à même d’accompagner durablement son seul et unique parrain, le promoteur de la gouvernance intergénérationnelle dans le pays, le Président Denis SASSOU N'GUESSO.
Entre autres objectifs que vice ce congrès, c'est d'arrimer la FMC aux recommandations du Vème congrès du PCT, de mettre en place les instances dirigeantes et réaffirmer le choix du Chef de l’État et Président du Comité Central du Parti Congolais du Travail, son Excellence Dénis SASSOU N'GUESSO, comme candidat de cette formation politique à l’élection présidentielle de 2021.
Quant au premier Secrétaire de la FMC, sortant M. Juste Bernardin Gavet, a dit qu’il est maintenant question d’actualiser le programme d’actions afin de continuer à défendre les intérêts moraux de la jeunesse congolaise et que l’élection présidentielle de 2021 devrait amener le congrès à lever les options fortes pour garantir au Président de la République une victoire éclatante à la dimension de son envergure d’homme d’État.
Le 10 octobre 2020, à Brazzaville, Vadim Osdet MVOUBA, a été élu premier Secrétaire de la Force Montante Congolaise (FMC), à l’issue du Congrès Extraordinaire, en remplacement de Juste Bernardin Gavet qui a passé 7 ans à la tête de la jeunesse du PCT.
A noter que La Force Montante Congolaise, est une union catégorielle au même titre que l’Organisation des Femmes du Congo (OFC), conformément aux recommandations du 5ème congrès ordinaire du Parti Congolais du Travail, tenu en décembre 2019.
Publié le 10 Octobre 2020
par André LOUNDA
dansINTERNATIONAL
"Sensibilisation des parlementaires sur le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux droits civils et politique visant l'abolition de la peine de mort (OP2)". C'est sur ce thème que l"Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture au Congo (ACAT Congo), a célébré la Journée Mondiale contre la Peine de Mort ce samedi 10 octobre 2020, dans la salle de conférence de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) de Brazzaville.
Le 10 octobre de chaque année est déclarée par les Nations Unies, "Journée Mondiale contre la Peine de Mort". Elle est célébrée à travers le monde par les abolitionnistes. Dans notre pays le Congo Brazzaville, un focus a été organisée par l'ACAT Congo, que dirige Christian LOUBASSOU, en présence de Valère MABIALA MAPA, représentant le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), elle a regroupée 25 participants venant des institutions à savoir; le sénat, l'Assemblée Nationale, le CNDH, le Conseil Consultatif des Organisations de la Société Civile, le Conseil Consultatif des Notabilités, le Médiateur de la République, le Ministère de la Justice de Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones, la Coalition Congolaise contre la Peine de Mort, l'ACAT Congo et l'ADHUC: "Sensibiliser les parlementaires dans la vulgarisation du Deuxième Protocole facultatif aux droits civils et politiques visant l'abolition de la peine de mort"tel est le leitmotiv, qui anime l'ACAT Congo à l'occasion de la célébration de la Journée Mondiale contre la Peine de Mort afin de faciliter la compréhension et l'appropriation de ce dit deuxième protocole aux parlementaires du Congo Brazzaville. Au cours de cette rencontre, les participants ont échangé sur trois sous-thèmes à savoir: (i)"L'expérience de la République du Congo pour parvenir à l'abolition et à la sécurisation de la peine de mort"; (ii) "Bref aperçu du Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l'abolition de la peine de mort (OP2) et la nécessité pour les parlementaires congolais de le ratifier" et (iii) " Quelles perspectives pour les parlementaires congolais à l'orée de la ratification du Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l'abolition de la peine de mort (OP2). Cette rencontre a été destinée aux parlementaires, à quelques organisations de la société civile et aux médias a permis afin qu'à l'avenir d'autres organisations puisse développer des synergies d'actions et des cadres d'échanges entre organisations de la société civile et les parlementaires sur la problématique de l'abolition et de la sécurisation et ces synergies serviront de base pour une appropriation de la problématique de l'abolition de la peine de mort et feront de sorte que les parlementaires voter en connaissance de cause le projet de loi portant ratification du Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l'abolition de la peine de mort (OP2). Les parlementaires ont été ciblé en fonction de leur implication dans le parachèvement du processus de l'abolition de la peine de mort et c'est ainsi que les parlementaires ont été imprégnés des dispositions pertinentes contenus dans ce deuxième protocole et voter l'avant-projet en connaissance de cause. Quant aux organisations de la société civile impliquées dans la lutte pour l'abolition de la peine de mort cette rencontre leur a permis d'avoir des outils nécessaires pour sensibiliser la population sur cet outil unique, qui interdit explicitement la peine mort.
Signalons qu'à ce jour en République du Congo, le sénat a déjà voté le projet de loi portant ratification de l'OP2 et l'Assemblée Nationale ne saura tarder à le voter. En organisant cette activité de réflexion, l'ACAT Congo s'est proposé de mettre à la disposition des parlementaires, des outils nécessaires pour faciliter la dissémination de cet instrument auprès de leurs bases autour d'un débat public d'une part et, de promouvoir le leadership du Congo dans la sous-région sur la problématique de l'abolition de la peine de mort ainsi que de sa sécurisation. Mais aussi, sa compréhension à travers de cette activité, qui a permis aux parlementaires à participer en toutes connaissance de cause au processus de ratification de l'OP2 et de favoriser le débat parlementaire autour de cet instrument lors de son adoption.
Publié le 1 Octobre 2020
par André LOUNDA
dansSociété
Deux élus locaux du Département Municipal de Brazzaville, Gilles Latran NGABANGUI et Marlan Dominique OKEMBA, ont animé un point de presse le mercredi 30 septembre 2020, à Brazzaville pour présenter leur calendrier des descentes liées aux activités de mobilisation et de sensibilisation des population de Brazzaville sur les enjeux actuels et futurs. C'est ce que nous avons retenu de ce point de presse.
Ces deux Conseillers vont initier de descentes dans tous les neuf arrondissements que compte Brazzaville pour échanger avec les populations sur plusieurs questions à savoir: la pandémie de la COVID-19, qui continue à secouer le monde entier; les problèmes de l'insécurité causés par le phénomène des brigades des bandits appelés couramment dans la ville de Brazzaville par les "bébés noirs" et les échéances électorales.
Cette série de descente, ne fait pas partie des pré-campagnes déguisées à souligné le distingué Conseiller Gilles Latran NGABANGUI, répandant à cette interrogatoire des journalistes, "Cette descente fait partie de nos péjorative et nos devoirs. Vous avez constaté que dans cette salle, il n'y a aucune éffigie d'une personne quelconque dans la salle. Donc, il est nul et non question de faire une quelconque propagande. Nous allons tout simplement conscientiser les jeunes, qui pendant toutes les élections, il y a des oiseaux de mauvaises augures qui arrivent souvent à manipuler la jeunesse".
A noter que cette série de descente débutera le 10 octobre 2020 et s'achèvera le 05 février 2020, et elle va commencer par l'Arrondissement 9, Djiri.
Il s’est tenu, le 29 septembre 2020, dans la salle de conférence de la Semaine Africaine à Brazzaville, une réunion de travail sur la prévention, de la propagation de la pandémie du coronavirus dans les lieux privatifs de liberté, organisée par l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture au Congo (ACAT-CONGO).Les droits de toutes les personnes touchées par la flambée de la COVID-19 doivent être respectés, et les toutes les mesures de santé publique doivent être mises en œuvre sans discrimination d'aucune sorte, selon la législation internationale relative aux droits de l'homme.
Placée sous la direction de Christian LOUBASSOU, Président de l’ACAT-CONGO, les participants ont échangé sur le thème 2 : « La problématique de la riposte à la COVID-19 », présentation de la Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire des Maisons d’Arrêts de la République du Congo. Pourquoi la société civile devrait-elle se préoccuper de la santé des condamnées? Qu'en est-il des visiteurs-devraient-ils être soumis à un dépistage? Les visites devraient-elles être autorisées dans les prisons durant la flambée de la COVID-19? Les organismes d'inspection devraient-ils se voir refuser l'accès aux prions? Les détenus présentant des symptômes devraient-ils être isolés? Que faut-il faire lorsqu'un détenu testé positif (ou qui attend les résultats d'un test) est transféré dans un hôpital (ou un autre établissement médical)? Les organismes d'inspection devraient-ils se voir refuser l'accès aux prisons?, toutes ces questions ont été au tour d'un débat entre les agents de l'administration pénitentiaire, les magistrats, les acteurs de la société civile, les journalistes et bien d'autres.
Après avoir échangé sur ce thème, les participants se sont repartis en trois groupes de travail suivants : Groupe 1 : Amélioration d’un dispositif de riposte à la propagation de la COVID-19 dans les prisons ; Groupe 2 : Amélioration des conditions de détention ; Groupe 3 : Sensibilisation et actions judiciaires pour prévenir la propagation de la COVID-19, dans les prisons.. Au cours des travaux en groupes, les participants ont identifié les actions à mener, définis ses actions, décris les objectifs des actions, décris les résultats des actions ; les moyens à mettre en œuvre ; définis les partenaires des actions et les structures qui peuvent être responsables des actions pour leurs réussites.