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GéoAfriqueMédias.cg

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culture et arts

Où est le « bon sens » avec : les poupées sexuelles ? La dot commerciale ?

Publié le 22 Juillet 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Culture et Arts

« Révélations 2020 », est le titre d’un nouvel ouvrage de 125 pages, présenté et dédicacé le 20 juillet 2022 à l’Institut Français du Congo (IFC). Fruit du confinement suite à la crise sanitaire à coronavirus, l’auteur Gilles Wilfrid LOUMINGOU à travers son ouvrage dépeint la réalité de la société congolaise en particulier et africaine en générale pour éveiller les consciences sur les maux qui la minent qu’il a décrit en des thématiques révolutionnaires.

En résumé, Révélations 2020 étant un plaidoyer en faveur de notre planète, tout haut notre quotidien sur les questions essentielles liées au bien-être, tout en interpellant la société et en suscitant le changement des mentalités, même si nous ne sachons plus exactement de ce que sera fait demain ; connaissant nos attitudes parfois conscientes et inconscientes envers nos semblables , envers nos communautés déjà les faits en parlent : »Poupées sexuelles », un complot sans mesure contre les femmes, rivales ou substitution de la femme au foyer, associés à leurs droits bafoués, les mettant ainsi dans un combat sans fin jusqu’à l’heure. Peut-être ne seraient-elles pas aussi, une alternative qui pourrait devenir un remède contre la « Dot Commerciale » en Afrique, vue au rythme de « CovidMentalité » au « CovidAmour » au risque de favoriser aussi le recul des célébrations de mariages sans oublier le cas de soldats du sexe ?

     Que dire encore de ce choix, des femmes de couleurs afro-américaines, le coup « Pas de mariage blanc », vivant dans cette condamnation et les maintenant célibataires à vie sans pour autant parler d’autres faits montrant finalement aussi le nouveau chemin qui se dessine. Alors que deviendrait notre quotidien, notre monde ? La question reste poser sur tous les plans, mais en voyant déjà dans quelle direction nous allons : une façon de dire peut-être ; « je m’arrête, je fais demi-tour ou je prends la déviation… ».

Pour tourner la page d’une histoire et en ouvrir une autre pour aller plus loin, Withney BOUANGA, sous un regard juridique de la société congolaise a déclaré que la dot, c’est un problème, le code de la famille dans son article 140 devait faire qu’il y est impact sur le célibat si les 50.000 FCFA de dot fixé par la loi était respecté aujourd’hui, la dot porte le germe de la destruction de notre société. L’église et l’Etat peuvent revoir cette situation et d’ailleurs toute la société. Cette loi qui date depuis 1984 est devenue obsolète et autour d’elle, il n’y a que de la tromperie à la Mairie on continu de demander aux parents s’ils ont reçu les 50.000 FCFA de dot. Il faut l’adapter à nos réalités. Il y a des pistes de solutions pour régler tous ces problèmes. « Au Gabon par exemple, la dot a été annulé ! C’est au nom de la coutume que l’on impose des dots exorbitantes, nos autorités doivent prendre des décisions sur cet aspect », a souligné un participant au cours des échanges. Le Congo a besoin de revisiter sa culture, la dot n’est pas traditionnelle, ni coutumière mais elle est objet des caprices des gens », a souligné un autre participant. Aujourd’hui, il y a eu l’existence de deux listes, le côté paternel et le côté maternel à l’époque cela ne se faisait pas ! Le législateur doit prendre des décisions et faire une proposition de loi qui doit être applicable pour tous sinon dans les conditions que nous vivons, nos enfants ne pourront pas avoir des épouses dans les conditions que nous vivons. Les poupées sexuelles, c’est un danger, une vraie menace, il faut en parler le débat est ouvert pour tous dans les médias, la société civile est interpellée et doit s’impliquer à ces thématiques dont l’avortement, les violences faites aux femmes.

Signalons cet ouvrage ne coûte que 5.000 FCFA et pour s’en procurer appelez +242056964243 ou au +242069046964

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NGALA Anne, l’héroïne du bassin de l’Alima-Nkéni in mémorial

Publié le 27 Juin 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

 « MWENA OKWEMET, le fétiche et le destin », constitue le titre d’un nouveau ouvrage de François ONDAI-AKIERA paru aux éditions « les lettres Mouchetées » en mémoire de NGALA Anne, fille de NGALEFOUKOU OBAMBE MBOUNDZE du village Bélé, présenté au public et dédicacé le samedi 25 juin 2022 au Centre Culturel Russe de Brazzaville.

Cet ouvrage, est un roman historique et biographique qui retrace l’histoire vécu par une jeune fille NGALA Anne pendant la période coloniales après l’attaque de son village natal, le 13 octobre 1911 par les miliciens de l’armée coloniale conduite par François GUYONET à Gamboma et le Capitaine André LACOS, afin de donner la mort à son père OMBAMBE MBOUNDZE âgé de 106 ans sur instruction du Lieutenant-Gouverneur du Moyen-Congo pour avoir dressé les populations Mbochis de l’Alima-Nkéni contre l’administration coloniale à l’instauration de l’impôt de capitalisation.

Cette jeune fille, au cours de cette période de résistance dans le bassin de l’Alima-Nkéni entre 1907-1915 a connus des violences, déportée vers l’Oubangui-Chari (RCA), violée par les miliciens et de viol, elle a eu une fille. Durant des années, cette tragédie lui a fait porter des blessures intérieures et jusqu’à peu près jusqu’à l’âge de près de 50 ans, en ménopause et comme elle ne concevait plus, elle est parti prier à la tombe de son père OBAMBE MBOUNDZE et c’est à ce moment que sa prière fut exaucer, elle donna naissance à un fils le 10 août 1945. A la naissance de cet enfant, Robert MBOSSA, elle ne pouvait pas allaiter à cause de son âge avancé. Par bonheur, Dieu a envoyé des personnes de bonne foi pour l’achat des biberons, du lait en poudre et la layette.

Tragédie laquelle, elle a soufferte  dans sa chair et qu’elle ne cessait de ruminer. Elle a vécu un centenaire avec un cœur brisé et de lamentations au sujet de l’événement funeste qu’a connu Bélé son village natal. Elle se souvenait de la matinée brumeuse au cours de laquelle sa mère, désespérée par la toute-puissance des miliciens qui lui volaient sa fille, l’avait conduit chez le vieux thaumaturge pour tenter de conjurer le sort. Ikama Oyélé lui avait prédit un destin de femme unique en son genre sous la protection d’une vipère à deux cornes. Son odyssée avec son ravisseur venait de s’achever par une double victoire. D’une part, elle avait réussi à garder Lucie, le fruit de ses entrailles et, d’autre part, elle avait réussi à séduire un homme dans les bras duquel elle s’était agrippée comme sur une bouée de sauvetage et se sentait en sécurité comme sur un rocher.

Selon l’auteur, les termes utilisés dans cet ouvrage ne sont pas techniques mais, il faut faire une plongée dans le monde de la littérature, un livre, c’est toujours une plongée ou une immersion dans un espace donné. Ce livre est écrit sur un créneau mémoriel, il s’agit de raconter l’histoire ou le tournant, le destin d’une fille des bords  de l’Alima-Nkéni de l’espace du bassin du Congo, née en 1900, décédée en 2004 qui a vécu tous les tourments de la colonisation à savoir : l’invasion des pays Mbochis-Ngangoulous, les restes de l’esclavage intra-africain, intra-Mbochis qui n’était pas encore terminé puisqu’elle a failli être vendu comme esclave, l’affirmation de la colonisation du pays à travers les exactions des miliciens, à travers  l’érection des chefferies, à travers la déportation des populations vers le goulag Congo-Océan. C’est ça que nous apprenions superficiellement dans les manuels scolaires. Or, nous ne pouvons pas construire notre présent, notre futur sans connaître notre passé. Voilà pourquoi ce livre à mon avis et selon le critique littéraire Boniface BONGO MBOUSSA apporte un plus à la littérature congolaise parce qu’il nous rappelle que nous avons une mémoire que nous ne devrons pas occulter.

Quant à Robert MBOSSA, le fils de l’héroïne, nous a fait savoir qu’il a érigé en hommage à son Grand-père OBAMBE MBOUNDZE une tombe en marbre sous forme de monument en lieu et place de l’ancien marqué curieusement par une termitière 102 ans durant. Puis, il nous a dit que cette histoire du passé colonial oublié du bassin de l’Alima-Nkéni est écrite dans les ouvrages de Monseigneur Benoît GASSONGO, « Conquête, résistance et terreur en Afrique Equatoriale Française », suivi de celui du Professeur ASSORI ITOUA NGAPORO, édité par l’Harmattan France en 2019, « Les résistants du bassin de l’Alima-Nkéni au Congo, 1907-1915 », sans oublié la précédent ouvrage du Professeur Théophile OBENGA, titré : « La Cuvette Congolaise, Résistance des Mbochis à la pénétration coloniale », paru en 1976 aux éditions Présence Africaine dans lequel OBAMBE MBOSSA est cité en premier plan.

A noter que cet ouvrage est vendu à 15.000 FCFA, vous le trouverez dans les librairies de Brazzaville et de Pointe Noire ou sur internet.

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Ce que nous devrions connaître de l’Afrique

Publié le 25 Mai 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Culture et Arts

 

Les choses qu’on ne vous apprendra jamais à l’école !

Superficie Afrique = 30,37 millions de kilomètres carrés *

Superficie de la Chine = 9,6 millions de kilomètres carrés

Superficie américaine = 9,8 millions de kilomètres carrés

Superficie Europe = 10,18 millions de kilomètres carrés

● L'Afrique est plus grande que toute l'Europe, la Chine et les États-Unis réunis.

● Mais dans la plupart des cartes mondiales, l'Afrique est représentée en taille réduite.

Ceci est fait exprès pour créer l'impact visuel de la petite Afrique pour manipuler les africains et les laver le cerveau et les tromper où qu'ils soient.

L'Afrique possède 60% des terres qui sont bonnes pour l'agriculture ;

L'Afrique possède 90% des réserves de matières premières ;

- L'Afrique possède 40% de la réserve d'or mondiale.

- Afrique, 33% de réserve de diamants.

- L'Afrique possède 80% des réserves mondiales de coltan (métal pour la production de téléphones et d'électronique), surtout au Congo démocratique.

- L'Afrique possède 60% de la sauvegarde mondiale de Cobalt (métal pour la fabrication de batteries de voitures)

L'Afrique est riche en pétrole et en gaz naturel.

L'Afrique (Namibie) a les plages de pêche les plus riches au monde.

- L'Afrique est riche en manganèse, fer et bois.

- L'espace de l'Afrique est trois fois l'espace de la Chine, trois fois celui de l'Europe et trois fois celui des États-Unis.

- La superficie de l'Afrique est de trente millions de kilomètres carrés (30,875,415 kilomètres carrés) ;

- La population de l'Afrique est de 1,3 milliard de NIS (la population chinoise est de 1,4 milliard de NEIS avec une superficie de plus de 9,6 millions de kilomètres carrés

Ce qui veut dire que l'Afrique est inhabitée.

-Les terres agricoles en République démocratique du Congo sont capables de nourrir toute l'Afrique.

Et toutes les terres agricoles en Afrique sont une corde pour nourrir le monde entier.

- Le Congo démocratique a des rivières importantes qui peuvent illuminer l'Afrique.

Le problème est que les occidentaux, leurs entreprises et certaines marionnettes africaines ont perturbé la stabilité de l'Afrique depuis des décennies.

- L'Afrique est un continent culturellement diversifié en termes de danse, musique, architecture, sculpture, etc.

L'Afrique abrite 30 mille prescriptions et herbes médicinales modifiées par l'occident dans son laboratoire.

- La population mondiale des jeunes en Afrique devrait atteindre 2,5 milliards d'ici 2050.

L'Afrique représente l'avenir de l'humanité…

 

Source web

#buildingmyself #mindset

 

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 1er OpenLab IUCr-UNESCO de cristallographie en République du Congo

Publié le 14 Mai 2022 par André LOUNDA dans Sciences et Innovations, Culture et Arts

L’Union International de Cristallographie a organisé en partenariat avec l’Université Marien NGOUABI, le Centre de Recherche Géologique et Minières par l’entremise de l’Association Congolaise de Cristallographie (ACCr), le 1er OpenLab IUCr-UNESCO de cristallographie en République du Congo du 11 au 22 mai 2022 au campus numérique de Brazzaville. La cérémonie officielle y relative placée sous le patronage de Madame la Ministre de l’Enseignement Technique, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technique empêchée, a été présidé par le Professeur ATTIBAYEBA, Vice-président en charge de la Recherche Scientifique et de la Coopération de l’Université Marien NGOUABI en présence du Professeur émérite Claude LECOMTE, Président de l’Union Internationale de Cristallographie, Timothée NSONGO, Directeur de la Recherche Scientifique et de la Coopération du CRGM et du Président, et  du Président de l’Association Congolaise de Cristallographie

 Timothée NSONGO, Directeur de la Recherche Scientifique et de la Coopération du CRGM dans son Allocution a laissé entendre que ce jour, est une grâce historique pour la science au Congo et plus particulièrement celle de la cristallographie. C’est pourquoi, je me réjouis de prendre part au nom du Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM) au nom du Directeur Général le Professeur Hilaire ELENGA à la cérémonie inaugurale de ce 1er OpenLab organisé en République du Congo. Organisé par l’Union Internationale de la Cristallographie en partenariat avec l’Université Marien NGOUABI et le Centre de Recherche Géologique et Minière par l’entremise de l’Association Congolaise de Cristallographie. En effet, la cristallographie qui à l’origine était une science purement descriptive et constitue une branche de la minéralogie c’est-à-dire, la description et études des espèces constituant les roches naturelles est devenue une science à part et le pilier de plusieurs sciences notamment : la Biologie, la chimie et la physique. Ce 1er   OpenLab qui s’inscrit dans le cadre de renforcement des capacités dans l’enseignement et de la recherche scientifique soutient la politique de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat pour développer les industries et la recherche minière au Congo. Or, le développement de l’économie de notre pays passe nécessairement et non obligatoirement par le développement de la cristallographie. « Il ne peut donc pas y avoir développement sans développement de la cristallographie », a lancé Timothé NSONGO.

Poursuivant son propos, ce dernier a ajouté que c’est dans cette perspective que le CRGM devrait travailler avec d’autres partenaires industriels et de recherches minières de notre pays pour acquérir au moins un des stratamètres de dernier cri, ce principal appareil de classification des espèces miniers.

Quant au Président de l’Association Congolaise de Cristallographie, Joseph Marie MOUTOU a fait savoir que ce 1er OpenLab s’inscrit dans le cadre de la promotion de la cristallographie. En effet, l’une des missions principales de l’Union Internationale de la Cristallographie est de fournir aux doctorants et enseignants universitaires des pays en voie de développement de formation en enseignant de la cristallographie, ainsi que les finaliser aux méthodes de recherches moderne. « Nous pourrions alors connaître un essor dans la recherche médicale, pharmaceutique, des matériaux, des mines et de géologie pour un développement certain de notre pays », a rassuré le Président de l’ACCr.

Ainsi, il a ajouté qu’aujourd’hui, nous nous employons à former une expertise dans le domaine de la cristallographie. Ceci ne constitue qu’une première étape. En effet, dans le programme de l’Union Internationale de la Cristallographie, cette formation est suivie par la création d’un centre national de cristallographie, cadre nécessaire pour appliquer la cristallographie au service du développement de notre société. Le centre national de cristallographie pour être un lieu de perfectionnement et de stage pour les licenciés professionnels dans les sections chimie industrielle et chimie analytique et qualité de l’Université Dénis SASSOU N’GUESSO. Ce cadre sera le lieu pour les matériaux synthétisés par les chercheurs congolais.

Pour conclure, il a rappelé que cet OpenLab fait intervenir des formateurs venus de France, du Cameroun et du Gabon mais aussi, des participants de la RDC, du Gabon et du Cameroun.

 

 

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Un film, « PARCOURS », la nécessité d’un don de sang par la bravoure

Publié le 9 Mai 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

« PARCOURS », est le titre d’un film congolais de genre long métrage de 66 minutes, qui retrace l’histoire poignante d’une mère et de son intrépide fille « BAYI », risquant tour à tour leurs vies dans le District de Djouéké tombé entre les mains des rebelles armés, pour mettre la main sur des poches de sang indispensable à leur survie. On y retrouve dans les rôles principaux Doria LEMBE, Jehf BIYERI, Laure BANDOKI, Harvin ISMA, Lionel MABIALA et Rolf NGUIE La sortie officielle de ce film placée sous le très Haut Patronage de Dieudonné MOUYONGO, Ministre congolais de la Culture et des Arts a eu lieu le dimanche 08 mai 2022 dans la salle de cinéma, Canal OLYMPIA de Poto-Poto à Brazzaville.

Ce film, réalisé par Saïd BONGO et le Grand-Duc ESSEBOTH, est une coproduction de BM Prod et Bunda INITIATIVE présenté au public Brazzavillois, au menu de cette séance de projection, il y a eu : de l’animation musicale et des chants par Bradley MIXEL, de Stand-up par Stéphanie Bluetooth, du Slam par Miland, la projection du film, la présentation des castings, de la production et des partenaires, les mots de circonstance des producteurs et le mot de clôture du Ministre.

Pour Dieudonné MOUYONGO, après avoir suivi le film a déclaré que la pluie, c’est une bénédiction et le film « PARCOURS » est déjà bénie. « Lorsque j’ai suivi ce film si vous l’avez constaté que dans tous les établissements sanitaires de notre pays, nous avons besoins de sang ! », a laissé entendre le Ministre.

En ce qui concerne la culture en République du Congo, le Chef de ce département a fait savoir que la culture, la production cinématographique se porte bien parce que la culture peut-être que vous ne savez pas des textes existent. La culture ne peut pas s’arrêter ! Lorsque nous suivons les médias, on dit que la culture se porte mal ! Je dirais que c’est faux ! J’ai commencé à travailler dans ce département depuis l’époque de Jean Baptiste TATY LOOUTARD avant que je devienne Ministre, j’ai commencé de voir comment les choses évolues dans ce pays et quand nous sommes arrivés à la tête de ce département, nous avons fait une chose importante : de revoir l’arsenal juridique de mon département. C’est que cela signifie, c’est qu’après ce travail nous aurions la possibilité d’appuyer la production cinématographique dans notre pays comme cela se fait dans les autres pays d’Afrique et de l’Afrique de l’Ouest. Voilà pourquoi nous devrions soutenir les acteurs du cinéma. Maintenant, nous devrons les soutenir aujourd’hui, nous venons de le faire par votre présence et demain lorsque « PARCOURS » sera programmé à être projeté, nous viendrons payer ! C’est une façon de soutenir la production cinématographique de notre pays. C’est une façon de soutenir ses talentueux acteurs ! Ce que j’ai vu mes dames, messieurs, c’est extraordinaire que ce soit Saïd, que ce soit le Grand-Duc, que ce soient les acteurs, ils sont tous talentueux. Nous allons les soutenir. Et nous pouvons applaudir pour eux ! Ils ont tous pu bien jouer leur rôle, de faire encore comme ils ont réussi de produire par rapport à leur attachement au 7ème art qui est le cinéma.

Quant à Saïd BONGO, il a déclaré que quand il a vu la pluie, son cœur a tremblé et ce n’est qu’après qu’il s’est rendu compte que c’était une pluie de bénédictions et il a cru que le film « PARCOURS » est béni. Produit par leurs propres moyens, ils ont pu réaliser leur projet ensemble avec le Grand-Duc.

A noter que PARCOURS est un appel lancé à toutes les populations congolaises à faire un don de sang pour sauver des vies à travers notre pays. Saïd BONGO qui n’en est pas à son premier coup d’essai dans la cinématographie en République du Congo, pour mémoire on citera  « Les caprices du destin » ou encore « La pierre précieuse » sorti en 2016.  Un joli parcours pour ce réalisateur qui aura fait ses armes à DRTV, avant de fonder son label le Club des cinéastes.

 

Un film, « PARCOURS », la nécessité d’un don de sang par la bravoure
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Le Traumatologue CEGRA Karl, dans un nouveau Maxi Single, NEXT  LEVEL

Publié le 3 Mars 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

NEXT LEVEL est le titre d’un nouveau maxi single de CEGRA Karl, qui arrive avec force et c’est lourd pour les mélomanes de la Rumba congolaise des deux rives. Le 08 mars 2022, l’artiste-musicien, le Traumatologue CEGRA Karl mettra sur le marché du disque ce nouvel album. Déniché sur le terrain par notre équipe de reportage en plein Centre-Ville de Brazzaville, le  mercredi 02 mars 2022 ce dernier était en plein tournage. Aussi tôt abordé, CEGRA Karl n’as pas hésité de répondre à quelques préoccupations des Journalistes Dans un face à face avec les journalistes de notre équipe de reportage, ce dernier  n’a pas caché ses mots.

-Bonjour Monsieur l’Artiste CEGRA Karl,  nous vous avons rencontrés en plein tournage clip de votre nouveau maxi single qui sera bientôt mis sur le marché du disque congolais, est-ce qu’on peut en savoir d’avantage pour nos lecteurs ?

CEGRA Karl : Oui, merci déjà ! C’est une très belle occasion et je vous remercie encore beaucoup ! Nous sommes en plein tournage du spot de mon nouvel album qui sera sur le marché le 08 mars 2022 et c’est dans quelques jours ! Je pense qu’il y aura un autre tournage des clips vidéo avant la fin de ce mois de mars. La bonne nouvelle, c’est la sortie de notre nouvel album.

-Quelle surprise avez-vous gardé à vos  différents mélomanes qui sont dans l’attente de votre nouveau maxi single ?

CEGRA Karl : Dans cet album, NEXT Level , il  y a la Rumba avec un apport nouveau parce que c’est de la Rumba aujourd’hui, qu’on a essayé de rénover.  Je dirais même tout simplement avec des chansons comme « ELOMBE », qui est une chanson qui a m’a fait vendre ailleurs, qui a fait de moi une révélation dans les années passées 2019 en Afrique centrale, Révélation du Studio 2010, Prix spécial du Jury Sanza ! Je pense qu’après cela, il fallait qu’on fasse un nouveau Maxi Single et je crois tout simplement, que c’est le meilleur.

-C’est vrai et oui ! Parce que jusque-là, j’ai votre chanson dans mon téléphone ! Est-ce que pour cette inspiration, il n’y a pas une chanson qui a supplanté « ELOMBE » Jusqu’à aujourd’hui à mon avis ?

CEGRA Karl : Oui, c’est vrai et oui, parce que jusque-là, je pense qu’il y a eu la pandémie à COVID-19 ! Et il y a eu baisse des activités artistiques dans tous les groupes et nous étions tous confinés à la maison dans cette période ! J’ai eu a sortir une chanson sur la COVID-19 et une autre chanson sur l’amour qui n’a pas marché par faute des marchés dues  à cette crise sanitaire. Donc, en ce moment, nous reprenons les choses en main avec ce nouveau maxi single NEXT Level.

Quel appel lancez-vous à tous vos mélomanes, aux auditeurs et à tous les lecteurs ?

CEGRA Karl :  Je leur demande simplement, d’écouter et de se procurer de cet album qui est riche et varié en mélodies. En tout cas, nous sommes dans l’émotion parce que depuis un certain temps, on a comme impression que la Rumba congolaise disparaît, c’est-à-dire que la Rumba congolaise du Congo-Brazzaville, disparaît un peu du marché et nous venons de la réintégrer avec NEXT Level.

 

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Roga Roga porte désormais l’étendard de la marque MTN Congo

Publié le 3 Mars 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

C’est au cours d’une Conférence de presse animé le mercredi 02 février 2022 à Brazzaville par  Philippe WHAGA, Directeur de Marketing de MTN Congo et l’artiste musicien Roga Roga que l’annonce a été faite. La Star de la Rumba congolaise, Roga Roga et Philippe WHAGA ont signé un contrat d’une durée d’une année permettant à cet artiste d’être le nouvel Ambassadeur de la Marque MTN Congo.

Des critères de sélections ont concourus au choix de cet artiste-musicien. Philippe WHAGA, le Directeur de Marketing de MTN Congo a laissé entendre qu’attend MTN Congo de Roga Roga, que va-t-il rapporter de plus ? Notre vocation, vous le savez que nous soutenons la culture locale, nous soutenons les acteurs locaux, nous portant haut et fort les couleurs du Congo pour les bonnes initiatives et pratiques. Le contrat que MTN Congo a signé avec l’artiste musicien Roga Roga va permettre à l’artiste de rayonner d’avantage, de porter les couleurs du Congo et surtout de pouvoir vivre de son œuvre, contribué à promouvoir ses prochaines sorties au cours d’une tournée nationale que nous allons organisées dans tout le pays.

Pour Roga Roga, c’est un grand plaisir d’associer mon image avec la marque MTN. Je pense que si j’ai été désigné ambassadeur de cette marque, c’est grâce au travail. Associer mon image avec MTN est un combat. Seul, je ne pourrai pas, mais avec l’appui de MTN nous allons réussir.

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« Evolution et Mutations de l’Etat en République du Congo », Juste Désiré MONDELE marque le temps entre la gestion de l’Etat et les choix économiques

Publié le 19 Janvier 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

« Evolution et Mutations de l’Etat en République du Congo », est le titre du nouvel ouvrage de l’écrivain congolais, Jute Désiré MONDELE, Député, Conseiller  chargé des Questions Politiques  du Chef de l’Etat, présenté et  dédicacé, le jeudi 14 janvier 2022 à Brazzaville.

Cet ouvrage de 328 pages structuré en trois parties, préfacé par le Professeur Placide MOUDOUDOU, paru aux éditions L’Harmattan, l’auteur Juste Désiré MONDELE y retrace l’histoire politique, économique et administrative de la République du Congo de l’ère pré-coloniale jusqu’à nos jours. Une histoire riche, variée, mouvementé et caractérisée par des changements des régimes politiques qui ont engendré des conséquences sur le choix des régimes économiques. La première partie est intitulée : « Structure de la Société Congolaise Pré-coloniale » animé en panel par le Professeur Joseph ITOUA, un  des panélistes qui ont décortiqué les trois parties de cet ouvrage, qui a mis un accent particulier sur la gouvernance des royaumes et des chefferies traditionnelle qui après avoir subi une influence coloniales ce sont transformés en groupe ethniques. Pour Joseph ITOUA avant la colonisation la société congolaise se caractérisait par les royaumes et chefferies en tant que formes d'organisations sociales ayant précédé la République. Par la suite, il eut le premier contact du Congo avec l'Europe, à travers la colonisation portugaise au XVe siècle mais surtout celle de la France aux XIXe et XXe siècles qui aboutira à la formation du Congo moderne avec la naissance de la République du Congo en 1958 et son indépendance en 1960.

 Quant à la  seconde partie planche sur les formes de l’ETAT et de l’économie suivant les évolutions idéologiques que le pays a connues. Développé par le Conseiller Spécial du Président de la République, le Professeur Louis BAKABADIO.  Selon lui, le mérite de cette deuxième partie de l’ouvrage vient du fait qu’elle met l’accent sur ce qu’il appelle la tyrannie de statut sur l’économie et sur l’Etat. Si dans le monde, certaines sociétés se sont structurées à partir de leur cosmogonie endogène, l’auteur montre que dans le cas du Congo, il y a eu une sorte de mimétisme idéologique qui a complètement bouleversé tout le fonctionnement économique du pays. « Sans vouloir revenir sur toute l’histoire du livre qu’il suffit de l’acheter pour découvrir, j’estime qu’il nous faut une espèce de culture, de connaissance et de réflexion nationale en vue de construire une idéologie qui soit propre à notre économie. Nous ne pouvons pas, sous prétexte de répondre aux standards internationaux, nous priver de bâtir notre monde » a-t-il relevé.

 Selon Juste Désiré MONDELE, il y a une corrélation entre la gestion de l’Etat et les choix économiques de notre société. « J’ai voulu faire cette corrélation entre l’Etat, son évolution mais aussi l’Etat avec ses choix économiques de notre société. Nous avons une belle histoire ! Une histoire qui rencontre le choc des civilisations qui est écrite aussi par nos aïeuls, écrite aussi par les Pères fondateurs, l’histoire qui est écrite  aussi par ses royaumes qui aujourd’hui, devenant la République du Congo que chacun apporte sa pierre à l’édifice ».

Quant à la troisième partie, elle traite de l’organisation administrative territoriale et de la gouvernance électorale en République du Congo, développé par le Conseiller Charles Etienne BOUKAKA, qui a salué l’effort de recherche minutieuse de l’auteur de rassembler et de restituer toutes les dispositions légales et réglementaires concernant l’organisation administrative et territoriale au Congo.

De son côté, le Professeur MOUKALA KADIMA NZUJI dans sa critique littéraire a explicité d’avantage le contenu avant la cérémonie de dédicace de cet ouvrage et d’échange entre les panélistes et les auditeurs.

A titre de rappel, Jute Désiré MONDELE, né le en 1971 à Brazzaville est diplômé en sciences politiques et titulaire d’un DESS de gestion à l’UPEC, Paris. Il a à son actif un premier ouvrage intitulé : « Enjeux et perspectives- Diversification économique au Congo », paru aux éditions Jean PICOLLEC en 2017.

 

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« La Table Ronde est un jalon posé dans la mesure où la Rumba congolaise mérite de figurer dans les curricula scolaires », estime Dieudonné MOUYONGO

Publié le 6 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Culture et Arts

Les  fondements de la candidature de la Rumba congolaise sur la liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité et les stratégies à implémenter pour les mesures de sauvegardée et de promotion de la Rumba congolaise après son inscription ont été au centre de la Table Ronde sur la Rumba congolaise tenue du 03 au décembre 2021 à Brazzaville, la capitale de la musique africaine.

Placée sous le patronage de Dieudonné MOUYONGO, Ministre congolais en charge de la Culture et des Arts en présence de Madame Barry Fatoumata MARIEGA, Représentante de l’UNESCO en République du Congo, des Présidents des Comités Scientifiques des deux Congo, et ont pris part à les agents de ce ministère, les artistes, les élèves, les étudiants et bien d’autres personnalités invités.

Durant deux jours, les participants des travaux en panel, les participants après une série d’échanges fructueux ont formulé des recommandations pertinentes à savoir : (i) Publier dans des délais raisonnables les Actes de cette Table Ronde sur la Rumba congolaise afin de contribuer à une plus grande visibilité de cet élément ;(ii) Organiser dans l’avenir d’autres rencontres avec les praticiens de la Rumba congolaise pour une meilleure appropriation des axes stratégiques dégagés par le Comité conjoint République Démocratique du Congo/République du Congo relatif à la sauvegarde et à la promotion de la Rumba congolaise ; (iii) Travailler avec les Ministères en charges de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour l’inscription de la Rumba congolaise dans les programmes scolaires et universitaires, et les programmes de recherche scientifique afin d’assurer la sauvegarde et la pérennisation de l’élément Rumba ; (iv) Poursuivre la coopération et les échanges entre les deux Congo pour la sauvegarde et la promotion de la Rumba congolaise.

La cérémonie de clôture a été ponctuée par l’animation de l’artiste Gypsie la Tigresse ; la lecture du communiqué final de la Table Ronde suivies celles des motions aux Présidents des deux Congo, Dénis SASSOU N’GUESSO et Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, au Ministre de la Culture, Dieudonné MOUYONGO et les recommandations. Clôturant les travaux de la Table Ronde, Dieudonné MOUYONGO a remercié le Comité Scientifique et les participants pour la réussite des travaux par la qualité des intervenants. Aussi, il a remercié l’UNESCO qui ne cesse d’accompagner le Congo et il a clôturé.

A noter que les travaux se sont déroulés en panel comme suit : pour le premier panel dont l’axe a été le Retour Transdisciplinaire sur la Genèse de la Rumba congolaise. Le premier intervenant de ce panel, l’Ecrivain, musicologue Elvis Brunell NATOU a fait une présentation sur les Approches originelles et polyphoniques tonales de la Rumba congolaise. Le deuxième intervenant, l’Historien Jean Félix YEKOKA, sa communication a porté sur les Origines de la Rumba congolaise, la danse « Nkumba » du petit Etat de Bungu au indépendances africaines. Le troisième intervenant, l’Historien Roland Christian NZAOU a fait une présentation intitulée : Musique et danses de l’ancien Nsundi septentrional, élément de connaissance de la Rumba congolaise. Pour le quatrième intervenant l’Historien Honoré MOBONDA a communiqué sur les Origines lissongo, Luba et Bobangui de la Rumba congolaise : essai d’exfiltration de cette danse des exclusivismes identitaires.

En ce qui concerne le deuxième panel qui a eu pour thème : Émergence, évolution et parcours de la Rumba, en lieu et place du Sociologue Henri OSSEBI, le Musicographe, Charles BOUETOUM-KIYINDOU a fait une présentation sur le thème : De Cuba aux deux Congo : dynamisme sonores et éclosions identitaire de la Rumba congolaise et il a aussi communiqué sur le thème : La Rumba congolaise « danse » à travers les époques. Suivi par l’Historien, Stévio Ulrich BARAL-ANGUI qui a présenté sur le thème : Les variations linguistiques dans la Rumba congolaise : mixité culturelle ou croisement identitaires. Quant ‘à l’artiste-peintre Trigo Piula, a présenté sur le thème : Rumba-Ndumba : regard d’un peintre sur la Rumba congolaise. De son côté, le Philosophe Grégoire LEFOUOBA a présenté une communication sur la Rumba : un courant philosophique des symptômes de représentations BANTU.

Le troisième panel a traité le thème : Itinéraires transfrontaliers de la Rumba congolaise : Afrique-Europe-Amériques. Le premier intervenant a communiqué sur le thème : L’aller et retour de la Rumba. Pour l’Historien Lucien NIANGUI GOMA a fait une présentation sur les survivances culturelles kongo dans l’espace afro-américain : Cas de la Rumba du 17ème au 19ème siècle. Et pour le dernier intervenant, l’Historien Joachim Emmanuel GOMA-THETHET qui a fait une présentation sur Joseph KABASSELE, Jean Serge ESSOUS, Manu DIBANGO et Sam MAGWANA : les quatre mousquetaires de la Rumba congolaise.

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La Rumba congolaise au centre d’une table ronde

Publié le 4 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Culture et Arts

La Rumba congolaise au centre d’une table rondeLa Rumba congolaise au centre d’une table ronde

Dans le cadre du processus d’inscription de la Rumba Congolaise sur la liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité, le Ministère de la Culture et des Arts en partenariat avec le Bureau de l’UNESCO-Congo  ont organisé une table ronde sur la Rumba congolaise du 03 au 04 décembre 2021 à Brazzaville, la capitale de la musique africaine. "Faire reconnaître l'importance de la rumba congolaise à travers le monde" est l’objectif que vise cette table ronde. Et de l’autre côté de la rive du majestueux fleuve Congo, une campagne officielle avait été lancée à Kinshasa pour promouvoir l'inscription de la Rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco.

Placée sous le patronage de Monsieur Dieudonné MOUYONGO, Ministre de la Culture et Arts en présence de Madame la Représentante de l’UNESCO au Congo, du Président du Comité Scientifique, Joachim Emmanuel GOMA-THETHET et du Président du Comité Scientifique conjoint de la République Démocratique du Congo (RDC), le Professeur YOKA LYE MUDABA, la cérémonie d’ouverture officielle y relative a été marquée par le discours de circonstance du Président du Comité Scientifique suivi de la leçon inaugurale intitulée : « La candidature de la Rumba congolaise sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité »par le Président du Comité scientifique conjoint de la RDC et de l’Allocution d’ouverture du Ministre de la Culture et des Arts de la République du Congo.

Ouvrant les travaux, Dieudonné MOUYONGO a fait savoir que cette table ronde représente la contribution des chercheurs de la République du Congo au processus d’inscription de la Rumba congolaise sur la liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. En réalité les chercheurs des deux Congo avec aptitude ont été sollicités par le Ministère de la Culture et des Arts et la Comité Scientifique chargé de ladite inscription pour participer à un colloque international relatif à cette inscription. Les  conséquences de la pandémie de la COVID-19 qui ont été néfastes sur les pays et notamment sur la circulation transfrontalière des personnes et des biens n’ont malheureusement pas permis la tenue à Brazzaville de cette rencontre intellectuelle. Cette dernière a été substituée par la présente table ronde qui permettra des échanges fructueux entre les chercheurs sur les aspects liés à l’origine, à l’histoire, à la sociologie, à l’évolution et à l’économie de la Rumba congolaise.

Durant deux jours, les participants vont échanger en trois panels : le premier sur le Retour Transdisciplinaire sur la Genèse de la Rumba congolaise, le second sur l’Emergence, Evolution et Parcours de la Rumba congolaise et pour le troisième panel, Itinéraires Transfrontalières de la Rumba congolaise : Afrique-Europe-Amériques.

Rappelons qu’issu de la rumba cubaine des années 1930, ce style musical qui a su résister à l’usure du temps, possède une grande notoriété entre les deux Congo. Le dossier déposé l'année dernière auprès de l'Unesco, est défendu de part et d'autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom. Son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco devrait embarquer la rumba congolaise sur la voie de la professionnalisation et à terme, donner un statut à ses nombreux adeptes. La décision devrait être connue avant la fin de cette année 2021. Quant à la version cubaine de la rumba elle a déjà été admise par l'Unesco en 2016.

 

 

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