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GéoAfriqueMédias.cg

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culture et arts

Le FESPACO 2021, le nouveau défi des «cinémas d’Afrique et de la diaspora»

Publié le 10 Septembre 2021 par GéoAfriqueMédias.cg dans Culture et Arts

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) aura lieu du 16 au 23 octobre 2021 à Ouagadougou, au Burkina Faso. © FESPACO 2021

Parmi les 1 132 films inscrits, 239 films issus de 50 pays ont été choisis pour la grande fête du cinéma africain qui aura lieu du 16 au 23 octobre à Ouagadougou, au Burkina Faso. La sélection officielle du FESPACO 2021 a été annoncée ce jeudi 9 septembre au matin au Ciné Burkina de la capitale burkinabè et transmise en direct sur Facebook. 

Alex Moussa SAWADOGO, présenté comme l’homme « qui ne dort plus depuis sa nomination à la tête du FESPACO», plus grand festival de cinéma en Afrique, promet pour la 27e édition un festival renouvelé et diversifié. « Cinémas d’Afrique et de la diaspora. Nouveaux regards, nouveaux défis » est le leitmotiv de cette édition « exceptionnelle de tous les points de vue » du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), avec un président du jury prestigieux, le cinéaste mauritanien Abderrahmane SISSAKO, assisté entre autres par la cinéaste franco-sénégalaise Mati DIOP, membre du jury. 

« La vitalité du 7ème  art sur le continent africain » 

Initialement prévu en mois de février, il a été reporté en octobre, suite à la crise sanitaire liée au Covid-19. Face aux préoccupations sécuritaires et sanitaires du Burkina Faso, Élise Foniyama ILBOULDO THIOMBIANO, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme au Burkina Faso, a affirmé : « Le gouvernement prendra toutes les mesures sanitaires et sécuritaires pour un bon déroulement du FESPACO. » Pour elle, la candidature record de 1132 films « témoigne de la vitalité du 7e art sur le continent africain ».  

« Le grand retour de Mahamat-Saleh Haroun » 

Dans la catégorie long métrage, la section roi de la compétition, Alex Moussa SAWADOGO s’est réjoui du « grand retour de Mahamat-Saleh Haroun », avec le nouveau film du réalisateur tchadien, « Lingui ». L’Égypte sera le seul pays avec deux films en compétition dont Souad, d’Ayten Amin, et Feathers, d’Omar El Zohairy. Angola est également en lice pour l’Étalon de Yennenga avec Air conditionner, de Fradique et Mario Bastos. Le pays hôte sera représenté par le réalisateur Boubacar Diallo avec Les trois Lascars

La présence d’un maximum de pays africains à la plus grande manifestation culturelle du continent semble être l’un des fils rouges de cette édition. Parmi les 17 films sélectionnés dans la catégorie long métrage, il y a 16 nationalités représentées, dont des pays pratiquement inconnus de la carte mondiale du cinéma, comme le Lesotho avec This is not a burial, it’s a resurrection, de Lemohang Jeremiah MOSESE, la Somalie avec La femme du fossoyeur, d’Ahmed Khadar, ou la réalisatrice namibienne Desiree Kahikopo-Meiffret avec The White Line.

 

Le Sénégal, pays d’honneur du 27ème FESPACO 

Le Sénégal, pays d’honneur de cette 27ème  édition, marquera les esprits des spectateurs avec Le père de Nafi, réalisé par Mamadou Dia. Mais le pays voisin aura aussi l’honneur d’une statue du réalisateur Alain Gomis, double vainqueur de l’Étalon d’or du Yennenga, érigée sur la même avenue des cinéastes où se trouve déjà la sculpture du légendaire Sembene Ousmane.   

Avec 239 films sélectionnés dans une dizaine de programmes (long métrage fiction, long métrage documentaire, une nouvelle section Burkina « pour montrer la dynamique de l’industrie cinématographique de notre pays », une section Perspective « pour la génération montante », Panorama… et même une section pour enfants, Sukabe, sans oublier la section Classics animation dotée de 31 films sur les 86 ans du cinéma d’animation africain), le FESPACO ne se contente pas être la vitrine du cinéma africain, mais ambitionne être une passerelle entre les générations et un moteur du cinéma du futur. 

Le comité de sélection, paritaire et diversifié 

Cette sélection extrêmement diversifiée est aussi le reflet d’une recomposition du comité de sélection. Avec sept membres dont trois femmes, il n’est pas loin de la parité tout en intégrant des spécialistes du cinéma africain, mais aussi des producteurs, cinéastes, chercheurs et une conservatrice. Une équipe issue de sept pays africains : Pedro Pimenta (Mozambique), Djia Mambu (RDC), Thierno Ibrahima DIA (Sénégal), Katarina Hedrén (Ethiopie), Lina Chabanne (Tunisie), Boubacar SANGARE (Burkina Faso), Guy Désiré YAMEYOGO (Burkina Faso), Laza Razajanatovo (Madagascar). 

Qui est Alex Moussa Sawadogo ? 

Mais le plus grand changement de paradigme reste le nouveau directeur général du Fespaco, Alex Moussa SAWADOGO. Oscillant entre le Burkina Faso et l’Allemagne, ce titulaire d’une maîtrise en Histoire de l’art à l’université de Ouagadougou et d’un master professionnel de management culturel et des médias obtenu à Hambourg, en Allemagne, a été directeur de programme et membre de jury dans de très nombreux festivals, de la Suisse en passant par l’Israël et la Corée du Sud, jusqu’aux Rencontres documentaires de Koudougou au Burkina.

Né en 1974 à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, ce père de deux enfants et grand amoureux du cinéma s’est fait surtout un nom en créant en 2007 le Festival des films d’Afrique de Berlin. Depuis SAWADOGO officie à Afrikamera en tant que directeur artistique. Avec sa nomination en octobre 2020 à la tête du FESPACO, il a certainement changé de catégorie, et le festival peut-être aussi. 

► 27ème FESPACO, du 16 au 23 octobre 


La liste des 17 longs métrages fiction en compétition au FESPACO 2021 :

Air conditioner, de Mario Bastos (Angola)

Baamum Nafi, de Mamadou Dia (Sénégal)

Bendskins (Moto Taxi), de Narcise Wandji (Cameroun)

Eyimofe (This is my desire), de Chuko Esiri (Nigéria)

Farewell Amor, d’Ekwa Msangi (Tanzanie)

Feathers, d’Omar El Zohainy (Egypte)

Freda, de Gessica Geneus (Haïti)

La femme du fossoyeur, d’Ahmed Khadar (Somalie)

La nuit des rois (Night of the Kings), de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire)

Les trois lascars, Boubakar Diallo (Burkina Faso)

Lingui, les liens sacrés, de Haroun Mahamat-Saleh (Tchad)

Nameless (Les anonymes), de Wa Nkunda Mutiganda (Rwanda)

Oliver Black, de Tawfik Baba (Maroc)

Souad, d’Amin Ayten (Égypte)

The White Line, de Desireee Kahikopo-Meiffret (Namibie)

This is not a burial, it is a resurrection, de Jeremiah Lemohang Mosese (Lesotho)

Une histoire d’amour et de désir, de Leyla Bouzid (Tunisie)

Source RFI

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« La culture congolaise se porte bien », dixit Germain PELLA YOMBO

Publié le 1 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Culture et Arts

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L'engagement de l'État en faveur de la culture participe à la promotion du droit des congolais à exprimer leurs talents culturels et artistiques susceptible d'affirmer l'identité nationale. Ainsi, le Gouvernement dans ses actions formule des politiques qui mobilisent les congolais dans toute leur diversité, à exercer le droit à la culture. C'est ainsi, l'entreprise de management culturel dénommée le Groupe PELLA YOMBO (GPY) depuis plus de 36 ans a saisi ses opportunités qu'offre la culture congolaise. Pour hisser haut le label du Congo, le Groupe GPY s'est engagé autour de trois concepts de management culturel à savoir : Les Sanzas, le trophée des créateurs ; la nuit du Congo à...dans le monde et Festi CoCo, Rythmes et danses du terroir. Ces concepts ont été développés par le Manager culturel congolais, Germain PELLA YOMBO autrement dit "Beethoven" au cours d'une conférence de presse que le Groupe GPY a organisé le 30 juin 2021 à Brazzaville pour marquer sa rentrée culturelle de la saison 2021-2022.

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Placée sur le thème : « GPY Events 2021-2022, Rencontres- Célébrations et Opportunités », l’occasion a été toute indiqué au Manager Culturel du Groupe GPY pour présenter son calendrier d’activités qu’ils entendent mener durant cette période. C’est autour des concepts de management culturel à savoir : Les Sanzas, la nuit du Congo à… et Festi CoCo que Germain PELLA YOMBO autrement appelé « Beethoven), le Manager dudit groupe a échangé avec les chroniqueurs culturels, les journalistes et les membres de l’Union des Musiciens Congolais (UMC) pour combler le vide en la matière sur la visibilité aux trophées des créateurs et d’encouragement des artistes congolais dans tous les domaines de la créativité artistique et culturelle.

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Selon Germain PELLA YOMBO, la culture congolaise se porte très bien et l’occasion nous est donné de porter haut les activités culturelles au Congo avec l’arrivée à la tête du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO. Et que notre musique est optimum et manque d’agressivité et c’est le rôle que les journalistes et les chroniqueurs doivent jouer. Répondant sur la question sur l’origine de ses finances, Germain PELLA YOMBO a fait savoir que le problème, c’est que la place de l’artiste soit reconnu dans notre pays. Il faut qu’il y est une loi pour le mieux-être des artistes et c’est le combat des artistes et sui les artistes gagnent leurs vies également vous les journalistes et les chroniqueurs vous gagnerez la vôtre. En ce qui concerne le concept nuit du Congo, elle se déporte çà et là, est-ce que ce n’est pas une opportunité pour les artistes de notre pays qui vont pour faire valoir l’identité culturelle de notre pays ? Ces artistes qui voyagent et qui ne profitent pas des opportunités que le groupe GPY leur offre n’apportent rien parce qu’ils ne savent pas exploités ses opportunités.

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Signalons qu’avec le concept la nuit du Congo à… le groupe GPY a traversé des océans pour hisser haut le label du Congo sur le plan international.

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