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GéoAfriqueMédias.cg

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economie

Budget 2023 : le FMI demande au Congo de rationaliser ses dépenses

Publié le 12 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

Le Fonds monétaire international (FMI) propose au gouvernement congolais, dans son récent rapport, de prendre des « mesures durables » pour des dépenses essentielles favorisant la croissance à moyen terme.   

Le gouvernement est appelé à supprimer totalement la nouvelle subvention introduite en faveur de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et à éliminer des exonérations de la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que des droits de douane dont bénéficie cette compagnie d’État. Ces mesures devront être mises en œuvre dès 2023 en tenant compte notamment de la courbe baissière de l'inflation, du prix des carburants et du gaz domestique ainsi que du renforcement de l'aide sociale pour protéger les plus vulnérables.

Globalement, les priorités des autorités congolaises demeurent la relance économique, le paiement des arriérés et de la dette extérieure, y compris la constitution des réserves. « La diversification économique et la création d'emplois dépendront de ces efforts budgétaires et de l'intensification des réformes structurelles. L'amélioration de la gestion des finances publiques, ainsi que la gouvernance, la transparence et les réformes du secteur financier seront prioritaires dans le programme de réforme du gouvernement », a insisté l’Institution de Bretton Woods.

Dans le rapport publié le 6 décembre dernier sur la deuxième revue du programme triennal avec le gouvernement congolais, le FMI a averti sur le risque lié à la pression inflationniste (3,5%) sur la reprise économique. Il recommande alors une meilleure réglementation des prix des produits alimentaires essentiels et la modération des coûts de transport en vue de baisser la courbe de l’inflation.

Les services du FMI ont noté le non-respect du critère de référence structurel relatif au décret sur les règles en matière de conflits d'intérêts, à cause du retard de publication et des lacunes dans les normes de déclaration. Ils ont également fustigé l’introduction à la SNPC relative à l’importation de carburant, alors que les recettes d'exportation de pétrole brut de la société profitent des prix élevés du pétrole au niveau mondial.

« Les performances dans le cadre de l’exécution du programme ont été mitigées. Trois des cinq critères de performance de fin juin n’ont pas été respectés. En particulier, le déficit primaire hors pétrole et le financement intérieur net ont largement dépassé leurs objectifs. Cela s'explique par l'introduction d'une subvention à la SNPC pour l'importation de carburant, sans compensation des avances de dividendes au budget de la part de la compagnie pétrolière de l’État », a martelé le FMI.

Rappelons que le FMI et le gouvernement sont parvenus à un accord sur l'achèvement de la deuxième revue au titre de la facilité élargie de crédit.

 

Fiacre Kombo
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Développement des filières piscicole, porcine et bovine au Cameroun : des chercheurs de l'IRAD arrimés aux pratiques de gestion et d'élevage modernes

Publié le 12 Décembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

À travers des ateliers de formation organisés à l’endroit d’une quatre vingtaine chercheurs juniors et techniciens de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) que dirige le Dr Noé Woin, dans le cadre du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Élevage et de la Pisciculture (PDCVEP) soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD), les 18 et 19 août à Limbe (région du Sud-Ouest) pour la filière piscicole, les 15 et 16 septembre à Yaoundé (région du Centre) pour la filière porcine et les 22 et 23 septembre 2022 à Bangangté (région de l’Ouest) pour la filière bovine.

Généralités sur l’élevage, techniques de logement, techniques d’alimentation, formulation alimentaire, techniques de reproduction, gestions technique, économique, commerciale et environnementale de l’élevage, prophylaxie et principales maladies, description et présentation des règles de biosécurité, gestion des écloseries, travaux pratiques sur la composition des aliments. Voilà, entre autres, notions et enseignements riches qui ont meublé les différents ateliers de formation animés par des experts chevronnés.

Au cours d’un de ces séminaires, le Responsable spéculation porc et Point focal IRAD à l’unité de coordination PDCVEP, Yves Merlin Ndjondjip, a laissé entendre que, dans le cadre de ce projet, des géniteurs porcins seront mis à la disposition de l’IRAD, ainsi que des formations pointues dans les trois domaines.

Au cours des différentes remises solennelles des attestations de fin de formation aux participants provenant de par les Structures opérationnelles de l’Institut, disséminées à travers le pays, les dirigeants ont demandé aux personnels bénéficiaires desdites formations d’en faire bon usage afin de booster une fois pour toutes les filières porcine, bovine et aquacole au Cameroun.

Source Médiaterre

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Agenda 2063 : le Congo s'évalue et se projette vers un 2ème plan décennal avec l’appui technique de l’Union africaine

Publié le 16 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

Les experts nationaux venant des différentes institutions, du secteur privé, de la société civile et des confessions religieuses se sont attelés du 15 au 16 novembre 2022 à Brazzaville, au cours d’un atelier pour examiner et valider le premier rapport national de suivi de la mise en œuvre du plan décennal de l'Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). L’objectif global a été de se sensibiliser sur l’Agenda 2063 et de valider le draft du premier rapport mise en œuvre de l’Agenda 2063 de la République du Congo. Le Congo, certes a fait des progrès, mais il lui reste de nombreux défis à relever.

Ouvrant les travaux, Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régional a laissé entendre qu’à travers ces plans, le Gouvernement entend, notamment, poursuivre la réalisation des projets intégrateurs avec un accent sur les infrastructures, l’énergie, le numérique et l’amélioration du climat des affaires. Pour mesurer les acquis engrangés dans l’exécution du premier plan décennal, et conformément aux recommandations de la commission africaine, le Congo a élaboré ce premier rapport de suivi qui s’inscrit certes dans le cadre de l’évaluation de l’exécution du premier plan décennal, qui couvrira la période 2023 à 2033. Il offre un aperçu du niveau atteint par la République du Congo, comparativement aux cibles définies par l’agenda 2063, au cours de la période 2014 à 2033. Au cours de cette évaluation, nous notons que la réalisation de ce plan décennal est intervenue dans un période de marasme économique induit par une succession de facteurs. Tout d’abord, la baisse des cours mondiaux du pétrole. Cette chute est à l’origine de la récession dans laquelle l’économie congolaise a été plongée à partir de 2016. Elle s’est traduite par la contradiction du budget de l’Etat, principal instrument de financement des projets de développement du Congo. Les finances publiques congolaises ont ensuite été marquées par le poids de l’endettement. En effet, en 2019, la dette du Congo a atteint 120% du PIB. Ce qui a contraint le Gouvernement a privilégié le remboursement du principal et du service de la dette, parfois au détriment du financement des projets susceptibles d’accélérer la croissance économique et d’améliorer le cadre de vie des populations.

Aussi, elle a ajouté que des investissements importants ont été réalisés dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'énergie et de l'hydraulique. Dans le domaine l'intégration physique,  on relève la construction des routes inter-Etat (Ketta-Djoum) afin de relier Brazzaville et Yaoundé, l’adoption des textes relatifs au transport aérien, etc. En matière de santé, d’éducation, d’énergie et de l’hydraulique, des améliorations majeures sont aussi à souligner. Cette brève illustration des avancées et contreperformances qui ont caractérisé l’exécution du premier plan décennal de l’Agenda 2063, nous renseigne vivement sur l’étendue des défis à relever au cours de la prochaine décennie : La décennie de mise en œuvre du deuxième plan décennal de l’Agenda 2063.

« Parmi les principaux défis épinglés demeurent toujours la mobilisation des ressources financières, le renforcement des capacités des ressources humaines et la réalisation régulière des enquêtes statistiques », a renchéri Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS. Cependant, elle a aussi souligné que l’exécutif mise sur le succès du nouveau PND 2022-2026, dont les axes prioritaires reposent sur l’agriculture, le numérique, le tourisme, l’immobilier, les Zones économiques spéciales et l’industrie. Il appelle donc les partenaires au développement et le secteur privé à contribuer au financement de son programme quinquennal.

À noter qu’à l’instar des autres pays africains, la République du Congo a intégré l’agenda de développement de l’UA dès son lancement en 2013. Le premier plan décennal de l'Agenda 2063 a conduit le gouvernement à adopter et mettre en œuvre des documents de planification nationale, par exemple, les Plans nationaux de développement (PND) 2014-2018, 2018- 2022 et 2022-2026. Et au terme de cet atelier, une copie du rapport de suivi de la mise en œuvre de l’agenda 2063 sera transmise à la commission économique de l'UA, qui va l’insérer dans le rapport global africain sur la mise en œuvre du premier plan décennal.

 

 

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SCG-Ré : Emission d’Actions Nouvelles par Appel à l’épargne

Publié le 9 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

 

Dans la logique de développement de ses activités, et suite aux solutions de l’Assemblée Générale Mixte réuni le 07 juin dernier, la  Société Commerciale Gabonaise de Réassurance en sigle la SCG-Ré a approuvé le principe de mobilisation des ressources financières à travers une émission d’actions nouvelles par Appel Public à l’épargne (APE) sur le marché financier de l’Afrique Centrale pour un montant global de 5.000.000.000 (Cinq Milliards) FCFA. Le Directeur général de ladite Société, Andrew GWODOG, a lancé cette opération  le lundi 7 novembre 2022 à Brazzaville. L’opération porte sur un prix nominal d’actions de 20.000 FCFA, correspondant à 250.000 actions, pour une valeur globale de 5 milliards de FCFA. L’administrateur Directeur Général de SCG-Ré explique les contours de l’opération d’appel public à l’épargne, les atouts pour les souscripteurs et l’entreprise. Propose des garanties pour encourager le maximum de personnes à saisir cette opportunité d’investissement.

Pour cette opération  qui a pour but de financer l’expansion de ses activités au-delà du territoire gabonais, conformément à son Plan Stratégique et de Développement (PSD) 2022-2027. Afin d’assurer la mobilisation effective de cette somme sur le marché régional, elle a sollicité les services d’Africa Bright Securities (ABS) en qualité d’Arrangeur et Chef de file de l’opération. A travers cet appel public à l’épargne, il sera question de collecter l’épargne des agents économiques privés ou publics dans les 06 pays de la zone CEMAC. Les fonds collectés serviront à financer les activités de développement de l’économie gabonaise en particulier mais aussi de l’économie de la sous-région Afrique Centrale en générale. Ils permettront surtout à leurs propriétaires (ceux ayant acheté les actions) de devenir copropriétaires de la SCG-Ré mais aussi d’accroître leurs revenus à travers les dividendes qui en résulteraient.

« Nous sommes plutôt fiers du parcours. 10 ans après la création de la SCG-Ré, nous considérons notre introduction en bourse comme un véritable bond en avant qui témoigne de la confiance de toutes les parties prenantes avec lesquelles nous interagissons à savoir les instances de contrôle, le top management, les salariés, le Gouvernement gabonais’ », a-t-il fait l'Administrateur Directeur Général, tout en ajoutant qu’étant la première entreprise gabonaise à franchir le cap de la Bourse parmi les 03 entreprises choisies pour représenter le Gabon à la BVMAC la SCG-Ré affiche de très bons indicateurs de performance ce qui fait d’elle un modèle pour les autres.

« Absolument ! Nous disposons d’un capital de 10 milliards de FCFA, un chiffre d’affaires moyen annuel de 17 milliards de FCFA, un résultat net moyen annuel de 1 milliard de FCFA, des dividendes distribués de 400 millions de FCFA, une rentabilité moyenne de 8%. Ce qui précède nous confère naturellement la confiance du Gouvernement mais aussi des instances de contrôle des marchés financiers en Afrique à savoir la COSUMAF et la CIMA », a conclu Andrew GWODOG.

En ce qui concerne les caractéristiques de l’opération de l’emprunt obligataire et les modalités de souscription, l’Administrateur Général a laissé entendre quelles se feront par virement bancaire, chèque, espèce et par Mobile Money et le bulletin de souscription est téléchargeable sur le site de la SCG-Ré. Cliquez sur le lien suivant : www.scgre-ape2022.com

A noter que plusieurs autres préoccupations ont été abordées et clarifiées. Celles relatives aux souscripteurs hors CEMAC, aux impôts sur les dividendes (10%), ainsi que celle relative aux souscriptions qui devront, d’après la COSUMAF, bénéficier d’un arbitrage concertée. Créée en 2012, la SCG-Ré a pour mission de gérer, au nom et pour le compte de l’Etat gabonais, la cession légale sur les primes et cotisations des sociétés d’assurances exerçant au Gabon. Elle est aussi chargée de recevoir les acceptations facultatives en réassurances conventionnelles.

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Union Bank et Attijariwafa bank signent un accord de partenariat

Publié le 5 Novembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

Union Bank (Nigeria) et le groupe Attijariwafa bank ont signé un accord de partenariat pour soutenir la stratégie de développement panafricain des deux institutions financières.

Attijariwafa bank, banque commerciale multinationale de premier plan basée au Maroc avec plus de 5 835 agences réparties sur 26 pays dans le monde, notamment en Afrique, en Europe, au Royaume- Uni, au Moyen-Orient et en Asie, offrira aux clients de Union Bank basés au Nigeria un accès à son dispositif commercial dans ses pays de présence et vice-versa. Union Bank, l’une des plus anciennes institutions financières du Nigeria, cherche à étendre sa portée au-delà de ses frontières à travers ce partenariat commercial avec le groupe Attijariwafa bank.

Union Bank et le groupe Attijariwafa bank développeront de nouvelles opportunités commerciales conjointes, au bénéfice de leurs clients respectifs, visant à soutenir les corridors de trade finance et d’investissement entre le Nigéria et l’ensemble des pays de présence du groupe Attijariwafa bank.

S’exprimant lors de la cérémonie officielle, M. Mudassir Amray, Directeur Général d’Union Bank, a déclaré : « Cet accord de partenariat reflète les perspectives de croissance que nous projetons pour Union Bank en tant qu’institution ainsi que les opportunités de création de valeur que nous proposons à nos clients nigérians en Afrique et au-delà. Grâce à ce partenariat avec le groupe Attijariwafa bank, nous pouvons fournir un soutien renforcé à nos entreprises clientes à la recherche d’une croissance à l’international et vice-versa. Nous avons l’intention d’accélérer les transactions transfrontalières qui ouvriront la voie à un succès à long terme, en tirant parti du solide réseau bancaire d’Attijariwafa bank en Afrique. ».

Commentant également ce partenariat, M. Ismail Douiri, Directeur Général Délégué en charge du Pôle Banque de Détail à l’International et Filiales de Financement Spécialisées chez Attijariwafa bank, a déclaré qu’ «en tant que banques de référence dans nos marchés respectifs, Union Bank et le groupe Attijariwafa bank s’engagent à accompagner la croissance des économies africaines à travers le soutien des échanges et investissements intra-africains, et la promotion d’un développement durable et inclusif», puis de souligner que « ce partenariat est bâti sur une complémentarité des géographies et des expertises de chacune des institutions ».

A son tour, M. Youssef Rouissi, Directeur Général Délégué en charge du pôle Corporate & Investment Banking a rappelé que « ce partenariat permettra d’apporter un accompagnement de terrain aux investisseurs nigérians dans nos pays de présence, et d’ouvrir réciproquement de nouvelles opportunités au Nigéria pour les investisseurs et opérateurs du Maroc et de l’ensemble des pays de présence du groupe Attijariwafa bank en Afrique, grâce à la prise en charge locale de Union Bank. »

À propos de Union Bank Plc.

Créée en 1917 et cotée à la Bourse du Nigéria en 1971, Union Bank of Nigeria Plc. est l’une des institutions financières nigérianes les plus respectées du pays. La Banque est une marque de confiance et justifie d’un vaste réseau de plus de 275 succursales à travers le Nigéria.

La Banque offre actuellement une variété de services bancaires aux particuliers et aux entreprises, notamment des services de compte courant, d’épargne et de dépôt, de transfert de fonds, de domiciliation de devises, de prêts, de découverts, de crédit-bail d’équipement et de financement du commerce. La Banque propose également à ses clients des canaux et des produits bancaires électroniques pratiques, notamment les services bancaires en ligne, les services bancaires mobiles, les cartes de débit, les guichets automatiques et les terminaux de paiement.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.unionbankng.com Demandes des médias : envoyez un e-mail à JIUGBOH@unionbankng.com

A propos d’Attijariwafa bank

Depuis ses origines, Attijariwafa bank s’est donné pour mission d’accompagner le développement économique du Maroc puis du continent et d’être au service de ses clients et de la société. Une raison d’être qui n’a cessé de s’affirmer depuis sa création en 1904. Grâce à son modèle diversifié et intégré et à sa culture d’innovation au service de ses clients, le Groupe continue de jouer un rôle déterminant dans la modernisation du secteur financier et de créer de la valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes, à l’échelle nationale et régionale. Attijariwafa bank est aujourd’hui leader au Maroc dans la collecte de l’épargne, le financement de l’économie, le soutien à l’investissement, les activités de marché et l’assurance.

Présent dans 26 pays, il réunit 20 590 collaborateurs qui incarnent sa raison d’être au quotidien au service de près de 10,8 millions de clients dans le monde :

– En Afrique : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie, Tchad.

– En Europe : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas.

– Elle est également présente, à travers des sociétés financières ou des bureaux de représentation à Londres, Genève, Montréal, Abu Dhabi, Dubaï et Riyad.

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Finances publiques : le Congo affûte ses armes pour atténuer le blanchiment des capitaux

Publié le 3 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

Finances publiques : le Congo affûte ses armes pour atténuer le blanchiment des capitaux

Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes à destruction massive, pour prévenir et de riposter contre ces phénomènes la République du Congo a mis en place un comité de coordination des politiques nationales dont la session inaugurale dudit Comité s’est tenue le jeudi 03 novembre 2022 à Brazzaville.

Placée sous le patronage du Ministre de l’Economie et des Finances, Jean Baptiste ONDAYE, ouvrant les travaux de cette session inaugurale du Comité de coordination des politiques nationales organisée par l’Agence Nationale d'Investigations Financières (ANIF) qui aura pour missions d’élaborer, coordonner les politiques et les activités visant à lutter contre le financement du terrorisme et de la prolifération des armes à destruction massive en République du CONGO, dans son discours a laissé entendre que La session inaugurale du Comité de coordination nationale intervient au moment où notre pays s’est résolument engagé dans la lutte contre les antivaleurs. La bataille nationale et internationale contre l’argent sale et le renforcement de l’intégrité financière répond à une triple nécessité d’ordre moral, économique et celle de la sauvegarde de la paix et la stabilité de nos Etats.  Avant de féliciter la veille qu’exerce, de manière permanente, le groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale au niveau de la sous-région.

A noter que l’ANIF a pour mission entre autres : de réaliser la réception, l’analyse, le traitement de l’information financière en vue de sa transmission à l’autorité judiciaire pour d’éventuelles poursuites. La structure dispose d’une indépendance dans ses prises de décision sur toutes les affaires relevant de sa compétence et aussi le Congo est Etat-membre de la GABAC.

 

 

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5ème Conférence Internationale et Exposition sur les Hydrocarbure au Congo 2022

Publié le 2 Novembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

 

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SNPC et Xcalibur signent un avenant au contrat SNPC – CGG pour une étude géophysique du bassin Intérieur de la Cuvette / phase II

Publié le 13 Octobre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

( SNPC) - La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) et la société Xcalibur Multiphysics, sous la tutelle du Ministère des Hydrocarbures, ont signé un contrat de collecte de données géophysiques de gradio-gravimétrie (AGG), de gravimétrie (sGrav) et de  magnétométries afin de mieux comprendre la géologie du sous-sol du Bassin Intérieur de la Cuvette Congolaise.

Reparti en neuf blocs pétroliers, le Bassin Intérieur de la Cuvette Congolaise a été scindé dans le cadre de cette acquisition en deux groupes de permis constituant  ainsi  les phases ci-dessous  présentées:

ROGRAMME PERMIS COUVERTURE EN Km2 PERIODE ACQUISITION STATUT ACQUISITION
Phase I MOKELEMBEMBE, NGOLO, NGOKI, MBOTO 57106 2022 -2021  Réalisé
Phase II NTSINGA, MBESSE, KOBA, MBOLOKO 52905 Octobre 2022 Lancement imminent

Ces études géophysiques soutiendront les initiatives du gouvernement de la République du Congo et de la SNPC à susciter l’intérêt des sociétés pétrolières et à attirer les investissements dans cette zone frontière. 

Couvrant une superficie d’environ 225000 Km2 en République du Congo et constitué des formations protérozoïques à cénozoïques, le bassin de la cuvette congolaise de part ces caractéristiques géologiques pourrait renfermer de grand gisement de pétrole et de gaz. 

Ce bassin pourra ainsi contribuer considérablement à l’atténuation du déséquilibre de l’offre et de la demande devenant de plus en plus croissante. 

Il est noté que ce vaste bassin sédimentaire sous-exploré est situé dans une zone présentant des défis logistiques pour l'exploration des ressources.

Raoul Maixent Ominga, directeur général de la SNPC, a déclaré : « Cette étude géophysique  avec Xcalibur Multiphysics s'inscrit totalement dans la stratégie de la SNPC de redynamiser l'exploration dans toutes les zones franches de la République du Congo. Lorsque nous avons mené des activités d'exploration, elle nous a conduites à des découvertes importantes de pétrole et de gaz. Ce projet nous permettra d’évaluer la prospectiviste du Bassin Intérieur de la Cuvette  Congolaise. »

A propos de la SNPC :

Créée le 23 avril 1998, la Société Nationale des Pétroles du Congo est une société pétrolière nationale dont la mission est de contribuer au développement et à la gestion efficace du patrimoine pétrolier congolais, avec pour mission d'explorer, d'exploiter, de développer et de distribuer les hydrocarbures du Congo, en partenariat avec des entreprises internationales.

 

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Début concret d'un partenariat public-privé entre Arise IIP et le Congo

Publié le 5 Octobre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

Le mardi 04 octobre 2022 à Brazzaville, les ministres Jean-Marc Thystère-TCHICAYA, Ludovic NGATSE et Dénis Christel SASSOU N'GUESSO ont signé plusieurs contrats avec la société Arise IIP dans l'objectif principal de co-développer les zones économiques spéciales de Pointe-Noire, Ouesso et Oyo/Ollombo pour en faire de véritables hubs industriels.



Cette signature qui s'est faite sous le regard attentif du Premier ministre, Anatole Collinet MAKOSSO qui a présidé la cérémonie organisée à cet effet, marque le début concret d'un partenariat public-privé entre Arise IIP et le Congo qui va contribuer à créer de la richesse pour notre pays et attirer des investissements multi-sectoriels.

"Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir partager ce challenge avec une société qui a une expertise avérée dans le développement des écosystèmes industriels et qui est parvenue à ouvrir des perspectives de développement intéressantes pour des pays tels que le Gabon, le Bénin et le Togo", a déclaré Dénis Christel SASSOU N'GUESSO..

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Les opérateurs économiques congolais peuvent désormais sourire

Publié le 21 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

La deuxième vague de paiement de la dette intérieure commerciale des opérateurs économiques de la République du Congo dont les montants sont compris entre dix et cinquante millions a été au centre d’une rencontre d’échange tenue le 20 septembre 2022 à la Chambre de Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture et des Métiers de Brazzaville entre le Directeur de cabinet du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public et les Syndicats patronaux.

Wilfrid OSSIE, Directeur de cabinet du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, en présence de Paul OBAMBI, Président de la Chambre de Commerce de Brazzaville dans sa communication à l’endroit des opérateurs économiques sur la question relative à la dette intérieure commerciale a indiqué que ça va devenir une tradition, notre chef de département, Monsieur le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, Rigobert Roger ANDELY va instituer le dialogue plus fréquent avec les opérateurs économiques.

« En fonction des ressources de l’État nous avons commencé la première opération des dettes de zéro à dix millions de FCFA, c’est pourquoi nous avons commencé comme cela entre autres, payer les petites dettes naturellement et nettoyer le fichier e la dette parce que la plus grande partie de la dette est constituée des petites dettes et les petites dettes jusqu’à un certain niveau en général concernent les opérateurs économiques congolais. Pour les grandes sociétés, ce sont des dettes les plus importantes et pour des dettes de zéro à dix millions, nous les avons payés totalement sans décote. Pour la tranche à partir de dix millions à plus nous avons estimé conformément au moyen de l’État nous devrions chacun participer à l’effort national d’où la décote. La décote, c’est pour permettre à l’État de payer ses dettes. Si on ne fait pas de décote avec l’énormité de cette dette, il sera difficile pour l’État dans les circonstances actuelles de régler cette dette régulièrement », a laissé entendre Wilfrid OSSIE.

Cette adresse du Directeur de cabinet a ensuite donné lieu à un échange franc et direct entre ce dernier et les opérateurs économiques qui ont non et seulement exprimé leurs doléances sur les difficultés qu’ils rencontrent mais aussi surtout pour l’initiative prise par le Ministère des Finances de dialoguer désormais avec eux.

Wilfrid OSSIE de sa part, a pris bonne note sur les suggestions et observations faites par les syndicats patronaux et a promis de les transmettre à qui de droit.

Au terme de cette rencontre, Paul Nestor MOUANDZIBI NDINGA, Président du Bureau Exécutif du Congrès des Opérateurs Économiques du Congo dans une interview qu’il nous a accordé a déclaré comme suit : « Nous sommes fiers de ce que le Ministère a réagi face à nos revendications. Ce qui est encore le plus intéressant, c’est le fait d’échanger à la Chambre de Commerce de Brazzaville avec le Directeur de cabinet du Ministère des Finances, d’où on a convoqué tous les syndicats patronaux. Nous aurons là un dialogue avec le Ministère des Finances afin que désormais les portes du ministère ne soient plus fermées. Avec ce dialogue au niveau du secteur privé on ne doit plus aller en rang dispersé mais en rang serré pour défendre les intérêts de nos adhérents. Donc, nous sortons de là avec des promesses du gouvernement en espérant que le gouvernement doit pouvoir respecter ses engagement »

 

 

 

 

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