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GéoAfriqueMédias.cg

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economie

Recouvrement de la dette fiscale 2017-2020 : Informer et sensibiliser les contribuables sur son bien-fondé au menu d’une rencontre

Publié le 3 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

En vue d’assainir le fichier des restes à recouvrer, augmenter le niveau des recettes hors pétrole et permettre aux contribuables de se libérer de leurs dettes fiscales issue de la période 2017 à 2020, le Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public a mis en place des mesures d’incitation contenues dans la Note de service n°0298/MFBPP-CAB. Vendredi 02 septembre 2022, à Chambre de Commerce, de l’Industrie et des Métiers de Brazzaville, Le Conseiller  à la fiscalités et aux douanes, Lambert IFOKO et Séraphin NDION, Directeur des Vérifications générales et de la recherche, assurant l’intérim du Directeur général des impôts et des domaines (DGID), ont  expliqué aux contribuables et aux représentants des organisations syndicales et patronales au cours d’une rencontre d’information et de sensibilisation relative au recouvrement de la dette fiscale 2017-2020, sur le bien-fondé de les Notes de service N°0298-MFBPP-CAB et 0299-MFBPP-CAB mais aussi la Note d’Information N° 0551/MFBPP/MDB/DGID/DRC. Notamment les différentes étapes de la procédure que les contribuables débiteurs doivent suivre pour bénéficier des abattements allant de 30 à 80%.

 

Placée sous le patronage de Monsieur le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, la cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’information a été patronnée par Monsieur Wilfrid Albert OSSIE qui dans son mot de circonstance a rappelé aux contribuables les dispositions particulières et les différentes étapes et les avantages qui leurs sont accordées sur la procédure de recouvrement des impôts et taxes dus à l’Etat sur la période allant de 2017 à 2020.

De leurs parts, Lambert IFOKO et Séraphin NDION tour à tour ont expliqué aux contribuables les mesures incitatives qui sont appliquées par les services de recouvrement conformément à la Note de service à savoir : 1-les contribuables qui s’engagent à payer au cours de l’année 2022 les impôts et taxes mis à leur charge, bénéficieront d’un abattement de 30% du montant du principal et de 80% des pénalités. 2- les contribuables qui contestent les impositions de la période de 2017 à 2020 mises à leur charge et s’engagent à payer au cours de l’année 2022 les droits confirmés après instruction des réclamations, bénéficieront d’un abattement de 10% du montant du principal et de 60% des pénalités retenues. Ils ont indiqué que la Direction Générale des Impôts et des Domaines et la Direction Générale du Trésor Public sont tenus de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’application des présentes mesures.

S’agissant de la seconde Note de Service, ils ont clairement donné des détails relatifs à celle-ci. Je cite : il est institué une commission chargée du recouvrement des droits et taxes émis par la Direction Générale des Impôts et des Domaine (DGID) au cours de la période de 1996 à 2020. Elle est composée ainsi de suit : Une Supervision de 4 membres, une Coordination de 4 membres, 2 Rapporteurs et de 7 membres mais aussi cette commission peut faire appel à tout sachant. Et la présente note prend effet à compter de sa date de signature c’est-à-dire depuis le 02 mai 2022.

En ce qui concerne la Note d’Information qui stipule que le Directeur Général des Impôts et des Domaines informe tous les contribuables relevant des Unités des Grandes Entreprises, des Moyennes Entreprises, de la Fiscalité Pétrolière et des Petites et Très Petites Entreprises qu’il est mis en place une commission chargée d’assainir le fichier des restes à recouvrer par note de service N°0298 et 0299/MFBPP-CAB du 02 mai 2022, de Monsieur le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public. Et que cette commission offre aux contribuables des mesures d’incitation exceptionnelles pour se libérer de leur dette fiscale issue de la période de 2017 à 2020. Aussi, Lambert IFOKO a expliqué que l’examen des réclamations se fera par une cellule créée spécialement pour diligenter les avis des autorités compétentes sans obligation de paiement de la caution.

Puis au cours des échanges avec les participants, suite aux préoccupations des contribuables sur certains aspects Lambert IFOKO a indiqué que pour plus d’information sur les modalités pratiques de fonctionnement de cette commission, les contribuables concernés sont priés de se rapprocher de leurs résidences fiscales respectives.

A noter que cette rencontre d’information, a connu la participation des représentants des syndicats patronaux, de la Chambre de Commerce et des cabinets conseils qui ont tous été édifié sur les deux Notes de service initiées par le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public

 

 

 

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Clôture des travaux relatifs à l’élaboration et à la validation de la norme congolaise sur la farine de manioc comestible

Publié le 31 Août 2022 par André LOUNDA dans Economie

Clôture des travaux relatifs à l’élaboration et à la validation de la norme congolaise sur la farine de manioc comestible

Dans le cadre du programme de vérification de la conformité et de  réglementation de tous les produits mise en place par L’Agence  congolaise de normalisation et de la qualité (ACONOQ), il s’est tenu un atelier d’élaboration et de validation de la norme congolaise sur la farine de manioc comestible, lancé depuis le mois de mars dernier au cours duquel il y avait eu la signature du protocole de partenariat entre la FAO et l’ACONOQ qui crée ces conditions de travail, dont la cérémonie de clôture a eu lieu le 31 août 2022 à Brazzaville.

Clôturant les travaux y relatifs, Madame Rolande Ingrid FOUEMINA, Directrice Générale de cette agence  dans son mot a rappelé que le manioc est l’un des aliments les plus consommés en République du Congo. Ces racines constituent, transformées ou non l’aliment de base des congolais. Cet aliment de base consommé par plus de 90% de la population n’apporte pas la garanties qu’il faudrait en terme de sécurité sanitaire de l’aliment qu’il représente et de sur quoi pas la garantie en ce qui concerne la santé et la sécurité des consommateurs. Et c’est pour apporter des réponses mais aussi des informations qui encadreraient cette situation, que la volonté du gouvernement a été de proposer une norme qui apporterai ces garantis. Le PAM avec ses partenaires ont enjoint cette volonté du gouvernement et ont créé le cadre technique avec l’ACONOQ pour réaliser les travaux des comités techniques qui sont tenus depuis le mois d’avril dernier.

Poursuivant, Madame Rolande Ingrid FOUEMINA a déclaré que c’est ici l’occasion de saluer les partenaires techniques du gouvernement que je venais de citer plus haut notamment le PAM et la FAO pour le financement du projet.

S’agissant du comité technique 01 technologie alimentaire, il leur à remercier pour leur participation à l’élaboration de la norme congolaise sur la farine de manioc comestible.

La Directrice Générale de l’ACONOQ a laissé entendre qu’en effet, durant 6 mois, le comité technique s’est réuni quatre fois, avec le concours du consultant de la FAO et du Secrétariat technique, qui a organisé des missions de terrain pour récolter les informations auprès des parties prenantes impliquées dans le domaine de la production de la farine de manioc comestible dans les départements du Pool, la Bouenza, le Niari, le Kouilou et la Cuvette. Des prélèvements des échantillons ont été faits à cet effet pour des fins d’analyses. L’élaboration de la norme sur la farine de manioc comestible a suivi et respecté les principes d’élaboration d’une norme.Pour conclure, il a souhaité un bon retour aux participants dans leurs structures respectives et leurs a encouragés pour leur expérience qu’ils ont mise au service de la nation.

 

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Atelier de validation des directives nationales pour l'obtention du consentement, libre, informe et préalable (CLIP)

Publié le 20 Août 2022 par André LOUNDA dans Economie

 

Dans le cadre du développement des projets agro-industriels en République du Congo il s'est tenu du 18 au 19 août 2022 à Brazzaville, un atelier de validation des directives nationales pour l'obtention du consentement libre, informe et préalable ( CLIP), suite à l’expansion des plantations des palmiers à huile dégradant le niveau de vie des populations riveraines et le paysage forestier. Les délégués des communautés locales et autochtones, des pouvoirs publics, ainsi que des partenaires au développement ont travaillé d’arrache-pied repartis en groupe de travail pour adopter un cadre légal de protection de ces populations vulnérables.

Ouvrant les travaux, Pascal ONGOKA, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche a déclaré que ce nouveau cadre légal va combler le vide concernant l’encadrement des pratiques agricoles durables dans le pays. « Leur utilisation devra permettre au Congo de produire et commercialiser une huile de palme responsable et durable d’ici 2030. À cet effet, nous souhaitons une mobilisation accrue de l’ensemble de nos partenaires locaux, nationaux et internationaux, chacun dans son domaine de compétence », a laissé entendre ce dernier. Il a aussi indiqué que le document qui a été soumis à leur examen comprend quatre parties : la première présente les dix étapes pour demander, obtenir et suivre le Clip dans un projet agro-industriel ; la deuxième est consacrée aux mécanismes de gestion des plaintes et des orientations pour saisir ces mécanismes ; la troisième partie est dédiée au cadre institutionnel de mise en œuvre des directives et la quatrième définit les principes, critères, indicateurs et vérificateurs utilisables par toutes les parties prenantes désireuses de mesurer le niveau de satisfaction, par le promoteur de projet agro-industriel, des exigences de ces directives.
L’idée de l’adoption d’un outil de protection de population riveraine des zones industrielles est née à la suite de la signature, en 2016, de la Déclaration de Marrakech pour le développement durable du secteur de l'huile de palme en Afrique. Le gouvernement congolais s’était alors engagé à transformer la filière, à travers la mise en place d’une plateforme nationale pour l'Initiative d'huile de palme durable en Afrique (APOI) et l'élaboration de dix principes nationaux pour le développement durable du secteur d'ici 2030.
D’après Teodyl NKUINTCHUA de WRI, l’introduction du principe de Clip dans le nouveau code forestier de 2020 a été saluée par les partenaires au développement. La forte participation des associations paysannes, des experts locaux, des sociétés privées du secteur et des administrations publiques dans le processus d’élaboration des directives nationales pour l’obtention du Clip constitue une avancée majeure et que le succès de ce projet pourrait contribuer à faire du Congo un modèle de la sous-région en matière de protection des droits des communautés locales et de la conservation de la biodiversité. Puis, il a rappelé que cet atelier marque une étape clé dans un processus qui dure environ deux ans. En effet, dans le cadre de nos missions de facilitation de la Plateforme African Palm Oil Initaitive au Congo, plateforme qui vous sera présentée ultérieurement, nous avons eu l’honneur de conduire les réflexions ayant abouti à ces directives. Mais je me dois de clarifier tout de suite que notre rôle a été celui d’un modérateur. Un peu comme dans un atelier, nous n’avons fait que donner la parole aux principales parties prenantes du secteur agricole en République du Congo, afin qu’elles-mêmes identifient les meilleures pratiques pour permettre aux communautés locales et populations autochtones de faire entendre leurs voix avant et pendant la mise en œuvre des projets agro-industriels. Ainsi, nous allons travailler d’arrache-pied avec tous les membres de la Plateforme, différente entreprise et huit communautés dans les départements de la Sangha et du Niari pour parvenir à ce document.
Quant à Paul Raphaël ONGOUALA, Directeur Général de l’Agriculture, les directives en cours de préparation doivent également s’appliquer aux filières cacao, café, tabac. Elles doivent favoriser le déplacement de ces industriels des zones forestières vers les régions savanicoles.

 

 
A noter que cette rencontre à laquelle durant les deux des travaux ont pris les représentants des ONGs internationales World Ressources Institute (WRI), Proforest, des administrations publiques, des Organisations de la Société Civile, des Communautés Locales et des Populations Autochtones ainsi que du Secteur Privé a eu pour objectifs d’examiner et valider le projet des directives nationales pour l’obtention du Consentement, libre, informé et préalable(Clip) dans le cadre de développement des projets agro-industriels en République du Congo. Durant les deux jours des travaux, les participants ont élaboré une feuille de route pour la mise en œuvre de cette norme. Et qu’au terme de cet atelier, un communiqué final a sanctionné les travaux.
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Lancement officiel de la 1ère édition de la Foire Internationale de l'Artisanat du Congo-FIAC

Publié le 12 Août 2022 par André LOUNDA dans Economie

La 1ère édition de  la Foire Internationale de l’Artisanat du Congo (FIAC) a été lancé, le 11 août 2022, au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza à Brazzaville, avec la participation de nombreux invités venus de la République Démocratique du Congo, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Centrafrique, du Sénégal, du Burkina Faso... et bien d’autres. L’événement va réunir durant dix jours  cinq mille artisans et plus de deux millions d’articles

La cérémonie  officielle du lancement de la 1ère édition de la FIAC, a été présidée par Monsieur Claude Alphonse NSILOU, Ministre d’État, Ministre du Commerce  et des Approvisionnements, s’est déroulée en présence de nombreux invités africains  à savoir : le Ministre d’État, Ministre de l'Entrepreneuriat et des PME de la RDC, Eustache MUHANZI MUMBEMBE, de  Madame la Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté de la République de la Côte d’Ivoire, Myss Belmonde DOGO, du Ministre délégué chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat du Togo, Hodin KOKOU EKE, Secrétaire général du CODEPA  

Placée sur le thème, « l’Artisanat pilier de dynamisation de l’économie des pays africains », cette 1ère édition de la Foire Internationale de l’Artisanat du Congo a eu entre autres objectifs : préparer l’artisanat et les artisans à l’avènement de la Zone de libre-échange  continentale africaine, retracer les activités foraines dans le quotidien et booster le Made in africa et le consommer local, contribuer à la tenue régulière des activités de promotion permettant de valoriser les produits artisanaux africain et de favoriser les échanges d’expériences et la formation dans les métiers de l’artisanat. Plus de 200 stands des artisans des pays africains sont enregistrés par la FIAC.

Procédant au lancement de cette 1ère édition,  pour le Ministre d’Etat, Claude Alphonse NSILOU représentant le Premier Ministre, cette foire est une opportunité pour artisans congolais d’apporter leurs contributions pour développement du pays. Ainsi, il a pris l’engagement au nom du Premier Ministre de soutenir les artisans congolais.

Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre en charge de l’Artisanat dans son discours a insisté sur l’ouverture vers le marché en ligne par l’opérationnalisation des galeries virtuelles en lien avec les recommandations du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l'artisanat africain (CODEPA). « Cette édition de la FIAC se propose de tracer clairement les signaux d’une véritable relance des stratégies de promotion de l’artisanat au Congo et de rejoindre la dynamique déjà amorcée par plusieurs pays africains. Il s’agit, par exemple, de relever le défi de la normalisation des produits artisanaux au Congo, d’intégrer les artisans au système de sécurité sociale », a déclaré Jacqueline Lydia MIKOLO.

Au Congo, le secteur artisanat pèse 20% du Produit intérieur brut et représente 80% du secteur informel national. L’ambition des autorités congolaises, à en croire la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME), de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia MIKOLO, est de préparer les artisans locaux au marché commun de la Zone de libre-échange continentale africaine, de renforcer la vocation panafricaine de la foire, de promouvoir les produits du terroir, de faciliter le partage d’expériences entre les différents acteurs du continent et la formation dans les métiers de l’artisanat.

Madame Mireille OPA, la Présidente du Comité d’organisation dans sa présentation a fait savoir que quant à la  représentativité par secteur d’activité, nous notons l’artisanat de production, l’artisanat d’art, l’artisanat de service et par ailleurs des organisations professionnelles ainsi que les administrations tel que les banques la MUCODEC, la BGFI bank pour ne citer que ceux-là. La FIAC ce bébé artistique, ce bébé  artisanal qui n’est  qu’à sa première édition suscite déjà des grandes attentes  et d’espoir. Cette foire qui se tient au Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, est organisée en deux sites : le premier abrite deux cents stands et le second dédié aux communications et conférences-débats. Selon Mireille Opa, la présidente du comité d’organisation de la foire, l’espace d’exposition est répartie entre artisanat de production, artisanat d’art et celui de services, ainsi que d’autres organisations professionnelles, administrations et banques.

Notons que la 1ère édition de la FIAC se veut à la fois un grand rendez-vous d’affaires des artisans du continent et un cadre d’échange entre les acteurs du secteur sur le rôle de ce corps de métier dans le processus de développement. En témoigne le thème de l’édition à savoir « L’artisanat, pilier de redynamisation des économies des pays africains », pour traduire l’engagement culturel, économique et social de la rencontre biennale.

 

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Brazzaville carrefour incontournable de l'artisanat

Publié le 25 Juillet 2022 par André LOUNDA dans Economie

 

Brazzaville va vibrer au rythme de l'artisanat international du 11 au 20 août 2022, sous-le Très Haut Patronage de don Excellence Monsieur Dénis SASSOU N'NGUESSO, Président de la République, Chef de l'État, Brazza la capitale verte abrite la 1ère édition de la Foire Internationale de l'Artisanat du Congo (FIAC) placé sous le thème : « L'artisanat, pilier des économies des pays africains ». Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Secteur Informel et de l'Artisanat a procédé au lancement officiel et au dévoilement du logo de cette 1ère édition, le juillet 2022 au Ministère des Affaires Étrangères et des Congolais de l’Étranger en présence des représentants du corps diplomatique, des institutions internationales, des artisans et bien d'autres.

La 1ère édition de la FIAC est un grand rendez-vous d'affaires des artisans du continent africain qui vise le même objectif, le titre d'être comme le Salon Internationale de l'Artisanat de Ouagadougou au Burkina Faso, le Salon Internationale du Cameroun, le Marché Ivoirien de l'Artisanat et le Marché International de l'Artisanat du Togo.

D'après Jacqueline Lydia MIKOLO cette rencontre devra permettre aux participants de renforcer leurs liens professionnels en vue d'une véritable éclosion du secteur : l'artisanat étant considéré comme pourvoyeur d'emplois et créateur de croissance. « Au moment où la Zone de libre-échange continentale africaine est en train de prendre forme modestement mais sûrement, il est du panafricain que nous sommes de préparer cette économie intégrée pour que les avantages comparatifs s’inscrivent au crédit du produit intérieur brut de chaque pays africain en général, et de la République du Congo, en particulier. Notre made in Congo artisanal ne doit pas rester en marge de ce grand marché à venir », a rappelé Jacqueline Lydia MIKOLO.

A noter que cette 1ère édition se tiendra au sein du supermarché BRAZZA Mall à Mpila

 

 

 

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Relance de l’économie congolaise : Le FMI va débloquer 54 milliards de F CFA

Publié le 6 Juillet 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

Le Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, Roger Rigobert ANDELY a annoncé vendredi dernier, un premier « décaissement imminent » de plusieurs millions de dollars du Fonds monétaire international (FMI) en faveur de la République du Congo. Des fonds alloués à notre pays dans le cadre de l’accord triennal sur la Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Monsieur Roger Rigobert ANDELY a rappelé que le programme soutenu par la Facilité élargie de crédit vise à réduire les fragilités macroéconomiques et sociale, afin de placer la République du Congo sur la voie d’une croissance plus forte, plus inclusive et plus résiliente.

Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International a conclu avec satisfaction le 24 juin dernier la première revue de l’accord de 36 mois conclu par Brazzaville dans le cadre de la Facilité Élargie de Crédit (Fec).

Ainsi, une enveloppe de 64,80 millions de DTS (87 millions de dollars US), soit 54 milliards de FCFA sera versée de façon « immédiate » au Trésor public congolais, indique le Fmi.

Pour les autorités congolaises, cet appui budgétaire vise à soutenir les efforts engagés par le gouvernement de la République en faveur de la stabilité macroéconomique, la consolidation de la reprise économique et la lutte contre la pauvreté dans notre pays.

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Les cadres d’administration des assurances des Etats membres de la CIMA sont en formation à Brazzaville

Publié le 4 Juillet 2022 par André LOUNDA dans Economie

Les cadres d’administration des assurances des Etats membres de la CIMA sont en formation à Brazzaville

 

« Le Contrôle de Cohérence et de la Pertinence des États Financiers des Compagnies des Assurances par la Direction des Assurances au sein de la Direction Nationales d’Assurances (DNA) », constitue le thème du Séminaire des Cadres des Assurances que Brazzaville abrite du 04 au 08 juillet 2022. Organisé par la Direction Générale des Institutions Financières Nationales (DGIFN), placé sous le patronage du Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Publique, la cérémonie d’ouverture y relative a été patronné par Monsieur Jean Pierre NONAULT, Directeur Général de la DGIFN.

Organisé à l’attention des cadres des États membres de la Conférence Internationale des Marchés d’Assurances (CIMA), procédant à l’ouverture de ce présent séminaire, le Directeur Général de la DGIFN au nom du Ministre en charge des finances empêché a premièrement, remercier les dirigeants de l’Institut International des Assurances pour l’honneur fait au Congo d’abriter ce séminaire de formation. « Le choix porté sur le Congo pour abriter lesdits travaux, nous honore et traduit votre attachement indéfectible à notre pays le Congo et à son engagement à œuvrer sans relâche au développement de l’industrie des assurances dans notre espace CIMA. En décidant de venir à Brazza, la verte, vous avez manifesté votre confiance à notre pays. Soyez-en remerciés infiniment », a-t-il déclaré.

Poursuivant son propos, à tous les participants, il leurs a souhaité la bienvenue à Brazzaville au Congo, terre légendaire, hospitalière au cœur du Bassin du Congo. Par la même à cette occasion, il leur a adressé ses chaleureuses salutations. « Comme vous le savez, l’Institut International des Assurances est spécialisé dans la formation des cadres et des techniciens d’assurances pour les besoins des entreprises d’assurances, des administrations de contrôle dans nos Etats membres. Mes dames Messieurs, au cours de ces travaux, vous aurez assurément à examiner les nouvelles approches sur le contrôle in fine, assurer la stabilité du système financier, ce qui constitue le baromètre de l’état de santé de l’assureur et de la bonne marche de notre institution », a-t-il renchéri. Sur cette note d’espoir et en souhaitons plein succès à leurs travaux, il a déclaré solennellement ouvert le séminaire de formation des cadres d’administration des assurances.

« Vive Conférence Internationale des Marchés d’Assurances ! Vive l’Institut International des Assurances ! Vive la Coopération Inter-africaine », a-t-il lancé.

 

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La loi sur l’Affacturage, un nouvel outil de financement des PME, PMI et TPE en République du Congo

Publié le 17 Mai 2022 par André LOUNDA dans Economie

Le Centre de conférence International de Kintélé en République du Congo a abrité du 12 au 13 mai 2022, la Conférence Régionale pour la Promotion de l’Affacturage et le Financement des Créances en Afrique Centrale. Cette conférence organisée par AFREXIMBANK en partenariat avec la Faciltating Open Account-Receivalables Finance en sigle FCI, la cérémonie d’ouverture officielle y relative a été placée sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, présidée par Rigobert Roger ANDELY, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public. L’objectif principal de cette conférence a été non seulement de proposer une législation sur l’Affacturage, mais aussi de pérenniser cette activité dans tout le réseau bancaire de notre pays. Elle a visé à faciliter et promouvoir l’Affacturage en offrant aux banques une solution locale complète.

Ouvrant les travaux, Rigobert Roger ANDELY a souligné que sur les orientations du Président e la République, Chef de l’Etat, son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, les autorités congolaises se sont investies depuis des années dans la recherche des solutions innovantes pour apporter aux entreprises, aux PME, aux Petites et Moyennes Industries et aux Très Petites Entreprises un environnement favorable à la recherche de financement d’une entreprise, une activité commerciale saine, performante et créatrice d’emplois. En effet, la promulgation le 31 décembre 2021 par le Président de la République de deux lois importantes régissant l’une des activités d’Affacturage et l’autre celle du crédit-bail participe de la volonté des autorités congolaises de soutenir les entreprises évoluant dans notre pays et particulièrement les PME et PMI.

« Cette initiative de la République du Congo servira de modèle aux autre pays africains qui n’ont pas encore adopté une loi sur l’Affacturage mais particulièrement aux Etats de l’Afrique Centrale » a rappelé Rigobert Roger ANDELY.

Le premier jour, les participant ont suivi avec attention et échanger avec les communicateurs sur les thématiques suivantes : Introduction à FCI, Techniques de Structuration des Opérations d’Affacturage ; Table ronde sur les opportunités et les difficultés rencontrées par l’inclusion de l’Affacturage et le financement des créances en CEMAC ; un Environnement Juridique et Règlementaire pour l’affacturage au Congo, Principales Disposition de la loi sur l’affacturage du Congo, Perspectives Juridique de l’Affacturage en France, Principales Dispositions de la Loi Type Afreximbank sur l’affacturage ; Eléments Clés de la Réussite dans la mise en Place des Activités d’Affacturage, Rôle de FCI et Avantages de l’Adhésion au FCI, la formation FCI, l’expérience turque, suivi des questions réponses pour cette  première journée.

Monsieur Calixte TABANGOLI, Directeur Général de la Banque Postale du Congo au terme de la première journée, au cours d’une interview qu’il nous a accordé a souligné le pas que le Congo vient d’avancer pour booster l’entrepreneuriat congolais qui était confrontée aux difficultés de financement. « La Conférence Régionale sur l’Affacturage ouvre des perspectives nouvelles pour certaines entreprises qui ont toujours des problèmes de trésorerie, elle apporte une solution innovante qui aujourd’hui existe dans les pays anglo-saxons mais en Afrique Centrale, elle est encore très timide. Timidement non pas parce que c’est compliqué et difficile ! Mais c’est tout simplement parce qu’ils n’ont pas d’informations. Il existe aujourd’hui une alternative aux financements des PME. Pendant plus d’une dizaine d’années, dans ce pays on a posé beaucoup des problèmes des PME, des structures inconnues, des structures qui sont en proie et qui sont des maillons essentiels de l’activité économique. Aujourd’hui on nous apporte une solution qui permet aux entreprises de ne plus avoir des préoccupations par rapport aux garantis. Ce qu’on peut retenir de cette première journée, il y a deux choses : d’abord tout le monde est satisfait de la promulgation de la loi par le Chef de l’Etat, de la loi sur l’affacturage, c’était essentiel. La loi, est un élément nécessaire pas suffisant après l’avoir promulgué la loi et il faut qu’il soit un effet d’entrainement des entreprises pour qu’elles s’appuient sur cette loi, les entreprises et les banques doivent s’appuyer sur cette loi, cet outil juridique est très important. Aujourd’hui ce qu’il faut retenir l’Affacturage est un élément qui vient pour permettre aux entreprises de souffler, de pouvoir continuer à mener leurs activités sans difficulté ».

S’agissant sur la question de l’implication de la Banque Postale du Congo à l’Affacturage, le Directeur Général Calixte TABANGOLI a rappelé que s’il faut le dire que c’est depuis 2020 au niveau de la Banque Postale, cette réflexion n’existait pas ! Lorsque nous faisions le point sur les solutions qui étaient proposées pour les entreprises, nous étions toujours butés à cette question liée aux garantis, c’était toujours un problème ! Et dans nos recherches, nous nous sommes rendus compte qu’il y a un moyen de financer les PME sans véritablement avoir besoin des garanties réelles à travers ce mécanisme de l’Affacturage et nous avons compris pour nous que c’est la panacée, c’est-à-dire, la solution idéale et cela a été dit durant toute la journée d’aujourd’hui. C’est la solution idéale et la loi est venue apporter du réconfort, l’assurance dans ce que nous avions pensé il y a maintenant trois ans. Nous avons effectué nos premières opérations en 2020 mais, elles n’étaient pas encadrées par une loi ! Mais nous le faisons sur la base des contrats que nous signons avec les entreprises. Aujourd’hui, la loi vient donner un élément de support important. Voilà pourquoi le constat, c’est qu’effectivement est que vous voyez la Banque Postale qui a beaucoup travaillé avec la Banque Mondiale, la Banque des Etats d’Afrique Centrale pour pouvoir travailler et réfléchir sur le sens de cette loi et nous sommes fiers aujourd’hui, c’est un de nos responsables qui a été élu Ambassadeur Afrique Centrale pour promouvoir l’Affacturage. C’est une fierté pour le pays, c’est une fierté légitime et le peuple peut attendre à travers ces entreprises et ce que les entreprises peuvent faire ? C’est qu’elles vont recruter ! Et la demande du peuple, c’est d’avoir du travail et si l’on peut peser d’une manière ou d’une autre, c’est pour permettre justement qu’il y est plus d’emplois avec des entreprises qui sont saines, viables alors on a réussi. Merci ! ».

La deuxième journée, les participants ont  sur : les Activités de l’Affacturages d’Afreximbank en Afrique ; L’assurance-crédit en Afrique : les difficultés et façons d’avancer ; Table ronde sur comment l’affacturage aide les PME : les difficultés et les solutions ; L’expérience de l’affacturage en Afrique Centrale, le cas de la Banque Postale du Congo (BPC) ; une session des questions-réponses et pour terminer par les remarques de clôture.

Rigobert Roger ANDELY clôturant les travaux a apprécié la qualité des échanges, «  Les échanges, riches, francs et directs ont mis en lumière quelques aspects importants qu’il convient de souligner ici, pour marquer la particularité de ce mode de financement alternatif. Notamment : une distinction nette et claire entre l’affacturage et les autres modes de financement, faisant ressortir ses avantages spécifiques ; la notion de subrogation, propre à l’affacturage ; l’épineuse question des garanties exigées des banques, qui, dans le cas de l’affacturage, n’est plus à l’ordre du jour ».

Ajoutant qu’ « il ne fait aucun doute que l’organisation d’une telle conférence en Afrique centrale aura un impact sur le lancement et le développement de l’affacturage dans notre sous-région, surtout que les activités d’affacturage bénéficieront de l’appui technique et financier des partenaires comme Afreximbank ou la FCI.

Rigobert Roger ANDELY n’a pas manqué de remercier l’organisateur et les partenaires de cette conférence, afreximbank et Factors Chain International (FCI), le sponsor officiel la Banque Postale du Congo pour les moyens très importants mis en jeu, afin de promouvoir l’affacturage et participer, ainsi, au développement futur du commerce intra et extra-africain.

A noter que le congolais Avant Gotene, Responsable de l’affacturage à la Banque Postale du Congo a été élu Ambassadeur Afrique Centrale pour promouvoir l’Affacturage. La Banque Postale du Congo, Sponsor officielle de la conférence.

 

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Atelier de validation de la deuxième Stratégie Nationale de Développement de la Statistique

Publié le 6 Avril 2022 par André LOUNDA dans Economie

 

Valider le rapport document principal de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique, est l’objectif principal que vise l’Atelier National de Validation de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique  Organisé par l’Institut National de la Statistique (INS), placé sous le patronage de Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS, Ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, les travaux se sont ouverts le mercredi 06 avril 2022 à Brazzaville en présence de Monsieur Antoine Marie SIE TIEYE, économiste pays de la Banque Africaine de Développement et de Madame Kouroutoumou OUATTARA, Représentante de la Banque Mondiale au Congo

Il s’agit pour les participants  au cours de cet atelier de valider les orientations stratégiques, de valider les plans d’actions et de valider les mécanismes de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la statistique. Cette stratégie Nationale de Développement de la statistique viendra rendre effectif le Plan National de Développement 2022-2026, que c‘est fixé le gouvernement dans le cadre des réalisations du projet de société du chef de l’État, pour ce nouveau quinquennat, car la nécessité sur l’exigence d’un système statistique performent s’impose. Ceci, pour la collecte et traitement de données pour le suivi des projets et pour évaluer les différents programmes.

Ouvrant les travaux, Madame Ingrid Olga Ghislaine a laissé entendre qu’Il s’agit là, d’un point de chute d’un processus participatif et inclusif impliquant tous les acteurs du système statistique National (SSN). Cette stratégie permettra d’avoir un cadre global et unifié pour l’évaluation continue des besoins des utilisateurs, les priorités pour la statistique et le développement de la capacité requise afin de répondre à ces besoins de manière concertées et coordonnée. Elle permettra aussi, au pays de s’offrir un cadre de mobilisation, d’exploitation et de mise en valeurs des ressources tant nationales qu’internationales, ainsi qu’une base pour la gestion stratégique du système statistique national efficace et axée sur la performance.  « En effet, cet atelier prendra en compte les directives ou recommandations de la Stratégie pour l’harmonisation des Statistiques en Afrique pour la période 2017-2026, adoptée par les chefs d’État africains dont l’objectif est la production des statistiques de qualité permettant d’atteindre l’intégration socio-économique, culturelle et politique du continent », a indiqué Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS.

Aussi, elle a souligné que ce processus d’élaboration de la stratégie nationale de développement de la statistique et le deuxième que le gouvernement s’emploie à mettre en œuvre. Celui-ci est le résultat de la feuille de route adoptée par son Comité de pilotage, le 23 janvier 2020, donc il y a plus de deux (2) ans. Il a pris du retard à cause de la pandémie à COVID-19.

De son côté, Antoine Marie TIEYE a salué la volonté du gouvernement dans la mise en œuvre de ce processus. Car pour eux les systèmes statistiques nationaux performent, sont une condition sinequanone pour disposer d’outils efficients de programmation, ainsi que de suivi évaluation des politiques de développement socio-économique. « Les statistiques constituent la boussole dans une société organisée.

Signalons que durant deux jours, les participants travailleront en quatre groupe thématique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Télécoms/ Le gouvernement espère augmenter le linéaire de la fibre optique à 1225 kilomètres

Publié le 6 Avril 2022 par André LOUNDA dans Economie

Dans le cadre de la diversification de l’économie en République du Congo, le secteur des télécommunications et des TIC  est celui dont les performances ont réellement porté les activités du Ministère des Postes, des Télécommunication et de l’Economie Numérique que dirige Léon Juste IBOMBO. Bien qu’étant essentiellement le fait des opérateurs privés, ce secteur a connu une évolution significative malgré quelques difficultés qui subsistent encore. A travers le Projet Dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (Projet CAB), ce département ministériel a également réalisé l’interconnexion à fibre optique avec les pays de la sous-région tels que le Gabon (90%). Plus de 513 Km ont ainsi été déjà posés. Les travaux d’installation de la fibre optique sur le tronçon Congo-Cameroun sont achevés et n’attendent plus  que d’être réceptionné  par le gouvernement, et ceux du tronçon Congo-RCA ont débuté par la construction des sites techniques.

Pour rendre plus visible la fibre optique et avoir le haut débit, le Ministère des Postes, des Télécommunication et de l’Economie Numérique envisage poursuivre l’installation des équipements de dernière génération afin de « brûler ladite fibre optique ». Malgré quelques difficultés de financements rencontrées dues à la crise sanitaire à COVID -19  et que la mise en œuvre de plusieurs projets n’a malheureusement pas pu se poursuivre, notamment : la construction du Datacenter national, du Datacenter secondaire, la création des technopôles, la construction des classes internet, la construction des médiathèques, le schéma directeur de la politique de développement,…etc, ceci faute des allocations budgétaires conséquentes.

Le 03 avril dernier, lors de la réunion du comité de pilotage du Projet Dorsale à fibre optique tenue à Brazzaville,  Michel NGAKALA, Coordonnateur dudit projet a déclaré qu’il était prévu que l’on puisse faire une réception au premier trimestre 2022, mais pour faire une  réception dans des bonnes conditions il faut qu’il ait un délégataire c’est à dire une entreprise qui va gérer cette infrastructure. Tant qu’il n’y a pas cette entreprise-là,  il n’y aura personne pour faire la maintenance de cet ouvrage. Actuellement le dossier pour le recrutement des délégataires est au niveau du gouvernement, c’est en bonne voie et nous pensons que d’ici le trimestre prochain ces documents seront signés et à partir de là nous allons pouvoir faire la réception de l’ouvrage construit par nos partenaires chinois. Et en ce qui concerne les difficultés rencontrées, le Coordonnateur  a fait savoir que la pandémie à coronavirus a engendré des retards dans l’exécution des travaux. Et comme tout projet, nous avons connu  des difficultés liées à la crise du COVID-19 qui a duré deux (2) ans. Cela a créé des retards au niveau du matériel, cela a créé  du retard dans le retour des consultations de cabinet parce qu’il devait se rendre au pays pour compléter leurs études mais ils n’ont pas pu voyager parce que les aéroports ont été fermés , il a eu un retard dans la livraison des équipements  à Brazzaville ici , un retard de trois (3) à  quatre (4) mois  supplémentaires, on avait pas estimé ces retards-là, du coup aujourd’hui on a un taux de  décaissement qui est plus faible que prévu. La finition de ces travaux pourrait intervenir d’ici décembre 2022, nonobstant le fait que la signature du contrat de construction du Datacenter national soit estimée à mai 2022, alors que cette dernière est évaluée à une année de travaux selon les études.  La nécessité de proroger le projet CAB suite aux difficultés de financement rencontré suite à la pandémie à COVID-19 s’avère importante.

 Qu’est-ce qui se passe entre le Projet CAB et le gouvernement ?

Le réseau d’interconnexion entre le Congo et le Cameroun est achevé depuis le mois de juin dernier. Cependant jusqu’alors, ce réseau n’est pas réceptionné. D’après des sources sûres, il aurait guéguerre entre les membres du gouvernement qui disputeraient le leadership de sa gestion. Interrogé sur cette question par les membres du Comité de Pilotage, Franck SIOLO, le Directeur de Cabinet de ce département ministériel a éclairci.

A noter que Le Projet Dorsale à fibre optique dénommé : Projet Central African Backbone (CAB) est un projet visant à doter les pays de la sous-région d’un réseau de fibre optique capable de répondre à l’exigence d’une qualité réseau nécessaire pour soutenir la transition numérique en cours dans toutes les régions du monde. De portée internationale, le projet de dorsale d’Afrique Centrale en fibre optique est financé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, avec l’apport financier des pays concernés. Il est caractérisé par cinq composantes à savoir : CAB1 (Cameroun, Tchad et Centre-Afrique), CAB2 (Sao Tomé et Principe), CAB3 (République du Congo), CAB4 (Gabon), CAB5 (République Démocratique du Congo).

 

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