Publié le 31 Mars 2022
par André LOUNDA
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Le Comité de Pilotage du Projet Dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB)-Composante Congo en sigle CAB, s’est réuni le jeudi 31 mars 2022 à Brazzaville. Placée sous le patronage du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, cette réunion a eu pour objectif, d’examiner et adopter les documents de ce projet exercice 2021 à savoir : (i) le rapport du Projet CAB exercice 2021 ; (ii) le programme de travail et le Budget 2022 ; (iii) le plan de passation des marchés 2022.
Ouvrant les travaux de la Réunion du Comité de Pilotage du Projet Dorsale à Fibre optique d’Afrique Centrale au nom du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon juste IBOMBO empêché, le Directeur du Cabinet de ce département, Monsieur Franck SIOLO en présence du Coordonnateur National dudit projet, Michel NGAKALA en présence du Directeur Général de l’Economie Numérique dans son discours au nom du Ministre Léon Juste IBOMBO a premièrement salué la présence des membres de ce comité à cette réunion de travail et que le Chef de ce département ministériel lui a chargé de leur traduire toute sa gratitude et son souhait pour la réussite de ses travaux afin quels soient un succès.
Poursuivant son propos, il a fait savoir aux participants que nous allons examiner ce jour, le rapport d’activités du Projet CAB de l’année 2021, le Programme de Travail et le Budget annuel 2022 ainsi que le Plan de Passation des Marchés 2022. « Il s’agit des documents fondamentaux, qui fixent la ligne directrice de ce que devrait être le projet. Notre dernière réunion du Comité de Pilotage, remonte à mars 2021 et cela fait exactement une année que nous nous sommes retrouvés et en ce qui concerne l’année 2022, les grandes orientations nous les prenons aujourd’hui », a rappelé le Directeur du Cabinet.
Pour conclure son propos avant de déclarer ouvert les travaux du Comité de Pilotage, Franck SIOLO a exhorté les membres de ce comité à plus de discipline dans le travail et surtout d’avoir un regard assez perspicace dans le choix des activités qu’ils doivent mener et dans les décisions qu’ils doivent prendre. Puis, au nom du Ministre Léon Juste IBOMBO, il a déclaré ouverts les travaux du Comité de Pilotage.
Du déroulement des travaux,
Monsieur Michel NGAKALA, le Coordonnateur du Projet CAB dans son exposé sur les réalisations effectuées par le projet en 2021, a présenté premièrement à l’auditoire sur les objectifs de ce projet, les activités qui ont consisté à la construction des infrastructures en fibre optique, les travaux de construction et d’opérationnalisation d’un Datacenter national et d’un Datacenter secondaire selon les procédures de la Banque Africaine de Développement (BAD), la passation des marchés réalisés en 2021, les travaux d’installation de la fibre optique sur le tronçon Congo-Cameroun qui ce sont achevés et pour le tronçon Congo-RCA, Michel NGAKALA a rassuré que les travaux de ce tronçon ont débuté avec la construction des sites techniques. Aussi, il a parlé d’un point, la catégorie des consultants.
Pour conclure, Michel NGAKALA dans sa présentation a donné quelques explications sur les difficultés rencontrées et les solutions proposées et il a insisté plus sur la nécessité de proroger le projet suite aux difficultés de financement rencontré suite à la pandémie à COVID-19.
Après des échanges fructueux sur les documents présentés aux membres du COPIL, ces derniers les ont adoptés avec succès les documents qui leurs ont été soumis à leurs appréciations. Satisfait de la réussite des travaux, Franck SIOLO a remercié les membres de ce comité pour le travail abattu. Au nom du Ministre Léon IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, il a clôturé les travaux en souhaitons un bon retour au membres du COPIL et le prochain rendez-vous a été pris pour l’année 2023.
Publié le 29 Mars 2022
par André LOUNDA
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C’est dans le cadre du renforcement de la coopération entre la République du Congo et le Groupe de la Banque Mondiale visant et réaffirmant son engagement à appuyer le gouvernement congolais dans son objectif de la diversification de l’économie, investir dans le capital humain et dans la mise en œuvre des réformes pour une reprise verte résiliente et inclusive qu’Ousmane DIAGANA accompagné de Monsieur Abdoulaye SECK, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour les pays de l’Afrique Centrale sont en visite de travail en République du Congo du 27 au 30 mars 2022.
Cette visite qui intervient au moment où la Banque Mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre dont les quatre objectifs majeur un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique. Au cours de cette visite de travail le lundi 28 mars 2022, le Vice-président a entamé tour à tour des entretiens avec les autorités gouvernementales congolaises sur les grandes priorités de développement du pays. Aussi, il a rencontré également les partenaires au développement, les représentants des organisations de la société civile et du secteur privé.
Cette ronde a eu pour point de départ, un entretien avec le Gouverneur de la Banque Mondiale pour le Congo, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale. Pour accélérer la croissance économique du Congo, la Banque Mondiale entend intensifier son soutien à l’exécution des programmes de développement, le Vice-président Ousmane DIAGANA l’a certifié après l’entretien qu’il a eu avec Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS. En outre, il a félicité le gouvernement congolais sur l’exécution en cours des projets financés par la Banque Mondiale.« Le Congo et la Banque mondiale entretiennent un partenariat très riche et fructueux qui se manifeste par une variété de programmes de développement, dans le cadre d’une assistance financière et technique (…) Comme le reste du monde, le Congo a été touché par la pandémie, ce qui a impacté son économie et les conditions de vie de sa population. Je tiens à féliciter les autorités congolaises pour avoir bien géré la pandémie », a déclaré le vice-président de la Banque Mondiale. Également il a ajouté que le but de sa mission de travail au Congo est de venir écouter et échanger avec les autorités congolaises et de voir les possibilités de renforcer la coopération entre les deux parties. La Banque Mondiale à ce jour finance actuellement onze projets socio-économiques au niveau national, dans les domaines de l’agriculture, de la formation, de la santé, des filets sociaux, de l’environnement, du numérique, de l’appui au secteur privé, de la statistique
Après cette rencontre, s’en est suivie une visite du site de maraichage Bikakoudi 2, au quartier Mayanga de l’Arrondissement 8, Madibou à Brazzaville financé par le Projet PDAC.La Banque mondiale est l’un des principaux partenaires financiers du pays, avec un portefeuille d’intervention estimé à plus de 575, 31 millions de dollars, environ 344,5 milliards FCFA.
Poursuivant, chez le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO, Il s’est agi, par exemple, de la vision du développement du Congo s’appuyant sur le PND ; du partenariat actuel entre les deux parties. Anatole Collinet Makosso a, en effet, présenté à ses hôtes les potentialités énormes que le Congo regorge et l’engagement résolu du pays à aller vers les réformes structurelles et sectorielles importantes étant donné que le Partenariat entre la Banque Mondiale et le Congo est demeuré constant. Voilà pourquoi depuis l’apparition de la COVID 19 au Congo en mars 2020, l’appui de la Banque Mondiale a été immédiat au Congo lequel a permis au pays de lutter efficacement contre cette pandémie et sauver plusieurs secteurs tel que l’éducation, a fait savoir Ousmane DIAGANA à sa sortie de son entretien avec le Premier Ministre congolais. En ce qui concerne l’appui au développement, la Banque Mondiale reste disponible pour accompagner le Congo sur la base de quatre (04) éléments à savoir : créer des opportunités d’emplois pour tous, mettre l’accent sur la diversification de l’économie, l’autonomisation des femmes et la lutte contre les effets du changement climatique en mettant un accent très fort sur l’adaptation, d’’après Ousmane DIAGANA. « Je lui ai donné des assurances que la BM, forte de l’appropriation de l’agenda de développement du Congo, sera à ses côtés. Nous avons, sur le plan interne, révisé récemment notre stratégie de partenariat avec le Congo pour qu’il soit davantage aligné sur les objectifs de développement du pays. Sur le plan de notre propre stratégie régionale, nous avons mis un accent sur quatre éléments qui sont pertinents aussi bien pour le Congo que l’ensemble des pays de l’Afrique centrale »,a déclaré le vice-président de la Banque Mondiale à sa sortie d’audience.
Puis, il a rassuré le Premier Ministre que son institution est en connivence avec le PND 2022-2026, et que la Banque Mondiale apportera toujours son soutien. Peu, après avoir été reçu par le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO, le Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a eu une table ronde avec les ministres en charge de l’aménagement du territoire, des zones économiques spéciales et des enseignement , sur les modalités pratiques de la mise en de la postérisât intégré notamment sur la maximalisation et la collaboration entre plusieurs ministères, pour maximaliser l’impact des interventions de la Banque Mondiale en République du Congo.
Cette première journée s’est achevée par une rencontre à la Chambre de Commerce de l’Industrie et de l’Agriculture avec les représentants du secteur privé du Congo en présence de Jean Paul OMBAMBI, Président de la dite chambre. Les échanges se sont focalisés sur les questions de financement de l’économie, le Congo ne peut se développer que par les entreprises et donc, il faut faire confiance au secteur privé national et c’est son soutien que les opérateurs économiques sollicitent auprès de la Banque Mondiale.
A noter qu’Ousmane DIAGANA coordonne d les relations de la Banque Mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projet, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars.
Publié le 26 Mars 2022
par André LOUNDA
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« L’objectif de l’environnement fiscal est de maîtriser les dépenses fiscales, en élargissant l’assiette fiscale. La difficulté réside dans la manière de collecter les taxes, raison pour laquelle le gouvernement a engagé la modernisation des régies financières, à travers la déclaration en ligne et la bancarisation des recettes fiscalo-douanières »,Ce propos du Ministre Ludovic NGATSE, est une de ses contribution aux travaux de la conférence sur l’Environnement et les Opportunités d’Investissements au Congo organisé par l’Agence pour la Promotion des Investissements (API), le 24 mars 2022 à Brazzaville.
Cette rencontre placée sous le patronage du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé, Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes, a réuni les Ministres des Zones Economiques Spéciales, Émile OUOSSO; de l’Enseignement Technique et Professionnel, Ghislain Thierry MANGUESSA EBOME; de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technique, Édith Delphine Emmanuelle ADOUKI; de la Culture et des Arts, Dieudonné MOYONGO, et le Ministre délégué au Budget, Ludovic NGATSE ainsi que les syndicats patronaux, les administrations publiques concernées, les partenaires techniques et financiers.
En effet, pour encourager les investisseurs locaux et étrangers, un dispositif d’allègement des charges fiscalo-douanières a été mis en place par l’État congolais, à travers la loi de finances. Au cours des premières années de leur création, par exemple, les entreprises bénéficient d’une exonération totale de la patente. Elles seront exonérées du paiement de droit de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée sur l’importation des produits et biens liés à leurs activités. Le gouvernement a également décidé de mettre en place un nouveau mécanisme pour accompagner les jeunes entreprises en règle, notamment avec l’instauration d’une exonération totale durant les deux premières années d’activités. Durant toute la période d’exploitation, les nouvelles entreprises ne seront plus assujetties à la taxe unique sur les salaires, qui est normalement prélevé à hauteur de 5,5%, y compris d’un allègement du taux de l’impôt sur les sociétés de 30 à 28%. Ces avantages portent, par exemple pour les entreprises agricoles, sur les achats de petit matériel de pêche et autres, ainsi que sur les bénéfices agricoles réalisés par les sociétés et les entrepreneurs individuels. Il s’agit des investissements importants que l’État congolais réalise.
Pour le Ministre Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes, C’est le cas de la Charte des investissements qui constitue le cadre général commun regroupant l'ensemble des dispositions destinées à améliorer l'environnement institutionnel, fiscal et financier des entreprises et les conditions sont réunies pour attirer des hommes d’affaires dans le pays.« Cette conférence participe sans nul doute à booster ce secteur en vue de sa participation à la diversification de l'économie. L' événement qui nous réunit ce jour, participe de la sensibilisation sur les composantes essentielles, des facteurs de l'attractivité des investisseurs du secteur privé tant national qu'étranger au Congo et aussi des éléments de politique que mesures d'accompagnement sectoriel susceptibles de booster les investissements utiles à notre pays .et queL’Agence pour la Promotion des Investissements (API), doit devenir la porte d’entrée de tout investisseur au Congo. Nous envisageons de créer des numéros d’identification des investisseurs attribués par l’API à titre gratuit afin de maîtriser les flux et les statistiques d’investissements dans notre pays », a-t-il déclaré.
De sa part, Madame Annick MONGO, la Directrice Générale de l’API répondant à cette interrogation, pourquoi donc une conférence sur les opportunités d'investissements ? « C’estparce que cela fait partie de nos missions de vulgariser les potentialités de notre pays ainsi que ses opportunités d'investissements. Nous donnons la parole dit-elle aux entreprises, banques, financiers afin que nous présentions les produits en faveur des entreprises congolaises, les unions patronales, la chambre de commerce de Brazzaville vont nous donner leurs sentiments sur l'environnement de l'investissement et également nous faire des suggestions sur l'amélioration ».
A noter que dans les jours avenirs l'API entend organiser les états généraux sur le climat des affaires au Congo. Egalement cours de cette conférence, un livre intitulé YEARBOOK retraçant les informations d'aide à la décision des investissements en République du Congo a été présenté.
Publié le 23 Mars 2022
par André LOUNDA
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L’Association Idée, initiative, développement, économie et entrepreneuriat (IDEE), a organisé sous le patronage de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre en charge des Petites et Moyennes Entreprise, de l’Artisanat et du Secteur Informel, la première édition de la caravane de l’Entrepreneuriat dont le lancement officiel de celle-ci s’est déroulé le mardi 22 mars 2022 au Cinéma Canal Olympia à Brazzaville en présence de MonsieurAntoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, Ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, de Lezzin Thierry MOUNGALLA, Ministre de la Communication et ders médias, Porte-parole du Gouvernement congolais et de bien d’autres invités.
La caravane de l’Entrepreneuriat, placée sous le thème « Oser Entreprendre », est une nouvelle version du concours plan d’affaires. Du 22 mars au 18 juin 2022, elle va parcourir cinq (05) villes du pays, Brazzaville, Ouesso, Oyo, Dolisie et Pointe- Noire, dont objectif principal est celui de faire la promotion de la culture entrepreneuriale et du génie créatif des jeunes congolais en milieu urbain ou en milieu rural. Pendant 4 mois, cette caravane va concourir à la recherche de 30 jeunes entrepreneurs par ville, âgés de 18 à 40 ans. Ces derniers seront sélectionnés sur la base de leurs capacités à proposer et à défendre leurs projets.
Au terme de cette caravane, 150 jeunes sélectionnés « feront l’objet d’un accompagnement de proximité »par Ministère des Petites et Moyennes Entreprise, de l’Artisanat et du Secteur Informel et de ses partenaires, a rassuré Jacqueline Lydia MIKOLO. Le coaching, le renforcement de capacités, la formalisation et l’accompagnement financier sont autant d’avantages dont bénéficieront ces jeunes. Ainsi, diverses activités visant à renforcer leurs compétences sont au programme, notamment un forum sur les opportunités; des ateliers de formations thématiques et de partage d’expérience, ainsi que la participation de deux (2) jeunes entrepreneurs congolais aux olympiades mondiales des start-up qui se tiendra à la Haye aux Pays-Bas.
Profitant de cette occasion, Madame Jacqueline Lydia MIKOLO a annoncé la signature prochaine d’un protocole d’accord entre son département et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation technologique, visant à l’instauration de modules entrepreneuriaux en milieu universitaire.« Notre volonté d’agir ensemble dans ce sens se renforce chaque jour, en l’occurrence la signature très prochainement du protocole d’accord avec le ministère de l’Enseignement supérieur visant l’instauration des projets en faveur des développeurs universitaires et l’installation d’incubateurs au sein des établissements universitaires », a-t-elle déclaré.
A noter qu’ Il est prévu au cours de cette caravane, un concours Get in the ring qui permettra de retenir deux jeunes entrepreneurs congolais pour représenter le pays aux Olympiades mondiales des start-up ; des activités de follow-up qui consisteront en des formations thématiques et des visites en entreprises pour ceux des jeunes qui ont participé au Get in the ring ; des rencontres de Giving back à travers lesquelles les jeunes entrepreneurs échangeront avec d'autres jeunes pour un partage d'expériences.
Publié le 19 Mars 2022
par André LOUNDA
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«Encourager la formalisation pour renverser la tendance des 29% d’entreprises formelles dirigées par les femmes, mettre en œuvre des modèles de financements innovants et adaptés aux activités génératrices de revenus des acteurs du secteur informel en général et des femmes en particulier;Encadrer les jeunes porteurs de projets ; inciter les femmes à se constituer groupement afin de bénéficier des financements afin de digitaliser l’ensemble des procédures de création des entreprises et la délivrance des cartes d’artisan », telles sont entre autres les recommandations formulées au terme de la 3ème édition Assisses Nationale de l’Entrepreneuriat au Congo (ANEC) placée sous le thème:« l’Entrepreneuriat Féminin au cœur de la relance, de la diversification économique et de la création de richesses en République du Congo » , tenues du 16 au 16 mars 2022 à Brazzaville. Placées sous le Haut patronage de Son Excellence Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Chef du Gouvernement congolais, la Cérémonie y relative de clôture a été placée sous les auspices de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel en présence des représentants de la Banque Africaine de Développement (BAD) et des agences des Nations Unies au Congo.
Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais avant premièrement toute chose a fait observer une minute de silence à l'endroit de son prédécesseur Clément MOUMBA pour avoir donné le coup d'envoi des précédentes éditions. Dans son discours, Anatole Collinet MAKOSSO a signifié la peur des très petites, petites et moyennes entreprises dans la croissance économique du Congo. Il a également dévoilé le nombre d'entreprises créé depuis la première édition des assises nationale de l'entrepreneuriat. « Ces assises initiées en 2016 est le fruit des orientations stratégiques de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. L'objectif visé par ces assises est de susciter l'évocation entrepreneuriale en milieu jeune et féminine de façon à créer une nouvelle dynamique économique génératrice de croissance et d'emploi », a-t-il déclaré.
Poursuivant son propos, il a ajouté que l’objectif visé par ces assises est autant de faire du Congo un pays accueillant pour les entrepreneurs, que de susciter des vocations entrepreneuriales en milieu jeune, de façon à créer une nouvelle dynamique économique génératrice de croissance et d’emploi. Réfléchir aujourd’hui pour trouver des solutions et les mécanismes de leur promotion à travers ces assises est le moyen le plus sûr de construire l’avenir, l’avenir de notre jeunesse et de notre pays.
De son côté, Jacqueline Lydia MIKOLO a fait savoir que la 3ème édition des Assises Nationales de l'Entrepreneuriat au Congo à laquelle prenne part plusieurs chefs d'entreprises et porteurs de projets vise à promouvoir l'entrepreneuriat au Congo en levant les différentes barrières qui freinent ce secteur, car l'écosystème d'appuis et d'accompagnement constitué entre autres de l'agence nationale de l'artisanat ANA, de l'agence de développement des petites et moyennes entreprises ADPEME, et du fond d'impulsion de garantie et d'accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises FIGA sont déjà mis en place, il ne reste plus qu'à les arrimer aux exigences des temps modernes. Malgré ces avancées notoires, le Chef de ce département ministériel en charge des PME a tout de même précisé que les efforts restent à fournir car le manque d'expertises dans plusieurs métiers et la faiblesse des capacités en gestion frêne quelques peu ce secteur, mais de multiples projets de partenariat sont en cours avec les partenaires multilatéraux et bilatéraux pour booster ce secteur.
Aussi, elle a relevé que certaines femmes ne parviennent toujours pas à briser le plafond de verre, elles se limitent généralement à des micros entreprises. « L'entrepreneuriat féminin est une niche peu exploitée au Congo, les habitudes sociétales empêchant encore certaines femmes d'envisager la création d'entreprises. Tandis que les obstacles systémiques font que de nombreux entrepreneurs restent confiner à des micros entreprises opérant souvent dans l'informel. La suppression des barrières telles que les lois discriminatoires offrira d'avantage les possibilités de croissance aux entreprises durables portée par les femmes ».
Cette 3ème édition des Assises Nationales de l’Entrepreneuriat au Congo (ANEC 2022) a été à la fois une plateforme de réflexion, d’échange, de partage d’idées sur l’entrepreneuriat féminin et également un moyen d’élaborer différents plans d’action dans le cadre de la promotion de la culture entrepreneuriale et la relance de la diversification de l’économie au Congo dans un communiqué final lu par Rudy NGOUAMBA, Directeur Général des PME, les participants ont recommandé que des actions concrètes soient menées afin d’inciter davantage les femmes congolaises à entreprendre. C’est dans cette optique qu’ils ont aussi souhaité que des actions concrètes de formation soient menées ; de sensibilisation et d’accompagnement au profit des femmes, l’accélération de la restructuration au niveau du Fonds d’Impulsion et de garantie aux Très Petites et Moyennes Entreprises (FIGA), la mise en place d’un système fiscal adapté aux Très Petites et Moyennes Entreprises.
Dans son mot de clôture, Madame Jacqueline Lydia MIKOLO a exprimé sa satisfaction au regard des résultats obtenus au moment où s’achèvent les travaux de ces Assises Nationales de l’Entrepreneuriat. Elle a premièrement exprimé sa gratitude à Son Excellence, Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat pour avoir bénéficier de son appui pour l’organisation de cette 3ème édition. Egalement, Elle a dévoilé les actions que son département doit mener dans les jours avenirs afin d’impulser le secteur de l’entrepreneuriat dans l’optique de booster et promouvoir la culture entrepreneuriale en République du Congo.« La crise que nous vivons aujourd’hui nous invite à plus de lucidité et de créativité afin d’exécuter le plan d’actions prioritaires. Il s’agit de recentrer la place de l’entrepreneuriat féminin au cœur du développement socio-économique de notre pays », a indiqué Jacqueline Lydia MIKOLO.
Poursuivant, elle a rappelé les différentes initiatives initiées par le gouvernement depuis les deux précédentes assises nationales. Selon elle, elles témoignent de la place importante accordée par l’exécutif à ces activités qui concourent à la formation et la croissance des entreprises. Et au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé au terme de cette rencontre. Jacqueline Lydia MIKOLO a présenté le calendrier des événements qui seront organisés après cette rencontre, il s’agit de la tenue, le 22 mars 2022, de la Caravane de l’Entrepreneuriat. Cette activité mettra à profit les acquis du concours du plan d’affaires et de l’Agence de développement des PMEA à travers le Projet d’Appui au Développement des Entreprises et de la Compétitivité, pour les cent cinquante (140) futurs promoteurs et porteurs de projets qui seront sélectionnés sur toute l’étendue du territoire. Le lancement des activités d’impulsion pour les entrepreneurs à travers les incubateurs ayant signé les conventions de partenariat avec le Fonds d’impulsion et de garantie, l’organisation de la foire internationale de l’artisanat du Congo pour mettre en lumière les produits du terroir, la digitalisation de l’agence pour la création de l’entreprise, la concertation public-privé...etc, sont autant d’actions prévues.« C’est dans une approche de co-construction que je compte sur les contributions de tous pour qu’ensemble, nous puissions réussir ce challenge », a-t-elle conclu.
Publié le 11 Mars 2022
par André LOUNDA
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La République du Congo dispose à ce jour de 91014 unités économiques dont 9190 associations économiques et parmi les unités économiques en activités 75118 est des sièges, c’est ce qui ressort des résultats du Premier Recensement Général des Entreprises de la République du Congo présenté officielle, le jeudi 10 mars 2022 à Brazzaville par Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS, Ministre du Plan, de l’Economie, de la Statistique et de l’Intégration Régionale. C’était au cours d’un atelier qui a regroupé les experts de ce département ministériel, en présence de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Secteur Informel et de l’Artisanat, du Ministre du Développement Industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Nicéphore Thomas FYLLA Saint-Eudes, de Madame KOROTOUMOU OUATARA, Représentante de la Banque Mondiale au Congo et bien d’autres invités.
Les informations rendues disponibles par le REGEC 2022 sont d’une importance indéniable pour le Gouvernement congolais, les partenaires au développement, les acteurs de la société civile et du secteur privé et bien d’autres utilisateurs, a indiqué Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS dans sa communication, « A titre d’illustration, la réalisation de cette investigation statistique a permis de recenser 91014 unités économiques dont 9190 en cessation. Parmi les unités économiques en activités, 75118 sont des sièges. Sur ses derniers, 61358 (soit 81,7%) évoluent dans les secteurs tertiaires et principalement dans le commerce (37190 soit 49,5%) unités économiques. Le secteur informel reste encore dominant dans notre économie avec 70154 unités économiques (soit 93,4%). En outre, sur l’ensemble des unités économiques recensées, 21 983 (soit 29,3%) sont détenues par les femmes et enfin, 57234 (soit76,2%) animées par les nationaux. Au-delà de ces principaux résultats qui sont présentés dans les détails aujourd’hui par le Directeur Général de l’INS, et qui sont déjà disponible sur le site internet de l’INS (www.ins-congo.cg), le rapport global qui n’a été validé sera bientôt disponible en version électronique, sur le site internet de l’Institut National de la Statistique (INS), et la version physique sera partagée dans les prochains jours ».
Par ailleurs, elle a signalé que les informations contenus dans ces différentes publications et celles qui vont suivre constituent des statistiques officielles du Congo dans le domaine des statistiques d’entreprises, conformément à la loi N°36-2018 du 05 octobre 2018 sur la statistique officielle.
Aussi, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA6BABAKAS a vivement adressé ses sincères félicitations aux cadres de l’INS et particulièrement aux membres de l’équipe technique permanente du REGEC et à tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce recensement.
« Je les exhorte à œuvrer pour une large diffusion des données du REGEC en vue de susciter une large utilisation. Pour le Gouvernement, elles seront utiles notamment pour le suivi et l’évaluation de l’impact du Plan National de Développement (PND 2022-2026), « une économie forte, diversifiée et résiliente pour une croissance inclusives et un développement durable irréversible », a-t-elle conclu.
Rappelons que le recensement général des entreprises du Congo (REGEC) avait pour objectif global de contribuer à la mise en place d’un système intégré de statistiques d’entreprises au niveau de l’Institut National de la Statistique (INS). Ce système permettra d’élaborer un répertoire de référence devant servir de base de sondage pour les enquêtes auprès des entreprises, d’actualiser et de mettre en place les indicateurs structurels et conjoncturels permettant une meilleure prise de décision.
Publié le 9 Mars 2022
par André LOUNDA
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« Le Manioc en Afrique Centrale : Résilience des Systèmes de Production et Amélioration des Chaînes de Valeurs », constitue le thème de l’Atelier National de fin de projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au Marché, de la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), mis en œuvre par le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC), dont les travaux organisés par le PRASAC en partenariat avec l’IRA se sont ouvert, le mercredi 09 mars 2022 par le Professeur Delphine Edith Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique en présence du Représentant du Directeur Général du PRASAC et du Directeur Général de l’Institut National Recherches Agronomiques (IRA).L’objectif global de ce projet est d'augmenter de façon durable la productivité des systèmes de culture à base de manioc, d'améliorer la qualité post-récolte, de diversifier les produits de transformation et d'en favoriser l'intégration aux marchés.
Présenter les résultats obtenus dans le cadre du projet manioc; Faire le point de la mise en œuvre du projet (en termes de forces et de faiblesses) et partager les leçons apprises ; Identifier, discuter et adopter les perspectives et les actions de suivi et de consolidation des acquis du projet ; Examiner, amender et valider l'avant-projet manioc de la stratégie post-COVID-19 intitulé « Appui d'urgence à la diffusion des innovations dans les chaines de valeur de manioc pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la période post COVID-19 en Afrique centrale», tels sont les points saillants qui sont au centre de cet atelier auxquels les participants durant trois jours vont échanger et apporter des contributions. En effet, quatrième vivrier mondial en 2008, avec 250 millions de tonnes de production, le manioc nourrissait plus de 800 millions de personnes, d’après les statistiques de la FAO de 2012. Sa production en zone CEMAC était alors estimée à 10 millions de tonnes de tubercules frais et il constituait la clé de l’équilibre alimentaire pour de nombreuses personnes.
Ouvrant les travaux, Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a fait savoir que nous ici pour clôturer un projet très important non seulement pour la République du Congo mais aussi, pour l’ensemble des Etats de la CEMAC. Le manioc, les congolais en font leur aliment de base, le manioc relève du champ particulier de l’action économique qui est l’agriculture au sens large qui constitue l’un des piliers du projet de sociétéprojet de société du Président de la République Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, l’agriculture constitue l’un des piliers du Programme National de Développement (PND 2022-2026).
De sa part, au nom du Directeur Général du PRASAC, le Docteur Guy Florent AKONGUI MPOKO, Représentant de cette institution a présenté les contours de ce projet et les résultats escomptés a fait savoir qu’en effet, le projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au Marché que nous allons clôturer au cours de cet atelier a été financé par l’Union Européenne en 2010 répondant à un appel à proposition et a une prolongation sur financement du Fonds de de Développement Communautaire (FODEC) de 200.478.072 FCFA de la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).Sous la coordination du PRASAC, les activités du projet ont été mises en œuvre par des partenaires (Instituts de recherche agronomique, Universités, Direction de l'agriculture dans les six pays de la CEMAC) et par le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) en France.
Aussi, il a loué les efforts des chercheurs nationaux et expatriés, plus d’une centaine, qui ont travaillé pour le projet dans quinze terroirs de référence dans les six pays, pour un objectif commun.
Quant à Auguste Emmanuel ISSALI, Directeur Général de l’IRA, cet atelier organisé par le PRASAC, mais qu’est-ce que le PRASAC ? Le PRASAC, est le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale, il a été fondé sur les fonds baptismaux en l’an 2000 lors de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC tenue à Djaména au Tchad. Il regroupe présentement les pays à suivants : le Cameroun, la RCA, le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Congo Brazzaville qui est à l’honneur aujourd’hui.
En effet, le projet dont il est question ici a été soumis et accepté par l’Union Européenne pour un financement mais, il a fallu recourir à d’autres sources de financement tel que le FODEC, de la CEMAC pour la poursuite des activités et la clôture technique du projet manioc.
« Ce projet est reparti en six modules dont quatre opérationnels c’est-à-dire en produisant des résultats des ateliers scientifiques qui ont été animés par des correspondants nationaux de nos pays, supervisés par des animateurs régionaux que je tiens vivement à féliciter pour la qualité du travail abattu. Au regard des activités menées, il nous revient aujourd’hui d’en dresser le bilan afin d’en dégager les perspectives », a rappelé le Directeur Général de l’IRA. « Et que les objectifs visés par le projet manioc en ses points 30, 36 et 38 sont d’accompagner les entreprises et les autres exploitants agricoles à poursuivre la mise en place des infrastructures inhérentes à l’agriculture », a-t-il présicé.
A noter que ce projet qui vise entre autres, d'établir de façon participative un diagnostic des systèmes de culture, de transformation et de mise en marché du manioc, de proposer en concertation avec les producteurs et transformateurs des améliorations de la filière et de renforcer les capacités des systèmes nationaux de recherche et de développement, s’est étendu sur une durée initiale de cinq ans, pour un budget établi à 5.167.538€ dont : l'Union Européenne (58%), PRASAC (11 %), SNRA (26%), CIRAD (4,4%) et IITA (0,6%), le projet a connu une prolongation sur financement du Fonds de de Développement Communautaire (FODEC) de 200.478.072 FCFA. Les bénéficiaires finaux du projet sont les petits exploitants ruraux, les producteurs, les transformateurs.
Publié le 8 Février 2022
par André LOUNDA
dansEconomie
Le Ministère de l’Economie Forestière en partenariat avec l’'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale (CAFI) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), ont lancé le lundi 07 février un projet visant l’Estimation de la déforestation et de la dégradation des forêts et des moteurs directs actuels et historiques associés à ces processus à l’aide de SEPAL et à la Signature du Protocole d’Accord PROREP-BOIS-ENERGIE. Placé sous le patronage de Madame Rosalie MATONDO en présence de MadameYannick Ariane RASORI MANANA, Représentante de la FAO au Congo ; du Représentant Résident du PNUD au Congo ; du Secrétaire Permanent du CAFI et de bien d’autres invités. Ce projet vise la mise en place de 2.700 hectares de plantations forestières dans les départements du Pool et des Plateaux pour lutter contre l'exploitation intensive et abusive du bois-énergie à des fins domestiques.
C’est dans le cadre de son adhésion inconditionnelle à la dynamique globale de lutte contre le changement climatique, le Congo, dont le territoire est couvert de forêts à 69%, avec un taux de déforestation des plus faibles au monde, soit 0,06%, fait montre d’une grande ouverture à toutes les initiatives internationales qui traitent de ce fléau, ce, sous la clairvoyante impulsion de son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, le champion congolais de l’Ecologie. En effet, il est de notoriété que la déforestation et la dégradation, des forêts de m par le monde, contribuent au changement climatique pour près de 20% des émissions globales des gaz à effet de serre (GES), à travers les défrichements agricoles, l’exploitation du bois énergie, l’exploitation illégale du bois d’œuvre, les incendies de forêts, les catastrophes naturelles et la construction des infrastructures tels que les routes, les voies ferrées, les aéroports, les barrages hydroélectriques, les établissements humains incontrôlés, les exploitations minières, pétrolières et forestières, gage de notre développement économique.
Pour Madame Rosalie MATONDO, ce Projet de renforcement du potentiel en bois-énergie durable, en République du Congo ,en sigle PROREP-Bois-Energie ,dont nous venons de signer le Protocole et le document de projet, fait partie de la volonté politique affichée de maintenir le couvert forestier national et la capacité de séquestration de carbone à travers les forêts plantées. Il est donc l'un des projets inscrits dans la Lettre d'Intention portant sur l'établissement d'un partenariat de long terme visant la réalisation du Plan d'Investissement de Stratégie Nationale REED+, dans le cadre de l'Initiative pour la Forêt d'Afrique Centrale (CAFI), signée le 03 Septembre 2019, entre ses Excellences Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo et Emmanuel MACRON, Président de la République Française.
« Ce projet est le premier à être financé entièrement par le CAFI en République du Congo, et exécuté par le Ministère de l’Economie Forestière, à travers son Centre National d’Inventaire et d’Aménagement des Ressources Forestières et Fauniques (CNIAF) accompagné par la FAO, comme agence fiduciaire », a fait savoir Rosalie MATONDO.
Quant à Madame Yannick Ariane RASORI MANANA, Représentante de la FAO au Congo, la mise œuvre effective de ce projet qui durera cinq ans en vue d'approvisionner la ville de Brazzaville en bois énergie durable et améliorer les conditions de vie des populations. Ce projet renforce le portefeuille des projets de notre coopération dont la qualité et les performances font leurs preuves.
Signalant que signé le 14 Octobre 2021, entièrement financé par CAFI, mis en œuvre par la FAO et exécuté par le SYNA-MNV, cet autre projet estimation de la déforestation et de la dégradation des forêts et des moteurs actuels et historiques associés à ces processus à l'aide de SEPAL qui est une plateforme exclusivement en ligne qui est lancé aujourd'hui vise quant à lui, la meilleure évaluation des tendances de déforestation.et que ces deux projets ont un seul objectif à savoir la réduction des émissions nationales de 48% en 2025 et de 55% en 2035.
Publié le 4 Janvier 2022
par André LOUNDA
dansEconomie
Appuyer les Très Petites et Moyennes Entreprises, l'Artisanat ainsi que les créateurs d’entreprises, le FIGA éprouve des difficultés de financement, c’est l’une des substances des propos du Directeur Général du Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement des Très Petites et Moyennes Entreprises, Armel Fridelin MBOULOUKOUE au Journal de 7 heures dominicales de Radio Congo du 02 janvier 2022 qui a laissé entendre que ce sont les Très Petites et Moyennes Entreprises qui produisent pour réduire les importations malheureusement, elles ont des problèmes de financement. C’est ce qui a poussé le Gouvernement à créer un fonds, le FIGA pour aider les entreprises à accéder au financement pour se développer. Comme vous le savez le taux de mortalité observé aujourd’hui pour toutes les entreprises qui naissent parce qu’il y a manque de financement. Le taux d’immatriculation au niveau de la CFCE au niveau de la formalisation est très bas, c’est ce qui explique la prédominance du secteur informel. Donc, il faut organiser ses entreprises en favorisant l’accès au financement bancaire.
-Monsieur le Directeur Général, vous parlez de l’accès aux services financiers et en dehors des services financiers, il y a bien d’autres missions, les quelles ?
Armel Fridelin MBOULOUKOUE : En dehors des services financiers, il y a le service d’encadrement des entreprises et des promoteurs. Le FIGA, c’est trois (3) piliers. C’est l’impulsion, la garantie et l’accompagnement. L’impulsion, c’est aider les jeunes, les promoteurs, les femmes qui ont des projets mais, qui n’arrivent pas à trouver de financement. Avec les incubateurs, ils viennent nous voir pour que nous rendions ces projets bancables et nous les envoyons vers les banques et les micros finances pour obtenir les crédits et à travers nos mécanismes d’impulsion, nous assurons la garantie de 80%. La garanti, c’est que la banque puisse financer l’entreprise parce qu’en cas de pépins, nous allons répondre à 80%. La garantie, c’est le mécanisme qui sert à rassurer la banque d’octroyer le crédit à l’entreprise. Et l’accompagnement ensuite, c’est appuyé l’obtention des crédits, aidé les entreprises en matière des transferts, en matière technique pour que l’entreprise ne puissent pas tomber.
En ce qui concerne les perspectives, Armel Fridelin MBOULOUKOUE le Directeur Général du FIGA a indiqué qu’elles sont meilleures. Il a également remercié le Chef DE l’Etat Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO d’avoir créé le fonds. « Les perspectives sous la supervision de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel, le FIGA est déjà opérationnel. Donc, les perspectives sont bonnes en 2022 nous comptions sortir 850 entreprises de l’informel et c’est la création d’emplois de plus de 1750 emplois, en plus c’est de la production au niveau du pays. L e FIGA, c’est l’outil qui manquait dans l’écosystème de notre économie. Vous avez des entreprises qui ont besoins de financement et les banques quoi ont des liquidités mais qui hésitent à octroyer les crédits et le FIGA est là pour rassurer. Je tiens à remercier les autorités de notre pays en premier lieu, c’est le Président de la République qui a fait de l’emploi des jeunes sa préoccupation et nous nous attelons à donner de l’espoir aux jeunes sur l’emploi. Je remercie Madame le Ministre Jacqueline Lydia MILKOLO ainsi que Madame Adelaïde MOUGANY qui a porté ce sujet pendant des années au niveau du Gouvernement ».
A noter quele Fonds d'Impulsion de Garantie et d'Accompagnement (FIGA) est une structure publique d’appui au développement des TPMEA, créée comme établissement public administratif par la loi n°23/2019 du 5 juillet 2019, dotée d’un fonds initial de quinze (15) milliards de Francs CFA par arrêté n° 14 327/MFB/MPMEASI du 5 novembre 2020 et destinée à apporter des réponses concrètes à la problématique d’accès des TPMEA aux services non financiers et financiers. Le FIGA a lancé, le 23 septembre 2021 à Brazzaville, sa première opération de garantie qui s’est soldée par un accord de financement de deux entreprises locales via La Congolaise des banques (LCB).
Publié le 14 Décembre 2021
par André LOUNDA
dansEconomie
Le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a organisé le 13 décembre 2021 à Brazzaville, un Atelier conjoint de Lancement Officiel des Rapports sur le Développement Humain et de Validation du Projet Rapport Volontaire National 2020 de Suivi de la Mise en Œuvre des ODD. Cet atelier qui a eu pour objectifs de lancer officiellement les rapports mondial et national 2020 sur le développement humain ; et d’examiner et valider le projet de rapport volontaire national 2020 de suivi de la mise en œuvre des ODD a été patronné par Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, Chef de ce département ministériel en présence du Coordonnateur du Système des Nations Unies, Monsieur Chris MBURU et Représentant Résident du PNUD au Congo, Monsieur Malaye DIOP.
Ouvrant les travaux, Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS dans son allocution a premièrement salué les participants qui ont bien répondu présent à cette rencontre de travail, elle a manifesté sa grande satisfaction, avec la remise officielle aux autorités congolaises du rapport mondial 2020 sur le développement humain et du rapport national 2020 sur le développement humain.
Puis, elle a fait savoir qu’à travers l’examen de ces deux documents très important, nous cheminerons incontestablement sur ce qui fonde le cœur de la mission des Nations Unies : unir nos forces pour que l’être humain voit chaque jour un peu plus sa condition de vie s’améliorer, sur notre planète, et nous concernant, pour qu’il en soit particulièrement ainsi, au Congo. Ce lien évident avec les objectifs de développement durable, expression, de la volonté commune des Etats membres des Nations Unies pour éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde confortent l’intérêt de compléter ces deux rapports avec celui qui sera examiné au cours des travaux qui vont se dérouler aujourd’hui. En effet, Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS a indiqué que le Gouvernement qui a adopté et contextualisé l’agenda 2030 dans ses objectifs de planification stratégique disposera à l’issue de ces travaux de son troisième rapport de suivi de la mise en œuvre des ODD en République du Congo. Ainsi, ce rapport, à l’instar des deux précédents, donnera l’opportunité d’évaluer notamment le niveau du développement humain à travers les résultats des indicateurs cibles des ODD.
A titre de rappel, elle a révélé que depuis les années 1980, la République du Congo perpétue la tradition de la planification du développement comme l’un des cadres programmatiques de l’action gouvernementale. Ainsi, tenant compte des tout derniers agendas des Nations Unies visant à offrir un cadre de vie meilleure à toutes les populations du monde, cette tradition s’est traduite par le PND 2012-2016 prenant en compte les OMD et le PND 2018-2022, les ODD à l’horizon 2030.
En ce qui concerne ce troisième rapport, pour Madame le Ministre en charge de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, il se distingue par la mise en exergue des mécanismes de la localisation des ODD et la perspective de finalisation des plans de développement local entamés avec l’exécution du PND 2018-2022. Il va sans dire que ce travail va, dorénavant, se poursuivre à la lumière des axes stratégiques de développement retenus dans le prochain PND 2022-2026, déclinaison de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat exprimé dans son projet de société « Ensemble poursuivons la marche ». Par ailleurs, depuis plusieurs années, notre pays est confronté à une crise économique et financière d’une ampleur presque inédite. Cette crise s’est accentuée, comme dans d’autres pays du continent, avec l’apparition de la pandémie à coronavirus, COVID-19, fin 2019. Ces difficultés économiques seront certainement lues à travers les indicateurs pertinents du projet de rapport des ODD 2020.
Pour conclure avant de déclaré ouvertes les travaux, elle a exhorté les participants de travailler d’arrache-pied pour mettre la touche finale à un document très attendu puisque situant les efforts restant à produire par le Congo à mi-parcours, pour se rapprocher des cibles des ODD, à moins de 10 ans de l’année butoir 2030.
Selon le Représentant Résident du PNUD au Congo, Maleye DIOP sur le Rapport Mondial sur le développement Humain (RDH) 2020, la Communauté mondial est toute unanime que les peuples et la planète entrent dans une toute nouvelle époque géologique nommée l’Anthropocène, ou l’ère des êtres humains. Il est rappelé l’urgente nécessité pour tous les pays de repenser leur chemin vers le progrès en tenant pleinement compte des pressions dangereuses que les êtres humains exercent sur la planète et sur l’environnement. Pour illustrer ce point, l’édition du 30ème anniversaire du Rapport sur le Développement Humain qui a pour thème : « La prochaine frontière : le développement humain et l’Anthropocène », propose un nouvel indice expérimental du progrès humain, appelé Indice de Développement Humain ajusté aux Pressions Planétaires (IDHP), qui tient compte des émissions de dioxyde de carbone et de l’empreinte matérielle des pays. L’IODHP montre comment la situation globale du développement mondial pourrait changer si le bien-être des êtres humains et l’allègement des pressions exercées sur la planète étaient tous deux au cœur de la définition du progrès de l’humanité. Selon le rapport, la prochaine étape critique du développement humain exigera que l’on travaille avec et non contre la nature, tout en transformant les normes sociales, les valeurs ainsi que les mesures d’incitations. Pour la République du Congo nous pensons que ce rapport mondial constitue une bonne opportunité afin de faire le point de développement humain d’une part, et de renforcer son plaidoyer sur les questions de lutte contre le changement climatique et la pression exercée sur l’environnement d’autre part en lien avec les recommandations issues du dernier sommet de la COP 26.
Et pour ce qui est Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) 2020, Malaye DIOP a fait savoir que le PNUD, accompagne le Gouvernement du Congo dans la production périodique du Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) qui examine les grandes problématiques, tendances et politiques publiques de développement. Après le dernier RNDH datant de 2016, celui de l’année 2020 porte sur le thème : « Valorisation du capital humain : qualité et inégalités ». En égard aux ambitions du PND 2022-2026 qui consistent à bâtir une économie forte, diversifiée et résiliente, disposer d’un capital humain de qualité constituera un des meilleurs atouts pour relever les nombreux défis identifiés dans les six axes stratégiques et atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement. Il est sans nul doute admis que le capital humain est considéré comme un prérequis indispensable à l’essor d’un environnement favorable au développement inclusif, suivant le principe centralisateur « Ne laisser personne pour compte ». Il ressort de ce rapport que le Congo a affiché en 2019 un Indice de Développement (IDH) de 0,574 en baisse par rapport à l’année précédente et perd autour de 25% de son niveau de développement humain du fait de l’ampleur et la persistance des inégalités sociales. Cette tendance négative devrait s’amplifier à l’ère de la pandémie du COVID-19 en raison de ces effets perturbateurs multiformes.
Le RNDH 2020 produit les résultats d’analyse qui serviront à la fois de matière suscitant le débat autour des réponses politiques dans les domaines de l’éducation, la santé et de protection sociale, ainsi que d’outil de plaidoyer auprès des partenaires au développement dans le cadre des appuis dont le Gouvernement a énormément besoin pour assurer à la population les bases d’un développement durable inclusif.
Et de son côté, Chris MBURU, Coordonnateur du Système des Nations Unies a rappelé qu’au Congo, L’agenda 2030 des ODD constitue le baromètre des progrès des pays dans le monde en matière économique, sociale, environnementale et de la gouvernance entre 2015-2030, Il répond à la nécessité de faire le point sur l’évolution des cibles et indicateurs par ODD priorisé au Congo.
« L’atteinte des ODD nécessite que le Congo renforce son appareil statistique national pour la production des données permettant de suivre les progrès dans la mise en œuvre de ces objectifs ; coordonner les forces de la société civile et du secteur privé et adapter les ODD dans le contexte local ».
A noter que Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS a reçu des mains de Malaye DIOP les deuxrapports mondial et national 2020 sur le développement humain.