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economie

37ème Session du CIE 2021 : L’urgence pour les pays de mutualiser les efforts, en vue d’impulser  le changement de gouvernance et le leadership transformationnel

Publié le 8 Décembre 2021 par Franck YAMEDONG et André LOUNDA dans Economie

« Promouvoir le changement transformationnel pour une diversification économique réussie en Afrique centrale », constitue le thème de la 37ème Session du Comité Intergouvernemental des Hauts Fonctionnaires et Experts pour l’Afrique Centrale dont les travaux, ont été ouverts le 06 décembre 2021 à Kintélé, la banlieue de Brazzaville en République du Congo par Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale. Cette rencontre vise à identifier les lacunes et proposer des moyens pratiques permettant de renforcer la compréhension et la pratique de ces deux concepts interdépendants, dans l’optique d’accélérer la diversification économique en Afrique Centrale.

Durant 5 jours, du 06 au 10 décembre 2021, les Hauts Fonctionnaires et experts de l’Afrique Centrale se plancheront sur les questions d’intérêts sous régionales à savoir : le Rôle du Leadership transformationnel en Afrique Centrale ; Levée des contraintes de financement en Afrique ; le Rôle du Leadership transformationnel et innovant. Cette 37ème Session organisée en partenariat avec le Bureau Sous Régional de l’Afrique Centrale de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies offre une opportunité aux participants pour faire l’état des lieux du Leadership en Afrique Centrale d’après Ingrid Ghislaine Olga EBPOUCKA-BABAKAS, dans son discours d’ouverture a souligné l’urgence pour les pays de mutualiser les efforts, en vue d’impulser  le changement de gouvernance et le leadership transformationnel. Elle a aussi fait savoir que la promotion de la bonne gouvernance et du leadership transformationnel en Afrique centrale suppose les dirigeants de la classe politique et administrative, du secteur privé et de la société civile à même de comprendre les enjeux d’un changement radical de comportement.

« Le CIE fait des années 2021-2030 la décennie de la diversification économique de l’Afrique centrale. Ainsi, le thème de cette année, «Promouvoir la gouvernance et le changement transformationnel en vue de la diversification de l’économie en Afrique centrale», rappelle la responsabilité première des acteurs pour l’atteinte de cet objectif », a-t-elle indiqué.

La diversification de l’économie étant un enjeu important pour les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), pour Ingrid Ghilslaine EBOUKA-BABACKAS dans cette perspective, « le Congo s’est donné pour ambition d’élaborer un PND 2022-2026 pour se maintenir dans la voie du développement, à travers une économie diversifiée et résiliente impliquant les problématiques environnementales ».

Poursuivant, elle a rappelé que toutefois, le Comité Intergouvernemental des Hauts Fonctionnaires et Experts pour l’Afrique Centrale demeure sollicité pour la finalisation du projet vision 2048, le renforcement des capacités et des compétences en matière de management de l’appareil statistique national et le renforcement des compétences dans la planification des investissements publics.

Quant à Monsieur Honoré TABUNA, Commissaire de l’Environnement, des Ressources Naturelles, de l’Agriculture et du Développement rurale de la commission de la CIE, a suggéré la valorisation des ressources forestières et hydrographiques dont dispose la sous-région. Ensuite, il a fait trois propositions dans le cadre institutionnel et organisationnel de la recherche, avec une vision commune des enjeux et des objectifs, afin que l’Afrique centrale parvienne aux innovations favorables et à une transformation réelle du capital naturel en capital productif au service de la diversification des économies des Etats.

De son côté, Madame Vera SONGWE, Secrétaire Exécutive du CIE, « le renforcement des économies de la sous-région implique des engagements politiques des Etats de créer les meilleures conditions pour l’industrialisation et la participation des acteurs de la société civile ».

 

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PND 2022-2026 : « Je peux ici affirmer que les experts ont travaillé fidèlement par rapport aux orientations de la Task Force », dixit Ingrid Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS

Publié le 17 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Les membres de la Task Force des politiques économiques et sociales que préside le Ministre d’État Gibert ONDONGO ont procédé  à l’amendement et évaluation du Plan National de Développement (PND 2022-2026) que Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCK-BABAKAS, Ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale leurs a soumise au cours d’une réunion de travail à huit clos pour leurs appréciations, le mardi 16 novembre 2021 à Brazzaville. Et au terme de cette rencontre, les Ministres Léon Juste IBOMBO en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et  Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCK-BABAKAS, face aux journalistes ont fait la synthèse des travaux.

Pour Léon Juste IBOMBO, « c’est justement de voir comment les six secteurs stratégiques qui ont été retenus dans le cadre de la diversification de notre économie, quels sont les apports que ces secteurs portent ? Parce que le but, c’est à travers ces secteurs qu’ont veut diversifier dans notre économie et assuré aussi une résilience de notre économie, créer une personne autre en sorte comme un pilier et faire en sorte que l’on sorte de l’après pétrole. Et qu’est ce qu’ont peut retenir sur les axes qu’on vient de déterminer et partant dans le cadre de l’économie numérique, nous avons deux composantes, c’est digitalisé l’économie congolaise pour avoir une meilleure compétitivité, pour avoir une meilleure attractivité aussi de notre économie. Et la deux-me composante, c’est de réduire la fracture numérique parce que lorsqu’on digitalise, il faudrait que ce processus puisse profiter à tous les congolais pour réduire la fracture numérique. Donc, au cours  de la réunion de la Task Force, nous avons planché sur les documents stratégiques du PND 2022-2026 et à la suite de cette réunion, ces documents seront présentés en conseil de cabinet et en conseil des ministres pour l’adoption, après au Parlement.

Écoutez pour les recommandations, j’espère qu’on va très vite on a pas fini de traiter tous les documents, on a traité un document fondamental, c’est le document stratégique mais, vous étiez dans la salle et que vous n’avez pas vu que le Ministre des finances n’était pas là ! Donc, il y a des documents que nous devrions traiter avec le Ministre des finances pour avoir un  cadrage sur le programme d’investissement et puisse que nous sommes aussi en contact avec le Fonds Monétaire International. Mais le PND, c’est l’ambition, c’est la vision, c’est la mise en route du projet de société du Chef de l’Etat ! Nous devrions concilier les deux et nous sommes entrain de travailler pour faire en sorte que nous ayons un instrument qui puisse permettre que le Congo puisse atteindre l’ambition que nous nous sommes fixée. C’est-à-dire diversifiée l’économie de notre pays, créé des emplois, créée de la richesse et faire en sorte que l’on sorte du schéma du tout pétrole ».

De son côté, Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS a fait savoir que la République a mise en place une Task Force pour superviser et donner des orientations mais, le PND, c’est une loi ! Donc, après ce travail tout ce que nous avons fait ce matin, des amendements que nous avons porté au travail technique des experts, ces amendements seront intégrés pour que nous ayons un document global avec le cadre stratégique de développement et tous les annexes qui nous permettent d’opérationnaliser le PND et le tout sera sur la table du conseil de cabinet ensuite en conseil des ministres et le Parlement. Ceci, c’est pour dire que les chiffres que nous avons pu communiquer sont des chiffres qui seraient communiqué mais à tord, parce qu’à l’étape du conseil des ministres on peut y apporter des modifications et encore plus au Parlement. Donc pour l’instant, ce sont des chiffres provisoires évidemment, ils s’expriment en terme des milliards, plus de 1000 Milliards forcement parce que l’ambition du Chef de l’État, elle est grande pour le développement de ce pays. Vous avez peut être aussi envie de me demander mais, si nous faisons ce PND, si nous élaborons, si nous fixons un coup global comment cela va être financé ? Bien sûr que nous  contons sur le secteur privé, nous comptons énormément sur le secteur privé national mais aussi, les investisseurs étrangers. Donc, quelque soit le montant de ce PND, il ne devrait effrayer personne parce que ça sera la traduction de la volonté du Chef de l’État et de faire en sorte que le développement de ce pays soit un développement quoi concerne tout le monde à avoir une qualité de vie améliorée. Voilà Messiers les Journalistes.

 Et en ce qui concerne les erreurs, non ! Il n’y a pas une grande marge d’erreur d’ailleurs, ce n’est pas une erreur puisque c’est une œuvre humaine. Rappelez-vous, la Task Force se réunie a donné des orientations ! En réalité les experts ont travaillé sur la base des orientations de la Task Force et chaque étape, il y a eu comme une restitution par le ministre en charge du plan de sorte aujourd’hui non ! C’est peut être réaménagé les chapitres mais dans le fondement de ce Plan National de Développement 2022-2026, je peux ici affirmer que les experts ont travaillé fidèlement par rapport aux orientations de la Task Force.

 

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PND 2022-2026: «  Ils savent qu'il est urgent que l'on trouve une réponse appropriée à la crise économique qui secoue notre pays », a déclaré Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS

Publié le 4 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Dans le cadre du renforcement de l'arsenal de l'élaboration du PND 2022-2026, une commission technique a été mise en place par la note N°094-21/MEPSIR-CAB avec une structure déterminante: la coordination plurisectorielle. A l'issue de l'atelier de l'atelier' d'OWANDO, il se tient à Kintélé un atelier de relecture du document cadre stratégique (DCS) et de ses neufs (9) annexes. L'objectif général de cet atelier est de faire une lecture complète des différents livrables de l'atelier de consolidation d'Owando avant qu'ils ne soient soumis à l'avis de la Task Force. C'est dans ce contexte que Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, Ministre de l'Economie, du Plan, de la Statistique et de l'Intégration Régionale s'est rendue sur les lieux le 03 novembre 2021 pour s'assurer que si les conditions de travail sont propices à la réflexion intellectuelle avant que les résultats soient soumis à l'avis de la Task Force.

Il s'agit pour l'équipe des experts de la cellule opérationnelle chargée de la relecture des documents du PND 2022-2026 de faire une lecture approfondie des documents pour une cohésion du style rédactionnel; d'indiquer les aspects non pris en compte et de valider les nouvelles versions provisoires des documents avant qu'ils ne soient soumis à la Task Force.

En effet, pour Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, les conditions de travail sont bien réunies et que ses collaborateurs n'ont aucune raison de ne pas donner le meilleur d'eux mêmes et elle n'est pas inquiète de son côté, a-t-elle rassurée les Journalistes. « Cet atelier a ceci de particulier, c'est un atelier de relecture, ils ont travaillé avec professionnalisme, avec abnégation. Quand on ne regarde plus la montre, c'est qu'on travail avec abnégation. Le temps est donc venu pour les différents groupes de s'assurer que les documents produits sont de qualité. C'est ce  que l'ont doit pouvoir attendre de ce type d'exercice. Donc, ils travaillent et je crois que vous avez constaté qu'ils travaillent et voudrais que vous relayé l'information selon laquelle des congolais sont entrain de travailler pour produire leur propre Plan National de Développement. C'est important de la savoir. Ceux qui sont entrain de travailler aujourd’hui, de relire ce sont des congolais. Donc, ils savent de quoi il est question, ils savent qu'il est urgent que l'on trouve une réponse appropriée à la crise économique qui secoue notre pays. Pour moi, ce n'est pas le moment des discours, c'est le moment de constater, d'encourager pour que jusqu'à la fin qu'ils soient attentifs à ce qui est écrit. Le PND, est un exercice qui n'est pas réservé à l'exécutif puisqu'une loi devra approuver le travail qui est fait aujourd'hui. Cela signifie qu'il doit falloir défendre le contenu mais, vous connaissez les parlementaires et sur la forme et sur le fond, il faut défendre un dossier. Donc aujourd'hui, c'est un travail minutieux qui est entrain  d'être fait et je crois qu'on doit pas les perturber plus longtemps », a  fait savoir Madame le Ministre.

Ensuite, elle a fait le tour des différents groupes de travail pour essayer de voir s'ils sont en avance ou s'ils sont en retard. La date buttoir devrait être celle du jeudi 04 novembre 2021. Et au vue de la tâche à accomplir Madame le Ministre leur a accordée un jour supplémentaire jusqu'au vendredi 05 novembre 2021 pour s'assurer  de la qualité du travail. Après ce travail, une copie sera livrée à la Task Force de supervision des travaux qui a été mise en place par décret du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Dénis SASSOU N'GUESSO et que ce dispositif doit être respecté. "Ces documents doivent être avec  fierté, avec honneur et avec conviction défendus devant la Task Force, ultérieurement en conseil de cabinet, puis en conseil des Ministres et enfin au courant du mois de décembre devant le Parlement", a rappelé Madame le Ministre.

De son côté, au cours d'une interview qu'il a accordé à la presse, Monsieur Bethuel MAKOSSO, Coordonnateur de l'équipe d'experts chargé à la relecture du PND 2022-2026, Maître de Conférences à l'UMNG nous a fait remarquer que la nature du travail qu'ils sont entrain de faire, ce qui se fait essentiellement, c'est une relecture de l'ensemble des documents qui ont été préparé aux ateliers d'Owando. Donc, il s'agit de revoir le Cadre Stratégique de Développement qui est un document central du PND et de revoir les annexes qui y vont avec. Nous sommes ici pour faire ce travail avant que l'ensemble des documents ne soit livré à la Task Force. La particularité de ce PND par rapport au PND passé, c'est que ce PND est un PND de nouvelle génération. Nouvelle génération dans ce sens, il s'agit d'une nouvelle approche qui consiste à partir d'une nouvelle vision du Chef de l'Etat qui est contenu dans son projet de société qu'il a proposé à l'élection présidentielle de mars 2021. L'innovation dans ce PND est qu'il s'agit d'un PND qui a une vocation essentiellement économique. Cala ne signifie pas de faire abstraction ou on ne va pas améliorer l'intérêt qu'il a porté dans les autres secteurs sociaux comme l'éducation et la santé. La nouveauté de ce PND se focalise sur les aspects économiques parce qu'on veut avoir à la fin de ce PND. A la fin de ce PND on veut poser des bases d'une économie qui est forte et diversifiée. C'est ainsi que je reviens pour dire que la nouveauté de ce PND s'est de faire en sorte qu'on doit partir d'un point qui va consister à créer de la richesse. On doit avoir pour levier comment régler les problèmes sociaux, les problèmes environnementaux. Donc, il s'agit d'un PND intégrateur dans lequel des axes qui ont été retenu vont faire en sorte que par l'approche programme qui a été produit dans ce PND doit avoir des transversalités à travers des programmes et des projets qui ont été retenu dans ce PND.

 

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Présentation du nouveau PND et réactions des représentants de la société civile congolaise pour son amélioration

Publié le 26 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Les représentants des conseils consultatifs nationaux ont répondu présent à l’invitation de Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, le 26 octobre 2021 à Brazzaville  pour apporter leurs contributions afin d’améliorer le nouveau PND 2022-2026 en cours d’élaboration.

Réuni à  huis clos, peu avant ouvrant les travaux de cette rencontre, Madame Ingrid Ghislaine EBOUKA-BABAKAS dans son mot introductif à rassurer ses invités sur les enjeux de ce nouveau Plan National de Développement en cours d’élaboration et a fixé les objectifs de ces travaux. « Je voudrais un échange directe avec ceux qui sont en capacité de nous donner le tout de la société civile au Congo. Je voudrais vous remerciez d’avoir répondu à mon invitation. Le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale  a aujourd’hui sur sa table de travail l’élaboration du nouveau plan National de Développement 2022-2026. Son Excellence Monsieur le Président de la République lors de son investiture dans son discours a annoncé de façon solennelle que très vite, il y aurait un nouveau Plan National de Développement pour rendre de façon programmatique l’exécution de son projet de société. Et donc, nous avons aujourd’hui, l’honneur d’être à la tâche mais, reconnaissant le rôle de la société civile dans le processus de la mise en œuvre d’un Plan National de développement, le Ministre que je suis a souhaité cette rencontre et déjà, je disais merci d’y avoir répondu, d’avoir trouvé du temps pour que l’on puisse ce matin déroulé un peu plus la vision que nous avons aujourd’hui sur ce que nous devrions mettre dans ce nouveau Plan National de Développement afin que par vos contributions issues certainement de cet échange puissent améliorer ce document important. Ce document très important qui d’ailleurs revêt la forme d’une loi c’est-à-dire qui après le travail de l’exécutif le Parlement va s’emparer de ce travail pour lui donner une touche finale. J’espère que nous passerons ce cap parce que vous auriez vous aussi apporté au moment de l’élaboration cette contribution significative au succès de cette entreprise qui semble toute une entreprise commune. Voilà donc, le plat de résistance de nos échanges de ce matin : Présentation du nouveau Plan National de Développement et puis votre réaction pour que ce document soit améliorer. Merci encore une fois aujourd’hui d’être réunis autour de cette table pour que l’on puisse discuter du travail qui est en cours », a fait savoir Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS.

En conclusion, Germai Céphas EWANGUI, Secrétaire Permanent du Conseil Consultatif de la Société Civile et des ONG ravi de cette initiative du Gouvernement a exprimé ses sentiments de satisfaction au cours d’une interview qu’il a accordé à la presse.

« Notre pays est dans la dynamique de l’élaboration de son nouveau Plan National de Développement. Et cette fois-ci ça sera le PND 2022-2026. Ce programme visant l’épanouissement, le développement du pays, nécessite l’implication de l’ensemble des parties prenantes. Aujourd’hui, Madame le Ministre a jugé utile d’inviter les responsables de différents conseils consultatifs nationaux en vue d’échanger sur la quintessence de ce programme et de recueillir nos avis. Nous notons que ce programme est qualifié d’un programme de nouvelle génération. Il prend en ligne de compte, le projet de société du Président de la République dans un contexte de crise. Donc, c’est un programme qui va faire à la fois la riposte, qui va créer des conditions optimales pour recréer la croissance, engager et accélérer la marche du pays vers le développement. Ainsi, l’ensemble des conseils consultatifs nationaux tout en souhaitant l’initiative de Madame le Ministre en particulier, du Gouvernement en Général, nous nous sommes engagés dans un bref délai de lui faire parvenir les contributions de chacun des conseils afin que nos avis soient pris en ligne de compte. Quand on parle des conseils, on, parle des sages et des notabilités traditionnelles, des questions de paix parce que nous avons un Conseil National du Dialogue, Conseil de la Femme, des questions de la jeunesse, des personnes vivant avec handicap et des organisations de la société civile », a expliqué Germain Céphas EWANGUI.

 

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A bientôt le PND 2018-2022 prendra place dans les archives nationales du Congo

Publié le 26 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Le Conseil National d’évaluation du Plan National de Développement, le PND 2018-2022 s’est réuni le 25 octobre 2021 à Brazzaville sous la présidence de Madame Ingrid Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale pour faire le diagnostic, valider le rapport final de ce plan et formuler des recommandations profitables pour les intégrer  au nouveau PND en cours d’élaboration.

Après les travaux à huit clos, Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABAKAS satisfaite de la bonne tenue de cette réunion a souligné que les résultats escomptés de ce plan n’ont pas pu être atteints à cause de la crise multidimensionnelle que notre pays à traverser au cours de ces dernières années au cours d'une interview qu'elle a accordé à la presse.

« La mise en œuvre du Plan National de Développement a été véritablement rendue difficile pour des raisons essentiellement exogènes. L’atteinte des performances du PND a été globalement faible parce que sa mise en œuvre s’est heurtée à la conjugaison de plusieurs facteurs d’adversité. La persistance de la crise économique et financière 2018-2019 ; 2020-2021 à nos jours et un programme FMI à peine signé en 2019 que stoppé en début 2020 ; la survenue de la crise sanitaire à caractère mondiale et d’une exceptionnelle ampleur et durée qui bouleversé toutes les prévisions macroéconomiques et brisé l’élan des principales réformes structurelles. Les dépenses urgentes de la riposte contre la pandémie ont créé un effet d’éviction sur les autres postes de dépenses ; la brièveté de sa véritable période d’expression : 2019 ! Soit techniquement une seule année puisque 2020-2021 étant des années de récession économique liées à l’impact COVID-19 et 2021 une année électorale au cours de laquelle dès avril 2021 le Président de la République dans sa grande sagesse a décidé de mettre en place un nouveau Plan National de Développement. Malgré tout ce contexte contraire, l’impact du Plan National de Développement montre quelques effets positifs : la mise en place des réformes dans la gestion des finances publiques, l’amélioration de l’accès à l’électricité dans certaines localités, le financement du sous-secteur santé », a expliqué Madame Ingrid Ghislaine EBOUKA-BABACKAS

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Un nouveau PND pour lutter contre la dégradation économique du pays est en cours d’élaboration au Congo

Publié le 22 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

 

Le PND 2022-2026 en cours d’élaboration qui se déroule dans une approche participative rassemblant une équipe pluridisciplinaire constituée par les représentants des différents acteurs à ce processus , érigerai un tronc solide nourri de la sève puissante de la volonté du Gouvernement congolais d’opérer une transition économique de rente pétrolière vers une économie forte diversifiée dont le socle demeure  un secteur privé entreprenant et dynamique. Pour se faire, après avoir échangé avec les partenaires au développement, Madame Ingrid Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan,  de la Statistique et de l’Intégration Régionale, cette fois-ci a échanger avec les représentants du secteur privé, le vendredi 22 octobre 2021 à Brazzaville.

Il s’est agi pour Madame le Ministre, dans une démarche rationnelle et participative, d’échanger avec les représentants  des différents syndicats patronaux à savoir : la COPECO, l’UNOC, la COGEPACO et la CCEC en présence du représentant de la Chambre de Commerce de l’Agriculture et de l’Industrie de Brazzaville afin de dessiner ensemble l’avenir économique et social de notre pays.

Dans son mot introductif, elle a souhaité premièrement que cette rencontre  est essentielle parce qu’elle marquera la différence, la différence en quoi ? La différence dans la procédure, la procédure d’élaboration du Plan National de Développement 2022-2026. « Nous sommes en pleine élaboration d’un document déterminant, déterminant pour l’avenir économique, l’avenir social de notre pays. Et c’est pour cela qu’en ce moment, nous avons pensé qu’il fallait faire le faire différemment. Les autrefois, le caractère inclusif des opérateurs économiques étaient surtout attendu au moment de la mise en œuvre du plan mais, cette fois-ci, nous nous sommes interrogés sur nos propres lacunes, notre propre défaillance de départ. Comment voulez-vous impliquer des acteurs aussi important si ce n’est qu’au moment de la mise en œuvre que vous les sollicitez ? Donc pour réparer cette défaillance de départ, nous avons pensé qu’il était bon qu’au moment précis qui détermine où nous élaborons le prochain Plan National de Développement 2022-2026 que nous associons des acteurs aussi importants que les acteurs privés », a-t-elle fait savoir.

Poursuivant son propos, Madame le Ministre a manifesté sa satisfaction sur le nouveau plan qui est en cours d’élaboration, « C’est pour cela qu’avec tout mon confort, toute ma satisfaction lorsque je vous vois aussi nombreux autour de cette table. Nous allons au cours de cet échange essayer de vous présenter la nouvelle philosophie de son temps du nouveau PND de nouvelle génération, c’est un PND de seconde génération parce qu’il a des critères spécifiques distincts des plans que nous avions eu à mettre en œuvre dans ce pays depuis plusieurs décennies. Nous allons donc essayer de vous convaincre du succès que nous attendons de la mise en œuvre de ce PND. Mais, c’est un dialogue, c’est une concertation, c’est un échange. Nous avons besoin de nous enrichir de votre contribution, de votre point de vue. Comment effectivement vous allez pouvoir nous accompagner, accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de ce nouveau plan », a –t-elle déclaré.

Ouvrant la séance de travail avec le secteur privé a indiqué que c’est pourquoi que dans un second temps nous aimerions vous écoutez attentivement, nous mettre sur table vos préoccupations légitimes pour qu’à la fin nous ayons un consensus sur la manière pour qu’ensemble, nous allons pouvoir mettre tous les ingrédients pour qu’il y est la réussite au bout. La réussite au bout, c’est quoi ? C’est finalement de lutter contre la dégradation de la situation économique. Donc, en réalité c’est d’apporter ensemble les bonnes réponses dans la mise en œuvre de ce Plan National de Développement à la situation économique, la crise que nous traversons en ce moment.

Les participants ont travaillé  à huit clos et au terme de la rencontre, les représentants des deux parties ont exprimé leur satisfaction à la presse.

Monsieur Roger OBESSE, Président du Collectif des Opérateurs Économiques du Congo (COPECO) a estimé qu’en tant que secteur privé« nous apportons notre contribution à l’élaboration du PND 2022-2026 de nouvelles générations pour que l’économie nationale reprenne son envol. Les capacités de ce PND seront améliorées pour que tous les acteurs économiques se retrouvent également ».

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Au Congo, les Partenaires au Développement ont apporté des riches contributions à l’élaboration du PND 2022-2026

Publié le 21 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Au Congo, les Partenaires au Développement ont apporté des riches contributions à l’élaboration du PND 2022-2026Au Congo, les Partenaires au Développement ont apporté des riches contributions à l’élaboration du PND 2022-2026

Le Plan National de Développement (PND 2022-2026) en cours  d’élaboration qui servira à l’opérationnalisation de la vision du Président de la République, traduite dans son projet de société intitulé : « Ensemble,, poursuivons la marche », a été l’objet d’une  séance de travail entre Madame le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale d’une part et d’autre part avec les Représentants des Partenaires au Développement de la République du Congo, le 21 octobre 2021 à Brazzaville.

Cette séance de travail qui s’inscrit dans le cadre des travaux actuels d’élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026) est une occasion propice pour Madame le Ministre de pouvoir échanger avec les Représentants des Partenaires au Développement pour qu’ils apportent leurs contributions.

Ouvrant les travaux, Madame Ingrid Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, dans son mot introductif a premièrement salué avec un grand plaisirs les Représentants des Partenaires au Développement pour leur grande responsabilité parce que l’aide au développement, l’appui au développement est une composante essentielle du mécanisme d’accompagnement du développement de notre pays le Congo.

« Vous avez toujours été là vous êtes là en temps de prospérité comme en temps de difficultés. Et donc, je voudrais d’emblée vous remerciez pour cet accompagnement sans faille de notre pays. Et par conséquent, je ne suis absolument pas surprise que vous avez tous répondu présent à cette invitation pour une  pour une séance de travail», a-t-elle reconnue.

Poursuivant son propos, Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS a fixé les objectifs ou les enjeux de cette rencontre de travail, « Cette invitation pour une séance de travail qui s’inscrit dans le cadre des travaux actuels d’élaboration du Plan National de Développement 2022-2026. Les travaux actuels qui se déroulent bien pour ce qui nous revient, mes collaborateurs qui travaillent depuis quelques semaines, nous avons pensé que nous inscrivons dans la tradition ces travaux devaient pouvoir bénéficier de vos fortes contributions. C’est ainsi que vous avez reçu tous chacun ce qui le concerne une invitation à désigner un représentant pour prendre part à ces travaux », a-t-elle fait savoir.

« Donc, aujourd’hui, nous aborderons une question, nous aborderons un thème, nous aborderons un dossier mais que vous connaissez aussi de l’intérieur mais, en votre qualité respective de premier responsable des structures que vous animez, j’avais le devoir d’avoir un échange pour que nous ayons la même compréhension des objectifs recherchés par le gouvernement en essayant encore une fois à avoir un cadre programmatique de l’action de l’exécutif et pour cela clairement sur la décision que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, la décision qu’il avait prise et annoncé au cours de son investiture à la magistrature suprême le 17 avril  dernier, le Président avait annoncé à toute la République qu’il aurait un nouveau Plan National de Développement en phase avec le projet de société qui l’a porté à la magistrature suprême. Donc, voici le sens de cette rencontre. Finalement échangé avec les partenaires pour qu’il y est un accompagnement efficient tout au long de la mise en œuvre du futur Plan National de Développement 2022-2026 », a-t-elle rappelé avant de lancer officiellement l'ouverture de la séance de travail.

Pour Chris MBURU, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République du Congo au terme de cette rencontre a partagé son point de vue avec la presse.

« Nous sommes venus ici pour représenter le Forum des Partenaires au Développement en République du Congo que je préside et qui a d’autres membres de l’Union Européenne et de la Banque Africaine de Développement, la BAD. C’est dans ce contexte que nous sommes venus ici pour échanger avec son Excellence Madame le Ministre du Plan pour un brIefing sur l’élaboration en cours du Plan National de Développement. Donc, c’était un échange afin qu’elle puisse nous expliquer sur le comment se déroule le processus. Vous le savez entant que Partenaires au Développement du Congo, nous sommes-là pour accompagner le Gouvernement et pour accompagner le gouvernement et pour apporter notre soutien. Et il y a des différentes institutions qui sont représentées ici aussi, nous avons eu un échange très riche avec Madame le Ministre.

-Technique parlant, qu’est-ce que le Congo peut attendre de vos institutions dans l’élaboration du PND 2022-2026 ?

*Chris MBURU : Le Congo pour s’attendre à ce que nous l’accompagnons dans ce processus, nous sommes-là, c’est pour d’abord notre mandat principal pour accompagner le Gouvernement dans l’élaboration du processus comme celui-ci.

-Et quels seront les secteurs prioritaires ?                                  

*Chris MBURU : Nous ne sommes pas là pour définir les priorités ! La façon dont laquelle le système international fonctionne, c’est que le Gouvernement est responsable pour définir les priorités et c’est ce cas ici ! Nous avons compris et prévu les priorités qui sont définies par le Gouvernement. Nous nous organisons à notre manière à soutenir ses priorités. Donc, ceux ne sont pas  les partenaires qui choisissent les priorités. Partout dans le monde, ceux sont les Etats membres, ceux sont les Gouvernements qui sont responsables devant leurs populations qui définissent leurs priorités et invitent comme Madame le Ministre nous a invité à contribuer sur quelle forme que nous pourrions apporter notre soutien.

Signalons que le nouveau PND 2022-2026 s’alignera sur les engagements sous régionaux, régionaux et internationaux qui sont contenus dans le programme de deuxième génération des réformes économiques et financières et le programme économique régional de la CEMAC, les objectifs de Développement Durable des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

 

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Les responsables des commissions techniques d’élaboration du PND au centre d’un entretien

Publié le 16 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, s’est entretenue avec les responsables des commissions techniques d’élaboration du PND 2022-2026, le vendredi 15 octobre 2021 à Brazzaville. Au terme de cette rencontre importante, Monsieur Bernard NGAZO, Conseiller à la Régulation Economique de ce ministère et bien d'autres experts ont répondu aux préoccupations des journalistes.

« Cette réunion fait partie d’un ensemble des outils de suivi de mise en œuvre de ce plan. Ainsi, Madame le Ministre a décidé de gérer ce plan comme un projet. Il y a donc des moyens que l’on place et des indicateurs de suivi pour voir comment élaborer le projet. Aussi, pour s’assurer que toutes les actions qui ont été prévues se déroulent normalement. Donc pour se faire, nous avons fait le point sur chacune des organisations afin de se rassurer que tout ce qui a été mise en place se déroule dans des bonnes conditions permettant d’atteindre l’objectif. Et donc, nous avons un nouveau planning pour achever les étapes précédentes, c’est ce qui permettra de s’assurer que l’état d’avancement de notre plan est sur la bonne voie. Ensuite, l’ensemble des commissions vont démarrer. Parmi ces commissions, il y a une commission qui sera soumise aux investisseurs. Mettre un accent particulier sur la diversification économique en associant plusieurs investisseurs », a fait savoir Bernard NGAZO.

De son côté, Franck Corneille MAMPOUYA-MBAMA, le Coordonnateur technique d’élaboration du nouveau PND a déclaré que prévu pour un mois, ces travaux vont vite. En deux semaines, nous sommes très avancés et nous avons prévu de finir les travaux dans un mois. Le traitement se fait selon les orientations des ministres et la collecte documentaire. Les experts et la coordination nationale vont se réunir d’ici peu pour élaborer le premier draft qui sera transmis à la Task-force avant de le soumettre au Parlement. Dans la mise en œuvre de ce plan, les experts rencontrent des difficultés liées au temps pour recueillir les données, la Task-force a fixé un calendrier. Par rapport au temps, nous sommes obligés de nous multiplier en quatre pour avoir ces données. Nous manquons de temps pour fouiller dans les archives et sommes obligés de faire recours aux données de la Banque mondiale ou des ministères.

De sa part Léon MAYEKO, Enseignant à l’Université Marien NGOUABI (UMNG), expert impliqué dans l’élaboration du PND, a signalé que nous sommes obligés de faire recours aux données du FMI, alors que celles-ci devraient être disponibles à l’institut qui les gère. Les travaux avancent et nous pensons que dans les prochains jours, on pourrait voir le bout de tunnel. Et que le PND 2022-2026 va se baser sur six axes, à savoir le développement de l’agriculture au sens large, de l’industrie en lien avec les Zones Economiques Spéciales (ZES), du tourisme, de l’Economie numérique, de la Promotion immobilière et des Zones franches commerciales.

A noter que les travaux d’élaboration du Plan National de Développement  ( PND 2022-2026) avancent à un rythme satisfaisant.

 

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Rosalie MATONDO invite les populations vivant au Congo de participer massivement à la Journée Nationale de l’Arbre

Publié le 11 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Rosalie MATONDO invite les populations vivant au Congo de participer massivement à la Journée Nationale de l’ArbreRosalie MATONDO invite les populations vivant au Congo de participer massivement à la Journée Nationale de l’Arbre

« J’achète un plant de qualité à la Foire pour contribuer aux efforts de création de puits de carbone. J’achète mon plant et je participe à la Journée Nationale de l’Arbre (JNA) », constitue le thème de la 5ème édition de la Foire aux Plants, du 11 octobre au 30 novembre 2021 en République du Congo. Placée sous le patronage de Madame Rosalie MATONDO, Ministre de l’Economie Forestière en présence d’Antoine Nicéphore Thomas FYLLA de Saint Eudes, Ministre du Développement Industriel et du Secteur Privé ; d’Hugues NGOUOLONDELE, Ministre de la Jeunesse, des Sports, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi ; de Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Artisanat. Fédérer la filière des producteurs des plants forestiers, fruitier et ornementaux…etc., autour d’un évènement commun de valorisation de la production locale auprès du grand public ;es objectifs que visent cette foire ; aider à pailler la problématique d’approvisionnement en plants de qualité, pour permettre aux citoyens congolais de participer à la Journée Nationale de l’Arbre (JNA) ; promouvoir et de faire connaître la diversité et la qualité du travail fournit par les pépiniéristes et les circuits d’approvisionnement, sont les objectifs  que visent cette Foire.

La cérémonie de lancement y relative a connu a été ponctué par la présentation technique de la 5ème édition de la Foire aux Plants par le Coordonnateur par intérim du Programme National de Reboisement (ProNAR) ; de l’Allocution de circonstance de Madame le Ministre de l’Economie Forestière ; la coupure du ruban symbolique par cette dernière et de la visite des stands d’exposition-vente.

« La 5ème édition de la Foire aux plants, que nous lançons, sous le thème« J’achète un plant de qualité à la Foire pour contribuer aux efforts de création de puits de carbone. J’achète mon plant et je participe à la Journée Nationale de l’Arbre (JNA) », nous interpelle tous à l’attente de ce double objectif, du reste de portée nationale, et qui sera capitalisé dans le message que portera notre champion de la gestion durable, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat. C’est pourquoi, en cette circonstance solennelle, je lance un vibrant appel à toutes les congolaises et tous les congolais, ainsi qu’à tous les étranger résidents, de venir nombreux visiter la foire aux plants et de s’approvisionner massivement en plants forestiers et fruitiers de qualité, correspondant à leurs besoins, afin de participer effectivement à la 35ème édition de la Journée Nationale de l’Arbre, le 06 novembre 2021. Me référant au répertoire des espèces qui sont exposées en ces lieux, je puis vous rassurer, Mesdames, Messieurs, que même les goûts les plus délicats y trouveront gain de cause », a déclaré Rosalie MATONDO.

Aussi, elle a invité tous ses collaborateurs en charge de la gestion quotidienne de cet événement, de créer les conditions optimales d’intensification de la communication autour de la Foire aux plants, en insistant sur le fait que dans le contexte actuel de diversification de l’économie et de promotion des paiements pour services écosystémiques, le planting des arbres forestiers et fruitiers, constitue indéniablement une activité économique aux bénéfice multiples, dès lors qu’il procure à terme des revenus substantiels, notamment à travers la vente des produits qui en seront issus ainsi que les crédits carbone générés par ces plantations. La mise en œuvre imminente des projets respectivement du Groupe TOTAL Energies dans la Réserve foncière de l’Etat sise à la Léfini, sur 40.000 hectares, et les 14.000 hectares de plantations forestières et agroforestières à réaliser dans cinq département de notre pays dans le cadre du PREFOREST financé par le FONDS Vert pour le Climat, sont autant des exemples qui confortent l’option de vente de crédits carbone issus des plantations forestières et agroforestières dans notre pays.

Poursuivant son propos,  aux exposants avant de déclaré ouverte la 5ème édition de la Foire aux Plants, elle leur a exhorté que durant deux mois, vous aurez à accueillir du monde, à échanger avec de nombreux visiteurs venant de divers horizons. Saisissez donc cette unique occasion pour sensibiliser le plus grand nombre sur les vertus des plantes que vous produisez et exposez sur leur utilité, sur les bénéfices que l’on peut tirer de leur utilisation sur les précautions à prendre afin qu’ils expriment leur plein potentiel en milieu naturel. Je vous exhorte donc à donner le meilleur de vous-même dans cet exercice, certes délicat, mais exaltant.

De sa part, François MANKESSI, le Coordonnateur par intérim du ProNAR lors de la présentation de la Fiche technique a premièrement fixé les objectifs que vise cette foire aux plants, les activités à mener qui consistent à l’organisation des conférences-débats autour des problématiques de production des plants et de connaissances ancestrales des espèces végétales ; l’organisation des visites guidées au profit des élèves et étudiants ainsi que la démonstration des techniques de production des plans forestiers. Les localités retenues et lieux sont les suivants : à Brazzaville, le Ministère de l’Economie Forestière ; Oyo, dans l’enceinte de la Mairie d’Oyo ; Pointe Noire, la Cour de la Chambre de Commerce ; Dolisie au siège du Conseil Départemental du Niari et à Kinkala, la place Matsoua dans l’enceinte de la Préfecture. Dans ces endroits vous y trouverez des plants forestiers tels que le Colatier, l’Acacia melifera, l’Acacia Sénégal, l’Acacia sp, Bambou, Baobab, Cassia sianmea, E.PFI, Eucalyptus citriodora, Eucalyptus torelina, Fromager, Hévéa et des espèces suivants : le Kambala ; Ladolphia, Leucena, Limba, Moussenkeni, Padouk, Pao rose, Petit-Cola, Pins, Sapelli, Teck, Terminalia, Wengué dans le total des plants forestiers s’élève à 32.226. En ce qui concerne les Fruitiers vous y trouveriez le Cocotier, Corossolier, Mandarinier, Oranger, Citrus sp, Anarcadier, ; Avocatier, Badamier, Bananier, Barbadilles, Barbadinier, Bilimbi, Cacaoyer, Cachiman, Caramboliers, Cérisiers, Citrange Carizo, Citronnier, Datiers, Figuiers, Fraisiers, Fruit – pain, Goyavier, Grenadine, Grenadinier, Jacquiers, Lime de Tahiti, Limettes, Litchi, Longhio Rouge, Longui rouge, Madarinier, Mangoustanier, Manguier, Melon, Muriers, Neflier, Noisettiers, Palmier à huile, Palmier areaka, Palmiers, Palmiers dattiers, Palmiers Pricardia, Palmiers Terena, Pamplemoussier, Papayer, Pitchecellobium dulce, Pomme sauvage, Ramboutaniers, Romarin, Safoutier, Sansiveria, Tamarinier, Vigne, Vignes blancs (raisin blanc), Vignes rouges (raisin rouge). Au total général de 121.149 plants fruitiers. Et pour les ornementaux, vous aurez l’Alamanda géant, Alamanda nain, Flamboyant nain, Kactus, Terminalia mantaly, Mimosa, Pachira, Pissentlit, Potece lebûm, Quassa, Tecomaria, Vetiver. Au total général de 10.375 plants.

A noter que la Foire aux Plants, cette plateforme « des mains vertes » a été lancé pour la première fois, le 03 novembre 2017, et elle constitue un maillon important de la chaîne des points d’approvisionnement en plants de qualité et dont la vocation est d’offrir à chaque citoyen l’opportunité d’accélérer à un plant de son choix à planter à l’occasion de la Journée Nationale de l’Arbre, que le Congo célèbre le 06 novembre de chaque année, et de s’approvisionner en plants nécessaires pour réaliser un projet personnel de plantations forestières et agroforestières, valorisables ç terme, entre autres, aux fins de générations de crédits carbone.

Rosalie MATONDO invite les populations vivant au Congo de participer massivement à la Journée Nationale de l’Arbre
Rosalie MATONDO invite les populations vivant au Congo de participer massivement à la Journée Nationale de l’Arbre
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Les Coordonnateurs des projets financés par la Banque Mondiale au Congo en échangé avec Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS,

Publié le 8 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Il s’est tenue du 22 au 23 juin dernier, à Brazzaville la dernière revue annuelle du portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale en République du Congo en présence d’un large public mais aussi surtout des ministres sectoriels concernés par  la mise en œuvrer desdits projets. Des recommandations issues de ces travaux prônaient entre autres : des rencontres permanentes entre les Coordonnateurs des projets, d’une part  et le Gouverneur des projets d’autre part afin de remédier à certaines faiblesses constatées et liées au manque de redevabilité de l’information auprès des ministres sectoriels. C’est dans ce contexte que s’est tenue à juste titre, le jeudi 07 octobre 2021, au Ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale à Brazzaville, la réunion des Coordonnateurs des 15 projets financés par la Banque Mondiale en République du Congo.

A cet effet, en raison des contraintes gouvernementales, placée sous le patronage de Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Gouverneur de la Banque Mondiale pour la République du Congo, dans son mot de circonstance a donné quelques orientations qui s’imposent au cours de cette première réunion de prise de contacts avec ces derniers avant de lever la séance.

« La dernière revue annuelle du portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale en République du Congo, s’est tenue du 22 au 23 juin 2021, à Brazzaville en présence d’un large public mais aussi surtout des ministres sectoriels concernés par  la mise en œuvrer desdits projets.

Cette dernière édition fut véritablement un succès eu égard au taux de participation de mes collègues et à leur forte implication dans les débats. En effet, en réaction à vos brillants exposés, ils ont chacun en ce qui le concerne formulé diverses recommandation dont la plus récurrente ; améliorer l’obligation de redevabilité incombant au coordonnateur au profit de la tutelle », a-t-elle rappelé.

 Poursuivant son propos elle a rassuré les coordonnateurs des projets sur le rôle qu’elle doit jouer maintenant comme point focal, « Si l’exercice de cette obligation de redevabilité a été pointé du doigt et admise comme faiblesse majeure à corriger, j’ai promis d’être en première ligne l’artisan du changement attendu. C’est ainsi que cette dernière rencontre a été le lieu de mon engagement de contribuer à faciliter cette redevabilité en renforçant la passerelle existante entre le Gouverneur de la Banque Mondiale pour la République du Congo, point focal de tous les ministères et les premiers responsables des unités de gestion des projets. De quelle manière ? Par des rencontres régulières permettant d’apprécier le déroulement de l’exécution des projets à travers votre mise à jour de l’information et l’expression de vos préoccupations ».

Par ailleurs elle a rassuré les Coordonnateurs que notre première séance a connu de nombreux report, fort heureusement, ce jeudi 07 octobre, je peux enfin mettre sur sa rampe de lancement le cadre de nos rencontres futures ; l’objectif est de parvenir à réunir une majorité de coordonnateurs pour donner à chacun l’opportunité de s’exprimer directement et de consacrer à cet exercice le délai nécessaire à l’interactivité. Le portefeuille actif de projet comporte 15 accords de financement dont les activités bien menées contribuent à la réduction du taux de pauvreté à travers le renforcement des capacités, l’amélioration de l’inclusion sociale notamment dans les secteurs de l’agriculture, du développement communautaire, de l’éducation, de l’électricité, de la santé, du transport, etc.

Pour conclure, Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS, après avoir écouté les doléances de ces derniers sur les difficultés qu'ils rencontrent au cours de l'exécution des projets, elle a indiqué qu’au cours de nos rencontres, qui seront des moments favorables d’analyser l’état d’avancement des projets, d’identifier leurs difficultés, leurs forces et leurs faiblesses constaté dans leur mise en œuvre afin de vous aider à mieux les surmonter et vous sortir des situations de fragilité. La performance du portefeuille jugée moyennant « satisfaisante », en général lors de la revue dernière devra enregistrée une évolution nette grâce à la régularité de nos séances de travail, la qualité de nos échanges et la restitution aux ministres de tutelle.

Signalons qu’au terme de cette rencontre le prochain rendez-vous est  pris pour avant la fin de l’année, Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUKA-BABACKAS, leur a invité à donner le meilleur d’eux-mêmes pour assurer une bonne gouvernance des projets afin que l’amélioration de la qualité de vie des citoyens soit une réalité telle que souhaitée par le Président de la République, Chef de l’Etat, dans son projet de société « Ensemble poursuivons la marche ».

 

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