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AU REVOIR LES AMIS, AU REVOIR LES ENSEIGNANTS, VIVE LES VACANCES ! VIVE L'ÉCOLE MODERNE LA MAÏEUTIQUE !

Publié le 12 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Education

L’élève MAKITA Linda a été sacrée meilleure élève de l’Ecole Moderne la Maïeutique au cours de cette année scolaire 2020-2021. C’est à l’occasion de l’Emulation Scolaire célébrée le samedi 10 juillet 2021 au site B dudit établissement scolaire de Brazzaville, les élèves ont été primés, ont reçus des diplômes d’excellence, d’honneur et d’encouragement au rythmes de la musique.

La cérémonie d’Emulation Scolaire a été marquée par le discours de circonstance du Directeur Général de l’établissement, du mot de remerciement des élèves suivi de l’animation culturelle.

Prenant la parole, l’Inspecteur Simon PAMBA, Directeur Général de l’Ecole Moderne la Maïeutique a vivement salué la présence du Chef de la Circonscription préscolaire de Moungali 2, le Chef du Quartier CQ 42, les parents d’élèves et ses collègues, il les a remerciés infiniment d’avoir répondu à leur invitation et d’avoir sacrifié une partie de leur temps pour fêter ensemble cette journée d’émulation qui clôture la fin de l’année scolaire 2020-2021. « En dépit du contexte de la COVID-19 qui nous menace tous et pouvant mettre à tout instant en difficulté le bon fonctionnement de l’école ; Dieu merci nous y sommes arrivés en fin de parcours. De ce fait, nous maintenons le cap de notre sacré principe à savoir : vaut mieux avoir moins d’enfants formés que d’en avoir beaucoup mal formés, collaborée par le propos suivant faisant office de règle quinze (15) élèves par classe pédagogique pas plus pour une action pédagogique identique performante. La pédagogie, est un dynamisme, nous continuerons avec le concours de nos hiérarchies du Ministère de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, les institutions de l’inspection,, de notre mouvement syndicale la CONAPEPCO a conjugué nos efforts de bien instruire. Chers parents faites-nous confiance en inscrivant et en réinscrivant vos enfants dans notre établissement » a fait savoir Simon PAMBA.

Il a ensuite remercié les parents d’élèves parce qu’ils sont les véritables actionnaires de leur œuvre commune. Et quant aux élèves et les enseignants de l’Ecole Moderne la Maïeutique, Simon PAMBA a déclaré que vous avez su jouer chacun sa partition pour aboutir aux résultats réalisés. Tous vous n’avez ménagé aucun effort pour y parvenir. La tradition de notre école est qu’elle prime en fin d’année les élèves les plus méritants. C’est ainsi que mes chers élèves, les uns vont recevoir leurs diplôme d’excellence et les autres des diplômes d’honneur et pourquoi pas les diplômes d’encouragement. Aux admis, nos félicitations, pour les recalés, du courage dans la paix et le calme.

Le discours du Directeur Général a été suivi par le mot de remerciement des élèves lu par un élève.

« Merci chers parents de nous avoir inscrits à l’Ecole Moderne la Maïeutique où nous avons bénéficié tout au long de cette année scolaire 2020-2021 des enseignements convenables digne du système français dans le travail, l’amour et la discipline. Toute notre gratitude à l’endroit des enseignants qui nous ont encadré en général et à notre Directeur Général, l’Inspecteur Simon PAMBA en particulier. Aux amis, nos félicitations ! Aux recalés, je leurs dis du courage au nom de tous les élèves ici présents, je vous dis une fois de plus distingués invités, chers parents merci et bonne fête de fin d’année ».

La fête a été belle par une ambiance due à l’animation culturelle, des chants, musique, poésie, démonstration sur l’apprentissage de la musique et la lecture. La remise des diplômes d’excellence, d’honneur et d’encouragement et aussi des prix aux deux meilleurs élèves de l’année scolaire 2020-2021 dont la meilleure élève de l’établissement, MAKITA Linda.

Au terme de la cérémonie, l’Inspecteur Simon PAMBA, le Directeur Général de l’établissement satisfait, n’a pas caché ses mots et a échangé avec les journalistes sur le déroulement de l’Emulation et le système d’enseignement.

-Monsieur le Directeur Général aujourd’hui, c’est l’Emulation Scolaire au sein de votre établissement l’Ecole Moderne la Maïeutique. Qu’est-ce qui vous anime comme sentiment en ce moment après cette cérémonie ?

Simon PAMBA/ C’est un sentiment de satisfaction en tout cas si les années antérieures nous avons fait des événements de la même nature, cette année en tout cas on a senti qu’il y a eu une évolution sur le plan organisationnel, sur le plan matériel disant que la fête d’aujourd’hui consacrée à l’Emulation Scolaire contraste avec les fêtes passées au point de vue de sa qualité. C’est une satisfaction pour cette année 2020-2021.

-Est-ce que vous avez un message particulier à passer aux parents d’élèves et aux élèves aujourd’hui ?

Simon PAMBA/ Je dirais aux parents d’élèves de porter une attention particulière à l’éducation des enfants. L’éducation des enfants est primordiale, si un enfant a une mauvaise scolarisation durant toute son enfance, c’est sûr et certain qu’il serait un piètre citoyen. C’est pourquoi les parents doivent s’investir totalement à l’éducation des enfants tels que nous le sommes et que nous nous préoccupons également aussi. Je ne suis pas de votre génération, je suis un sexagénaire et j’ai roulé ma bosse dans système éducatif depuis très longtemps et je garde ce souci en tout cas de bonne éducation, une bonne instruction des enfants s’intègrent mieux et qu’ils puissent dans les années avenirs porté la main et l’esprit pour le développement de notre Nation.

-Monsieur le Directeur Général, cent (100) élèves par ici, quatre-vingt (80) élèves par là et par classe à la Maïeutique, c’est quinze (15) au maximum par classe, c’est un aspect important et je pense que c’est l’occasion d’expliquer au public pourquoi à votre école, il n’y a que quinze (15) élèves par classe ?

Simon PAMBA/ Merci Monsieur le Journaliste d’avoir évoqué cet aspect de problème. Vous savez que si jamais vous entretenez une œuvre sociale qui a un impact sur le développement national, quel que soit sa nature, que ça soit des organisations d’ordre sociale ou culturelle, il faut au préalable concevoir son cadre théorique de référence. Lorsque j’ai érigé cet établissement au service de notre Nation, l’Ecole Moderne la Maïeutique, j’avais pris le soin d’élaborer, de concevoir son cadre théorique de référence devant guidé son action.  Son cadre théorique de référence se repose sur deux principes fondamentaux : le premier principe attrait à la loi numérique laquelle vous faites allusion, moins d’enfants vous le savez mieux ! Vaut mieux avoir moins d’enfants bien formés que d’en avoir beaucoup mal formés. Donc, il est vrai que la quantité et va qualité sont inversement proportionnelle. Qu’est-ce que ça veut dire ? ça veut dire que dans une classe pédagogique si la quantité des enfants augmente, la qualité d’enseignement diminue et vice versa et nous ici, nous observons justement ce principe. C’est le principe phare. C’est pourquoi nous avons beaucoup de témoignages élogieux des enfants qui sont passés dans notre institution du point de vue des acquis et disposent des éléments fondamentaux dans n’importe quelle compétition culturelle.

-C’est cela qui fait de votre école ; une école d’excellence ?

Simon PAMBA/ Oui ! Nous ne sommes plus à l’étape de se jeter les fleurs, je prends à témoin les parents d’élèves ceux qui ont eu la chance d’inscrire leurs enfants dans notre établissement. En tout cas nous disons que nous sommes une école d’excellence parce que nous avons des principes clairs qui guident notre action notamment, ce principe cardinal qui est attrait à la loi numérique, à la loi des nombres, aux effectifs réduits. En ce qui concerne les examens d’Etat, à nos élèves, je dirais il faut se concentrer, il faut s’armer mais je crois que mes enfants sont suffisamment préparés parce qu’ils ont mon discours et je suis sûr et certains que nous ferons de très bons résultats parce que les principes de formation sont clairs et pour les résultats, ils vont y enjamber.

AU REVOIR LES AMIS, AU REVOIR LES ENSEIGNANTS, VIVE LES VACANCES ! VIVE L'ÉCOLE MODERNE LA MAÏEUTIQUE !
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Le Professeur Gontran ONDZOTTO a été installé dans ses fonctions de Président de l'Université Marien NGOUABI

Publié le 8 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Education

 

Le 6 juillet dernier, à l'Université Marien NGOUABI de Brazzaville, il y a eu passation des consignes entre le Président sortant Jean Rosaire IBARA et le Président entrant Gontran ONDZOTTO ainsi que l'installation du Professeur Yolande Berton ONFOUÉMÉ, Vice-présidente chargée des Affaires Académiques et du Professeur Alain-Michel MOMBO dans ses fonctions de Secrétaire Général de l'Université Marien NGOUABI.

Placée sous le patronage d'Emmanuel Delphine ADOUKI, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'innovation Technologiques en présence de Jean-Luc MOUNTHOU, Ministre de l'Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l'Alphabétisation et du Professeur Louis BAKABADIO, Conseiller Spécial du Chef de l'État. La cérémonie y relative a été marquée par trois temps forts: le discours de circonstance du Président sortant de l'UMNG; le discours de Madame le Ministre de l'Enseignement Supérieur et l'installation de la nouvelle équipe dirigeante de l'UMNG dans ses fonctions. Au cours de cette cérémonie, le nouveau Président de l'UMNG installé dans ses fonctions est conscient de l'ampleur de la responsabilité qui l'incombe et de la noblesse des objectifs assignés à l'Université, de la formation supérieure, le développement de la recherche scientifique, il s'est engagé à déployer, avec l'aide de tous, les efforts nécessaires.

Quant au Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique, elle a évoqué la nécessité de poursuivre les réformes amorcées au sein de l'Almata mater qui lui permettra de relever les défis.

Par ailleurs, elle a mis u accent particulier sur l'urgence de protéger le personnel de l'Université et les étudiants contre la COVID-19 dans un contexte où les variantes se multiplient.

Nommé à l'issue du conseil des Ministres tenu le 30 juin dernier, le nouveau Président de l'UMNG comptera sur l'appui du Professeur Yolande Berton ONFOUÉMÉ, vice-présidente, chargée des Affaires Académiques et du Professeur Alain Michel MOMBO, Secrétaire général de l'UMNG.

 

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Prince Bonheur MOASSA-OTOUTOUBA, est une nouvelle élite née à l'Université Marien NGOUABI

Publié le 24 Juin 2021 par André LOUNDA dans Education

« Enseignement/apprentissage de la subordonnée relative en classe de 3e en République du Congo » constitue le thème de thèse pour l’obtention du diplôme de Doctorat unique à la Formation doctorale de la Chaire UNESCO de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de l’Université Marien NGOUABI soutenue et défendue publiquement le 22 juin 2021 à l’auditorium de la Grande Bibliothèque universitaire de Brazzaville par le candidat Prince Bonheur MOASSA-OTOUTOUBA, sous la direction d’Edouard NGAMOUNTSIKA, Professeur titulaire en Grammaire et Linguistique du Français de l’UMNG, Domaine : Didactique des disciplines, Parcours : Didactique des langues, Spécialité fine : Grammaire française.A cette occasion, le jury a été constitué du Pr Alphonse NZANGA, UPN-RDC (Président), Jean Aimé PAMBOU, ENS-Gabon (Rapporteur Externe), Maître de Conférences Cames, Alain Fernand Raoul LOUSSAKOUMOUNOU, UMNG-Congo, Maître de Conférences Cames (Rapporteur Interne), Arsène ELONGO, UMNG-Congo, Maître de Conférences Cames (Examinateur), Edouard NGAMOUNTSIKA, Professeur titulaire, UMNG-Congo, (Directeur de thèse).

Dans la construction de la relative, le pronom relatif est rendu incident au nom, posé comme antécédent, et au verbe recteur de la subordonnée. Cette double incidence rend complexe la maîtrise de la syntaxe des pronoms relatifs. L’étude sur « L’enseignement/ apprentissage de la subordonnée relative en classe de 3een République du Congo » a eu pour objectif de décrire d’une part la nature des éléments préconisés dans les pratiques d’enseignement en classe de 3e et leurs implications sur l’acquisition, et d’autre part d’analyser les difficultés morphosyntaxiques auxquelles se heurtent les apprenants dans l’emploi des pronoms relatifs dans leurs rédactions en considérant l’hypothèse principale des restructurations dues à l’oblitération des accords entre le verbe subordonné et l’antécédent sujet et de l’incidence des contraintes de projection verbale dans la sélection du relativisant adéquat lors de la transposition didactique par le système d’enseignement, tel  qu’est présenté le résumé de la production scientifique sur la subordonnée relative de 538 pages, subdivisée en deux parties et V chapitres, avec pour mots-clés : Enseignement- apprentissage-subordonnée relative-classe de 3e. Selon Prince Bonheur MOASSA-OTOUTOUBA, « Le système d‘enseignement congolais accorde un certain intérêt à la question de la subordonnée relative dans la formation linguistique des apprenants ». Pour Marceline Laparra, « S‘il est un fait de langue auquel l‘école et le collège attachent une importance extrême c‘est bien le fonctionnement des relatives ». Selon cet auteur de la thèse, « Cependant, la subordonnée relative ne peut être textuellement intégrée à l‘école sans passer par un travail de transposition didactique, autrement subir une transformation préalable par rapport au public d‘apprenants auquel elle est destinée ». Puisque Marie-Ève Michot et Michel Pierrard soulignent, « Pour pouvoir être enseignés, les savoirs grammaticaux (les savoirs « savants » de la discipline de référence) ne peuvent être convoqués comme tels : ils doivent être transposés et adaptés aux activités d‘enseignement /apprentissage […] ».

Devant l’orientation ascendante de la transposition didactique  tant externe qu’interne envisagée comme piste d’amélioration de l’acte d’enseignement/apprentissage de la subordonnée relative en classe de 3e au Congo proposée par le candidat P. B. MOASSA-OTOUTOUBA, Edouard NGAMOUNTSIKA s'est réjoui de la qualité du travail par rapport aux questions méthodologiques, qu’il a vraiment estimé avoir bien guidé, « C’est un travail fouillé, là où les autres écrivent deux pages, lui il ira à dix », souligne-t-il.Le Pr NGAMOUNTSIKA a ajouté que le candidat a respecté le cadre théorique, les termes techniques (technolectes), il y a eu des avancées scientifiques et il a maîtrisé les concepts de spécialisation de la didactique de la grammaire d’une grande complexité. Et que le candidat dans son travail a développé trois théories, deux didactiques à savoir la transposition didactique de Chevallard et la didactique de la progression et, une théorie linguistique, la psychomécanique du langage de Gustave Guillaume.   

Le Pr Alain Fernand Raoul LOUSSAKOUMOUNOU, quant à lui, a attesté que « cette thèse  est  de haute facture par sa qualité de l’expression qui montre la bonne maîtrisé de la langue dont fait preuve le candidat au Doctorat. Cette thèse est une grande contribution scientifique par la réflexion autour de la didactisation externe et la didactisation interne de la relativisation qu’elle propose ». Selon Pr LOUSSAKOUMOUNOU, cette étude est une véritable démarcation par rapport aux travaux des devanciers.

Pour sa part, le Pr Jean Aimé PAMBOU « soutient qu’il s’agit d’un travail de terrain digne d’une recherche doctorale […] l’intérêt de l’étude, reformulé ici comme le seul fait de pouvoir passer des seuls savoirs déclaratifs aux savoirs procéduraux sur l’enseignement/apprentissage cette notion, présente plusieurs éléments qui méritent le regard soutenu de tout évaluateur qui s’intéresse au fonctionnement interne de la langue française moderne[…] les remarques formulées témoignent de l’intérêt suscité par cette recherche qui permet, in fini, aussi bien aux décideurs pédagogiques , mais aussi à l’ensemble des professeurs d’Afrique noire francophone, d’engager des introspections courageuses pour pouvoir assumer certains manquements dansl’enseignement/apprentissage du français, langue de scolarisation commune, mais aussi pour réfléchir aux pistes d’amélioration régulière de cet enseignement/apprentissage ».

Dans sa tâche ardue d’examinateur, le Pr Arsène ELONGO a posé quelques réflexions des plus pertinentes à l’endroit du travail sans que celles-ci n’en viennent à en altérer, in fini, la qualité.

Au-delà de l’intervention des uns et des autres, le Pr Alphonse NZANGA, en tant que Président du Jury, a fait remarquer que la thèse présentée est sans conteste « un travail de haute facture », avant d’indiquer que le Jury se retirait.

En effet, le Jury a décerné au candidat, Prince Bonheur MOASSA-OTOUTOUBA, le grade de Docteur de l’Université Marien NGOUABI avec la mention « Très Honorable avec les félicitations du Jury ». Cette mention est justifiée par l’originalité et la qualité de la thèse, insufflées par les approches de la transposition didactique de Chevallard et la psychomécanique du langage de Guillaume qui ont servi d’outils d’analyse au candidat.

Au terme de cette rencontre scientifique, au cours d’une interview qu’il nous a accordée, Prince Bonheur MOASSA-OTOUTOUBA, désormais Docteur de l’Université Marien NGOUABI, n’a pas manqué de mots pour exprimer son émotion, en dépit de la douleur due à la perte brusque de son frère aîné à Pointe-Noire.

-Bonjour Docteur MOASSA-OTOUTOUBA ! On vous a décerné le grade le Docteur en Grammaire française de l’UMNG, avec la mention « Très Honorable avec les félicitations du jury ».Le titre de votre thèse, c’est « Enseignement/apprentissage de la subordonnée relative en classe de 3e en République du Congo », vous avez bien des enquêtes des collèges de Brazzaville, est-ce que d’une manière synthétique vous pouvez nous faire un peu la genèse de votre thèse ?

-    P. B. MOASSA-OTOUTOUBA/Merci pour la parole et c’est un honneur que de vous avoir devant moi. Evidemment, j’ai travaillé et présenté ce travail aujourd’hui, un travail intitulé « Enseignement/apprentissage de la subordonnée relative en classe de 3e en République du Congo ». Cette thèse que nous avons préparée et présentée ce jour a eu comme objectif de comprendre les difficultés que rencontrent les apprenants de classe de 3e dans l’utilisation des pronoms relatifs afin de construire des phrases avec ce qu’on appelle communément les subordonnants relatifs comme « qui, que, dont, où ». Et cette thèse nous a donc permis de démontrer que la difficulté des élèves à employer qui, que, dont, où comme dans les phrases : l’homme que je parle arrive, la femme dont je vois chante, vient  de ce que dans les programmes de français en classe de 3e, élaborés par l’INRAP ne prévoient pas de contenus ou des aspects liés à comment employer un pronom relatif dans une phrase par rapport au verbe qui est présenté comme noyau de la proposition subordonnée relative. Ce qui fait que l’élève, qui en ignore le fonctionnement en français central, est obligé d’employer tel pronom relatif à la place de tel autre pronom relatif. C’est ce qui donne à voir plusieurs difficultés qu’il y a dans l’emploi des pronoms relatifs dans les rédactions des apprenants de 3e. Cette thèse nous permis de comprendre, de décrire ces problèmes-là en partant de la norme, c’est-à-dire la règle en allant vers les programmes de français et le manuel en classe de 3e pour tomber sur les fiches des enseignants, les fiches pédagogique de la classe de 3e avant de tomber sur les productions écrites des élèves, c’est-à-dire des rédactions qu’ils ont eux-mêmes écrites pour mieux expliquer leurs problèmes.

- Au cours de votre enquête, avez-vous constaté que les enseignants du collège ont également des difficultés sur l’emploi du pronom relatif ?

- P. B. MOASSA-OTOUTOUBA/ Bien sûr, dans l’enquête, nous avons découvert que certains enseignants eux-mêmes ont des problèmes dans l’emploi des pronoms relatifs ! Vous savez qu’on ne peut pas enseigner une notion dont on ne maîtrise pas les contraintes d’utilisation ! C’est ce qui fait que beaucoup d’enseignants, au-delà du fait que les règles d’emploi des pronoms relatifs ou de la subordonnée relative ne soient pas prévues dans le programme et manuel de français en 3e, n’ont pas eux-mêmes été moulés à l’utilisation des pronoms relatifs dans leurs formations. Sauf peut-être pour quelques enseignants qui sont passés par l’Ecole Normale Supérieure (ENS) où il est prévu notamment, un aspect sur la subordonnée relative ou la relativisation.

- Et peut-on conclure que la responsabilité revient en partie à l’INRAP ou au système éducatif qui n’a peut-être pas pris en compte les difficultés des élèves au sujet de la subordonnée relative dans le programme et manuel scolaire en classe de 3?

-  P. B. MOASSA-OTOUTOUBA/Evidemment, c’est cela ! Ce n’est pas que de la responsabilité ! Ici, elle n’incombe pas à un homme !

- Elle est partagée ?

- P. B. MOASSA-OTOUTOUBA/ C’est une responsabilité qui revient à tout le système d’enseignement ! Le système, c’est l’ensemble des personnes à qui le ministère a confié la charge de transposer, de travailler et de retravailler des notions dites scientifiques pour en faire ce qu’on appelle des objets d’enseignement/apprentissage qu’on retrouve dans les programmes, avant que les enseignants ne récupèrent ces éléments-là pour en faire des cours.

- Et s’il vous était permis de dire un mot aux pouvoirs publics, aux apprenants et aux enseignants, que diriez-vous ?

- P. B. MOASSA-OTOUTOUBA/Je dirais aux pouvoirs publics de faire preuve d’introspection continue pour regarder régulièrement ce qui se passe à l’intérieur du système éducatif. Il faudrait vérifier, il faudrait évaluer une notion aussi complexe que la subordonnée relative inscrite dans le programme d’enseignement en classe de 3e. Un programme doit être évalué pour en voir et/ou en revoir les manquements ou les réussites. Un programme qui a été élaboré peut avoir des faiblesses ! Et aux enseignants, je dirais qu’un enseignant de langue française doit subtilement savoir ouvrir des brèches quand ses apprenants se heurtent à des difficultés grammaticales ou linguistiques. Enseigner, c’est aussi, savoir prendre des initiatives salutaires pour les apprenants à l’improviste. Il y a des éléments de la subordonnée relative que le programme en 3e n’a pas prévus, mais que l’enseignant peut aborder, quand c’est nécessaire, pour permettre aux apprenants de se les appropriés dans la communication, au lieu d’être un spectacle passif. Et aux apprenants, je leur dirais de lire, lire des ouvrages de grammaire de 6ème et, même de l’école primaire. C’est cette volonté qui crée la motivation, l’intérêt face à la langue française, au-delà de sa mauvaise presse. Parce qu’on ne peut ni bien parler ni bien écrire, si on ne lit pas suffisamment.

-Merci Docteur !

 

 

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La formation pédagogique des Enseignants du supérieur devient une nécessité absolue

Publié le 18 Juin 2021 par André LOUNDA dans Education

L’Ecole Normale Supérieur (ENS) de l’Université Marien NGOUABI en partenariat avec le Centre de Pédagogie Universitaire(CPU) ont organisé un Atelier sur la Pédagogie Universitaire à l’endroit des Enseignants-Chercheurs du 18 au 19 juin 2021 à l’Amphi ENS de Brazzaville. Placé sous le patronage de Fulbert EKONDI, Directeur Adjoint de l’ENS en présence de Zéphirin SAH, Responsable du Parcours Licence Histoire-Géographie et Philosophie, du Professeur Dominique OBA, Directeur du CPU, Coordonnateur de la Chaire UNESCO et du Professeur-Missionnaire, Roger Patrice MOKOKO. Enseigner en priorité sur l’importance et le contenu de la Pédagogie Universitaire ; informer et enseigner l’élaboration ou la construction des descripteurs des cours ; comment élabore des plans de cours ; muter de l’approche cours vers l’approches pédagogique à l’ENS sont les objectifs que vise cet atelier.

« La formation des Enseignants du supérieur en matière de Pédagogie Universitaire constitue actuellement un défi majeur de l’enseignement supérieur. Et savoir enseigner l’ai encore d’avantage. La formation pédagogique des enseignants du supérieur devient une nécessité absolue. Il n’est plus permis aujourd’hui, de croire être un bon Chercheur suffit pour être un bon Enseignant. On peut être savant dans son domaine et être incapable d’enseigner sa science aux étudiants. La transmission des connaissances requiert des habilités et des aptitudes. Tous les pays qui ont compris cette vérité ont engagé leurs universités dans la dynamique de rénovation en créant des Centres de Pédagogie Universitaire. La recherche perpétuelle, l’efficacité pédagogique dans la pratique d’un Enseignant, le désir sans cesse d’améliorer cette pratique doivent être des valeurs de tout enseignant digne de ce nom doit tenir pour importance dans cette vision la formation permanente l’est encore plus. Si donc, l’étudiant échoue, c’est l’école qui a échouée et à travers elle l’Enseignant. L’éducation est l’affirmation de l’identité de l’élève et surtout de sa personnalité future se joue dans sa relation pédagogique avec l’Enseignant et dans l’acquisition des connaissances. Par conséquent, au-delà des méthodes pédagogiques utilisées, la personnalité de l’Enseignant est elle-même déterminante dans l’acquisition et l’intériorisation des valeurs par l’élève. Il n’est plus simplement question de savoir être dans toute la formation reçue, il y est formation et transformation. Il faut que le savoir reçu se représente sur le savoir être et le savoir-faire du bénéficiaire et qu’il y est changement dans sa responsabilité. C’est dans cette optique qu’une série de séminaires est organisée pour rompre avec l’empirisme, l’improvisation et l’incompétence chez les Enseignants ». C’est par ces propos du mot liminaire que le Professeur Dominique OBA a donné le contexte et la justification de ce présent Atelier sur la Pédagogie Universitaire.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été ponctuée par le mot de circonstance du responsable du Parcours Licence Histoire-Géographie et Philosophie et le discours d’ouverture du Directeur Adjoint de l’ENS suivi de la leçon inaugurale du Professeur-Missionnaire, le facilitateur Roger Patrice MOKOKO venant du Canada.

A cette occasion, prenant la parole Zéphirin SAH a rappelé que l’ENS a pour vocation d’être le creuser de la pédagogie. Les Enseignants sont des canaux de transmission des savoirs et qu’ils doivent par conséquent s’armer jusqu’aux dents d’un bagage intellectuel et pédagogique irréprochable. Cheik ANTA DIOP ne disait-il pas : « africains, armez-vous de sciences jusqu’aux dents », en un mot être des pédagogues digne de ce nom.

Par ailleurs, il a fait savoir que notre beau métier a des exigences qui conviennent de suivre comme un tableau de bord pour parvenir aux objectifs fixés dès le départ. Cela s’appelle faire son métier dans les règles de l’art. Cet art, c’est bien sûr pour nous aujourd’hui, la Pédagogie Universitaire. Elle implique donc, un certain nombre de préoccupations : comment enseigner à l’université, un monde des adultes, une transmission des connaissances et du savoir d’adulte en adulte. Mais, comment enseigner les adultes ? Voilà des axes majeurs qui feront l’objet de notre analyse au cours de cet étalier.

Ouvrant l’Atelier sur la Pédagogie Universitaire, Fulbert EKONDI, Directeur Adjoint de l’ENS a déclaré que l’Université Marien NGOUABI SES a défaut de ne recruter comme par ailleurs ses Enseignants sur la base d’un diplôme pédagogique postdoctoral a inscrit parmi ses missions permanentes fondamentales d’organiser des séminaires ateliers à l’endroit du corps enseignant dans les perspectives de les aider à mieux organiser, réaliser leurs enseignements pour mieux capitaliser l’apprentissage des apprenants selon l’approche curriculaire c’est-à-dire former les Enseignants-Chercheurs à la Pédagogie Universitaire.

Aussi, il a salué l’initiative volontariste du Centre de Pédagogie Universitaire pour leur accompagnement qu’elle va étendre dans d’autres facultés et établissements de l’Université Marien NGOUABI.

Après l’ouverture des travaux, les participants ont suivi avec attention la leçon inaugurale sur la vie et l’œuvre politique d’Eméry Patrice LUMUMBA animé par le Professeur-Missionnaire, Roger Patrice MOKOKO.  Et le tout suivi par une série des question réponses.

 

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