Publié le 3 Novembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Le Conseil de sécurité rejette la demande russe d’enquête sur le prétendu développement d’armes biologiques en Ukraine
Le Conseil de sécurité a rejeté, mercredi, une résolution rédigée par la Russie réclamant une enquête sur ses accusations concernant l’implication de Washington dans le développement présumé d’armes biologiques en Ukraine. La Russie avait officiellement demandé la semaine dernière une enquête de l’ONU sur ces accusations qu’elle avance régulièrement depuis le début de son offensive en Ukraine.
La résolution qu’elle a soumise au vote mercredi a recueilli deux voix en faveur (Russie et Chine), trois voix contre (France, Etats-Unis et Royaume-Uni, qui ont un droit de véto) et les 10 membres non permanents du Conseil se sont tous abstenus.
L’ambassadeur russe adjoint Dmitry Polyanskiy a regretté le résultat du vote, dénonçant l’attitude des pays occidentaux qui « ont fait la preuve que les règles ne s’appliquent pas à eux ».
« Les Etats-Unis ont voté contre cette résolution parce qu’elle est basée sur la désinformation, la malhonnêteté, la mauvaise foi et un total manque de respect » pour le Conseil de sécurité, a répondu l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield qui a fustigé « la duperie et des mensonges de la Russie » ajoutant : « personne ne s’y laisse prendre, à part la Chine ».
Les Etats-Unis et l’Ukraine avaient déjà rejeté catégoriquement la semaine dernière les accusations de la Russie, les Américains les qualifiant de « pure invention ». Le haut représentant adjoint des Nations unies chargé des questions de désarmement, Adedeji Ebo, avait lui indiqué que l’ONU n’était « pas au courant » d’un programme d’armes biologiques en Ukraine et n’avait pas de mandat ni de « capacités techniques » pour enquêter.
Publié le 30 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Le président russe s'est exprimé devant le forum de discussion de Valdaï à Moscou. Selon lui, l'invasion de l'Ukraine s'inscrit dans ce "changement tectonique de tout l'ordre mondial".
"Nous sommes à un moment historique". S'exprimant devant le forum de discussion de Valdaï à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a estimé que le monde entre dans sa décennie "la plus dangereuse" depuis la Seconde Guerre mondiale, l'Occident cherchant à maintenir selon lui sa domination sur la planète.
"Nous sommes sans doute face à la décennie la plus dangereuse, la plus importante, la plus imprévisible" depuis 1945, a-t-il indiqué, ajoutant que "l'Occident n'est pas en mesure de diriger le monde, mais il essaye désespérément, et la plupart des peuples du monde ne peuvent l'accepter", jugeant dès lors la planète en "situation révolutionnaire". Selon lui, l'assaut contre l'Ukraine s'inscrit dans ce "changement tectonique de tout l'ordre mondial".
Peu avant, il avait décrit ainsi sa confrontation avec l'Occident, notamment dans le contexte de son offensive lancée contre l'Ukraine, comme un combat pour la survie même de la Russie. "La Russie ne défie pas l'Occident, la Russie défend juste son droit à exister", a-t-il encore affirmé, accusant Américains et Occidentaux de vouloir "détruire, effacer (la Russie) de la carte" dans un nouveau réquisitoire contre ses rivaux géopolitiques qui soutiennent et arment l'Ukraine pour faire face à l'armée russe.
« Nous n'avons jamais parlé de la possibilité d'utiliser des armes nucléaires ».
Vladimir Poutine a en outre relativisé ses propos passés quant à la possibilité d'utiliser l'arme atomique, estimant qu'il n'avait fait que répondre aux menaces de ses adversaires. "Nous n'avons jamais parlé de la possibilité d'utiliser des armes nucléaires. Nous avons seulement fait des allusions en réponse aux déclarations d'autres pays", a assuré le président russe.
Guerre en Ukraine : dans quels cas Poutine pourrait-il presser le bouton nucléaire ?
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le maître du Kremlin agite le chiffon rouge du nucléaire.
Si la perspective d’une telle frappe demeure peu probable à ce stade, elle est néanmoins prise très au sérieux par Kiev et ses alliés.
Ce qui permet de s'interroger : dans quels cas la Russie prévoit-elle d'utiliser l'arme atomique ?
Le président russe, Vladimir Poutine, a plusieurs fois exprimé, et de manière à peine voilée, sa volonté de recourir à des armes nucléaires tactiques. Dès les premiers jours de l'invasion russe en Ukraine, le maître du Kremlin a demandé que les "forces nucléaires" soient mises "en régime spécial d’alerte au combat". "Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour défendre la Russie. Ce n’est pas du bluff", a-t-il encore lancé, le 21 septembre dernier, alors que les forces russes perdaient du terrain sur le front ukrainien.
Et si la perspective d’une frappe nucléaire demeure peu probable à ce stade, elle est néanmoins prise très au sérieux par Kiev et ses alliés. Pour autant, si Moscou devait recourir à l'arme atomique, il devrait s'agir d'une arme nucléaire tactique, plus faible que celles dites « stratégiques », selon les experts. Mais comme l'a rappelé début octobre le président américain, Joe Biden, il serait difficile d'utiliser une arme nucléaire « sans finir par provoquer l'apocalypse ».
Publié le 27 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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La Conférence internationale de recherche Buts et objectifs
La Conférence internationale de recherche est une organisation fédérée dédiée à rassembler un nombre important d'événements universitaires divers pour présentation dans le cadre du programme de la conférence . Les événements se dérouleront sur une période de temps pendant la conférence en fonction du nombre et de la durée des présentations. Avec sa haute qualité, il offre une valeur exceptionnelle pour les étudiants, les universitaires et les chercheurs de l'industrie.
La Conférence internationale sur les relations internationales et le développement vise à rassembler des scientifiques universitaires, des chercheurs et des universitaires de premier plan pour échanger et partager leurs expériences et leurs résultats de recherche sur tous les aspects des relations internationales et du développement. Il fournit également une plate-forme interdisciplinaire de premier plan aux chercheurs, praticiens et éducateurs pour présenter et discuter des innovations, tendances et préoccupations les plus récentes ainsi que des défis pratiques rencontrés et des solutions adoptées dans les domaines des relations internationales et du développement.
Appel à contributions
Les auteurs potentiels sont cordialement encouragés à contribuer et à aider à façonner la conférence en soumettant leurs résumés de recherche, leurs articles et leurs e-posters. En outre, des contributions de recherche de haute qualité décrivant des résultats originaux et non publiés de travaux conceptuels, constructifs, empiriques, expérimentaux ou théoriques dans tous les domaines des relations internationales et du développement sont cordialement invitées à être présentées à la conférence. La conférence sollicite des contributions de résumés, d'articles et d'affiches électroniques qui traitent des thèmes et des sujets de la conférence, y compris des figures, des tableaux et des références de nouveaux matériaux de recherche.
Lignes directrices pour les auteurs
Veuillez vous assurer que votre soumission respecte les directives strictes de la conférence pour l'acceptation des articles scientifiques. Versions téléchargeables de la liste de contrôle pour les articles en texte intégral et les résumés .
16. La Conférence internationale sur les relations internationales et le développement s'est associée au numéro spécial de la revue sur les relations internationales et le développement . Un certain nombre d'articles sélectionnés en texte intégral à fort impact seront également pris en compte pour les numéros spéciaux de la revue. Tous les articles soumis auront la possibilité d'être considérés pour ce numéro spécial de la revue. La sélection des articles sera effectuée lors du processus d'évaluation par les pairs ainsi qu'à l'étape de la présentation à la conférence. Les articles soumis ne doivent pas être examinés par une autre revue ou publication. La décision finale pour la sélection des articles sera prise sur la base des rapports d'examen par les pairs des rédacteurs invités et du rédacteur en chef conjointement. Les articles sélectionnés en texte intégral seront publiés en ligne gratuitement.
Opportunités pour les sponsors et exposants de la conférence
La conférence offre la possibilité de devenir sponsor ou exposant de la conférence. Pour participer en tant que sponsor ou exposant, veuillez télécharger et remplir le formulaire de demande de sponsoring de la conférence .
Publié le 26 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Alors que les Ukrainiens sont à l’initiative dans la région de Kherson, les Russes continuent de cibler des infrastructures énergétiques. Analyse de la situation avec Peer de Jong, spécialiste des ESSD (Entreprises de services de sécurité et de défense) et ancien colonel des troupes de marine.
L’évacuation des civils de la ville de Kherson montre-t-elle que la bataille est proche ?
Elle va s’engager. Les premières unités ukrainiennes sont déjà dans les faubourgs de la ville. Quant aux Russes, ils évacuent la population parce qu’ils se préparent à bombarder massivement les Ukrainiens qui auront décidé de rentrer dans Kherson. Ou alors parce qu’ils comptent avoir recours à l’infanterie et faire une reproduction du siège de Stalingrad, pendant la Seconde guerre mondiale, une ville elle aussi bordée par un fleuve : la Volga. Les Russes conservent, en outre, l’avantage du défenseur qui perd toujours moins d’hommes que l’attaquant. Quoi qu’il advienne, ils ne laisseront pas Kherson tomber. Cette première grande ville, conquise en février, est d’importance stratégique car elle ouvre la voie soit vers Odessa, que les Russes n’ont pas réussi à atteindre, ou à l’inverse vers la Crimée.
Publié le 26 Octobre 2022
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Des élus de l’aile gauche du parti démocrate américain ont demandé, ce lundi 25 octobre 2022, au Président Joe Biden, qui a débloqué des milliards de dollars en aide militaire à l’Ukraine face à l’invasion russe, de démultiplier les efforts diplomatiques et d’engager des pourparlers directs avec Moscou dans un but : une fin rapide à la guerre.
C’est la première fois qu’un tel appel émane du propre parti du président.
« Nous vous appelons à accompagner le soutien économique et militaire que les Etats-Unis ont fourni à l’Ukraine d’une impulsion diplomatique proactive, et à redoubler d’efforts pour chercher un cadre réaliste pour un cessez-le-feu », ont dit les élus dans leur lettre, en disant clairement être contre l’invasion « illégale et scandaleuse » de l’Ukraine et que toute solution devrait être approuvée par Kiev.
« Mais en tant que législateurs responsables de la manière dont sont dépensés des dizaines de milliards de dollars du contribuable américain en assistance militaire dans le conflit, nous pensons qu’une telle implication dans cette guerre crée également la responsabilité pour les Etats-Unis de sérieusement explorer toutes les voies possibles », ont-ils ajouté. Parmi eux figurent Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar et Pramila Jayapal, figures de l’aile progressiste du parti.
Les élus ont appelé M. Biden à « déployer de vigoureux efforts diplomatiques en soutien à un règlement négocié et à un cessez-le-feu, à engager des pourparlers directs avec la Russie [et] à explorer les perspectives pour un nouvel accord de sécurité européen acceptable pour toutes les parties ».
Interrogé sur le courrier, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, a affirmé que « personne ne veut voir cette guerre se terminer plus que nos homologues ukrainiens ».
« Nous ne savons pas quand cela se produira (…), parce que nous n’avons vu aucune indication de la part des Russes disant qu’ils sont prêts à s’engager dans cette diplomatie et ce dialogue », a-t-il ajouté. « Nous fournissons à nos partenaires ukrainiens ce dont ils ont besoin sur le champ de bataille pour que, lorsqu’une table de négociations fera son apparition, ils soient dans la position la plus forte possible », a-t-il encore dit.
Quant à la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, elle a dit que l’exécutif avait été « très clair : rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».
Publié le 26 Octobre 2022
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Cinq jours après les manifestations qui ont fait au moins 50 morts et 300 blessés au Tchad, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a tenu un sommet extraordinaire sur le sujet mardi 25 octobre à Kinshasa. Le Gabon y était représenté par le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
« Ce 25 octobre 2022 à Kinshasa, j’ai représenté le Président de la République Ali Bongo Ondimba (en visite au même moment aux Emirats Arabes Unis, NDLR) lors de la 2ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC consacrée à la situation politique au Tchad »,a indiqué Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page Facebook.
« Le Gabon, qui est également membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ne ménagera aucun effort pour concourir à une transition apaisée », a précisé le premier ministre, soulignant qu’« il en va de l’intérêt du Peuple tchadien comme de l’ensemble des pays de la sous-région. ».
Lors de ce sommet, les dirigeants présents (dont 3 chefs d’Etat) ont témoigné leur solidarité vis-à-vis du peuple tchadien. Ils ont observé une minute de silence en mémoire des personnes décédées lors des manifestations la semaine dernière. Sans viser spécifiquement un acteur, ils ont condamné le recours à la violence à des fins politiques.
L’organisation dit vouloir jouer un rôle important pendant cette période de transition de deux ans. Ainsi, Félix Tshisekedi a été désigné facilitateur. Il aura pour mission de recréer la confiance entre différentes parties au conflit. Il sera appuyé dans son rôle par deux personnalités, dont le ministre congolais de l’Intégration régionale et le président de la commission de la CEEAC, l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo. Ces deux derniers sont officiellement désignés envoyés spéciaux du facilitateur.
La CEEAC estime que ce n’est pas le moment d’isoler le Tchad. Elle demande même à l’ONU et à l’Union africaine de renforcer leur appui diplomatique, financier, matériel et technique au processus de transition dans ce pays.
Publié le 26 Octobre 2022
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Le Chef de l’Etat sénégalais a expliqué le refus de nombreux pays africains de prendre parti dans la crise comme une réaction à l’indifférence internationale face aux agressions visant le continent.
Le Président de l’Union africaine (UA), Macky Sall, a assuré, lundi 24 octobre, que l’Afrique n’était « pas contre l’Ukraine », pays « agressé », mais a expliqué le refus de nombreux pays africains de prendre parti dans la crise comme une réaction à l’indifférence internationale face aux agressions visant le continent.
« L’Afrique n’est pas contre l’Ukraine, il ne faut pas qu’on ait l’impression que les Africains sont insensibles à la situation de l’Ukraine. Ce n’est pas ça du tout », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais lors de la huitième édition du Forum international de Dakar, une conférence de dirigeants et d’experts sur la sécurité en Afrique. « Mais les Africains disent qu’au même moment où l’Ukraine est en guerre, est envahie, est agressée, l’Afrique est en permanence agressée par le terrorisme », a-t-il dit. Il a aussi cité l’absence de solidarité internationale face à la crise économique qui éprouve le continent et face aux maladies.
Publié le 15 Octobre 2022
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Cette première compétition internationale est organisée par le label de commerce équitableSymbole des Producteurs Paysans et parrainée par le chef Alain Chartier, Meilleur ouvrier de France, Vice-président de la confédération des pâtissiers, chocolatiers, glaciers de France et Président du pôle d’innovation du centre technique des métiers de la pâtisserie.
31 coopératives concourent pour cette première édition du concours porté par le SPP. Au moins23 d’entre elles seront présentes sur le stand SPPpour échanger sur leurs pratiques et savoir-faire, et partager leurs expériences avec le public.
A l’occasion de l’édition 2022 du Salon du Chocolat qui se tient à Paris du 20 octobre au 1er novembre,le grand public est invité à venir déguster et choisir le meilleur chocolat issu de fèves d’excellences bio et équitables.
Une première mondiale : un concours sur les meilleures fèves cacao bio et équitable pour des chocolats d’exception
Cette première compétition internationale,organisée par le label de commerce équitable Symbole des Producteurs Paysans, viseà soutenir les petits producteurs, célébrer leurs savoir-faire et faire découvrir la diversité et la palette des profils aromatiques des terroirs.Comme pour les vins ou le café, les arômes d’un cacao diffèrent d’un terroir à un autre. Le climat, la richesse du sol ont une influence déterminante sur la saveur du futur chocolat. Les pratiques agricoles (une cueillette à maturité des cabosses, une culture agro-forestière et biologique…) jouent également un rôle non négligeable.
Pendant les 5 jours de l’édition 2022 du Salon du Chocolat à Paris, les visiteurs seront invités à déguster à l’aveugle des tablettes de chocolat sur le stand SPP (E25), le label de commerce équitable Symbole des Producteurs Paysans. Ces tablettes ont été produites avec des fèves de cacao en provenance de 31 coopératives de petits producteurs d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Le profil aromatique des terroirs sera mis en valeur lors des dégustations. A l’issue des 5 jours de salon,les 3 coopératives bio et équitables ayant reçu les meilleures notes du public seront primées etdévoilées au grand public le mardi 1er novembre à 14h sur lascène Cacao Show.
Le chefAlain Chartier, Meilleur ouvrier de France,Vice-président de la confédération des pâtissiers, chocolatiers, glaciers de France et Président du pôle d’innovation du centre technique des métiers de la pâtisserie,est le parrain de ce concours. Il dégusteraen avant-première les tablettes d’origine confectionnées spécialement pour le concours et partagera ses terroirs favoris à l'issue du concours.
L’objectif du concours est tout d’abord de mettre en avant le savoir-faire des petits producteurs bio et équitables, regroupés grâce au modèle coopératif, pour proposer des chocolats de haute qualité. Un savoir-faire que le label SPP, seul label de commerce équitable géré par les producteurs, défend auprès des consommateurs.
« Nous sommes des milliers de familles qui ,au fil des ans, et avec la nécessité de faire connaître le travail des petits producteurs, avons créé cette organisation et notre label de commerce équitable qui cherche d’abord à garantir aux consommateurs que les produits que nous offrons, que ce soit du café, du cacao, des mangues, des bananes ou d’autres produits de l’agriculture paysanne, que tous ces produits qui viennent de familles de petits producteurs se caractérisent par leur haute qualité.
Les visiteurs du Salon du Chocolat pourront découvrir les secrets de l’agriculture familiale, les secrets des familles pour produire un chocolat de très haute qualité. Mais aussi les efforts que font les coopératives dans la lutte contre le changement climatique, les efforts que font les coopératives pour quele cacao soit une solution au problème de la déforestation de l’Amazonie et des zones boisées où nous produisons » César Paz, Président de SPP Global
Dix conférences à ne pas manquer avec les Producteurs Paysans de cacaos équitables et bio
Le concours sera accompagné d’une dizaine de conférences sur des thématiques clés de la filière cacao, de table rondes et d’échanges entre producteurs de différentes régions, pour mieux comprendre :
L’influence des terroirs et du travail des petits producteurs sur la saveur du chocolat et lesqualités organoleptiques de la fève de cacao
Comment le cacao bio et équitable est une solution au problème de la déforestation del’Amazonie et des zones boisées où ils sont produits
Les pratiques d’agroforesterie
La rémunération des producteurs et les impacts sur la filière.
Une vente dechocolats certifiés SPP etconfectionnés par des chocolatiers françaisest organisée également sur le stand.
conférences, coopératives du concours, chiffres clés…
Les garanties & impacts positifs apportés par le label :
1/ un label géré en majorité par les producteurs
2/ une rémunération aux producteurs à un prix équitable supérieur aux labels existants
3/ un cahier des charges et des pratiques sur le terrain qui prennent mieux en compte les pratiques écologiques et agroforestières. Toutes les exploitations paysannes sont en bio ou en cours de conversion bio.
4/ un modèle d’agriculture paysanne avec des plantations de moins de 15 hectares regroupés en coopérative : aucune grande plantation privée.
La consommation des produits équitables venus des pays du Sud progresse de 12% en 2021.Ces produits concernent 65% des ventes totales (1.33 milliards d’euros). Source Observatoire du commerce équitable.
La plupart des producteurs et productrices de cacao vivent avec moins de 1 $ par jour. Les prix ont été divisés par 3 en 30 ans et la filière n’est plus synonyme de développement pour les familles de planteurs et planteuses. En outre, la filière cacao est responsable d’une partie importante de la déforestation en Afrique de l’Ouest, les producteurs et productrices étant encouragé.es à défricher la forêt à la recherche de terres plus fertiles dans la perspective d'obtenir de meilleurs rendements.
Les engagements économiques sécurisant des contrats équitables sont des éléments déterminants pour accompagner les investissements des agriculteurs et des agricultrices dans la transition agroécologique.La double labellisation équitable et bio est une manière efficace de valoriser sur le marché les synergies entre des relations commerciales équilibrées et des investissements agroécologiques.Cette double promesse sociale et écologique séduit, année après année, les consommateurs français.
SPP Global
Lancé en 2006 le Symbole des Producteurs Paysans (SPP) est le premier label équitable et bio créé et géré par les producteurs. Le SPP rassemble aujourd’hui plusde 120 coopératives de café, cacao, thé, fruits, sucre en Amérique latine, en Afrique et en Asie. SPP Global est le propriétaire du label et seule instance habilitée à autoriser l’utilisation du logo SPP.
Les ventes s’élèvent en 2021 à $28,467,825 soit 7324.34 tonnes.
L’association française SPP France, créée en 2015, a pour vocation de soutenir le développement du label en France et faciliter la relation entre les acheteurs français et les organisations de petits producteurs du Sud. http://spp-france.fr/
Publié le 15 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Sur l’île de Sainte-Marie, à Madagascar, les équipes du Gret Madagascar soutiennent les habitant.e.s et leur association la Plateforme de Concertation et d’Appui au Développement Durable de l’Ile de Sainte Marie (PCADDISM) dans leur volonté de protéger et restaurer la forêt, zone particulièrement riche en biodiversité. Des patrouilles citoyennes ont ainsi été créées pour lutter contre le défrichage et le vol de bois de qualité dans la forêt de Kalalao. Rencontre inédite avec trois de ces gardiens et gardiennes de cet écosystème.
« Je ne peux pas vous dire ni où ni quand nous choisissons de patrouiller, ce serait trop facile pour les contrevenants ! » dit en plaisantant Franckline, une des 21 patrouilleuses et patrouilleurs du village de Maromandia. « Nous patrouillons environ deux fois par mois, à plusieurs, car parfois cela peut être délicat quand nous tombons sur des personnes mal intentionnées ». Franckline est à la fois patrouilleuse volontaire et pépiniériste de plantes autochtones, deux activités orientées vers la protection des forêts. « Je vendais déjà des plantes autochtones, mais aujourd’hui, le programme de reboisement du projet Tsara Kobaby nous apporte un petit soutien dans la production de plants forestiers destinés à la restauration de la forêt de Kalalao. C’est une fierté de participer au reboisement avec des plantes d’ici, je sais que la forêt est primordiale pour bénéficier de l’eau et d’un air pur. C’est pour cela que lorsque j’ai entendu parler des patrouilles, je me suis tout de suite impliquée car cela fait écho à mon travail. »
Site de reboisement dans la forêt de Kalalao
Associer la population à la préservation des forêts …
D’autres villageois, qui dépendent des forêts pour survivre, ont décidé de participer à ces patrouilles forestières, comme c’est également le cas de Franco et Firmin. En échange de ces patrouilles, le Gret et la PCADDISM les ont appuyés dans le développement d’une activité génératrice de revenu qu’ils ont choisie. Ainsi, Franco s’est lancé dans la production de clous de girofle et Firmin dans la culture de la vanille et l’élevage de canard. « Quand on rencontre une personne qui défriche, on lui explique pourquoi c’est un problème et on remplit la fiche de patrouille qui est remise au Gret. L’ONG l’envoie ensuite à l’agent de cantonnement forestier qui va constater l’infraction et décider d’éventuelles sanctions. Parfois, les preuves sont insuffisantes mais souvent, rien que le fait d’être convoqué les décourage de recommencer. », indique Franco. Le Gret et la PCADDISM organisent également des séances de sensibilisation dans les villages pour expliquer aux populations l’importance de la préservation des écosystèmes. Ils interviennent également auprès de la Direction Régionale de l’Environnement et du Développement Durable (DREDD) et du ministère de l’Environnement malgache : « Dialoguer avec les autorités malgaches est fondamentale pour assurer l’ancrage institutionnel des actions de protection de la forêt. Par ailleurs, nos actions s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale visant à faire de Madagascar une « Ile verte » en reboisant 750 000 Ha par année » indique ainsi Jean de Dieu, Président de la PCADDISM.
…Et demain à la gestion d’une aire protégée marine et terrestre
Toutes ces activités sont mises en place dans le cadre du projet Tsara Kobaby, mené depuis 2019 par le Gret et l’association locale PCADDISM. Afin d’enrayer le processus de déforestation, le projet soutient les acteurs locaux dans la mise en place d’actions de conservation et de restauration écologique des écosystèmes de Sainte-Marie (les forêts mais aussi récifs et mangroves). À moyen terme, il est prévu la mise en place d’une aire protégée marine et terrestre qui a été plébiscitée par la population en 2018. Le projet entend étudier les meilleures modalités de gouvernance et de gestion de cette aire protégée où la population, via la PCADDISM, sera en première ligne des actions de protection de la biodiversité saint-marienne.
Ce projet est soutenu par l’Agence française de développement et Maisons du Monde Foundation. Le contenu de cet article relève de la seule responsabilité du Gret et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue de ses partenaires financiers.
Publié le 13 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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(Agence Ecofin) - La production pétrolière du Nigeria ne cesse de dégringoler depuis plusieurs mois, tirée vers le bas par la recrudescence des actes de vandalisme et de vol de brut.
Les chiffres publiés mardi 11 octobre par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) révèlent que la production pétrolière du Nigeria a chuté une nouvelle fois au terme du mois de septembre.
Elle s’est ainsi établie autour de 1,14 million b/j en moyenne en baisse d’environ 42 000 b/j par rapport à août soit un deuxième mois consécutif de baisse.
La situation s’est traduite par la réduction des capacités des terminaux d’exportation de Forcados, Bonny et Brass qui n’ont pas dépassé 8 000 b/j, au terme du mois écoulé en raison notamment d’actes de vandalisme sur les installations.
Selon des déclarations du patron de la société publique du Pétrole NNPC Ltd, le Nigeria espère renverser la vapeur d’ici fin novembre en augmentant sa production de 500 000 b/j.
L’Etat mise en autres sur l’opérationnalisation du Trans Niger Pipeline (TNP) et du terminal d’exportation de Forcados dont les travaux de réparation devraient s’achever d’ici fin octobre.
Notons que le Nigeria se trouve actuellement à la 3ème place des plus grands pays pétroliers d’Afrique derrière la Libye et l’Angola.