Publié le 2 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Il n'y a pas d'Union soviétique, le passé ne peut pas être restitué et la Russie moderne n'en a pas besoin, nous ne nous efforçons pas d'y parvenir ;
Nous appelons Kyiv à cesser immédiatement le feu et la guerre qu'elle a déclenchée en 2014 ;
Les habitants des régions de RPD, LPR, Zaporozhye et Kherson deviennent à jamais nos citoyens, le choix est fait, la Russie ne le trahira pas ;
Kyiv doit respecter le choix des habitants du Donbass et des territoires libérés, cela seul peut être le chemin de la paix ;
Nous reconstruirons définitivement les villes et villages détruits, restaurerons et développerons les entreprises industrielles et travaillerons à améliorer le niveau de sécurité dans les territoires libérés;
Après l'effondrement de l'URSS, l'Occident a décidé que le monde entier devrait subir ses diktats. Et que la Russie va s'effondrer. Mais la Russie a résisté, ressuscité, renforcé ;
L'Occident cherche une nouvelle chance de frapper, de diviser notre État. Ils sont simplement hantés qu'il y ait un tel pays dans le monde ;
Les gens ont fait un choix sans ambiguïté lors des référendums, des accords seront signés sur l'admission de quatre nouveaux territoires à la Fédération de Russie ;
C'est précisément dans la cupidité qu'il y a de vraies raisons à la guerre hybride menée par l'Occident contre la Russie. Ils veulent nous voir comme une colonie, ils ne veulent pas la coopération, mais le vol, l'Occident veut nous voir comme une colonie, une foule d'esclaves sans âme ;
L'Occident n'a pas besoin de la Russie ! Nous avons besoin d'elle ! La Russie sera toujours la Russie ! Nous défendrons nos valeurs et notre Patrie depuis l'Occident.
Publié le 1 Octobre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Dans la liste sélective des 18 finalistes duPrix du leadership transformationnel 2022, figure un Camerounais : Armand Claude Abanda. Le vainqueur du précieux prix sera connu au cours du 4è Sommet annuel sur le leadership transformationnel à Nairobi (Kenya), du 28 au 29 septembre 2022. Une plateforme panafricaine qui offre des opportunités de réseautage.
Cet informaticien de haut vol qu’on ne présente plus est le Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya, sis à Yaoundé (capitale du Cameroun).
En effet, depuis plusieurs décennies, Armand Claude Abanda ne cesse de se démarquer dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), dans la sous-région Afrique centrale en général et au Cameroun en particulier.
C’est ainsi que des personnes marginalisées de la société, notamment la jeune fille, la femme et les enfants, occupent une place de choix dans ses activités citoyennes au quotidien.
La preuve, sous le parrainage de la première Dame du Cameroun, Chantal Biya, Armand Claude Abanda, vainqueur du Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale au cours du 1er Forum international du Livre gabonais (FILIGA), le 28 mai 2022 à Libreville (Gabon), implémente des programmes sociaux qui contribuent largement à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC, et partant à l’économie numérique.
À travers le programme social de formation informatique au féminin intitulé : "Opération 100.000 femmes, Horizon 2012" lancé en grande pompe en 2003, l’IAI-Cameroun a arrimé 103 350 Camerounaises aux TIC.
Et près de 500 000 jeunes, femmes et enfants sur l’étendue du territoire national ont déjà été formés aux TIC, dans le cadre de l'opération un ‘’Million de Jeunes, d’Enfants et de Femmes (MIJEF) à l’horizon 2035’’, lancé en 2015 au Cameroun.
Un autre programme de l’auteur du roman à succès ‘’Fils de Prélat’’ axé sur la promotion du genre et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes au Cameroun.
L’expert camerounais qui fait partie des 18 nommés (soit 15 femmes et 3 hommes) pour le Prix du leadership transformationnel 2022 à Nairobi est l’initiateur du Forum des Universités et Grandes Écoles Professionnelles d’Afrique centrale (FOGAPE). Une plateforme citoyenne qui a pour objectif de faire connaître les offres de formations professionnelles à travers la sous-région Afrique centrale.
En rappel, le sommet annuel sur le leadership transformationnel a pour mission : l'éradication de la pauvreté par l'autonomisation économique des femmes sur le continent africain ; avec un accent particulier sur l'inclusion totale de la gent féminine dans leadership et les activités économiques, en promouvant et en soutenant les femmes entrepreneurs et l'entrepreneuriat au sein de la société.
Publié le 19 Septembre 2022
par André LOUNDA
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Poutine le sait bien que l’Occident rêve de rééditer l’exploit de 1991 qui a conduit au démantèlement de l’URSS. Il s’agissait bien d’une question géopolitique qui fut une catastrophe majeure d’après le Président russe Vladimir Poutine. Au pouvoir depuis 23 ans, Poutine s’emploie à faire revenir la Russie au premier plan de la scène mondial. La Russie aujourd’hui est au centre de l' actualité internationale.
Les Etats-Unis et l’Europe par le truchement de l’OTAN n’ont pas renoncé à leurs ambitions. Pour Poutine, l’Occident a toujours rêvé d’un effondrement de Russie, ils n’y arriveront jamais. Récemment, l’armée russe a porté quelques coups douloureux. Disons que ce n’était qu’un avertissement. Si la situation continue d’évoluer, notre réponse sera bien plus sérieuse.
Vladimir Poutine a fait cette mise au point lors du sommet des pays asiatiques qui font bloc contre l’hégémonie des Etats-Unis et l’Europe. Une rencontre au cours de laquelle Vladimir Poutine a renforcé ses liens d’amitié et de coopération avec ses voisins turcs, chinois, nord-coréens et arabes. Son allié biélorusse était aussi présent lors de cette rencontre.
Il sied de rappeler que la Russie est très modérée face à l'Ukraine. Si s'était les USA, l'Ukraine serait déjà un tas de débris. La Russie est devenue le cauchemar des Etats-Unis et de l'Europe impérialiste.
Publié le 9 Septembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Le monde doit se sortir de son inertie pour assurer l’avenir des populations et de la planète en relançant sa trajectoire de développement.
New York, le 8 septembre 2022 — Le monde vacille de crise en crise, piégé dans un cycle de lutte contre les incendies et incapable de s’attaquer à l’origine des problèmes auxquels nous sommes confrontés. Sans un changement radical de cap, nous risquons d’avoir à supporter encore davantage de privations et d’injustices, prévient le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Pour la première fois depuis 32 ans que le PNUD calcule l’indice de développement humain (IDH), qui évalue la santé, l’éducation et le niveau de vie d’une nation, celui-ci a diminué mondialement pendant deux années consécutives. Le développement humain est retombé à ses niveaux de 2016, annulant ainsi une grande partie des progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable.
L’inversion est presque universelle, puisque plus de 90 % des pays ont enregistré une baisse de leur IDH en 2020 ou 2021 et plus de 40 % ont vu leur score chuter au cours de ces deux années, signalant que la crise continue de s’aggraver pour beaucoup.
Alors que certains pays commencent à se remettre sur pied, la reprise est inégale et partielle, creusant encore les inégalités en matière de développement humain. L’Amérique latine, les Caraïbes, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud ont été particulièrement touchées.
« Le monde cherche par tous les moyens à répondre aux crises consécutives. Nous avons vu avec le coût de la vie et les crises énergétiques que, s’il est tentant d’y apporter des solutions rapides comme les subventions aux combustibles fossiles, les tactiques de secours immédiats retardent les changements systémiques à long terme que nous devons apporter », déclare Achim Steiner, Administrateur du PNUD. « Nous sommes collectivement paralysés face à ces changements. Dans un monde défini par l’incertitude, nous avons besoin d’un sens renouvelé de la solidarité mondiale pour relever nos défis communs et interconnectés », prévient-il.
Le rapport examine les raisons pour lesquelles le changement nécessaire ne se produit pas et suggère que les raisons en sont nombreuses, notamment la façon dont l’insécurité et la polarisation s’alimentent mutuellement aujourd’hui pour entraver la solidarité et l’action collective dont nous avons besoin pour faire face aux crises à tous les niveaux. De nouveaux calculs montrent, par exemple, que ceux qui se sentent le moins en sécurité sont également plus susceptibles d’avoir des opinions politiques extrêmes.
« Même avant que la COVID-19 ne frappe, nous étions témoins du double paradoxe du progrès associé à l’insécurité et à la polarisation. Aujourd’hui, avec un tiers des personnes dans le monde qui se sentent stressées et moins d’un tiers des personnes dans le monde qui font confiance aux autres, nous sommes confrontés à des obstacles majeurs freinant l’adoption de politiques qui fonctionnent pour les populations et la planète », explique Achim Steiner. « Cette nouvelle analyse stimulante a pour objectif de nous aider à sortir de cette impasse et à suivre une nouvelle voie qui mettra fin à ces incertitudes mondiales actuelles. Nous avons un créneau étroit pour relancer nos systèmes et assurer un avenir fondé sur une action climatique décisive et de nouvelles opportunités pour tous » , rappelle-t-il.
Pour tracer une nouvelle voie, le rapport recommande de mettre en œuvre des politiques axées sur l’investissement — des énergies renouvelables à la préparation aux pandémies — et sur l’assurance — notamment la protection sociale — qui prépareront nos sociétés aux aléas d’un monde incertain. Parallèlement, l’innovation sous ses nombreuses formes (technologique, économique, culturelle) peut également renforcer les capacités pour répondre aux difficultés à venir.
« Pour traverser l’incertitude, nous devons redoubler d’efforts en matière de développement humain sans nous contenter d’améliorer la richesse ou la santé des personnes », déclare Pedro Conceição du PNUD, auteur principal du rapport. «Celles-ci sont bien sûr importantes. Mais nous devons également protéger la planète et fournir aux individus les outils dont ils ont besoin pour se sentir plus en sécurité, reprendre le contrôle de leur vie et conserver l’espoir dans l’avenir », ajoute-t-il.
Pour en savoir plus sur le Rapport sur le développement humain 2022 et l’analyse du PNUD sur comment s’orienter dans ce nouvel ensemble d’incertitudes, consultez le site du PNUD
Publié le 9 Septembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Le 22ème Congrès national des Stations Vertes et des Villages de Neige va se tenir les 12 et 13 octobre 2022 à Plescop, une des 6 Stations Vertes du territoire de Golfe du Morbihan – Vannes Agglomération (Morbihan).
Le 1er réseau d'écotourisme de France se penchera cette année sur la thématique suivante : "Construisons ensemble la stratégie du label Station Verte pour 2023-2027."
A retrouver sur le site web du Congrès :
le programme du Congrès
le formulaire d'inscription à compléter directement ci-dessous
les différents documents et liens utiles à votre inscription
les informations détaillées sur les activités post-Congrès
une plateforme d'échange pour organiser du covoiturage
La Stratégie Nationale Bas Carbone prévoit pour le secteur du transport une réduction des émissions de 28% en 2030 par rapport à 2015 et la décarbonation complète du secteur à horizon 2050. À lui seul, Le transport de Fret représente 12% des émissions carbone en France et dépend du pétrole comme source de combustible à hauteur de 95%.
L’ambition sur la réduction de la demande énergétique du secteur est très importante et nécessite d’accroître substantiellement les efforts d’efficacité énergétique du transport et de la logistique.
C’est la mission du programme EVE/FRET21 : Vous donner les outils et moyens de transformation pour embarquer votre entreprise dans la transition énergétique et écologique des activités de transport, au bénéfice de l’environnement et de votre performance économique :
Comment réduire l’impact carbone de ses activités de transport de marchandise
Réaliser des gains économiques en optimisant votre logistique
Calculer et déclarer vos émissions de GES grâce à une méthodologie et des outils développés avec l’ADEME et reconnus par les pouvoirs publics
Fédérer les collaborateurs autour d’un projet engageant pour le climat
S’inscrire dans une démarche vertueuse pour l’environnement pour répondre aux attentes de vos clients et de développer une relation de partenariat avec vos fournisseurs
Obtenir des outils de pilotage de sa supply chain sur le long terme
NB : Une attestation officielle de sensibilisation au programme EVE/FRET21 sera fournis aux participant.e.s de la session.
A qui s’adresse cette webconférence ?
Cette webconférence s’adresse à toute entreprise faisant transporter de la marchandise en amont ou aval sur le territoire français.
Intervenant.e.s
Lucas LASSEGNORE, Directeur, Ingénieur énergie & environnement chez ESSP Solutions
Vincent SANTINI, Ingénieur énergie & transport chez ESSP Solutions
Enzo POSTEC, Chargé de projet FRET21 pour AUTF (Association des Utilisateurs de Transport de Fret)
Publié le 9 Septembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Les paysages des monts Bamboutos et des monts Bana-Bangangté-Bangou dans les hautes terres de l’Ouest-Cameroun disposent désormais de cadres de concertation capables de rechercher et mettre en œuvre des solutions, en vue d’améliorer la gestion des forêts et des terres de ces zones. Il s’agit des comités de gestion du paysage (CGP). Ces structures de gouvernance ont été installées respectivement le 16 août 2022 à Bafoussam pour les monts Bamboutos et le 18 août 2022 à Bana pour les monts Bana-Bangangté-Bangou. Le comité de gestion du paysage des monts Bamboutos (couvrant les communes de Babadjou, Batcham, Mbouda, Fongo-Tongo, Nkong-Zem et Santa) constitué de 25 membres, sera présidé par Gisèle Tsangue, maire de la commune de Babadjou. Celui des monts Bana-Bangangté-Bangou (entourant les communes de Bana, Bangangté et Bangou) constitué de 23 membres, sera assuré par Paul Sikapin, maire de la commune de Bangou. La durée de leur mandat est de deux ans non renouvelable par commune.
Les membres de ces structures ont été désignés à la suite d’un processus « inclusif » conduit avec l’assistance technique de l’ONG internationale Rainforest Alliance. Autrement dit, leur composition prend en compte la représentativité de toutes les communes et communautés riveraines des deux paysages. Par ailleurs, les CGP installés rassemblent plusieurs acteurs : les représentants des groupes socio-professionnels (agriculteurs, éleveurs…), des chefferies traditionnelles, des associations féminines actives dans les zones des paysages, des populations Mbororos, du secteur privé actif dans ces zones, des organisations de la société civile et des jeunes.
« Le PNUE (Programme des Nations unies pour l’Environnement; Ndlr) accorde une place importante à toutes les coalitions multi-acteurs où le gouvernement, le secteur privé, la société civile, les autorités traditionnelles se retrouvent pour définir une vision afin de gérer durablement un paysage. C’est la voie pour l’avenir », explique Dr. André Toham, consultant biodiversité et dégradation des terres au PNUE. Dans la même veine, le recours à ce mécanisme multi-acteurs vise à rompre avec des solutions importées de développement local, dans un contexte où il faut penser global et agir local, de l’avis du représentant du délégué régional de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable de l’Ouest, Willy Kevin Simo Tenkam.
Le comité de gestion du paysage, levier fondamental pour la gestion durable du paysage
Selon Rainforest Alliance, l’enjeu de la mise en place des CGP est d’assurer la gestion durable des paysages concernés, afin de relever, sur le long terme, leurs défis environnementaux et sociaux urgents. La structure a pour missions d’analyser les contraintes à la gestion durable et les menaces à la biodiversité des deux paysages et de proposer des solutions, de superviser le processus d’élaboration du plan de gestion desdits paysages. Sur un tout autre plan, le CGP a pour rôle de conduire le processus légal de création des deux paysages en zone d’aménagement prioritaire (ZAP), promu par la loi d’orientation du 6 mai 2011 sur l’aménagement et le développement durable du territoire du Cameroun.
Une meilleure représentativité des femmes
La composition des CGP a pris en compte l’aspect genre. Le cas le plus illustratif est la désignation de Mme Gisèle Tsangue, maire de la commune de Babadjou, au poste de président du CGP des monts Bamboutos. Elle a reçu la confiance de ses pairs qui ont mis en avant son expérience comme ingénieur général des eaux, forêts et chasses. L’on remarque également la percée de la femme Mbororo avec le choix porté sur Mme Ahi Djamilatou de la commune de Batcham. Il s’agit de l’aboutissement d’un travail de terrain mené par Rainforest Alliance pour promouvoir le leadership féminin et faire progresser les droits des femmes.
L’objectif était d’atteindre un quota d’au moins 30% de femmes au sein des différentes instances de prise de décision. Huit femmes ont ainsi été désignées de part et d’autre lors des ateliers de Bafoussam et Bana. L’intérêt d’impliquer la femme est justifié par le fait que la plupart des activités au sein de ces paysages sont majoritairement menées par les femmes, même si elles ont peu de parcelles, à en croire le chef supérieur Bana, Sa Majesté Sinkam Happi V.
Deux refuges de biodiversité à sauver
Selon le directeur Afrique centrale de Rainforest Alliance, Nadège Nzoyem, les CGP désormais opérationnels sont des « structures pionnières » qui pourront servir de référence et inspirer l’implémentation des activités concourant à la durabilité (environnementale et sociale) des autres paysages du Cameroun. Le choix porté sur les paysages des monts Bamboutos et des monts Bana-Bangangté-Bangou n’est pas anodin. Ce sont deux refuges de biodiversité. Les monts Bamboutos par exemple constituent un château d’eau sous-régional, avec une contribution à 60% aux besoins en eau des habitants pendant la saison sèche.Les vallées escarpées des monts Bana-Bangangté-Bangou quant à elles, constituent une opportunité écotouristique à capitaliser et à préserver, selon le maire de la commune de Bangangté, Eric Aimé Niat. Ces paysages assurent également la régulation du climat de ces zones et facilitent la pratique de l’agriculture et de l’élevage. En outre, ils fournissent des biens et services écosystémiques et participent au maintien de l’écosystème et du microclimat de ces zones. Toutefois, les paysages et le couvert forestier de ces monts sont menacés par les activités humaines, notamment la conversion des forêts en terres agricoles, le besoin accru des pâturages pour les animaux, la croissance démographique, la pollution des eaux superficielles ou souterraines…
La mise en place des CGP s’inscrit dans le cadre du projet « Eliminer les obstacles à la conservation de la biodiversité, à la restauration des terres et à la gestion durable des forêts par la gestion communautaire des paysages ». Le projet COBALAM (en anglais) est mis en œuvre sur la période 2020-2025 par Rainforest Alliance, en partenariat avec ONU-Environnement et le ministère camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED). Le financement est assuré par Global Environment Facility (GEF) ou Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).
Publié le 9 Septembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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La Reine Elizabeth II, le plus ancien monarque du Royaume-Uni, est décédée à Balmoral à l'âge de 96 ans, après avoir régné pendant 70 ans.
Elle est morte paisiblement jeudi après-midi dans sa propriété écossaise, où elle a passé une grande partie de l'été.
La Reine est montée sur le trône en 1952 et a été témoin d'énormes changements sociaux.
Son fils, le roi Charles III, a déclaré que le décès de sa mère bien-aimée était un « moment de grande tristesse » pour lui et sa famille et que sa perte serait « profondément ressentie » dans le monde entier.
"Nous pleurons profondément le décès d'une souveraine chérie et d'une mère très aimée", a-t-il annoncé.
« Je sais que sa perte sera profondément ressentie dans tout le pays, les royaumes et le Commonwealth, ainsi que par d'innombrables personnes dans le monde entier".
Au cours de la période à venir, il dit que lui et sa famille seraient "réconfortés et soutenus par notre connaissance du respect et de la profonde affection dans lesquels la Reine était si largement tenue ».
Le Roi et son épouse, Camilla, désormais reine consort, rentreront à Londres vendredi, indique le palais de Buckingham.
Les membres de la famille royale s'étaient réunis à Balmoral après que les médecins de la Reine se soient inquiétés de son état de santé plus tôt dans la journée.
Tous les petit-fils de la reine se sont rendus à Balmoral, près d'Aberdeen, après que les médecins l'aient placée sous surveillance médicale.
Son petit-fils et désormais héritier du trône, le prince William, et son frère, le prince Harry, s'y sont également réunis.
Le Premier ministre Liz Truss, qui a été nommé par la Reine mardi, a signalé que le monarque était le rocher sur lequel la Grande-Bretagne moderne a été construite, qui nous a "fourni la stabilité et la force dont nous avions besoin".
S'exprimant au sujet du nouveau roi, elle a souligné : "Nous lui offrons notre loyauté et notre dévouement, tout comme sa mère a consacré tant de choses, à tant de gens, pendant si longtemps."
« Et avec le passage de la deuxième ère élisabéthaine, nous entrons dans une nouvelle ère de la magnifique histoire de notre grand pays, exactement comme Sa Majesté l'aurait souhaité, en prononçant les mots «God save the King' ».
Le Premier ministre Liz Truss a déclaré que la mort de la Reine était un énorme choc pour la nation et le monde.
Le mandat de la reine Elizabeth II en tant que chef d'État a traversé l'austérité de l'après-guerre, la transition de l'empire au Commonwealth, la fin de la guerre froide et l'entrée - et le retrait - du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
Son règne a vu défiler 15 premiers ministres, de Winston Churchill, né en 1874, à Mme Truss, née 101 ans plus tard, en 1975.
Tout au long de son règne, elle a tenu des audiences hebdomadaires avec son Premier ministre.
Au palais de Buckingham à Londres, la foule qui attendait des nouvelles de l'état de santé de la reine s'est mise à pleurer en apprenant son décès.
Le drapeau de l'Union au sommet du palais a été mis en berne à 18h30 heure de Londres, et un avis officiel annonçant le décès a été affiché à l'extérieur.
À la mort de la reine, le prince William et son épouse, Catherine, sont devenus le duc et la duchesse de Cambridge et de Cornouailles.
L'avis officiel dit : « La Reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi. Le Roi et la Reine Consort resteront à Balmoral ce soir et rentreront à Londres demain. »
La Reine est née Elizabeth Alexandra Mary Windsor, à Mayfair, Londres, le 21 avril 1926.
Peu de gens auraient pu prévoir qu'elle deviendrait monarque mais, en décembre 1936, son oncle, Édouard VIII, abdique du trône pour épouser l'Américaine Wallis Simpson, deux fois divorcée.
Le père d'Elizabeth devient le roi George VI et, à l'âge de 10 ans, Lilibet, comme on l'appelle dans la famille, devient l'héritière du trône.
Près de trois ans après, la Grande-Bretagne est en guerre contre l'Allemagne nazie. Elizabeth et sa jeune sœur, la princesse Margaret, passent une grande partie de la guerre au château de Windsor, leurs parents ayant rejeté la proposition d'évacuation vers le Canada.
Après avoir eu 18 ans, Elizabeth a passé cinq mois au sein du Service territorial auxiliaire où elle a appris les bases de la mécanique automobile et de la conduite. « J'ai commencé à comprendre l'esprit de corps qui s'épanouit dans l'adversité », se rappellera-t-elle plus tard.
Pendant la guerre, elle échange des lettres avec son cousin au troisième degré, Philip, prince de Grèce, qui sert dans la Royal Navy. Leur idylle s'épanouit et le couple se marie à l'abbaye de Westminster le 20 novembre 1947, le prince prenant le titre de duc d'Édimbourg.
Elle le décrira plus tard comme « ma force et mon soutien » pendant 74 ans de mariage, avant sa mort en 2021, à l'âge de 99 ans.
Le duc d'Édimbourg a été aux côtés de la reine pendant plus de six décennies de règne, devenant en 2009 le consort le plus ancien de l'histoire britannique.
Leur premier fils, Charles, est né en 1948, suivi de la princesse Anne, en 1950, du prince Andrew, en 1960, et du prince Edward, en 1964. À eux trois, ils ont donné à leurs parents huit petits-enfants et douze arrière-petits-enfants.
La princesse Elizabeth se trouve au Kenya en 1952, où elle représente le roi malade, lorsque Philip lui annonce la mort de son père. Elle rentre immédiatement à Londres en tant que nouvelle reine.
« C'est tout d'un coup qu'il faut faire le meilleur travail possible », se souviendra-t-elle plus tard.
Elizabeth est couronnée à l'abbaye de Westminster le 2 juin 1953, à l'âge de 27 ans, devant une audience télévisée record estimée à plus de 20 millions de personnes.
Les décennies suivantes ont été marquées par de grands changements, avec la fin de l'Empire britannique à l'étranger et les « swinging 60s » qui ont balayé les normes sociales dans le pays.
Elizabeth a réformé la monarchie pour cette époque moins déférente, en s'engageant auprès du public par des promenades, des visites royales et la participation à des événements publics. Son engagement envers le Commonwealth est une constante : elle visite au moins une fois chaque pays du Commonwealth.
Mais il y a eu des périodes de douleur privée et publique. En 1992, « l'annus horribilis » (année d'horreur) de la reine, un incendie dévaste le château de Windsor - une résidence privée et un palais de travail - et trois des mariages de ses enfants se brisent.
Après la mort de Diana, princesse de Galles, dans un accident de voiture à Paris en 1997, la reine a été critiquée pour avoir semblé réticente à réagir publiquement.
On s'interroge sur la pertinence de la monarchie dans la société moderne.
« Aucune institution... ne devrait s'attendre à être à l'abri de l'examen de ceux qui lui accordent leur loyauté et leur soutien, sans parler de ceux qui ne le font pas », a-t-elle reconnu.
Elizabeth Alexandra Mary Windsor est née à Mayfair, à Londres, le 21 avril 1926. Elle est le premier enfant du duc et de la duchesse d'York.
Alors qu'elle n'était qu'une princesse de 21 ans, Elizabeth avait juré de consacrer sa vie au service.
Réfléchissant à ces paroles des décennies plus tard, lors de son jubilé d'argent en 1977, elle dit : « Bien que ce vœu ait été fait à l'époque de ma jeunesse, alors que je n'étais assez mature pour pareil jugement, Je ne regrette ni ne rétracte un seul mot de ce vœu ».
Ce même engagement à servir a été réitéré 45 ans plus tard dans une lettre de remerciement adressée à la nation le week-end de son jubilé de platine en juin.
Ce jubilé a été célébré par un mélange de cérémonies d'État et d'un festival coloré de tout ce qui est britannique, ainsi que par des fêtes de rue animées.
Bien que la santé de la Reine l'ait empêchée d'assister à certains événements, elle déclare : "Mon cœur a été avec vous tous".
Dans un moment accueilli par les acclamations d'une foule immense dans le Mall, elle a été rejointe par trois générations de sa famille sur le balcon du palais de Buckingham pour la finale d'un concours.
Lors de son jubilé de platine, la reine a ravi les foules en apparaissant au balcon avec trois générations de sa famille.
Le roi Charles, âgé de 73 ans, devient le chef d'État des 14 royaumes du Commonwealth.
Lui et son épouse, Camilla, sont à Balmoral aux côtés de ses frères et sœurs, la princesse Anne et les princes Andrew et Edward.
Ils sont accompagnés de l'épouse d'Edward, Sophie, ainsi que des princes William et Harry.
L'épouse de William, Catherine, est restée à Windsor avec leurs enfants - George, Charlotte et Louis - car c'est leur première journée complète dans une nouvelle école.
Le Prince William a conduit un groupe de membres de la famille royale, dont le Prince Andrew et le Prince Edward, à Balmoral.
La famille royale est désormais entrée dans une période de deuil.
Les engagements officiels seront annulés et les drapeaux de l'Union seront mis en berne dans les résidences royales, les bâtiments gouvernementaux, les forces armées et les postes britanniques à l'étranger.
Les dirigeants étrangers ont rendu hommage à la reine, notamment le président américain Joe Biden, rappelant qu'elle a été solidaire des États-Unis dans leurs « jours les plus sombres » après les attaques terroristes du 11 septembre 2001.
Le prince Harry est arrivé plus tard à Balmoral pour rejoindre d'autres membres de la famille royale.
Pour le président français, Emmanuel Macron, elle était une « Reine au grand cœur » et une « amie de la France ».
Pour Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, la Reine était une constante dans la vie des Canadiens et l'une de ses « personnes préférées au monde ».
Publié le 23 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Description de l'organisation du membre
Que savoir des formations post-bac liées au climat ?
Face à l’accroissement du changement climatique et aux contraintes énergétiques, la protection du climat doit être immédiate. Il devient nécessaire de former les étudiants, futurs cadres aux enjeux du changement climatique et de leur donner les compétences nécessaire pour améliorer la situation.
Si vous souhaitez disposer de nouvelles compétences dans ce domaine, sachez qu'il existe des formations dédiées à la prise en compte des enjeux climatiques dans le monde de l'entreprise. On vous en parle ici.
Les différentes formations disponibles :
Plusieurs formations post-bac sont disponibles pour vous fournir les connaissances nécessaires. Après un Baccalauréat scientifique général, technologique ou professionnel, vous avez la possibilité d’effectuer une Licence/Bachelor (Bac 3) transition climatique appliquée au monde de l'entreprise. il est également possible de candidater pour des master après avoir réalisé une licence générale pour vous spécialiser.
Et si vos désirs sont orientés vers une spécialisation, sachez qu’il existe des spécialités climat telles que : fondamentaux du marketing de marque positive, enjeux climat-énergie, communication bas carbone, commerce bas carbone développement circulaire des approvisionnements, stratégie de marques positives, territoire de marques, sourcing et recyclage, méthodologie de bilan carbone, risques climatiques et principaux flux migratoires, scénarios énergétiques, impact climatique du digital, droit de l'environnement et application bas carbone, enjeux du numérique, sobriété énergétique, marchés de la micromobilité, principales réglementations extra financières et bien d'autres.
Ces spécialisations permettent d'associer des convictions d'action climatique avec activité professionnelle. Si vous êtes intéressé par l'une de ces spécialités, la description des métiers, des objectifs, des prérequis et des modules d'enseignements nécessaires, il vous est possible de visiter le site de l'école de commerce dédiée aux enjeux du changement climatique.
Vous pouvez visiter klimaschool.com par exemple pour avoir plus d’informations sur les formations disponibles dans le domaine des enjeux bas carbone afin de combattre le changement climatique.
Quels sont les débouchés possibles après ces formations ?
La formation aux enjeux du changement climatique appliquée aux entreprises permet d'avoir un impact concret dans le monde économique. Cette formation offre de nombreuses opportunités, de surcroît, avec les problèmes croissants liés à la décarbonation, au monde de l'énergie, et du climat d'aujourd'hui. Vous pouvez donc choisir de poursuivre vos études supérieures en prenant en compte le climat, en suivant le cycle Master Business et transition climat, ou en effectuant un doctorat. Par ailleurs, une fois formé à ces enjeux, vous pouvez candidater à l'international, car ces enjeux sont globaux.
Les masters dans ce domaine vous conduiront à des postes juriste responsable de la transition bas carbone, gestion bas carbone du numérique, responsable marketing et communication bas carbone, auditeur extra financier, éco-concepteur, responsable sobriété énergétique, consultant climat RSE, chargé de développement des énergies bas carbone, chargé de financement de la transition énergie climat, responsable des achats durable et bien d'autres selon votre motivation, seront dans vos capacités et compétences.
En synthèse, les formations dédiées à la prise en compte du changement climatique donnent d'immenses possibilités d'évolution professionnelles puisque le secteur de la transition écologique est en très forte croissance. Si vous souhaitez donner du sens à vos études et à votre carrière professionnelle dès l'obtention de votre baccalauréat, alors prenez part à la transition bas carbone pour le climat.
Publié le 23 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Sous la conduite de la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) du Cameroun, Célestine Ketcha Courtès, une délégation camerounaise a séjourné à Kigali (capitale du Rwanda), du 1er au 6 août 2022, pour une mission d’échange d’expériences en matière de gestion durable des déchets urbains.
Au terme de cette visite de travail, la MINHDU est impressionnée par ce qu’elle a vu et entendu sur le terrain. Non sans manifester sa ferme détermination à reproduire, en contextualisant, le modèle rwandais au Cameroun. Lisez plutôt notre entretien !
«Nous avons vu un engagement fort de tous les acteurs qui concourent aux résultats d’extrême propreté qui règne. La protection de l’environnement est en cours et prise en compte dans toutes les actions de développement.
L’amélioration du cadre de vie des populations a presque multiplié l’espérance de vie des Rwandais par 2 ; les quartiers précaires sont en cours d’éradication avec des projets de revitalisation de ceux-ci. Pendant que naissent les nouvelles villes avec des logements décents et abordables. Les déchets sont recyclés, transformés et réutilisés à 90%, les rôles en matière de gestion de ces déchets sont répartis entre plusieurs acteurs sous contrats de performance.
Tout est quasi digitalisé, bref la clé c’est le changement de mentalité de tous avec une application stricte des textes et application non négociable des sanctions. Je peux comprendre, car c’était pour la plupart des actions que nous menions alors maire de Bangangté (lauréate du Prix des Nations Unies 2014 du Service public, Ndlr) avec l’appui des populations, l’accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, et partenaires au développement».
Célestine Ketcha Courtès se réjouit de ce qu’au terme de cette importante mission instruite par le chef de l’État, «les maires faisant partie de la délégation se sont engagés à commencer avec des quartiers pilotes. Et à cet effet, une Task Force a été créée avec des partenaires OMS (Organisation mondiale de la santé), des institutions rwandaises et des maires de ville et d’arrondissement ayant participé à la mission avec les points focaux de mon département ministériel».
Des résolutions prises à cet effet sont : la mise sur pied des conseils de communauté au Cameroun, des brigades de répression et des pré-décharges ; la revision du fonctionnement d’HYSACAM (entreprise en charge de l'enlèvement des ordures ménagères dans des villes camerounaises) ; l’appel des populations à adhérer au mouvement de la propreté urbaine et rendre les journées de propreté une réalité dans les communes du pays.