Publié le 4 Janvier 2022
par Dr Christophe GBOSSOU
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Le dernier inventaire forestier de la Côte d’Ivoire date de 1979. Aucun inventaire faunistique récent n’est connu sauf pour les parcs nationaux de Taï et de la Comoë.
L’état des lieux des forêts en Côte d’Ivoire, mesuré entre autres par imagerie satellite, reflète une nette tendance à la déforestation et à la dégradation de la ressource.
La forêt ivoirienne serait passée de 7,8 millions d’hectares en 1990 à 3,4 millions d’hectares en 2015.Cette dégradation toucherait massivement le domaine forestier rural, mais également les forêts classées avec un taux annuel de déforestation compris entre 3 et 4%. Avec la disparition de leur habitat, de nombreuses espèces sont menacées. Certaines sont emblématiques comme les éléphants et d’autres, moins connues, sont fascinantes.
C’est le cas des chimpanzés du Taï qui possèdent une culture unique de fabrication des outils, transmise de génération en génération. Les forêts du pays abritent aussi le très rare hippopotame pygmée.
Le rythme de la déforestation est de l’ordre de 150.000 ha à 200.000 ha par an (Eaux et forêts N°7, Décembre 2021)
Agroforesterie et reboisement en Côte d’Ivoire
Entre 1960 et 2017, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire a reculé, passant de 12 millions d’hectares à moins de 3 millions, alors que l’agriculture, et en particulier la culture de cacao, se développait. Pour enrayer la dégradation alarmante de ses forêts, la Côte d’Ivoire s’est engagée à restaurer son couvert forestier afin qu’il représente au moins 20 % du territoire national d’ici 2030, contre 11 % actuellement.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, le Gouvernement ivoirien a élaboré un éventail de politiques et d’instruments juridiques. Le code forestier adopté en 2019 fournit un cadre d’action pour étendre et restaurer le couvert forestier du pays.
Le rôle du secteur privé est essentiel dans la reconstitution du couvert forestier ivoirien, notamment au travers du soutien à l’intégration et au maintien des arbres dans les parcelles de cacao. Cependant, les investisseurs intéressés par les projets d’agroforesterie et de reboisement peinent parfois à comprendre le contexte légal ivoirien, ainsi que les opportunités et risques afférents.(EUREDD FACILITY, Avril 2021)
Les solutions EXPADD ou la valorisation des résidus agricoles : des retours d’expériences non encore capitalisés.
Il faut d’abord mettre un accent sur l’agroforesterie ainsi que le reboisement systématique.
Par ailleurs, pour un pays agricole, il faut dire que la Côte d’Ivoire produit par an des millions de tonnes de résidus qui en général sont non valorisés. Pourtant, des techniques artisanales ou semi artisanales accessibles à tous sont disponibles et pourraient se proposer comme des alternatives au bois-énergie et charbon de bois qui sont aussi des facteurs de déforestation.
La méthanisation artisanale pour la production de biogaz ainsi que la pyrolyse pour la production de briquettes de bio-charbon peuvent être vulgarisées auprès des agriculteurs et éleveurs en milieu rural.
Des microprojets dans ce sens ont montré des résultats encourageants. Il faut dès lors vulgariser voire démocratiser ces techniques simples.
EXPADD (Experts d’Afrique pour le Développement Durable) accompagne tous les acteurs intéressés par ces thématiques sur l’ensemble du cycle de vie de leurs initiatives de valorisations des résidus agricoles en biogaz, bio-charbon ou biochar…
Publié le 31 Décembre 2021
par GéoAfriqueMédias.cg
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Dans sa politique de renforcement de l’autosuffisance et la sécurité alimentaires, le gouvernement camerounais ne ménage aucun effort. Ainsi, depuis quelque temps, à travers son bras séculier l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), il est développé une variété hybride, dénomméeTenera, capable de booster la production d’huile de palme (prisée par les ménages et les industries de transformation) au Cameroun.
En effet, avec l’appui de la Banque de développement africaine (BAD) à travers le Projet de développement des chaînes de valeur agricoles (PD-CVA), le champ semencier des palmiers à huile de la Station spécialisée de Recherche sur le palmier à huile (SSRPH) de la Dibamba (littoral-Cameroun) dispose aujourd’hui d’un potentiel de 2 000 géniteurs capables de produire 8 000 000 de graines germées 100% Tenera, pour une potentialité de création d'au moins 40 000 ha de palmeraie par an (soit 200 graines germées par ha).
D’après les chercheurs de l’institut que dirige Dr Noé Woin, Tenera est une variété hybride obtenu à partir du croisement Dura (parent femelle) et Pisifera (parent mâle).
Cette variété est réputée de fort potentiel de rendement (4,5 tonnes d’huile de palme par ha et par an), tolérante à la maladie de culture appelée fusariose. Tenera qui a une croissance de 25 à 36 cm par an présente une durée d’exploitation de 25 à 30 ans. Avec une teneur en acide gras insaturé de 55,05%, elle entre en production à partir de 2,5 à 3 ans.
Au cours d’une visite de travail à la SSRPH, le 02 décembre 2021, les administrateurs de l’IRAD ont, avec satisfaction, appris que la production actuelle est de 5 000 000 de graines pour 25 000 ha de palmeraie à créer.
En perspective, l’IRAD compte introduire le matériel de 3è cycle pour la production des futures semences de palmier à huile et explorer de nouveaux marchés pour écouler le surplus de production.
Publié le 13 Décembre 2021
par André LOUNDA
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« Créer des centres de prise en charge holistique des victimes de violence basée sur le genre; Veiller à rendre effective la participation des femmes de la société civile à toutes les étapes du processus traité dans tous les États de la CEEAC ,les institutions régionales et internationales; mobiliser les ressources pour permettre aux femmes rurales de développer les activités génératrices de revenus; mobiliser les ressources pour faciliter la réinsertion socio-économique des femmes victimes de violences basées sur le genre; accompagner les États membres dans la collecte des données de l’appropriation des indicateurs sensibles au genre; mettre en place un fonds de résilience économique et financier post Covid-19 pour les femmes dans le cadre du relèvement en Afrique Centrale ;mettre en place un observatoire régional de lutte contre les violences basées sur le genre en Afrique Centrale ;accompagner la pleine participation des femmes aux élections et promouvoir le leadership politique des femmes; renforcer les mécanismes de vulgarisation et de sensibilisation de la Résolution 1325 à tous les niveaux: local, national et régional; élaborer une stratégie régionale pour la promotion de la masculinité positive ;s’approprier et domestiquer le Plan mondial d’accélération du Forum génération-égalité de Paris 2021-2026 notamment le Pacte sur les femmes, la paix et la sécurité humanitaire ;accompagner l’entrepreneuriat féminin et celui digital; promouvoir la diplomatie féministe qui est un moyen de plaidoyer pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans les enceintes internationales à travers le positionnement des femmes dans toutes les problématiques à savoir : la réduction des inégalités et le développement durable, la paix et la sécurité, la défense et la promotion des droits fondamentaux ainsi que les enjeux climatiques et écologiques; plaider pour l’ouverture du bureau régional Afrique Centrale/ONU Femmes », ce paragraphe constitue les différentes recommandations issues de la Réunion des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre tenue le 11 décembre 2021 au Centre de Conférence International de Kintélé en République du Congo.
Placée Sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale, représenté par Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais en présence des représentants du Système des Nations Unies et de la CEEAC, cette rencontre en République du Congo a eu pour objectif principal de faire des recommandations pour la mise en œuvre effective du Plan d’action régional sur la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’élaboration d’un Agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique Centrale .
Au cours de ses travaux, les ministres se sont penchés sur les points suivants: le rapport des travaux des experts; la Déclaration de la Conférence de Kinshasa sur Femmes, Paix et Sécurité; les documents stratégiques pour la mise en œuvre des axes prioritaires du Plan d’action régional de la CEEAC sur la Résolution 1325 et connexes ; le Plan d’action sur Genre et réduction des risques, des catastrophes en Afrique Centrale; le Plan d’action Genre et Agriculture de la CEEAC; Projet de décisions portant adoption du Plan d’action Genre et réduction des risques, des catastrophes en Afrique Centrale ; Appel à l’action des Chefs d’États de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique.
En conclusions des travaux, les documents soumis à l’appréciation des Ministres en charge de la Promotion de la Femme et du Genre, seront soumises à la prochaine réunion des Chefs d’États et de Gouvernement.
Pour le Président de la Commission de la CEEAC, son Excellence l’Ambassadeur Gilberto Da Piedade VERISSIMO au cours de la cérémonie de clôture, a estimé que cette réunion a permis de mieux cerner et comprendre les points de vue de chaque part des Etats membres de la CEEAC aux multiples attentes. « Nous sommes déterminés à lutter contre les problèmes auxquels les femmes sont confrontées dans leur vie quotidienne. Les échanges pendant ces deux jours ont été constructifs et fructueux. Ils nous ont permis d’examiner et de valider les documents sectoriels et stratégiques du Genre importants qui sont des outils indispensables pour renforcer la mise en œuvre des piliers de la Résolution 1325 dans le cadre du développement et de l’appui à l’autonomisation de la femme ».
Quant à Madame Inès Nefer Bertlle INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration Régionale de la Femme au Développement, clôturant les travaux, s’est dite satisfaite du travail abattu durant ces deux jours premièrement par les experts et secundo par les ministres qui a produit des documents de qualité tout en remerciant les Agences du Système des Nations Unies pour leur appui multiforme pour la réussite de ses assises..
« Les conclusions et recommandations pertinentes formulées à cet effet sont, une fois de plus, la preuve de notre engagement et de notre détermination. Elles traduisent à suffisance notre conviction d’avoir élaboré un Agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique Centrale pour la mise en œuvre du Plan d’action régional de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies ainsi que celle des Plans connexes et Déclaration de Kinshasa de la Conférence sur la Femme, Paix et Sécurité. Ces documents de qualité nous permettront de faire de l’Afrique Centrale, conformément aux objectifs de la CEEAC, un espace économique et politique unifié afin d’assurer ainsi un développement durable équilibré et surtout faire de la solution un espace de localisation de façon à monodirectionnel toutes les actions destinées à promouvoir la participation et l’implication de la femme dans tous les mécanismes et processus de paix de médiation et de réconciliation nationale.Soyons donc des leaders et des acteurs avisés et engagés pour la réalisation effective du Plan d’action de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies afin que l’intégration des préoccupations particulières des femmes et des filles, d’égalité réelle des hommes et des femmes dans les activités de défense, de sécurité et d’aide humanitaire, soit de plus en plus effective »
Publié le 12 Décembre 2021
par André LOUNDA
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« Les Défis de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies », constitue le thème de la Réunion des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) tenue le 11 décembre 2021 au centre de conférence de Kintélé en République du Congo.
Placée Sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la CEEAC, en prélude à la réunion des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre, le 10 décembre 2021 s’est ouvert le segment des experts placé sous le patronage de Madame Inès Nefer Bertille INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, représenté par sa Directrice de Cabinet, Nathalie KAKY en présence de la Représentante Résidente Adjointe du PNUD au Congo ; la Représentante du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et de Madame la Commissaire du Genre et Développement Humain de la CEEEAC.
Ouvrant les travaux, Madame Nathalie KAKY au nom de Madame le Ministre congolais en charge de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement a premièrement souhaité la bienvenue en terre congolaise à tous les membres de leur auguste assemblée qui ont fait le déplacement de Brazzaville ainsi qu’à l’endroit de toutes les personnalités résidant à Brazzaville, délégué par leurs Etats et qui ont répondu favorablement à l’invitation.
« Les présentes assises, il faut le dire, sont une éloquente illustration de notre adhésion au processus déclenché depuis l’année dernière à travers l’adoption de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. Par ailleurs, ce processus s’est poursuivi par l’adoption, le 24 mai 2018 à Brazzaville du Plan d’Action Sous Régional de mise en œuvre de ladite Résolution. Plusieurs pays de notre sous-région disposent aujourd’hui des plans d’actions nationaux de mise en œuvre de la Résolution 1325. Au regard des nombreux défis auxquels sont encore confrontées les filles et les femmes dans notre sous-région en matière de paix et de sécurité, aggravés par les effets néfastes des changements climatiques et de la pandémie à coronavirus COVID-19, les résultats attendus de cette rencontre appellent à une prise de conscience collective ». a-t-elle rappelé.
Avant de clore son propos et de déclarer ouvert les travaux du segment des experts, Madame Nathalie KAKY a exprimée au nom de Madame Inès Nefer Bertille INGANI avec déférence, toute sa reconnaissance à Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la CEEAC pour sa constance dans les actions en faveurs du maintien de la paix dans la sous-région en général et dans notre pays le Congo en particulier. Ainsi, dans l’attente des recommandations novatrices, elle a souhaité aux experts des fructueux échanges et elle a déclaré ouverte la réunion des experts des ministres en GENRE ET DE LA Promotion de la Femme des Etats membres de la CEEAC sur les défis de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
De son côté, Madame KAPINGA, Commissaire de la CEEAC au nom du Président de la Commission de ladite communauté, Son Excellence Ambassadeur Gilberto Da PIEDADE VERISIMO à cette occasion a remercié au premier rang Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO ? Pr2sident de la République, Chef de l’Etat congolais, Président en exercice de la CEEEAC pour avoir accepté d’abriter cette réunion à Brazzaville, pour l’accueil très chaleureux, et toutes les dispositions prises en vue d’en assurer le succès, ainsi que pour son leadership à la promotion de l’égalité femmes-hommes. Et à l’endroit de Madame Inès Néfer Bertille INGANI, représentée par son Directeur de Cabinet, pour les actions remarquables qu’elle réalise depuis qu’elle est à la tête de ce département ministériel.
Poursuivant son propos, elle a rappelé que nous sommes réunis ici aujourd’hui pour examiner principalement la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Afrique Centrale, dont les grands axes sont : (i) la participation des femmes dans le cycle du processus de paix ; (ii) la protection des femmes et des jeunes filles ; (iii) la prévention des conflits et enfin (iv) l’assistance à la reconstruction.
Elle a aussi souligné que cette fameuse résolution 1325 trouve son origine-même dans le courage, le leadership et la réalisation des organisations des femmes de la société civile qui promeuvent, depuis la nuit des temps, la paix dans les conditions souvent très difficiles. Et à titre de rappel, cette résolution a été adoptée le 31 octobre de l’an 2000 reste, sans aucun doute, l’une des initiatives ayant marqué de son empreinte l’histoire de la prise en charge des conditions des femmes et des filles dans les conflits armés ainsi que celle de leur protection. Elle met aussi en exergue leur rôle stratégique dans l’ensemble des processus de maintien de la paix et de reconstruction. Sur le plan historique, elle met l’accent sur la responsabilité des Etats de protéger les droits des femmes, d’assurer leur participation effective dans le processus de paix et de prendre en compte les besoins et les priorités spécifiques des femmes dans la réponse humanitaire et la reconstruction post-conflit. Cette responsabilité de protéger (qui est acquis comme principe UNIVERSEL), d’impliquer et d’assister les femmes doit être facilité pour la promotion de la femme comme actrice de paix et facteur de cohésion sociale.
Pour conclure, elle a fait savoir que cependant, nous constatons que quelques défis subsistent notamment sur deux volets : celles relatives à la violence à l’égard des femmes et des filles et la sous-représentation des femmes de notre espace régional dans les instances de gouvernance publique et internationale.
Elle a rassuré qu’à cet effet, la CEEAC se mobilise pour renforcer son approche en mettant en place le réseau des femmes médiatrices de la CEEAC, dont le lancement a été fait à la conférence de Kinshasa sur « l’implication des femmes dans le processus de prévention, de médiation et consolidation de la paix », tenue le 08 décembre 2021. Cette conférence est assortie d’une déclaration qui sera soumise à vos assises, chers Experts des Etats membres.
A noter qu’au cours des travaux, les experts se sont penchés sur les Recommandations de la mise en œuvre effective du Plan d’Action Régional sur la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ; à l’Elaboration de l’Agenda Femme, Paix et Sécurité en Afrique Centrale ; la Validation des Plans connexes et la déclaration de Kinshasa de la conférence des femmes sur la paix et la sécurité et de la Restitution de la Réunion de Haut niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la masculinité positive tenue en RDC.
Publié le 1 Décembre 2021
par André LOUNDA
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L’Humanité célèbre le 01 décembre de chaque année la Journée Mondiale du Sida. « Mettre fin aux inégalités : dépistage et traitement pour tous ». Agissons ensemble, sans relâche pour mettre fin aux inégalités face au Sida, constitue le thème national de la célébration de cette journée en République du Congo tiré du thème international : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies ».
En effet à Brazzaville en République du Congo, placée sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, représenté par Pierre Séber ONANGA IBOKO, Préfet du Département de Brazzaville en présence du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo, Chris MBURU et du Directeur Exécutif du CNLSE, Dr Benjamin ATIPO, la cérémonie relative au lancement de la célébration de cette journée et des activités qui seront menées tout ce mois de décembre 2021 à connue sept temps forts à savoir : le discours de circonstance du Directeur Exécutif du CNLSE ; du témoignage d’une personne vivant avec le VIH ; du discours du Directeur Pays de l’ONUSIDA au Congo ; du discours du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République du Congo ; de la réception du kit de dépistage par le Préfet et du lancement officiel des activités y relative.
Pierre Séber ONANGA IBOKO, Préfet du Département de Brazzaville, après avoir reçu le kit de dépistage du VIH a procédé au lancement officiel de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, des activités de dépistages et de prise en charge à travers tout le pays par des Unités Mobiles de Dépistage Volontaire du VIH en sigle UMODEV dans les centres de santé intégré, le laboratoire national et les Hôpitaux des douze département du Congo.
Quant à Chris MBURU, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo rendant public le message du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio GUTIEREZ a fait savoir qu’en cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous attirons l'attention sur les inégalités qui sont à l'origine du VIH et du sida. Il est encore possible de mettre fin à l'épidémie d'ici 2030. Mais cela nécessitera une intensification des actions et une plus grande solidarité. L'Assemblée générale des Nations Unies a récemment adopté un nouveau plan audacieux pour accélérer les progrès, y compris de nouveaux objectifs pour 2025.
Pour vaincre le sida et renforcer la résilience face aux pandémies de demain, nous avons besoin d'une action collective. Cela comprend l'exploitation du leadership des communautés pour conduire le changement, la lutte contre la stigmatisation et l'élimination des lois, politiques et pratiques discriminatoires et punitives.
Nous devons également démanteler les barrières financières aux soins de santé et augmenter les investissements dans les services publics vitaux pour parvenir à une couverture sanitaire universelle pour tous, partout. Cela garantira un accès équitable à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins du VIH, y compris les vaccinations et les services (de la) COVID-19.
De son côté, le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Congo a réaffirmé l’engagement de l’ONUSIDA à la riposte au VIH/SIDA en République du Congo conformément au message de Madame Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l’ONUSIDA qui a lancé un appel à tous les leaders comme suit : « Les leaders mondiaux doivent collaborer d’urgence pour s’attaquer directement à ces défis. Je vous le dis : faites preuve de courage et joignez le geste à la parole. Mettre fin à la pandémie de sida d’aujourd’hui et se préparer aux pandémies de demain sont deux objectifs indissociables. La seule et unique clé du succès consiste à atteindre ces deux objectifs. À l’heure actuelle, nous sommes en chemin pour les rater tous les deux. Si nous nous attaquons aux inégalités qui freinent les progrès, nous pouvons tenir notre promesse de mettre fin au sida d’ici 2030. C’est entre nos mains. Chaque minute, nous perdons une vie précieuse emportée par le sida. Nous n’avons pas de temps à perdre. Mettons fin aux inégalités. Mettons fin au sida. Mettons fin aux pandémies ».
Pour le Dr Benjamin ATIPO, Directeur Exécutif du CNLSE, premièrement a félicité tous les acteurs engagés dans la lutte contre le sida en République du Congo, remercié le gouvernement congolais qui a permis la célébration de cette journée mondiale dans notre pays malgré le contexte de crise mondiale engendré par la pandémie de la COVID-19 qui continue d’avoir des effets socioéconomiques et sanitaires dévastateurs dans le monde entier creusant ainsi davantage des inégalités de toutes sortes..
Ensuite, il a dressé le bilan de la lutte contre le Sida en partant des années 1988 que la communauté internationale commémore la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida et fixé l’objectif de cette journée qui est de témoigner notre solidarité aux personnes vivant avec le VIH et de faire le bilan de la lutte contre cette pandémie dans notre pays.
Cependant, le but de mettre fin au Sida d’ici 2030 à l’échelle mondiale est confronté aux inégalités existantes dans la lutte contre cette maladie et de nombreuses autres pandémies qui nous menacent. L’éradication de ces inégalités est au cœur de la stratégie mondiale contre le Sida 2021-2026 « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au Sida » et au centre de la déclaration politique sur le VIH/SIDA adoptée lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/SIDA en 2021.
A noter qu’à partir du jeudi 02 au vendredi 29 décembre 2021, conformément au programme de mise en œuvre des activités de dépistage et de prise en charge, il y aura le démarrage de la caravane sur le dépistage par les UMODEV à travers les localités suivantes : Ignié, Ngo, Gamboma, Oyo, Owando, Ouesso, Pokola, thanry, Bétou et Impfondo.
A Brazzaville, le PSP de Mounkoundzi Ngouaka (Marché Total) ; Esplanade de laCNRTV de Kombo ; Rond-point EBINA vers Dragages ; Jardin de l’église Saint Anne de Poto-Poto ; Rond-point Mazala de Moukondo.
Axe Sud : Pointe Noire ; Dolisie ; Madingou et Sibiti.
Et la prise en charge se fera dans tous les centres de santé intégrée et les hôpitaux des 12 départements du pays. Et soyez les bienvenus
Publié le 23 Novembre 2021
par André LOUNDA
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Les experts du Sous-Comité des Questions Douanières et Commerciales (SCQDC) du Comité Technique Spécialisé du Marché Commun, Affaires Économiques et Financières (CTS/MICEMF) de la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) est à sa première session de travail du 23 novembre 2021 à Brazzaville. Session au cours de laquelle ces derniers sont réunis afin d’examiner et valider techniquement des projets de Textes de l’Union Douanière de la CEEAC qui leurs sont soumis réaffirmant l’engagement statutaire de faire de la CEEAC une Zone de Libre-Échange sans droits de douane pour les produits originaires et l’élimination de toute forme de barrières non tarifaires au commerce intracommunautaire. C’est à plusieurs reprises, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement a pris, depuis 2008, plusieurs résolutions de rappel de l’obligation des États membres à honorer cet engagement statutaire.
Placée sous le patronage du Ministre d’État, Ministre en charge du Commerce, des Approvisionnement et de la Consommation, représenté par le Directeur Général du Commerce et du Commissaire de la CEEC. La cérémonie d’ouverture relative à la Réunion d’Examen et de Validation Technique des projets de Textes de l’Union Douanière de la CEEAC a été ponctuée par l’Allocution de son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Gilberto Da PIEDADE VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC et le discours d’ouverture du Directeur Général du Commerce.
Prenant la parole, le Commissaire François KALMEMBA au nom du Président de la Commission de la CEEAC a exprimé en son nom propre et au nom de la Communauté toute entière, sa profonde gratitude à l’endroit de Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’État et Président en exercice de la CEEAC, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple congolais, pour avoir accepté d’accueillir cette importante réunion et ce, en dépit d’une conjoncture mondiale marquée par la persistance de la pandémie due au COVID-19. Ensuite, il a remercié toutes les délégations présentes pour avoir honoré l’invitation à prendre part à cette toute 1ère session du Sous-Comité des Questions Douanières et Commerciales (SCQDEC) relevant du Comité Technique Spécialisé « Marché Commun, Affaires Économiques, Monétaires et Financières » (CTS/MCAEMF), organe décisionnel mis en place par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement du 30 juillet 2021.
« Le 1er bloc des dispositions juridiques du Protocole sur l’Union Douanière de la CEEEAC qui vous est soumis pour examen, réaffirme l’engagement statutaire de faire de la CEEAC une Zone de Libre-Échange sans droits de douane pour les produits originaires et l’élimination de toute forme de barrières non tarifaires au commerce intracommunautaire. Comme vous le savez les Pères Fondateurs de la Communauté avaient déjà prévu dans le Traité originel instituant la CEEAC de 1983, la mise en place de la Zone de Libre-Échange de la CEEAC et les instruments juridiques de son opérationnalisation ont été adoptés depuis 2004 , y compris le Tarif Préférentiel de la CEEEAC qui devrait être domestiqué par tous les États membres à partir de janvier 2008. Malheureusement, ce rendez-vous n’a pu être honoré pour diverse raisons », a rappelé le Commissaire François KALEMBA.
Par ailleurs, poursuivant son propos le Commissaire a indiqué que vingt-quatre années après ce rendez-vous manqué, le contexte a beaucoup évolué. Le processus d’intégration économique continentale prévu par le Traité d’Abuja a connu une avancée décisive avec l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021, de l’Accord sur la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf) qui est la première marche vers l’Union Douanière continentale. La ZLECAf qui a bien créé un nouvel momentum pour l’intégration commerciale du continent, resterait un vœu pieux pour l’Afrique Centrale si notre Zone de Libre-Echange n’est pas opérationnelle. L’avantage de la ZLE/CEEAC opérationnelle dans le cadre de la ZLECAf est qu’elle permet aux industries de la sous-région de consolider leurs capacités de production, réaliser les économies d’échelle qui sont nécessaires pour être compétitives et envisager avec confiance l’expression de leur marché au-delà de la sous-région.Les projets de textes, qui sont soumis à votre examen cette semaine, découlent d’un long travail technique réalisé dans la perspective de la rationalisation des Communautés Économiques Régionales en Afrique Centrale telle qu’instruit par la plus haute hiérarchie de la Communauté. Les travaux d’élaboration du Code Communautaire des douanes et du Tarif Extérieur de la CEEAC, ainsi que les mesures de défense commerciale, ont débuté bien avant la mise en place de la nouvelle Commission de la CEEAC et avaient fait l’objet d’examen par les experts des États membres en 2018-2019.
Aussi, il a souligné que l’Union Douanière constitue une étape cruciale du processus d’intégration qui fixe les fondations du Marché Commun Sous régional, objectif ultime de notre Communauté. Nous avons observé ces dernières années une détermination politique sans précédent de nos États membres à œuvrer pour une transformation structurelle des économies de la région, centrée sur le Développement de l’Agriculture et de l’Industrialisation. La politique commerciale de la CEEAC vis-à-vis des pays tiers telle que reflétée dans la proposition du Tarif Extérieur Commun (TEC) que la Commission de la CEEAC soumet à votre attention pour validation s’inscrit dans cette dynamique.
Pour conclure, il a déclaré que l’heure a donc sonné pour inverser le cercle vicieux de la dépendance alimentaire de la plupart des pays de l’Afrique Centrale qui disposent pourtant de toutes les dotations factorielles pour servir plutôt de grenier du Continent. La réussite de la Stratégie de développement agricole de la région dépendra de la rapidité avec laquelle les marchés alimentaires urbains de la région seront déconnectés des sources d’approvisionnement des biens alimentaires subventionnés produits dans les pays développés cet émergent, pour être plutôt connectés aux producteurs agricoles locaux qui commencent à émerger. La tarification dans la région doit être bien réfléchie pour appuyer une telle transformation structurelle.
Ouvrant les travaux, Alain BAYENI, Directeur Général du Commerce Extérieur au nom du Ministre d’État dans son discours a signifié que la ZLECAf, bien que perçue comme opportunité pour les économies africaines en mettant en place les conditions d’une plus grande intégration commerciale du continent, cet accord ouvre aussi le marché régional à une plus grande compétition. Et que la Commission de la CEEAC vous soumet pour validation tient compte de la nécessité d’appuyer la compétitivité des industries et l’agriculture de la sous-région. Puis, il a exhorté les délégués qu’entend experts des États membres de la CEEAC, je sais dès lors pouvoir compter sur votre professionnalisme pour que tous ces dossiers techniques qui vous sont soumis pendant toute cette semaine soient examinés avec la plus grande détermination et apprêté pour la réunion ministérielle de validation.
A noter que cet atelier est soutenu par les partenaires techniques et financiers à savoir : la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Union Européenne.
Publié le 22 Novembre 2021
par GéoAfriqueMédias.cg
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Participez aux 3es Rencontres de l’Économie circulaire qui auront pour thème : Achats durables - la relation acheteurs fournisseurs
Le 10 décembre 2021, de 9h30 à 14h,
L’Embarcadère, 13 bis Quai Rambaud, 69002 Lyon
Le plan national d’achats durables (PNAD) et la loi climat et résilience obligent à intégrer le développement durable dans nos marchés publics : il est temps de changer notre manière d’acheter !
Le 10 décembre 2021, venez échanger avec Thomas LESUEUR, Commissaire général au développement durable (CGDD), mais aussi des collectivités, des acheteurs et des entreprises intégrant le développement durable dans leurs marchés ou dans leurs offres, et inspirez-vous de leurs expériences !
En présence de Frédéric BONNICHON, Vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes à l’Environnement et à l’Écologie positive, de nombreux acteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes viendront témoigner sur : Comment transformer le rapport entre l’offre et la demande, connaître les entreprises de son territoire, coopérer, coconstruire des solutions écologiques et sociales adaptées aux besoins et très concrètement comment intégrer des clauses environnementales dans les marchés ?
Merci de vous inscrire avant le 30 novembre et n'hésitez pas à diffuser cette invitation autour de vous !
Les acteurs de la commande publique durable et de l’économie circulaire (responsables de marchés, acheteurs, élus locaux et régionaux, techniciens, chargés de développement économique, entreprises, associations...)
Au programme
Un point d'actualité réglementaire ;
Les accompagnements d’entreprises et de collectivités pour faciliter votre passage à l’action ;
Des témoignages concrets d’entreprises et de collectivités pour répondre aux questions que vous vous posez sur la coopération en faveur des marchés publics durables ;
Un salon de solutions pour la commande publique durable en Auvergne-Rhône-Alpes proposé par une sélection d’entreprises pour faire le lien entre offre et demande ;
Un cocktail autour duquel échanger en toute convivialité !
Votre contact au CIRIDD : Christèle Fierobe - christele.fierobe(at)ciridd.org
Publié le 19 Novembre 2021
par André LOUNDA
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« La philosophie, un art de vivre », constitue le thème commandé par la situation de la pandémie du COVID-19 dans laquelle se trouve actuellement l’Humanité tout entière depuis deux ans que le Congo a célébré le 18 novembre 2021 à la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines de Brazzaville, la Journée Mondiale de la Philosophie. Instituée par la Conférence Générale de l’UNESCO qui se célèbre le troisième jeudi du mois de novembre à travers le monde. Célébration au cours de laquelle au cours d’une Conférence-Débat animée par le Professeur Charles Zacharie BOWAO en présence de Ghislain Thierry MANGUESSA EBOME, Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel et bien d’autres invités, le moment a été le mieux indiqué pour lancer un appel à contributions des chercheurs qui feront l’objet d’un ouvrage collectif, d’abord aux éditions L’Harmattan, et ensuite dans un numéro spécial de la revue MAKANISSI.
Il s’est agi à cet occasion pour la Professeur Charles Zacharie BOWAO de communiquer et échanger sur ce thème : « La philosophie, un art de vivre », afin de répondre sur la situation de l’heure face à la pandémie à COVID-19, non seulement le traumatisme que cette pandémie cause à toutes les sociétés humaines déstabilise et désorganise aussi bien les mentalités, les modes ou les habitudes de vie individuelles et communautaires, les différentes activités civilisationnelles (culturelles, scientifiques, politiques…) que les équilibres macroéconomiques qui sous-tendent l’ordre mondial ; mais les différents remèdes proposés par les scientifiques, notamment ceux du domaine de la biomédecine, et les acteurs sociaux pour tenter d’endiguer et d’éradiquer cette pandémie ; les mesures barrières et les différents vaccins, s’avèrent insuffisants, impuissants, voire incertains, et pour le moins douteux. Une fois de plus, en dépit du niveau de connaissances scientifiques dont elle peut se prévaloir dans tous les domaines du savoir et de ses expériences existentielles soutenues par de multiples épreuves auxquelles elles est confrontée, soit par le fait de la nature, soit par le fait de ses propres »curiosités » au cours de l’histoire, l’humanité se retrouve, par le fait de la pandémie à coronavirus COVID-19, aux prises avec l’angoisse de l’existence. Comme devant toute « situation-limite », la Philosophie devient un recours, tout au moins par son perpétuel questionnement critique sur le destin de l’homme et le sens de son existence sur terre. Toute « situation-limite » impose effectivement à l’être humain un « retour sur soi » et une remise en cause de ses multiples acquis consécutifs ç une prise de conscience, tant de ses pouvoirs que de ses limites en tant qu’ « être fini », que du fait de son existence en tant qu’ « être au monde ». Transcendant toute forme de connaissance du réel, une telle prise de conscience s’inscrit dans la perspective de la «sagesse » dont la Philosophie, définie depuis l’Antiquité grecque, comme « amour de la sagesse » ou « désir de savoir », est la lanterne qui éclaire la nuit terrestre et dissipe l’obscurité qui hante le chemin de la pensée.
Alors, qu’est-ce que la sagesse ? Qui est celui qui, la détenant, mérite l’appellation de « sage » ? Plus qu’une connaissance rationnelle de la réalité du « monde », la sagesse exige, d’abord, une certaine attitude qu’introduit non pas n’importe quel savoir, mais celui dont l’inscription du fronton au « Temple de Delphes » est une invite chère à Socrate et Platon : « connais-toi toi-même et tu connaîtrasl’univers et les dieux ! ».
Ainsi, la sagesse serait tout autant une connaissance de l’être de l’homme(en tant que « microcosme »), qu’un « art de vivre », ou une éthique de vie qu’incite le « désir de savoir » ou la « Philosophie »comme une disposition métaphysique à la quête perpétuelle du sens d’être au monde, fondée sur la prise de conscience de sa propre ignorance. Ce « sens » qui détermine la nature et la fonction de la vérité, en tant que ce qui éclaire les « flotteurs » que sont les hommes sur le fleuve de l’existence, s’écoulant sans cesse, comme dit Héraclite ; est tributaire de l’acquisition de la sagesse. En tant qu’art de vivre. Ce sens est-il de l’ordre du « passé »ou du « temps qui vient» ?
Si cette quête du sens devrait absolument conduire le philosophe vers les « bords du puitsoù la vérité s’est retirée », comme le soutient Jean Jacques Rousseau (Discours sur les Sciences et les arts), alors, la sagesse ou l’art de vivre serait à rechercher dans le fonds des « traditions », comme sédiments des cultures humaines. Mais, si cette quête du sens exige plutôt que l’être humain s’affirme par lui-même, en tant que « projet », au sens de l’existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre, alors, cet « art de vivre » serait à construire et à reconstruire sans cesse dans les situations-limites, pour un « devenir » éthiquement plus qu’humain : humaniste, trans-humaniste ou post-humaniste.
Ces deux perceptives passéistes et futuristes mettent à l’épreuve la responsabilité du philosophe, en général, et celle du philosophe africain, en particulier, dont l’entreprise critique est assurément perturbée par sa position d’ « écartelé » ou d’ « aventurier ambigu » qu’évoque Cheik AMIDOU KANE, entre la culture philosophique occidentale dominent sa conscience et ses propres savoirs endogènes, presque oubliés, et/ou ses réalités culturelles actuelles en proie aux assauts de la mondialisation.
Alors, il serait du devoir de la pensée critique de s’interroger et de tout interroger. Peut-on entrevoir le dialogue des cultures ou des civilisations au mépris de « soi » pour l’ « autre » ? L’inter culturalité peut-elle prospérer au bénéfice de la quête du sens partagé des « cultures mondialistes » et au mépris des usages culturels de son environnement social, culturel, historique, géographique et politique ? L’entreprise critique en Afrique n’exige-t-elle pas( pour son affirmation et sa propre survie au milieu du « village planétaire ») une reconstruction structurée des savoirs endogènes et usagers culturels persistants, auxquels les populations recourent devant les situations-limites du genre de celle générée par l’apparition mondialisée de la pandémie de COVID-19 ?
Et puisque, comme l’affirme Mamoussé DIAGNE (Critique de la raison orale) : « Les péripétiesd’une histoire épistémique singulière installent le discours sur les cultures africaines dans un champ théorique déjà occupé par d’autres types de savoirs. Ce qui l’oblige, par moment, à leur emprunter les matériaux de sa réflexion ou des catégories et des concepts engagés dans des heuristiques autres que philosophiques ».
Après le brillant exposé du Professeur Charles Zacharie BOWAO suivi des échanges riches avec le corps enseignant et les étudiants venus nombreux au cours de ce débat, le chercheur est appelé pour une réflexion rationnelle pertinente, dans le cadre de la construction de l’interculturalité dans le contexte d’une Afrique en proie aux assauts d’une mondialisation aux effets plus pervers que salvateurs, et surtout, face à la crise sanitaire du à la pandémie à COVID-19, pour reprendre et enrichir à son bénéfice ce questionnement suivant treize axes thématiques à savoir :Savoirs endogènes et la crise socio-culturelle engendrée par la COVID-19 ; Incidences sociales des réseaux sociaux sur la gestion de la crise de la COVID-19 ; Mythes et religions dans la construction et le fondement des sociétés traditionnelles africains ; Philosophie et langages africaines ; Palabre africaine et résolution des crises sociales, culturelles, économiques et politiques ; Consensus et équilibre socio-politique dans la gouvernance publique en Afrique ; Palabre africaine et philosophie occidentales : débat dépassé ou actuel ?; Bilan critique et prospectif de l’enseignement de la philosophie dans les Lycées du Congo ; Impact de la recherche philosophique universitaire sur la problématique du changement climatique et la protection des écosystèmes ; Philosophie et gouvernance politique en Afrique ; Gouvernance politique et institution culturelles et scientifiques au Congo ; l’Art africain entre ancestralité et modernité ; Philosophie et interculturalité comme facteur du vivre-ensembles.
NB : Les différentes contributions des chercheurs feront l’objet d’un ouvrage collectif qui sera publié aux Editions L’Harmattan, et ensuite dans le numéro spécial de la revue MAKANISI. Les articles à soumettre doivent se conformer aux normes d’édition des revues de Lettres et Sciences Humaines dans le système CAMES (NORCAMES/LSH du 18 juillet 2016 à Bamako).
Les frais d’instruction s’élèvent à quinze mille francs (15.000 FCFA).
Les frais de publication s’élèvent à trente-cinq mille francs (35.000 FCFA)
Publié le 27 Octobre 2021
par André LOUNDA
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« Le 20 avril 2021, le monde entier a accueilli avec stupéfaction, l’annonce de la disparition tragique et brusque du Maréchal du Tchad, Idriss Déby ITNO, Président de la République. L’inquiétude et le désarroi ont gagné les Tchadiens qui s’interrogent sur le devenir et l’avenir du pays. Un Conseil Militaire de Transition (CMT), composé de quinze (15) officiers généraux et dirigé par le Général de Corps d’Armées MAHATMAT IDRISS DEBY a été mis en place par les Forces de Défense et de Sécurité. Dans une adresse à la Nation le 27 avril 2021, le Conseil Militaire de Transition (CMT) a annoncé l’organisation d’un Dialogue National Inclusif qu’il conçoit comme « un grand moment d’évaluation et de proposition ». C’est ainsi que par décret N° 102/PCMT/PMT/2021 DU 02 JUILLET 2021, un Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI) a été créé et publié. Il dispose d’un délai de 90 jours pour déposer son rapport au Premier Ministre Transition. Le Premier Ministre procède à la convocation du Dialogue National Inclusif, après avis du Président du Conseil Militaire de Transition ». C’est ce contexte qui justifie la tenue du 27 au 28 octobre 2021 à Brazzaville d’une concertation dans le cadre des préparatifs et l’organisation de ce dialogue entre une mission du Comité d’ Organisation du Dialogue National Inclusif (CODENI) venue du Tchad et le Pôle de Regroupement de la Diaspora Tchadienne en République du Congo et en République Démocratique.
Ouvrant les travaux de cette rencontre avec les Forces Vives de la Diaspora Tchadienne vivant au Congo Brazzaville et en RDC, Son Excellence SOMMEL YABAO MBAJDICKOYE, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Tchad, très respectueusement prenant la parole a fait observer une minute de silence à la mémoire de l’un des grands fils de l’Afrique feu le Maréchal du Tchad, Son Excellence Idriss Déby ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, qui dans sa volonté de défendre l’intégrité territoriale de notre cher pays, la paix et la sécurité était tombé sur le champ d’honneur, arme à la main. Puis avant tout propos Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Tchad en République du Congo s’est acquitté premièrement d’un devoir, celui de remercier avec déférence Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO ? Pr2sident de la République du Congo, Chef de l’Etat, pour l’intérêt tout particulier qu’il n’a jamais cessé de porter à la stabilité, à la paix et la réconciliation nationale au Tchad. Aussi, il a remercié Son Excellence Jean Claude GAKOSSO, Ministre des Affaires Etrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Etranger, pour avoir bien voulu mettre à la disposition de l’Ambassade du Tchad, cette belle salle qui accueillera pendant deux jours, les consultations entre la délégation du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif et la Diaspora Tchadienne vivant en République du Congo et en République Démocratique du Congo.
Poursuivant, Son Excellence SOMMEL YABAO MBAJDICKOYE a déclaré que notre pays est le revenu de très loin. Il n’était pas rare d’entendre dire que le Tchad était à la croisée des chemins. En effet, la disparition brutale du Maréchal du Tchad, Son Excellence Idriss Déby ITNO, a plongé notre cher pays dans l’incertitude la plus totale. Le peuple Tchadien était désemparé, et les oiseaux de mauvais augure ont même prédit le pire. Mais heureusement, il a fallu compter avec la force de caractère des tchadiens et leur détermination à relever le défi. C’est ainsi que, pour combler le vide institutionnel, nos intrépides Forces de Défense et de Sécurité ont rapidement pris leur responsabilité en mettant en place, le 20 avril 2021, le Conseil Militaire de Transition dirigé par le Général de Corps d’Armée, Son Excellence Mahamat Idriss Déby ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat. Soucieux de préserver la paix et la sécurité chèrement acquise, puis renforcer la cohésion sociale et la réconciliation nationale, le Président du Conseil Militaire de Transition a décidé de la tenue du Dialogue National Inclusif où tous les fils du Tchad, de l’intérieur et de l’extérieur pourront sans tabou, diagnostiquer les maux qui minent la cohésion nationale et formuler des propositions pertinentes pour je cite « Un nouveau contrat national de stabilité sociale, politique, sécuritaire et économique ».
Par ailleurs, avant de déclaré ouvertes les concertations, il a exhorté ses compatriotes membres des Forces Vives de la Diaspora en République du Congo et en RDC que jamais une opportunité comme celle-ci ne s’est présentée à vous. Les échanges que vous aurez tout à l’heure avec la délégation du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif tombent à point nommé. Ces échanges se feront librement, sans tabou, sans entraves aucune. Il est attendu de vous, des échanges fructueux, des propositions concrètes, pertinentes qui seront prises en compte pour l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de notre cher pays. En somme, pour l’écriture d’un nouveau contrat national pour un Tchad nouveau.
De sa part Madame Marie LARLEM, 3ème Vice-Présidente du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif, la responsable de la délégation accompagnée de Madame la Maire Mariam DJIMET IBET et Mahamat DINGADIMBAYE, Coordonnateur National de la CASCIDHO, au nom de l’équipe de mission dans son mot de circonstance a présenter la mission principal de ce comité qui sont : de Préparer et d’organiser le Dialogue National Inclusif dans les meilleures conditions possibles ; de créer un cadre approprié permettant aux forces vives de la Nation de l’intérieur et de l’extérieur du pays de discuter ; de Recueillir les attentes et propositions de toutes les forces vives de la Nation de l’intérieur et de l’extérieur du pays ; Faire un état des lieux de la situations politique, économique, sociale et sécuritaire du pays depuis la conférence Nationale Souveraine (CNS) à nos jours ; d’Identifier et analyser les problèmes du pays mis en évidence à travers l’état des lieux et dégager un certain nombre de thématiques susceptibles de faire l’objet de débat ; Préparer les documents à soumettre à l’appréciation des participants au Dialogue ; Définir le format du Dialogue ; Mettre au point l’organisation matérielle des assises ; Organiser les consultations à travers les 23 Provinces du pays et de l’extérieur à l’intérieur du pays. C’est ce qui justifie la présence de cette délégation à Brazzaville.
Signalons que pour permettre aux forces vives de se lancer aux échanges, le CODNI a proposé cinq (5) principales thématiques autour desquelles les échanges auront lieux en toute liberté parce que le Président du Conseil Militaire de Transition tient ace qu’une question ne soit tabou. Pendant deux jours des travaux, cinq groupes thématiques ont été constitués pour approfondir les échanges à savoir : Thématique N°1 : Paix, Cohésion Sociale et Réconciliation Nationale : Thématique N°2 : Forme de l’Etat, Constitution, Réformes Institutionnelles et Processus Electoral ; Thématique N°3 : Droits et Libertés Fondamentales ; Thématique N°4 : Politiques Publiques Sectorielles ; Thématique N°5 : Questions Sociales.
A noter que le CODNI dispose d’un délai de 90 jours pour déposer son rapport au Premier Ministre de Transition et ce dernier procèdera à la convocation du Dialogue National Inclusif, après avis du Président du Conseil Militaire de Transition.
Publié le 4 Octobre 2021
par André LOUNDA
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Il s’est tenu du 30 septembre au 02 octobre 2021 dans la salle des Actes de la Présidence de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville, les Travaux de l’Assemblée Générale de la Commission Nationale Congolaise pour l’UESCO. La cérémonie d’ouverture y relative a été présidée par Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO en présence de Jean Luc MOUTHOUD, Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation ; de Ghislain Thierry MANGUESSA EBOME, Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel ; de Louis BAKABADIO, Conseiller Spécial du Président de la République chargé de l’Education, Science et Innovation Technologique ; de Madame Fatoumata MAREGA, la Représentante de l’UNESCO au Congo et bien d’autres.
La Cérémonie d’ouverture a été ponctuée par le mot introductif du Secrétaire Général de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO, le discours de la Représentante de l’UNESCO et le discours d’ouverture du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique.
Prenant la parole, Gabriel BOKOUMAKA, le Secrétaire Général du CNCU, a remercié tous les membres du Gouvernement non seulement pour leur présence à cette cérémonie, mais surtout pour leur sollicitude vis-à-vis des préoccupations quotidiennes de la Commission Nationale.
Aussi, il a salué la présence de Madame la Représentante de l’UNESCO au Congo, une partenaire de tous le temps, toujours à l’écoute des sollicitudes de la CNCU surtout en cette période de la pandémie à COVID-19. Ensuite, il a rendu un hommage appuyé à Madame le , Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique pour son implication personnelle sans laquelle la ressource financière de la tenue de cette Assemblée Générale n’aurait pas pu être rendue disponible.
Par ailleurs, Gabriel BOKOUMAKA a rappelé que cette session de l’Assemblée Générale se tient à la veille de la 41ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO, ce qui introduit dans son ordre du jour l’exercice laborieux de l’exploitation de plusieurs documents et rapports relatifs ç la Conférence Générale de l’UNESCO, essentiellement, les projets de résolutions liés au programme et budget 2022-2023 et au projet de la stratégie à moyen terme 2022-2029. Il a souligné, les difficultés rencontrées par les membres de la CNCU surtout en cette période de crise financière rendu encore plus ardu par la COVID-19, limitant ainsi les contacts physiques au profit des réunions en lignes.
Pour conclure ses propos, le Secrétaire Général de la CNCU a lancé un appel au membres du Gouvernement présents à cette rencontre afin que soit levé les difficultés rencontrées relatives à la faiblesse ou manque de connectivité par internet des services administratifs publics.
De son côté, Madame Fatoumata MAREGA, Représentante de l’UNESCO au Congo , s’est réjouie de la tenue de cette Assemblée Générale de CNCU destinée à évaluer le travail du Secrétariat Général et à préparer la participation du Congo à la Conférence Générale de l’UNESCO. Elle a rappelé que la Conférence Générale de l’UNESCO est l’instance suprême de cette institution. Elle est composée des représentants de tous les Etats membres de l’Organisation et se réunie tous les deux ans. Elle a salué cette initiative de placer au plus haut niveau ces préparatifs qui concernent tous les ministères des domaines de compétence de l’UNESCO.
Ouvrant les travaux, Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, a premièrement salué la présence des membres du Gouvernement responsables des secteurs de la coopération avec l’UNESCO, et remercié tous les membres de la CNCU. Poursuivant, elle a décortiqué l’Agenda des travaux de l’Assemblée Générale. Elle a fait savoir à tous les participants que ces points seront examinés à la 41ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO qui se tient dans un contexte mondial marqué par la pandémie de la COVID-19
Avant de déclarer ouvert les travaux de la session ordinaire du CNCU, elle a relevé l’excellent niveau atteint par la coopération entre la République du Congo et l’UNESCO tout en exhortant les participants à un examen minutieux des documents (41 C/5et 41C/4 pour une bonne participation du Congo à ce grand évènement.
Du déroulement des travaux
Les participants ont adopté l’ordre du jour et mis en place du bureau des travaux qui se composait comme suit : Président : Omer ABOLO, Directeur du Cabinet MERSIT ; Vice-présidente : Emilienne GOMBOUKA, Directrice Générale de la Promotion de la Femme au Développement et de l’Intégration de la Femme au Développement ; Rapporteur : Gabriel BOKOUMAKA, Secrétaire Général de la CNCU.
Au cours des travaux, les participants ont suivi avec attention la présentation du rapport du Secrétariat Général de l’UNESCO et des projets de résolution V.1 du 41C/5 par grand programme. Le premier document a donné lieu à un débat enrichissant avant d’être adopté avec amendement. Le second document, a été pris en compte pour les travaux en commission.
Le présidium a ensuite procédé à la mise en place des bureaux des sous-commissions. Six (6) sous-commissions ont été constituées à savoir : (i) Sous-commission Education ; (ii) Sous-commission Sciences Exactes et naturelles ; (iii)Sous-commission Sciences humaines et sociales ; (iv) Sous-commission Culture ; (v) Sous-commission Communication et information ; et enfin (vi) Sous-commission APX (Administration et transdisciplinaire).
Les rapports des sous-commissions ont été adoptés en plénière avec amendement et seront intégrés au rapport général des travaux.
Aussi, l’Assemblée Générale a donné quitus au Secrétaire Général pour son rapport et a formulé une recommandation sur le renforcement des moyens budgétaires du Secrétariat Général de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO.
Les travaux de l’Assemblée Générale de la CNCU ont été clôturé le samedi 02 octobre 2021 par Omer ABOLO, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, un communiqué final a été rendu public par Gabriel BOKOUMA et des recommandations pertinentes de l’UNESCO ont été prises en compte.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MEMBRES DE LA COMMISSION NATIONALE CONGOLAISE POUR L’UNESCO
RAPPORTS FINAL DES TRAVAUX DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA COMMISSION NATIONALE CONGOLAISE POUR L’UNESCO (30 septembre au 1er et 2 octobre 2021)
Convoquée par note de service n°0501/MESRSIT-CAB du 13 septembre 2O21 du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’Unesco, l’Assemblée Générale de la Commission Nationale Congolaise pour l’Unesco s’est tenue du 30 septembre au 2 octobre 2021. L’ouverture a eu lieu dans la salle des actes du Rectorat de l’Université Marien NGOUABI. Trois moments forts ont marqué la tenue de cette Assemblée Générale : - la cérémonie d’ouverture présidée par Mme Edith Delphine Emmanuel née ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO. - Le déroulement des travaux en plénières et dans les commissions ; - La cérémonie de clôture. De la cérémonie d’ouverture Placée sous le patronage de Madame Edith Delphine Emmanuel née ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO, l’Assemblée générale s’est ouverte à 11 Heures 40mn. La cérémonie d’ouverture a connu la participation de : - Monsieur Jean Luc MOUTHOUD, Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation ; COMMISSION NATIONALE CONGOLAISE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE ------------- SECRETARIAT GENERAL ----------------- République du Congo Unité*Travail*Progrès ---------- - Monsieur Ghislain Thierry MAGUESSA EBOMÉ, Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel ; - Madame Fatoumata MAREGA, Représentante de l’UNESCO, chef du bureau de Brazzaville ; - Monsieur le Professeur Louis BAKABDIO le Conseiller Spécial du Président de la République, chargé de l’éducation, science et Innovation technologie ; - Monsieur Philippe MVOUO, le Président du Conseil Supérieur de la Liberté de la Communication ; - Monsieur le Professeur ATTI-BAYEBA Vice-président chargé de la recherche et de la coopération internationale de l’Université Marien NGOUABI ; Trois interventions ont ponctué cette cérémonie d’ouverture : le mot introductif du Secrétaire Général de la CNCU, le discours de la représentante de l’UNESCO au Congo et le discours d’ouverture du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’Unesco. Prenant la parole en premier, Monsieur Gabriel BOKOUMAKA, Secrétaire Général de la Commission Nationale Congolaise pour l’Unesco, a remercié tous les membres du gouvernement non seulement pour leur présence à cette cérémonie, mais surtout pour leur sollicitude vis-à-vis des préoccupations quotidiennes de la Commission Nationale. Le SG a aussi salué la présence de Mme la Représentante de l’UNESCO au Congo, une partenaire de tout le temps, toujours à l’écoute des sollicitudes de la CNCU surtout en cette période du COVID-19. Le SG a ensuite rendu un hommage appuyé à Madame la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique pour son implication personnelle sans laquelle la ressource financière de la tenue de cette assemblée générale n’aurait pas pu être rendue disponible. Il a par ailleurs rappelé que cette session de l’Assemblée Générale se tient à la veille de la 41ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO, ce qui introduit dans son ordre du jour l’exercice laborieux de l’exploitation de plusieurs documents et rapports relatifs à la Conférence générale de l’UNESCO, essentiellement, les projets de résolutions liés au programme et budget 2022-2023 et au projet de la stratégie à moyen terme 2022-2029. Le SG a souligné, les difficultés rencontrées par les membres de la CNCU surtout en cette période de crise financière rendu encore plus ardu par la COVID-19, limitant ainsi les contacts physiques au profit des réunions en lignes. Il a terminé son mot par un appel aux membres du Gouvernement présents cette cérémonie et à l’UNESCO afin que soit levées les difficultés rencontrées relatives à la faiblesse ou au manque de connectivité par internet des services administratifs publics. Prenant la parole à son tour, la Représentante du Bureau UNESCO de Brazzaville, s’est réjouie de la tenue de l’assemblée générale de la CNCU destinée à évaluer le travail du Secrétariat général et à préparer la participation du Congo à la Conférence Générale de l’UNESCO. Elle a rappelé que la Conférence Générale est l’instance suprême de l’UNESCO. Elle est composée des représentants de tous les Etats membres de l’Organisation et se réunie tous les deux ans. Elle a salué cette initiative de placer au plus haut niveau ces préparatifs qui concernent tous les ministères des domaines de compétence de l’UNESCO. Prenant la parole pour son allocution d’ouverture, Madame Edith Delphine Emmanuel née ADOUKI, Ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la CNCU a salué la présence des membres du gouvernement responsables des secteurs de la coopération avec l’UNESCO, et remercié tous les membres de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO. Madame la Ministre a décliné l’ordre du jour des travaux de l’AG de la CNCU. Elle a fait savoir aux participants que ces points seront examinés à la 41ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO qui se tient dans un contexte mondial marqué par la pandémie de la COVID-19. Elle a relevé l’excellent niveau atteint par la coopération entre la République du Congo et l’UNESCO, tout en exhortant les participants à un examen minutieux des documents (41C/5 et 41C/4) pour une bonne participation du Congo à ce grand événement. Elle a enfin déclaré ouvert les travaux de la session ordinaire de CNCU. II- Du déroulement des travaux La vérification des présences a fait ressortir 3 absences sur les 60 membres attendus. Après la vérification des présences, les participants ont adopté l’ordre du jour et mis en place le bureau des travaux qui se compose comme suit : Président : M Omer ABOLO, Directeur de cabinet au Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique Vice-présidente : Émilienne GOMBOUKA, Directrice Générale de la Promotion de la femme au Ministère de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la Femme au développement Rapporteur : Gabriel BOKOUMAKA, Secrétaire Générale de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO - CNCU Les participants ont suivi la présentation du rapport du Secrétariat Général de la CNCU et des projets de résolution du Volume 1 du document 41C/5 par grand programme. Le premier document a donné lieu à un débat enrichissant avant d’être adopté avec amendements. Le second document, a été pris en compte pour les travaux dans les différentes commissions. Après ces présentations, le présidium a procédé à la mise en place des bureaux des sous-commissions. Six (6) sous-commissions ont été constituées : 1- Sous-Commission Education - Président : Pr Bonaventure Maurice MENGHO - Vice-président : Monsieur Edouard KOMBO - Rapporteur : Monsieur Maixent Roland MOBOKA 2. Sous-Commission Sciences Exactes et naturelles - Président : Pr Joseph GOMA TCHIMBAKALA - Vice-président : Monsieur Jean Joël LOUMETO - Rapporteur : Monsieur Maurice NDEDI MALONDA 3. Sous-Commission Sciences humaines et sociales - Président : Monsieur Guy MOUSSAVOU - Vice-président : Jean Robert BINDELE - Rapporteur : Mme PEPE ESTAMO Mireille 4. Sous-Commission Culture - Président : Monsieur Jean Omer NTADY - Vice-président : Brice Isidore OWABIRI - Rapporteur : Georges NGAMBOU 5. Sous-Commission Communication et information - Président : Monsieur Wilfrid Anasth MBOSSA - Vice-président : Monsieur Philippe YOUHOU - Rapporteur : Monsieur Gervais NDOKEKIA 6. Sous-Commission APX (Administration et transdisciplinaire). - Présidente : Madame NGOTENE DIEMBI - Vice-président : Gabriel BOKOUMAKA - Rapporteur : Monsieur Jules KOUBA Président de la FECASU Les travaux en commissions se sont déroulés du vendredi 1er au samedi 2 octobre 2021 et consistait à examiner et amender les projets de résolution contenu dans le volume I du projet de résolution du 41C/5 et à se prononcer sur les autres documents soumis à l’examen des Etats membres. Les rapports des sous-commissions présentés ce samedi 1er octobre 2021 à la plénière ont soit appuyé les projets de résolution, soit introduit des amendements. Ces rapports ont été adoptés par la plénière avec amendement, et seront intégrés au rapport général des travaux. L’Assemblée Générale a reçu du bureau de Brazzaville des projets de recommandations et des projets de résolution qui ont été actés pour être intégrés au rapport dans sa version définitive. L’assemblée a donné quitus au Secrétaire Général pour son rapport et a formulé une Recommandation sur le renforcement des moyens budgétaires du Secrétariat Général de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO. Les travaux de l’Assemblée Générale ont été clôturés ce samedi 02 octobre 2021 sous la présidence de Monsieur Omer ABOLO, le directeur de cabinet, représentant de du Professeur Edith Delphine Emmanuel née ADOUKI, Ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO. Fait à Brazzaville, le 3 octobre 2021 L’Assemblée Générale de la Commission Nationale Congolaise pour l'UNESCO.