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politique

UDH-YUKI, cap vers des nouveaux horizons par la Convention nationale

Publié le 16 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

Le Bureau politique du Parti Union des Démocrates Humanistes en sigle UDH-Yuki, au cours d’un pont de presse tenu le 16 mars 2022 à Brazzaville, a annoncé la tenue de sa Convention Nationale, le jeudi 17 mars 2022. En effet, c’est une meilleure occasion pour sauver le parti de la ligne dictatoriale de ses détracteurs.

D’après le Porte-parole de ce Parti, Justin Nzoloufoua, « le 18 mars 2022 était la date prévue au cours de laquelle le défunt président fondateur de l’UDH-Yuki, Guy Brice Parfait Kolelas, devrait remettre son mandat en jeu. Considérant qu’au-delà de cette date, aucune instance ni organe du parti n’aura plus de légitimité ».

Aussi, il a laissé entendre que qui que ce soit n’est habilité à proroger les mandats des structures dirigeantes en dehors de la convention ou du congrès. Tenant compte de ce manquement, le bureau politique prendra ses responsabilités en convoquant cette rencontre. En dépit de cet impératif, la convention nationale reste le cadre indiqué pour harmoniser les textes organiques du parti.

Toute en saluant la tenue de cette convention qui vient, sans nul doute, consolider les acquis ou de remettre en cause la réconciliation que d’autres franges pensaient actée.

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L'UPADS, en symbolisant sa maturité politique, a levé avec éclat la sanction infligée à Honoré SAYI

Publié le 14 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

Réuni en sa 4ème Session Ordinaire du Conseil National tenue les 12 et 13 mars 2022 à Brazzaville, dans la salle de conférences « Professeur Pascal LISSOUBA », cette session placée sous le thème « Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre Parti », convoquée par Acte N°002-2022/UPADS/CN/BP/SN du 1er mars 2022, les travaux de ce conseil ont pris fin le dimanche 13 mars 2022 sous l’autorité de son Premier Secrétaire, Pascal TSATY-MABIALA. Un communiqué final sanctionnant les travaux de la 4ème Session Ordinaire du Conseil National de l’UPADS a été rendu public dont les points culminants ont été : la levé de la sanction infligée à Honoré SAYI ; la préparation des prochaines échéances électorales ; le paiement des cotisations statutaires ; l’organisation avant les élections de juillet 2022, du Forum pour l’unité et le rassemblement et bien d’autres.

COMMUNIQUE FINAL SANCTIONNANT LES TRAVAUX DE LA 4ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL NATIONAL DE L’UPADS

Le Conseil National de l’UPADS s’est réuni en sa 4ème Session Ordinaire, les 12 et 13 mars 2022 à Brazzaville, dans la salle de conférences « Professeur Pascal LISSOUBA », sous le thème «  Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre Parti ».

Convoquée par Acte N°002-2022/UPADS/CN/BP/SN du 1er mars 2022, la 4ème Session Ordinaire du Conseil National a été placée sous la direction du camarade Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire du Parti, Président du Conseil National.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette 4ème Session ordinaire  a été marquée par un mot de bienvenue et un discours d’ouverture.

Prenant en premier la parole, le Président de la Coordination départementale de l’UPADS-Brazzaville, le camarade Jean Patrick KOUHOUISSA a salué la forte composition des différentes délégations à ces assises et l’hospitalité habituelle des camarades de Brazzaville.

Dans son discours d4ouverture,  le camarade Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire du Parti, Président du Conseil National, s’est appesanti sur les événements qui ont impacté la vie du Parti. Il s’agit notamment :

  • De la célébration du 30ème anniversaire du Parti ;
  • De la levée du deuil porté en mémoire du Président fondateur ;
  • Du travail remarquable accompli par le Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement au sein du Parti, mis en place lors de la 3ème session ordinaire du Conseil National du 27 au 30 janvier 2021.

Tirant les leçons de l’histoire, le Premier Secrétaire de l’UPADS a exhorté les membres du Conseil National au pragmatisme, à la lucidité et à la responsabilité dans le choix dans le choix des stratégies en lien avec la survie du Parti sur l’échiquier politique national.

L’ordre du jour de la session était constitué de quatorze (14) points ci-après :

  1. Vérification des mandats ;
  2. Examen et adoption de l’ordre du jour ;
  3. Mise en place du secrétariat et de la police des travaux ;
  4. Examen et adoption du rapport du Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (CCUR)
  5. Examen et adoption du rapport de la Commission nationale de contrôle et d’évaluation ;
  6. Examen et adoption du compte-rendu de la 4ème Session ordinaire du Bureau Politique tenue le 11 mars 2022 à Brazzaville ;
  7. Examen et adoption du rapport sur les élections ;
  8.  Examen et adoption du projet de rapport d’activité su Secrétariat national, exercice 2021 ;
  9. Examen et adoption du compte de gestion, exercice 2021 ;
  10. Examen et adoption du projet de programme d’activités du Secrétariat national exercice 2022 ;
  11. Examen et adoption du projet de budget, exercice 2022 ;
  12. Information sur le réaménagement du Secrétariat national ;
  13. Information sur la vente du bus du Parti ;
  14. Divers : compte-rendu de la concertation d’Owando ;
  15. Examen et adoption du Communiqué final sanctionnant les travaux de la quatrième Session ordinaire du Conseil National.

 

  1. De la vérification des mandats

La vérification des mandats a donné les résultats suivants :

. Effectif attendu                          : 389 membres

. Présents                                       : 228 membres

. Excusés                                         : 76 membres

. Absents                                         : 12 membres

. Décédés                                         : 43 membres

. Démissionnaires                           : 29 membres

. Suspendu                                        : 01 membre

       Le quorum étant largement atteint, le Conseil National a siégé et délibéré en toute légalité.

  1. De l’examen et l’adoption de l’ordre du jour

        Le Conseil National a examiné et adopté avec amendements l’ordre du jour, tel qu’indiqué ci-dessus.

  1. De la mise en place du Secrétariat et la Police des travaux

Sur proposition du Président du Conseil National, un Secrétariat de neuf (9) membres et une Police de trois (3) membres ont été mis en place.

  1. Examen et adoption du rapport du Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (CCUR) au sein du Parti

Après avoir suivi la présentation du rapport du Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (CCUR) au sein du Parti, faite par le camarade Joseph Adam BOUSSOU DIANGOU, son Président, le Conseil National a décidé de l’organisation, avant les élections de juillet 2022, du Forum pour l’unité et le rassemblement. Mission a été donnée aux Responsables des Coordinations et des Fédérations de poursuivre la dynamique de l’unité imprimée au sommet du Parti.

  1. De l’examen et l’adoption du rapport de la Commission Nationale de Contrôle et d’Evaluation (CNCE)

Le Conseil National a suivi avec intérêt la présentation du rapport de la Commission Nationale de Contrôle et d’Evaluation faite par son Président, le camarade Jean Bruno MADIBA. Au terme des débats, plusieurs propositions ont été formulées par les membres du Conseil National portant, entre autres, sur :

.    la préparation des prochaines échéances électorales ;

.     le paiement des cotisations statutaires ;

.      la question relative à la sanction infligée au camarade Honoré SAYI.

A ce propos, le  Conseil National a décidé, après débat, de lever la sanction infligée au camarade Honoré SAYI. Les résultats sanctionnant le vote se présentent comme suit :

  • Ont voté pour      : 169 voix ;
  • Ont voté contre   : 08 voix ;
  • Abstention            : 29 voix ;
  • N’ont pas voté     : 22 voix.

Après quoi, le Conseil National a adopté avec amendements le rapport de la Commission  National de Contrôle et d’Evaluation.

  1. De l’examen et de l’adoption du rapport du compte-rendu de la 4ème  Session ordinaire du Bureau politique du 11 mars 2022

Le Conseil National a examiné et adopté avec amendements le compte-rendu de la 4ème Session ordinaire du Bureau politique tenue à Brazzaville, le 11 mars 2022.

  1. De l’examen et l’adoption du rapport sur les élections de juillet 2022

Les membres du Conseil National ont suivi avec attention la présentation du rapport sur les élections législatives et locales de juillet 2022, faite par le camarade Jean Alfred MAKOUNDZI, Secrétaire National chargé du Développement durable, assurant l’intérim du camarade Marcel NZONDO.

Au terme des débats, le Conseil National a investi provisoirement les candidats pressentis aux prochaines élections législatives et locales.

L’investiture officielle et définitive des candidats précités aura lieu immédiatement après le Forum sur l’unité et le rassemblement au sein du Parti, qui se tiendra avant les prochaines élections.

  1. De l’examen et de l’adoption du rapport d’activités du Secrétariat National exercice 2021

Le Conseil National a examiné et adopté le  rapport  d’activités du Secrétariat National exercice 2021, tout en s’appuyant sur le « COMPTE RENDU DE LA  4ème SESSION DES TRAVAUX DU BUREAU POLITIQUE ».

  1. De l’examen et de l’adoption du compte de gestion exercice 2021

Le Conseil National a examiné et adopté le compte de gestion exercice 2021.

  1. De l’examen et de l’adoption du projet de programme d’activités exercice 2022

Le Conseil National a examiné et adopté le programme d’activité du Parti exercice 2022, dont les principaux axes sont la participation aux futures échéances électorales et la recherche de financement du Parti.

  1. De l’examen et l’adoption du projet de budget exercice 2022

Le Conseil National a examiné et adopté le budget du Parti exercice 2022.

  1. De l’information sur le réaménagement du Secrétariat National

Le Conseil National a été informé du réaménagement du Secrétariat National consécutif à la démission du camarade Stanislas NDINGA BOUDJOUMBA du Secrétariat National, en juin 2021, pour des raisons personnelles.

  1. De l’information sur la vente du bus du Parti

Le Conseil National a été informé de la vente effective du bus du Parti.

  1. Des divers

Dans les divers, le Conseil National a été informé des conclusions de la concertation politique d’Owando, tenue du 03 au 05 mars 2022.

Les travaux de la 4ème Session Ordinaire du Conseil National de l’UPADS se sont déroulés dans le climat de franche camaraderie et d’enthousiasme militant.

 

                                  Fait à Brazzaville, le 13 mars 2022                   

 

                                          Le Conseil National

 

 

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« Chers camarades, soyons ce Parti qui sait où il va, qui fait ses choix stratégiques en toute responsabilité et les assume pleinement devant l’histoire », dixit Pascal TSATY-MABIALA

Publié le 13 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

« Nous voici arrivés  à l’heure des grands choix. L’UPADS a encore de beaux jours devant elle, pourvu que ses membres fussent preuve de solidarité et de responsabilité. Les élections qui pointent à l’horizon sont cruciales pour la survie du Parti. Notre conscience est interpellée pour que, plus jamais, nous ne retombions dans les erreurs du passé faites de querelles vides et des divisions stériles. Sachez-le : le Parti a besoin d’élus. Mais des élus qui comprennent le sens de son combat politique, de son ambition. C’est pourquoi, en toute objectivité et en toute impartialité, nous devons choisir nos candidats et préparer les futures victoires. J’entends par là les victoires communes et non des positions individuelles pour satisfaire des ambitions inavouées », c’est par cette interpellation que Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) a ouvert les travaux de la 4ème  Session Ordinaire du Conseil National de ce grand Parti de l’Opposition congolaise, dont l’objectif principal est celui d’améliorer significativement sa représentativité sur l’échiquier politique national, d’évaluer les décisions ou orientations prises notamment leur applicabilité sur le terrain.

Ouvrant les travaux de la 4ème  Session Ordinaire du Conseil National, Pascal TSATY-MABIALA a premièrement indiqué aux membres du conseil national  qu’avant de nous fixer sur les attentes de cette session, qu’il me soit permis de jeter un regard angoissé sur l’état du monde, l’Europe en particulier où se joue en ce moment le destin de la planète. Devant les images insoutenables sur l’invasion de l’Ukraine, avec les destructions et les pertes en vies humaines qui s’en suivent, l’on se croirait en présence d’un film-fiction tant les images paraissent surréalistes. Et pourtant nous sommes dans le réel. En effet, la Russie, le plus grand pays du monde avec l’une des plus puissantes armées, a décidé de marcher sur son voisin, bouleversant les rapports internationaux issus de la fin de la guerre froide. L’UIPADS, parti de paix et de gouvernement, et quelles qu’en soient les raisons, n’aurait approuvé une aussi grave violation du droit international, notamment son principe le plus emblématique, à savoir le respect de la souveraineté des Etats. Dans l’espoir que la paix revienne dans cette partie de l’Europe orientale, notre Parti-au demeurant-exhorte les Nations Unies et les pays de l’OTAN à faire respecter le droit international en privilégiant les moyens pacifiques de règlement des conflits.

Poursuivant son évocation sur l’actualité internationale, Pascal TSATY-MABIALA a ajouté que c’est aussi analyser les conclusions du 6ème Sommet Europe-Afrique tenu à Bruxelles du 17 au 18 février 2022. Au cours de ce Sommet, les rapports de partenariat stratégique entre l’Afrique et l’Europe, ont été revisités et renouvelés. Pour conclure sur ce chapitre international, Pascal TSATY-MABIALA a déclaré que bien que notre attention soit tournée vers la guerre Russo-ukrainienne, nous ne pouvons pas passer sous silence les remises en cause constitutionnelles en Afrique, avec ces coups d’Etat militaires et autres moyens violents d’accession au pouvoir. Le Tchad, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ne sont tristement inscrits au registre des pays où la démocratie recule. Malgré toutes les bonnes raisons qui peuvent les justifier, ces pronunciamientos sont loin d’être la réponse aux problèmes évidents constatés dans ces pays.

Au plan politique national et au sein de ce Parti l’UPADS, Pascal TSATY-MABIALA a fait remarquer que la période de l’intersession a été particulièrement riche. Tant d’événements se sont succédés et ont impacté la marche de ce Parti, au premier desquels l’élection présidentielle.

« En effet, le scrutin du 21 mars 2021 auquel l’UPADS n’a pas pris part a failli déstabiliser notre Parti. Un débat malsain s’y est installé quant à savoir si le non participation à l’élection présidentielle décidée par le Conseil National le 30 janvier 2021 valait boycott. Ce qui a motivé la descente du Secrétariat national à la base pour repréciser notre position, en appelant nos militants à remplir leur devoir citoyen et républicain », a laissé entendre Pascal TSATY-MABIALA.

S’agissant de l’affaire d’Honoré SAYI, le Premier Secrétaire de l’UPADS a fait remarquer que dans la suite de l’élection présidentielle, un gouvernement avait été nommé, avec en son sein un haut dirigeant de l’UPADS en la personne du camarade Honoré SAYI, Porte-parole du Parti et Président du Groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale au moment de la nomination. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. En application de nos textes, et à titre conservatoire, le Secrétariat national l’a immédiatement suspendu du Parti et transmis le dossier à la Commission nationale de contrôle et d’évaluation. Une campagne d’explication s’en est suivie pour dissiper tout malentendu, et surtout pour lever tout soupçon d’Accord secret entre l’UPADS et le pouvoir qui se susurrait sur toutes les lèvres. Au moment où s’ouvre cette session, les délais de six (6) mois de suspension prévus par lesd textes fondamentaux du Parti sont largement dépassés. En conséquence, il nous revient donc de décider en toute conscience de la levée ou non de cette sanction, en nous fondant sur les dispositions du Règlement Intérieur et des Statuts du Parti, mais aussi en écoutant la position actuelle des militants et en mesurant les conséquences de la décision que nous prendrons en toute responsabilité.

En ce qui concerne les prochaines élections législatives et locales de juillet 2022, Pascal TSATY-MABIALA a rappelé que notre participation à celles-ci avait été unanimement et sans réserve décidée par le Conseil National. Ainsi, le Secrétariat national a mis en place les mécanismes de présélection des candidats, en impliquant suffisamment la base du Parti qui a librement fait ses propositions à cet effet. C’est d’ailleurs pour discuter des conditions d’organisation des futures échéances électorales que nous avons pris part à la dernière Concertation politique tenue à Owando du 3 au 6 mars 2022. Nos exigences en matière de gouvernance électorale sont bien connues. Nous continuerons de travailler dans la durée, afin d’obtenir des élections dont les résultats ne souffriront d’aucune contestation.

A noter que les travaux, de la 4ème session ordinaire du conseil national de l’UPADS qui se tiennent sous le thème « Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre parti », seront clôturés le 13 mars 2022.

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D’après Angios NGANGUIA ENGAMBE, l’heure a sonné pour faire de la démocratie réelle au Congo

Publié le 2 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

C’est ce qui ressort de la Conférence de Presse que le Président du Parti pour l’Action de la République (PAR-MA), Anguios NGANGUIA ENGAMBE, a animé le 02 mars 2022 à Brazzaville avant son départ pour Owando, dans le département de la Cuvette, où il participera à la concertation politique prévue du 3 au 6 mars 2022 tout en déplorant la voie du boycott choisie par une frange de l’opposition, il est optimiste quant à l’issue de cette rencontre que l’heure a sonné pour faire de la démocratie réelle au Congo

Selon Angios NGANGUIA ENGAMBE, « Je ne vais pas pour faire l’analyse du texte, c’est-à-dire défendre une idée. Je vais à Owando pour installer la démocratie, parler des élections législatives et locales ainsi  que de la politique du pays. Je regrette le fait que nos collègues de l’opposition ne sont pas partis pour Owando ». 

Poursuivant, il a indiqué aux Journalistes qu’il partait avec un ordre du jour qu’il a analysé avec le bureau exécutif national de son Parti et parmi les points qu’il entend inscrire, il y a : l’organisation des primaires dans le choix des candidats comme cela se passe au sein de son parti depuis des années. 

« A la différence des précédentes concertations, Owando 2022,  c’est le point de départ de la démocratie. La vraie démocratie va commencer à Owando, là où notre pays a eu deux présidents de la République. J’y vais pour participer et non pour cautionner. Chez nous, ce sont les arguments qui comptent, une personne peut convaincre des milliers de gens », a fait savoir Angios NGANGUIA ENGAMBE.

Signalons qu’il a fait observer une minute de silence en mémoire de , Guy Brice Parfait KOLELAS, Président fondateur de l’UDH-Yuki, décédé en mars 2021. Mais aussi, il a réclamé un dialogue national inclusif à la place de la concertation politique, pour aborder des sujets comme des prisonniers politiques et l’instauration d’une  vraie gouvernance politique au Congo.

 

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Concertation politique d’Owando : source d’amertume à l’opposition congolaise

Publié le 2 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

« Nous n’allons pas à Owando. Nous avons remis au ministre un dossier qui a une simple orientation : la nécessité et l’urgence de tenir dans ce pays un dialogue national inclusif ; c’est la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques pour que nous allions de l’avant », « la concertation d’Owando n’est pas une priorité. « Les Congolais, dans cette situation de crise multiforme et multidimensionnelle, doivent se réconcilier et se retrouver. Mais, il y a des Congolais en prison pour rien », « Pour des raisons d’amour pour ce pays, de fidélité à ce pays et des raisons de transparence, nous avons décidé de ne pas nous mêler à l’amusement qui va se faire à Owando. Qu’ils fassent et viennent nous rendre compte. On verra comment le pays va recevoir », c’est par ces propos que les dirigeants de l’Opposition congolaise Mathias DZON, Clément MIERASSA et Jean ITADI au cours d’une conférence de presse  qu’ils ont animé le lundi 01 mars 2022 à Brazzaville donne leur position en de ne pas participer à ce rituel de partage de butin, une stratégie pour faire avaliser les décisions prises unilatéralement par le pouvoir de Brazzaville.

C’est   au cours d’un face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web de la presse nationale et internationale que les dirigeants du Collectif des Partis de l’Opposition Congolaise et de la Fédération de l’Opposition Congolaise en présence des dirigeants de la Composante J3M que Clément MIERRASSA dans son mot liminaire pour éclairer l’opinion nationale et internationale a donné le point de vue de l’Opposition congolaise sur le pourquoi qu’ils ne prendra pas part à cette messe d’Owando du 03 au 06 mars 2022.

 Les forces politiques de l’opposition constatent avec amertume que malgré la tenue des précédentes concertations politiques pré électorales (Brazzaville 2009, Ewo 2011, Dolisie 2013, Sibiti 2015, Ouesso 2017 et Madingou 2020), aucune résolution sérieuse de ces dites concertations n’a été mise en œuvre. Ainsi, toutes les élections organisées depuis 2002, n’ont jamais été ni libres, ni crédibles, ni justes, ni transparentes, ni compétitives dans notre pays. Elles ont toujours été sources de violences meurtrières. A l’image des concertations antérieures, celle d’Owando est tout simplement une stratégie pour faire avaliser en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchante, les décisions prises unilatéralement par le pouvoir. Par ces manœuvres de diversion et de ruse politique de conserver le pouvoir, le gouvernement confisque et verrouille tout le processus électoral par tous les moyens. Force est de constater que le projet de succession est à l’ordre du jour. Comme on le voit, la machine à tricher du PCT est déjà mise en marche pour un nouveau gangstérisme électoral. Il s’agit ici de créer les conditions d4une monarchique du pouvoir. L’opposition congolaise est fermement opposée à la concertation politique d’Owando et pense que les conditions actuelles de crise multidimensionnelle que vit notre pays, la tenue en urgence d’un véritable dialogue national inclusif rassemblant toutes les forces vives de la Nation est un impératif catégorique.

Pour l’Opposition congolaise, à un moment où les populations vivent un véritable enfer social et sont confrontées à des souffrances atroces, investir près d’une dizaine de milliards de Francs CFA, en vue d’acheter des consciences pour se donner à l’hémicycle, une majorité mécanique, c’est un crime économie. Les élections de juillet 2022 ne devraient pas être la première priorité aujourd’hui,  les urgences sociales (pensions des retraités, bourses des étudiants, les emplois des jeunes, la santé, l’éducation, etc.) constituent la priorité absolue.

Au regard de ce qui précède, les forces politiques opposées à la concertation politique d’Owando qui refusent de prendre part à cette mascarade, exigent du pouvoir : la tenue en urgence d’un véritable dialogue politique inclusif, la libération de tous les prisonniers politique et d’opinions, le retour de tous les exilés politiques.

Pour sortir le Congo de la crise multidimensionnelle dans laquelle, il est plongé, les forces politiques opposées à la concertation politique d’Owando lancent un vibrant appel à toutes les forces vives de la Nation et à la communauté internationale à soutenir cette démarche salutaire.

 

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Session Extraordinaire du Secrétariat Permanent du Club 202 PUR élargi aux Présidents Départementaux

Publié le 24 Février 2022 par André LOUNDA dans Politique

Selon le Secrétariat Permanent du Club 2002 PUR, « Si une partie de l’opposition politique oppose des arguments infondés pour ne pas aller à la Concertation Politique d’Owando, cette attitude de boycott n’a jamais été efficace ». Le Secrétariat Permanent de cette formation politique en appelle au dépassement, à la priorisation de l’intérêt national afin de briser tous les murs d’incompréhensions et lance un vibrant appel à tous les acteurs politiques de notre pays le Congo Commun, à participer à la concertation politique d’Owando, pour qu’ensemble et sans méfiance, nous fassions évoluer et consolider notre démocratie de façon consensuelle. Nous le devons au peuple congolais qui a tant payé nos décisions », d’après le Communiqué Final sanctionnant les Travaux de la Session Extraordinaire du Secrétariat Permanent du Club 202 PUR élargi aux Présidents Départementaux tenus le 22 février 2022 à Brazzaville.

Placés sous la direction de Monsieur Juste Désiré MONDELE, Secrétaire Général du Club 2002 Parti pour l’Unité et la République son ordre du jour a porté sur les points suivants : Points sur les festivités marquant le 20ème Anniversaire du Parti : Concertation Politique d’Owando 2022 ; Organisation de la Journée de la Femme et les divers.

Dans son mot d’ouverture, Monsieur Juste MONDELE a premièrement souhaité la bienvenue à tous les membres du Secrétariat Permanent et aux Présidents Départementaux venus de l’intérieur du pays et de l’étranger pour y prendre part à cette réunion, qui se tient juste après la célébration du 20ème Anniversaire de ce Parti. Une minute de silence a été observée en mémoire de tous ceux de leurs compagnons qui ont passés de vie à trépas pendant les vingt (20) ans de marche politique de ce Parti. Puis ? il a rendu un hommage déférent au Révérend Wilfrid Guy César NGUESSO, Président Fondateur du Club 2002 PUR pour leurs avoir partagé sa vision et pour son soutien constant. Aussi, il a, en son nom propre, félicité tous les cadres et militants de ce Parti pour leur fidélité, leur engagement et leur loyauté au Parti et à ses idéaux.

Dans les travaux, abordant le point sur célébration du 20ème Anniversaire du Club 2002 PUR en date du 30 janvier 2022, le Secrétariat Permanent a réitéré ses vives félicitations au Président Fondateur de ce Parti, le Révérend Wilfrid Guy César NGUESSO pour son leadership et son soutien au Parti depuis vingt (20) ans. Il a encouragé l’ensemble des cadres, militants et sympathisants de ce Parti à ne ménager aucun effort pour l’organisation, la structuration et l’animation de ce Parti dans tous les coins de notre pays le Congo.  Un rapport sur les vingt (20) ans de ce Parti ainsi qu’un film et un livre d’or sera réalisés et présentés au Secrétariat Permanent.

S’agissant du point sur la Concertation Politique d’Owando, le Secrétariat Permanent de ce Parti rappelle qu’à l’initiative de Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, il est devenu aujourd’hui comme un rituel républicain d’organiser, à la veille de chaque consultation électorale  majeure, des consultations et dialogues, très appréciés par la communauté internationale, en vue d’améliorer la gouvernance électorale et créer les conditions permissives à l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées.

Par ailleurs, une analyse bilancielle des recommandations de toutes ces concertations permet de constater que près de 90% des recommandations liées à la gouvernance électorale ont déjà été mises en place, à l’exception de la biométrie dont la mise en œuvre est sous-jacente à la réforme du système de l’état civil et à la réalisation complète du recensement général de la population et de l’habitat ; tout comme la loi électorale et créer les conditions permissives à l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées.

Quant au point portant sur les élections législatives, locales et sénatoriales  de juillet 2022, après un tour de table de tous les Présidents Départementaux, relatif aux objectifs électoraux de toutes les fédérations, le Secrétariat Permanent du Club 2002 a adopté un calendrier de travail pour la réception des listes de candidatures aux différentes élections législatives et locales à venir.

Pour clôturer, le Secrétariat Permanent du Club 2002 PUR, félicite, Monsieur le Président de la République, Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, pour son séjour de travail à Bruxelles, qui lui a permis de défendre, auprès de l’Union Européenne, la cause de l’Afrique, en général et du bassin du Congo en particulier. Et réaffirme avec véhémence son attachement à son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, et l’assure de son soutien indéfectible.

 

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La Concertation Politique d’Owando, selon l’ARD n’est qu’une ruse politique

Publié le 20 Février 2022 par André LOUNDA dans Politique

« Trop, c’est trop ! On peut toutefois tromper le peuple pendant longtemps ! Mais, on ne peut pas rouler le peuple dans la farine tous les temps ! Le vrai problème de Dénis SASSOU N’GUESSO et sa seule préoccupation, c’est celui de faire de son fils, son dauphin. Il est plus déterminé à placer le fiston au sommet de l’Etat avant de se retirer du pouvoir. Il répète à l’envie que tous ceux qui n’adhèrent pas à ce projet irrémédiable seront considérés part lui comme ses ennemis, quels qu’ils soient. Et pour y remédier l’ARD propose la tenue en urgence absolue, d’un véritable dialogue politique inclusif, seule et bonne solution pour sortir le Congo de la crise multidimensionnelle qui l’étrangle comme un boa constricteur. Hors cette voie, il n’y a point de salut pour notre pays le Congo », c’est ce qui ressort de la Conférence de Presse que Mathias DZON, Président de l’ ARD a animé le samedi 19 février 2022 à Brazzaville en présence des Présidents de collège de cette plateforme politique.

Dans son mot introductif, ELO Dacy a laissé entendre que la Concertation Politique d’Owando du 03 au 06 mars 2022, n’est qu’une ruse politique et une manœuvre de diversion du pouvoir de Brazzaville. Cette décision du pouvoir, prise sans consultation préalable de l’opposition, est une manœuvre de diversion et une ruse politique, pour détourner l’attention, de la classe politique congolaise de la question politique essentielle du moment, à savoir, la volonté obstinée du Président de la République de réviser la Constitution du 25 octobre 2015, en vue d’installer au sommet de l’Etat, son fils, Dénis Christel SASSOU N’GUESSO. En effet, ce projet auquel le Chef de l’Etat congolais attache une importance primordiale est malheureusement pour lui, massivement rejeté au Congo, par le Parti Congolais du Travail (PCT), par une grande partie de la famille régnante, par l’écrasante majorité des congolais et à l’extérieur, par les grandes puissances occidentales, l’UE et les USA notamment. Devant cette hostilité acharnée, le Président de la République, grand stratège politique, a opté un repli tactique et a décidé de laisser passer la tempête, pour rebondir plus tard. En bon adepte de Machiavel, il a revêtu le costume du lièvre pour rouler dans la farine la classe politique congolaise, en lui proposant une Concertation arrangée sur des élections dont toutes les opérations préparatoires ont été déjà réalisées et bouclées.

Pour l’ARD, cette Concertation d’Owando comme pour les Concertations antérieures tel que Brazzaville en 2009 ; Ewo 2011 ; Dolisie 2013 ; Sibiti 2015 ; Ouesso 2017 ; Madingou 2021, la classe politique congolaise est conviée à Owando, tout simplement, pour actualiser, en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes, les décisions prises de façon unilatérale par le pouvoir, en l’absence des représentants de l’opposition. Comme pour les Concertations antérieures, l’opposition est appelée pour servir de falloir. Car, dans sa stratégie de conservation du pouvoir par tous les moyens, y compris par la tricherie électorale, l’Etat/PCT, par le truchement du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a déjà réalisé avec les seuls partis de la mouvance présidentielle et la Direction Générale des Affaires Electorales (DGAE), tous les actes préparatoires des élections législatives et locales de juillet 2022. Des listes électorales truquées ont déjà été établies.

Pour promouvoir des élections libres, transparentes, honnêtes et crédibles au Congo pour l’ARD il est impératif de reformer en profondeur le système électoral frauduleux mis en œuvre par le pouvoir en place depuis l’an 2000 et de créer les conditions permissives d’élections véritablement démocratiques, à travers les mesures ci-après : (i) la dissolution de la CNEI actuelle et la création d’une commission électorale nationale, véritablement indépendante, composée de façon égalitaire entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle, commission chargée de l’organisation de toutes les opération préélectorales, électorales et post-électorales ;(ii) l’élaboration d’une nouvelle loi électorale impartiale et impersonnelle ; (iii) la réalisation d’accord-parties, entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle, d’un recensement administratif spécial, pour définir un corps électoral fiable et des listes d’électeurs crédibles et consensuelles ; (iv)l’introduction de la biométrie dans le processus d’identification des électeurs ;  (v) l’adoption d’une loi relative à un nouveau découpage électoral, juste et impartial, articulé sur les standards internationaux et bien d’autres.

De sa part, le Président de l’ARD Mathias DZON dans un face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web aux cours des échanges a déclaré que cette Conférence de Presse que nous avons organisé, c’est pour informer l’opinion nationale et internationale que la dite Concertation Politique d’Owando a pour objectif principal : de camoufler l’idée forte du Président de la République d’aujourd’hui, c’est la succession dynastique et sur les points que vous avez soulevez personne ne l’a abordé. Voilà ce qui se passe, le Président de la République a voulu faire de l’élection de cette année au mois de juillet 2022, est-ce que vous le savez que cette élection de juillet, c’est en mars qu’on devrait l’organiser ? Et c’était après la révision de la Constitution sur son article 157qui élargi la période d’Etat d’urgence et de trêve ! Alors qu’on voulait faire les élections en mars et après celle-ci, proposer afin de poursuivre la révision  Constitutionnelle’ pour créer un poste de Vice-président de la République pour que si le Président est fatigué et veut se retirer comme aux États-Unis, il se retire et le Vice-président vient, il prête serment et termine le mandat. Voilà la réalité ! Malheureusement comme nous l’avons dit avec le refus de la communauté internationale et nationale alors, le Président dans sa grande ruse, veut camoufler cela à travers la Concertation d’Owando. Pour nous, on fait quoi ? Les listes électorales ont été bouclé par le Ministère de l’Administration du Territoire et la Direction Générale des Affaires Electorales et sans la concertation des partis absents, il n’y a plus rien à faire même les candidats, est-ce que vous le savez que les candidats ont été déjà choisi ! Ceux qui seront Députés et on connait les noms ! Chers amis vous nous demandez d’aller à Owando pourquoi faire ? Des grands comme nous ! Nous y allons pour faire quoi ? Nous ne sommes pas seulement des grands en politique ! Mais des grands intellectuels ! Non, nous ne pouvons pas venir dans la salle pour applaudir est-ce que nous avons produit ça ? Savez-vous est-ce que c’est sérieux ! C’est ce qui s’est passé à Sibiti. A Sibiti, on avait déjà constitué la Constitution et je peux vous citez les noms des gens de l’extérieur qui ont participé à l’élaboration de cette Constitution et moi, je leurs ai bien rencontrés ! Je leurs ai dit que vous n’êtes pas sérieux pour faire ça ! C’est la Constitution la plus sale depuis que notre pays a accédé à la souveraineté internationale. On a amené des gens à Sibiti pour l’avaliser. Nous avons fait des propositions, nous avons dit au Président de la République que ce n’est pas  cela et comme activité, nous avons organisé la Concertation de l’Opposition  à Diata et en définitive pour faire la synthèse. On ne l’a jamais fait et on nous a imposé cette Constitution de 2015 à travers laquelle un fils de Président ne peut jamais être traduit en justice. Dans quel pays au monde où la démocratie dirige de cette manière ? Puis qu’ils ont une immunité permanente à vie ça devient un royaume ! Dans ce cas, la succession devient dynastique, c’est tout simplement un royaume.

 

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La réforme de l’Etat est une priorité pour le Gouvernement congolais

Publié le 18 Février 2022 par André LOUNDA dans Politique

Fin le 17 février 2022 à Brazzaville, des travaux d’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat avec comme résultats attendus, plusieurs propositions ont été faites par les participants allant dans une le sens de transformer et de moderniser l’administration publique. La réforme de l’Etat étant priorité pour le Gouvernement, d’où l’impératif de disposer d’une stratégie dont le but est celui de moderniser l’administration publique. Durant deux jours, les participants ont eu une compréhension de la vision de l’Etat, du plan d’orientation de Son Excellence le Président de la République, Chef de l’Etat sur la réforme de l’Etat, ainsi que du programme d’action du Gouvernement qui en découle.

Clôturant les travaux, Luc Joseph OKIO, Ministre délégué auprès du Premier Ministre en charge de la réforme de l’Etat dans son discours a profité de cette occasion pour rendre un hommage  déférent à Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO pour réaffirmer sa volonté de réaliser les objectifs relatifs à la réforme de l’Etat et de ses référentiels qui ont servi dans cet atelier. Aussi également, il a exprimé sa gratitude à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet  MAKOSSO pour son engagement et ses efforts notables accomplis par le Gouvernement dans la mise en œuvre des réformes qui nous a fait l’honneur malgré ses nombreuses responsabilités d’avoir procédé au lancement de ces travaux. Poursuivant, il a remercié les partenaires au développement dont la Banque Mondiale et le PNUD pour leurs appuis et accompagnement. En effet, l'objectif général de cet atelier était donc de recueillir les analyses et les contributions pertinentes en vue d'actualisation du plan stratégique de la Réforme de l'État a rappelé Luc Joseph OKIO.

« Après l'aval des travaux en salle, s’en suivra une consultation nationale dans le but de faire participer toutes les couches sociales au processus de la transformation de l'administration publique », a fait savoir Luc Joseph OKIO.

Au terme des travaux, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé, le Ministre Luc Joseph OKIO en face d’une batterie des questions des chevaliers de la plume, du micro et du web, n’a pas caché ses mots.

« Si vous avez suivi les travaux de cet atelier vous aurez pu vous rendre compte que cette actualisation arrive comme la suite d’un long processus qui a commencé depuis plus d’une décennie. Il s’agit pour nous de répondre aux attentes de nos populations mais, surtout de nous fonder sur le projet de société de Son Excellence Monsieur le Président de la République dans lequel, il définit sa vision de l’Etat, il donne des orientations stratégiques qui doivent conduire à la réforme de l’Etat. Il s’agit donc, d’une préoccupation essentielle de notre gouvernement et qui est au cœur des préoccupations également de notre gouvernement. Actualiser le plan stratégique de la réforme de l’Etat, c’est l’adapté à ce référentiel qui est le nouveau projet de société du Président de la République Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO. Nous pouvons dire que le plan vise la réforme. La réforme, c’est l’adaptation de notre administration aux contingences, l’adaptation de notre administration à la vision et aux orientations stratégiques du Président de la République. C’est l’adaptation de notre administration aux objectifs du programme d’action du gouvernement. Il s’agit pour le Ministère dont j’ai la charge de faire que tout ce que le Président de la République a prévu dans son projet de société soit traduit en actions en la matière de rapprochement de l’administration avec les administrés. Il s’agit donc, d’un ensemble de problèmes qui concernent notre administration qui doivent être résolus et le plan stratégique de la réforme de l’Etat. Si vous avez participé aux travaux, de ces travaux on peut relever les faiblesses, les forces de notre administration actuellement mais également les opportunités et les menaces. C’est dans ce cadre-là que nous allons identifier avec l’ensemble des parties prenantes les solutions à envisager pour chacune des faiblesses constatées et certainement pour chacune des menaces. Au cours de cet atelier, les participants comme vous l’avez dû remarquer ont intériorisé, ceux sont appropriés le projet de société du Président de la République que dit-il au sujet du Président de la République pour notre Etat ? Il dit : « Je veux d’un Etat fort, je veux d’un Etat régulateur, je veux d’un Etat protecteur ». Protecteur signifie que je veux protéger les intérêts des citoyens. Etat fort, c’est-à-dire, un Etat dans lequel s’appliquent la loi et toute sa rigueur. Les mots que nous venons de citer, le Président de la République lui-même les a décrié dans plusieurs déclarations, il suffit de les relire. Nous voulons une transformation de notre Etat,  de notre société, de notre administration avec les mesures que nous allons adoptées, les nouvelles règles doivent être édictées. Savez-vous que le plan stratégique de la réforme de l’Etat va être défini sous forme de loi ! Parce que l’article 125 de la Constitution fait que ce qui relève de la réforme de l’Etat est du domaine de la loi ! Nul n’est censé d’ignorer la loi. Lorsque nous aurions décliné toutes les procédures toutes les possibilités de sanctions de cette loi, nous pensons qu’il reviendra à la Justice d’appliquer la loi dans toute sa rigueur. Tous les maux que vous avez décriés, nous les avons entendus mais, il s’agit aussi pour chacun des congolais de savoir que chacun de nous doit se soumettre à la loi, chacun de nous doit respecter son travail. Ce que vous avez dit tout à l’heure, le fonctionnaire qui ne va pas à son travail, qui à la fin du mois va toucher son salaire est-il conscient, qu’il se fait du mal à lui-même et en même temps à la société ? Les mesures que nous allons préconiser vont amener chacun de nous à prendre conscience mais, également à figurer les risques qu’il court en agissant tel que vous l’avez dit. Il s’agira pour nous de prendre notre administration, de la réformer, de l’adapter aux exigences du temps mais également de faire que la règle qui sera mise en place soit respectées ».

 

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Le Congo s’engage pour l’acquisition d'un  Plan Stratégique de la Réforme de l’Etat 

Publié le 16 Février 2022 par André LOUNDA dans Politique

« Depuis 2003, notre pays s’est engagé à améliorer  de la gestion l’action publique en offrant en chantier la Réforme de l’Etat. C’est pour suivre l’ouvrage et donner une dynamique à ce vaste chantier que le Président de la République Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO a confié au Premier-Ministre, Chef du Gouvernement. La mission, de la Réforme de l’Etat laquelle est mise en œuvre au quotidien par le Ministre délégué. Déjà, dans son discours sur l’état de la Nation le 14 août 2003, il paraît, je cite : « La Réforme de l’Etat pour notre pays, est un impératif majeur parce qu’elle est une condition d’émergence d’une société moderne », fin de citation. C’est par ces propos que son Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Premier-Ministre, Chef du Gouvernement a procédé au lancement officiel des Travaux d’Actualisation de l’Avant-Projet du Plan Stratégique de la Réforme de l’Etat, le mercredi 16 février 2022 à Brazzaville en présence de plusieurs membres du Gouvernement, les représentants des organismes du Système des Nations Unies, des représentants du corps diplomatique et bien d’autres invités. Cet important Atelier a pour objectif général de recueillir les analyses et les propositions des participants en vue de l’actualisation de l’avant-projet du Plan Stratégique de la Réforme de l’Etat.

En 2017, le Plan National de la Réforme de l’Etat élaboré à la suite du forum national sur la réforme de l’Etat a été révisé pour formuler l’avant-projet du Plan Stratégique de la Réforme de l’Etat (PSRE). La mise en œuvre du PSRE a été confrontée à des contraintes institutionnelles et financières qui n’ont pas permis d’atteindre les résultats escomptés. En définitive, malgré l’engagement politique et les efforts notables accomplis par le Gouvernement dans la mise en œuvre des réformes, à ce jour, le processus de réforme de l’Etat n’a pas abouti aux résultats escomptés, notamment la mise en place d’une Administration publique moderne et performante au service des citoyens. Pour réaffirmer sa volonté de réaliser les objectifs relatifs à la réforme de l’Etat, le Président de la République a créé par décret N°2021-300 du 15 mai 2021 le Ministère en charge de la Réforme de l’Etat, délégué auprès du Premier ministre, Chef du Gouvernement dont les attributions ont été fixées par décret N°2021-346 du 06 juillet 2021. En considération des dispositions de la constitution en son article 125, du projet de société du Président de la République « Ensemble, poursuivons la marche » et du programme d’action gouvernemental qui en découle, ainsi que les engagements pris par l Congo aux niveaux continental et international, notamment son  adhésion à l’agenda 2063 de l’Union africaine et l’agenda 2030 des Nations Unies, l’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat s’avère opportune et nécessaire. Ce, en vue de le mettre en cohérence avec ces différents référentiels politiques et stratégiques. C’est dans cette perspective que le Ministère en charge de la réforme de l’Etat, sous le haut patronage de son Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a engagé le processus d’actualisation du PSRE en organisant cet atelier qui durant deux constitue une étape importante de ce processus.

Pour Malaye DIOP, Représentant du PNUD au Congo a indiqué qu’en effet, c’est depuis pratiquement 2011 qu’avec l’appui du PNUD un avant-projet de plan de réforme de l’Etat avait été élaboré, suivi de l’élaboration et la validation en 2017 du Plan Stratégique de la Réforme de l’Etat qui, après quatre années de timide mise en œuvre, va être actualisé à la faveur des travaux qui s’ouvrent ce jour. Comme il a eu à le faire par le passé, et conformément à son mandat d’accompagnement des pays partenaires dans leurs efforts constants d’améliorer le fonctionnement de l’Etat et la gouvernance, le PNUD considère que la réforme et la modernisation de l’Etat constituent des acteurs déterminants de la gestion publique, particulièrement dans le contexte de recentrage du rôle régalien de l’Etat.

« Ainsi entendue, la réforme de l’Etat a pour finalité de doter le pays d’une administration restructurée et moderne en tant que bras séculier de l’Etat et cadre opératoire des politiques publiques efficaces. Le but ultime étant de faire de l’administration publique, réputée lente et bureaucratique, la locomotive de l’ambition du pays de continuer sa marche vers le développement et l’émergence », a-t-il renchéri.

De sa part Ousmane Bachir DEME, chargé de projet PRISP, représentant Madame la Représentante Résidente de la Banque Mondiale en République du Congo a signalé que la Banque Mondiale et la République du Congo ont conclu le 23 juin 2017, un accord de prêt pour la mise en œuvre des réformes intégrées du secteur public, en sigle PRISP pour un montant de 40 millions de dollars. Ce Projet PRISP, dont l’objectif de développement est d’améliorer la gestion des ressources publiques (hors pétroles) et la redevabilité en République du Congo a été mis en place pour accompagner les efforts du Gouvernement pour relever les défis de gouvernance économique et financière. E, effet, le cadre de partenariat pays 2019-2024 du groupe de la Banque Mondiale avec la République du Congo qui soutient la mise en œuvre de ses objectifs de développement met en effectivement un accent sur le renforcement de la gestion économique afin de promouvoir une croissance inclusive.

Aussi, il a laissé entendre que le PRISP est cet outil stratégique dans l’amélioration de la qualité de la gouvernance à travers la mobilisation des recettes non pétrolières, le renforcement des mécanismes de reddition de comptes. Le Ministère de la Réforme de l'Etat figure parmi les bénéficiaires du PRISP, inscrit dans la composante deux (02) du projet, relative à la modernisation de l’administration publique.

Quant à Luc Joseph OKIO, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la réforme de l’Etat dans son mot de circonstance a rappelé que c’est depuis plus d’une décennie, la réforme de l’Etat constitue un axe majeur des différents projets de société du Président de la République. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de ce processus, le Gouvernement n’a cessé d’entreprendre des réformes dans différents secteurs d’activités en vue d’entreprendre des réformes dans différents secteurs d’activités en vue de rationaliser l’organisation et le fonctionnement de l’administration publiques et la qualité des services publics, de rapprocher l’administration des administrés.

Poursuivant, il a fixé les objectifs principaux que vise ce présent atelier dont revisiter le projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat pour assurer son alignement stratégique à la vision de l’Etat ; réviser les axes stratégiques du projet du plan stratégique en tenant compte de cet alignement stratégique ; proposer des stratégies opérationnelles relatives aux nouveaux axes stratégiques qui seront identifiés au cours de cet atelier.

Pour conclure, il a invité les participants et participantes de formuler des propositions pertinentes sur les nouveaux axes stratégiques du PRSE et à la production d’un rapport disponible de l’atelier.

 

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Concertation politique d’Owando : les états-majeurs des Partis Politiques sont à l’écoute des propositions du Gouvernement

Publié le 9 Février 2022 par André LOUNDA dans Politique

La Concertation Politique d’Owando aura lieu du 03 au 06 mars 2022, Guy Georges MBAKA, Ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local a entamé depuis le lundi 07 février 2022 à son cabinet, une série d’entretiens avec la classe politique et la société civile congolaise ceci pour en vue de la tenue des élections législatives, sénatoriales et locales apaisées prévu au mois de juillet de cette année.

C’est par groupe de Partis Politiques et à raison d’un représentant par Parti que se déroule cette série d’entretiens que le Ministre Guy Georges MBAKA doit avoir pendant trois jours avec la classe politique et la société civile congolaise. Le lundi, le Ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local en face de vingt représentanTs des Partis Politiques de l’opposition de toutes obédiences confondues et l’on peut citer entre autres : l’UPADS, l’UDH-YUKI, l’UDR-MWINDA, le MUST, le CNR, le PAR-MÄ, le CAR, le CAP, le RDD…etc. Il s’est agi de tracer le canevas de ce qui sera débattu à OWANDO a déclaré Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire de l’UPADS, Chef de file de l’Opposition Congolaise. « Le ministre nous a donné l’aperçu de ce que sera cette concertation d’Owando », 

Pour Joseph KINIOUMBI KIA  MBOUNGOU du Parti  la Chaîne, cette rencontre est une autre manière d’approcher le problème. « Le gouvernement se prépare mieux à aller de l’avant. Il y a, certes, eu des avancées mais pour la classe politique il faut aller plus loin pour améliorer les choses. La concertation a pour but de faire que les points de vue se rapprochent, qu'ils soient convergents et pour qu’on organise les choses sans contestation »

 Le 8 février, le Ministre Guy Georges MBACKA a échangé  avec les représentants des Partis du centre et de la société civile. Première à être reçue en matinée, la délégation du Groupement des partis politiques du centre, conduite par son coordonnateur, Luc Daniel Adamo MATETA. Composé du Parti panafricain pour la démocratie, de l’Union pour la reconstruction et le développement du Congo, du Mouvement pour le rassemblement du peuple congolais, Le Congo en Marche, les Centristes Unis pour la Démocratie et le Développement Durable et le Parti des Forces Démocratiques Congolaises, ce groupement des Partis a apprécié l’initiative du gouvernement.

D’après Luc Adamo MATETA,« Nous voulons d’abord remercier le ministre pour l’organisation de cette rencontre avec les chefs des partis politiques pour déjà esquisser ce qui peut être le projet d’ordre du jour à la concertation politique d’Owando. Et c’est une première. D’entrée, le ministre nous a parlé de l’attitude que nous devons avoir à Owando, pour nous, cela est déjà une assurance. Nous n’allons pas à Owando pour faire la guerre, mais pour faire progresser les acquis de la démocratie. Nous sommes rassurés que les choses vont marcher parce que ce sont des Congolais qui vont se retrouver avec un esprit patriotique, une conscience nationale élevée en mettant en avant l’intérêt du pays ».

Le Président du Parti pour la Concorde et l’Action Politique, Alexis N’DINGA, a laissé entendre que  cette démarche rentre dans le cadre de la sagesse politique que le chef de l’Etat a toujours prônée. Il veut des élections apaisées, libres et transparentes et cela passe par cette démarche de concertation politique et nous en sommes très contents. Dès lors que le ministre qui représente le gouvernement prend le soin de nous associer en nous présentant déjà les points de réflexion un mois avant la concertation, je ne vois pas qu’on aille à la surenchère, cela n’est pas politique.

Le dernier groupe reçu par le Ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local a été composé des organisations de la société civile qui ont écouté les propositions du gouvernement. 

Quant à Jean de Dieu GOMA, représentant des personnes vivant avec handicap a fait savoir qu'il a participé à plusieurs concertations politiques ; mais c’est pour la première fois que le gouvernement nous présente l’ordre du jour avant la tenue des assises proprement dites. Nous avons l’occasion d’effectuer les descentes à la base pour aller expliquer les points à débattre.

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