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politique

Mathias DZON dénonce l’objectif fondamental de la révision programmée de la Constitution du 25 octobre 2015.

Publié le 9 Janvier 2022 par André LOUNDA dans Politique

L’Alliance la République et la Démocratie (ARD) que dirige Mathias DZON a souhaité les vœux du nouvel an de son  Président au peuple congolais en général et en particulier à la presse congolaise autour d’une conférence de presse tenu le 08 janvier 2022 à Brazzaville.

Face aux chevaliers du micro, de la plume et du web, le moment était idéal pour le Président de l’ARD, Mathias DZON de faire une rétrospective des maux qui minent la vie politique nationale. Dans son mot introductif, il a souligné que le Congo-Brazzaville, notre patrie va de mal en pis. Pour reprendre la belle formule du chanteur congolais Zao, il est »cadavré », c’est-à-dire, un mort-vivant. Comme à son habitude et de manière étonnamment invraisemblable, dans son discours sur l’état de la Nation en 2021, le Président de la République a dressé un bilan globalement positif de l’action de son gouvernement. Il s’est tour à tour glorifié de son prétendu plébiscite à l’action présidentielle, scrutin des 17 et 21 mars 2021, de ses nombreux succès diplomatiques, de sa coopération économique fructueuse, de la paix et de l’unité nationale qu’il aurait préserver jalousement dans un environnement dominé par des tensions, de sa politique vigoureuse de lutte contre les «antivaleurs» et surtout de son souci constant de faire que tout soit « pour le peuple et rien que le peuple ». Il a en outre dit son optimisme pour le futur du Congo et de son peuple, le pays étant selon lui, entrain de sortir de la récession économique et de renouer avec les institutions financières internationales en général le FMI en particulier. On croit rêver, car, ce tableau idyllique du Congo est totalement déconnecté de la vraie vie des congolais, vie marquée de l’effondrement de l’économie nationale et de la banqueroute de l’Etat, l’explosion exponentielle de la pauvreté des populations, la flambée de la morbidité et de la mortalité dans les couches populaires, non pas pour cause de COVID-19, mais pour cause de pauvreté, la montée vertigineuse de la corruption et de l’enrichissement illicite des tenants du pouvoir, mise à nu par les ONG et les médias internationaux : Les Panama Papers, les Pandora Papers, Public Eye, Déclarez ce que vous payez, Médiapart, etc. Le pouvoir congolais n’a pas de cœur. Il affiche une indifférence hautaine face aux souffrances atroces des populations. Peu lui importe la situation sociale tragique des couches populaires. La seule chose qui préoccupe les dirigeants congolais, est la conservation du pouvoir par tous les moyens y compris, le recours à la violence militaire. Dans cette option, le Président de la République déploie des trésors de malices et s’emploie frénétiquement à mettre en œuvre des stratégies mortifères. En effet, le Chef de l’Etat congolais a une obsession possédante : faire de son fils, Dénis Christel SASSOU N-GUESSO, alias Kiki, le pétrolier, son dauphin. Cette obsession maladive du Président de la République rencontre heureusement de fortes oppositions de toute part. Pour tenter de surmonter ces oppositions variées, il a mis au point une stratégie politique à trois volets : (i) Engager un coup d’Etat de palais et placer son fiston à la barre ; (ii) la modification du processus de révision de la Constitution et de la Constitution elle-même ;(iii) la recherche d’un compromis national pour faire passer la pilule de la succession dynastique.

En ce qui concerne le premier point, selon le Président de l’ARD, la réalisation de ce scénario se heurte cependant à une grande difficulté à savoir : la position de la France, car, cette dernière s’oppose vigoureusement à une succession dynastique au Congo. Ni le fils, ni le neveu, les deux principaux prétendants à la succession familiale. Le Président de la République qui sait par expérience, qu’il ne peut pas réussir un coup d’Etat sans le soutien de la France, recherche désormais des solutions à l’interne.

Pour le deuxième point Mathias DZON a mis l’accent sur le processus de modification de la constitution, « Sous le prétexte fallacieux de mettre fin aux prolongations répétitives de l’Etat d’urgence sanitaire tous les vingt jours et de porter cette durée à 90 jours , le Chef de l’Etat congolais veut en réalité introduire dans la foi fondamentale, des dispositifs visant à contourner le référendum constitutionnel et à donner au Président de la République, le pouvoir de faire voter par le Parlement, réuni en congrès, toutes les modifications qu’il ,envisage d’apporter à la Constitution. Ces modifications portent notamment sur l’âge pour être candidat à l’élection présidentielle, la création d’un poste de Vice-président de la République, l’élection du Président de la République au scrutin indirect par le Parlement réuni en congrès ».

Poursuivant son propos, Mathias DZON a fait observer qu’or, toute révision de la Constitution par le Parlement croupion, passerait comme une lettre à la poste. Porté par cette conviction, le Président de la République entend, d’une part, fixer l’âge pour être candidat à l’élection présidentielle à 55 ans au moins et 70 ans au plus, ce, aux fins d’éliminer des candidats qu’il juge dangereux pour le fiston, et d’autre part, créer un poste de Vice-président de la République pour y installer le dauphin, changer le mode de scrutin pour l’élection présidentielle, en supprimant le principe de l’élection du Président de la République au suffrage universel direct (c’est-à-dire, par le peuple), et en substituant à ce principe, celui de l’élection du Président de la République au suffrage indirect, par le Parlement réuni en congrès. Ainsi, le tour serait joué : le Parlement voterait le processus de révision de la Constitution et sur cette base, le Président de la République nommerait par décret pris en conseil des ministres, le Vice-président, c’est-à-dire, le dauphin. Désormais rassuré sur l’avenir de sa famille, le Chef de l’Etat pourrait en toute quiétude, décider de quitter ses fonctions de Président de la République. Tel est l’objectif fondamental de la révision programmée de la Constitution du 25 octobre 2015. Constitution pourtant taillé sur mesure par le Président de la République lui-même.

Et quant à la recherche d’un compromis national pour faire passer la pilule de la succession dynastique, Mathias DZON  a dénoncé ce troisième scénario. Pour lui, le Président de la République envisagerait d’enterrer la hache de guerre avec la vraie opposition et entreprendrait des pourparlers avec elle, en vue de rechercher un compromis national, pour éviter au pays, le retour des guerres fratricides à répétition. Face à cette situation préoccupante et pour faire échec à la volonté macabre du Président de la République d’embraser une fois de plus, un pays déjà en proie à une crise multidimensionnelle aux conséquences sociales dramatiques pour les populations, les patriotes, les démocrates et les républicains congolais sincères, ont l’ardente obligation de se rassembler et de promouvoir des mobilisations populaires sur l’ensemble du territoire national, dans le dessein d’arrêter net, la nouvelle tragédie dans laquelle l’Etat/PCT moribond cherche à plonger le Congo.

Pour conclure, face à la situation actuelle que traverse notre pays, Mathias DZON lance un vibrant appel au peuple congolais  en s’appropriant de l’appel de GUEZO, le Roi d’Abomey qui stipule : « Si tous les fils du pays venaient par leurs mains, boucher les trous de la jarre percée,  le pays serait sauvé ». « Ne fermez pas les yeux sur une situation qui est prête à vous tuer ». Oublions ce qui nous divise. Rassemblons-nous. Sauvons notre patrie en danger de mort. Prenons en mains le destin du Congo. En ce début de l’année 2022, qui s’avère être une année de tous les dangers pour le peuple congolais, nous vous exhortons au patriotisme, au courage et à la détermination sans faille dans le combat pacifique pour la restauration de la démocratie congolaise, et formons pour chacun d’entre vous, des vœux de bonne santé, de longévité, de paix des cœurs et de tranquillité des esprits, de bien-être politique, économique, social, culturel et environnemental.

 

 

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Dénis SASSOU N’GUESSO dresse l’état de la Nation congolaise en 2021

Publié le 29 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

Le Président de la République, Monsieur Dénis SASSOU-N’GUESSO, le Chef de l’Etat congolais a adressé, le 28 décembre 2021 au Palais des Congrès, son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès. A cette occasion, il s’est agi pour lui de fait le bilan sommaire de l’action gouvernementale au cours de cette année 2021 finissante avant de projeter l’année 2022.

A chaque fin d’année, le même exercice pour  Dénis SASSOU N’GUESSO Chef de l’Etat  de dresser un message sur l’Etat de la Nation de l’année en cours. Même lieu : Palais des Congrès. Face aux mêmes acteurs, les parlementaires congolais réunis en congrès. Conformément à une prescription de la constitution. Placé sous la direction du Président de l’Assemblée Nationale, Isidore MVOUBA, le Congrès s’est réuni en mode réduit : seuls les bureaux des deux chambres du parlement et les groupes parlementaires ont pris part à la séance plénière, dans la salle des congrès, selon les prescriptions des mesures barrières.

C’est le premier Secrétaire de l’Assemblée nationale, Pierre OBAMBI, qui a fixé l’auditoire sur l’ordre du jour de la séance. Prenant la parole à la suite de cette brève intervention du Premier Secrétaire de la chambre basse, le Président du congrès, Isidore MVOUBA a rappelé le contexte dans lequel se tient la présente session. Un contexte marqué par la réélection du Président Denis SASSOU N’GUESSO en mars 2021, a-t-il déclaré, avant d’inviter le Président de la République à prendre la parole.

Déroulant son message, le Président de la République  a d’entrée de jeu, salué les mémoires de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Justin KOUMBA, et de l’ancien Premier Ministre, Clément MOUAMBA, tous deux rappelés à Dieu courant cette année finissante, alors que le Congo avait encore besoin de leur expérience dans la gestion des affaires d’Etat, a déploré Dénis SASSOU N’GUESSO.

 

Poursuivant, il a abordé le volet de la lutte contre la COVID-19 au Congo. Pour Dénis SASSOU N’GUESSO, la couverture vaccinale espérée pour la fin de cette année, à au-moins 30% de la population totale du Congo, ne pourra pas être atteinte. L’effort d’information, d’éducation et de communication devra s’intensifier le plus largement possible et s’approfondir pour vaincre les poches de résistance sur la vaccination contre le Coronavirus a-t-il instruit. « Notre salut est dans le vaccin. L’immunité active et collective en constitue le point d’orgue », a soutenu le résident de la République, avant de réitérer son engagement à conduire, avec plus de détermination, le combat contre cette pandémie. Il s’est saisi de l’occasion pour inviter les Congolais à éviter les excès pendant les festivités de la Saint Sylvestre, parce que, explique-t-il, les mesures d’assouplissement « … constituent des allègements tests et transitoires, pour mieux apprécier, à la lumière des festivités de fin d’année, l’évolution de ce fléau au Congo ».


Pour donner plus de vitalité à la gouvernance institutionnelle et systémique, SASSOU N’GUESSO entend réhabiliter le spectre et le réflexe de la sanction et appliquer la loi dans toute sa rigidité. Il envisage également de promouvoir le triptyque Rigueur-intégrité- efficacité, pour ne pas capituler devant l’emprise rampante de l’impunité.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a souligné que le futur Plan national de développement 2022 – 2026 offrira au pays pour les cinq prochaines années, le cadre d’exécution, de suivi et d’évaluation de l’action gouvernementale pour la création des richesses et la satisfaction des attentes légitimes du Peuple.

Aussi, il a assuré qu’il sera engagé une véritable croisade en faveur du développement de l’élevage bovin, porcin, caprin et de volaille ainsi qu’une pisciculture à grande échelle. Il s’agit ainsi de réduire les importations alimentaires dont le coût varie entre 500 et 700 milliards de francs CFA par année. Selon  SASSOU N'GUSSO, le passage à l’échelle de cette initiative novatrice et prometteuse se fonde sur un programme d’installation de 100 zones agricoles protégées qui démarrera sur l’ensemble du territoire national, dès l’année prochaine.

Egalement, il a évoqué la lancinante question de l’emploi des jeunes en indiquant que le processus de recrutement, en rapport avec les quotas des années 2020 et 2021 pour un effectif global de 8 415 agents, est en cours d’exécution. Le gouvernement s’efforcera de maintenir ce cap dans le cadre du plan national de développement 2022 – 2026, a-t-il assuré. L’hôpital général de Ngoyo à Pointe-Noire sera mis en service au début de l’année 2022, a également déclaré le Chef de l’Etat congolais.

Selon Dénis SASSOU N’GUESSO, notre pays le Congo aborde l’année 2022 dans un contexte encore affecté par la pandémie de COVID-19. Ainsi, il a exhorté, chaque congolais à la persévérance dans l’effort. Un effort qui précède des lendemains rassurants, a-t-il précisé. Le président de la République a prévenu à ce sujet que les mesures d’assouplissement prises par la Coordination nationale de riposte sont donc susceptibles d’être renforcées de nouveau, en cas de nouvelle flambée de la pandémie. Car, « … ces mesures […] de riposte ne signifient nullement que la pandémie de Covid-19 a été définitivement vaincue dans notre pays ». Bien au contraire, « ces dispositions, qui ne doivent pas apparaître comme une mise en cause des efforts déjà investis, constituent des allègements tests et transitoires, pour mieux apprécier, à la lumière des festivités de fin d’année, l’évolution de ce fléau au Congo ».

D’où, l’impérieuse nécessité de célébrer le nouvel an, en évitant les excès et dans le strict respect des mesures de prévention et de lutte retenues.

 

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Compte rendu du Conseil des Ministres du lundi 27 décembre 2021.

Publié le 29 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

 

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Lundi 27 Décembre 2021 en visioconférence, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

Cinq (05) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :
– Deux (2) projets de loi régissant l’affacturage en République du Congo pour le premier et régissant le crédit-bail pour le second, au titre du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public ;
– Un (1) projet de loi portant prévention et lutte contre la corruption, au titre du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples autochtones ;
– Un (1) projet de loi portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo et un (1) projet de décret portant création, attributions et organisation du Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes, au titre du Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement.

I/- Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public.
1/ – Projet de loi régissant l’affacturage en République du Congo.

Invité par le Président de la République à prendre la parole M. Rigobert Roger ANDELY, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, a rappelé qu’au Congo comme dans d’autres pays africains, l’accès au financement bancaire demeure limité par l’insuffisance de garanties et la faible diversification des instruments de financement adaptés aux besoins des opérateurs économiques.

La nécessité d’augmenter la capacité des entreprises d’emprunter auprès des banques et surmonter les entraves liées aux exigences des banques en matière de garantie externe et d’apport en fonds propres justifient le développement de l’affacturage, défini comme une technique de financement qui permet à une entreprise de céder à un organisme spécialisé, appelé l’affactureur, généralement un établissement de crédit, ses créances représentées par des factures, moyennant paiement d’une rémunération.

Ainsi, l’affactureur peut être chargé :
– De la gestion du portefeuille de débiteurs de l’entreprise par l’externalisation des tâches administratives de gestion et de recouvrement des créances ;
– De La couverture de l’insolvabilité des débiteurs de l’entreprise, grâce au transfert en pleine propriété des factures à l’affactureur ;
– Du préfinancement de la créance cédée, avec pour effet de soulager la trésorerie des petites entreprises.

D’autre part, et en concertation avec les partenaires du Congo, notamment la Banque Mondiale, le projet soumis à l’examen du Conseil des Ministres a pour vocation de combler un vide juridique, par la mise en place d’un cadre réglementaire en harmonie avec les dispositions du Règlement CEMAC du 02 octobre 2012 relatif au Taux Effectif Global applicable aux opérations de « prêts consentis aux particuliers et aux professionnels, y compris l’escompte et l’affacturage ».

Concrètement, les PME-PMI, qui souffrent la plupart du temps de la difficulté à procéder au recouvrement de leurs créances, pourront se décharger de ce lourd fardeau sur les banques et les établissements de micro finances avec lesquels elles auront contracté.

Instrument d’amélioration du climat des affaires au Congo, texte qui fera de notre pays un des pionniers de la sous-région en la matière, la loi sur l’affacturage va permettre une diversification des instruments de financement, en mettant à la disposition des PME-PMI un produit adapté à la spécificité de leur situation par rapport au secteur bancaire, tout en facilitant leurs relations avec les grandes entreprises.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi régissant l’affacturage en République du Congo. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

2/ – Projet de loi régissant le crédit-bail en République du Congo.

Poursuivant son propos, le Ministre ANDELY a présenté ce projet, qui s’inscrit comme le précédent dans l’objectif de faciliter l’accès à des financements adaptés aux besoins des opérateurs économiques.

Combinant une technique de financement et un mécanisme de garantie, le crédit-bail présente de nombreuses opportunités en faveur des PME-PMI en ce qu’il augmente leur capacité d’emprunter et permet de surmonter les entraves liées aux exigences de garantie externe.

Marché potentiel estimé à environ 155 milliards de frs CFA au Congo par des experts internationaux, le crédit-bail n’a représenté que 3,6 milliards de frs CFA en 2020, soit 0,25% du montant total des crédits alloués. Le crédit-bail vise en priorité le financement de secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’exploitation forestière, l’industrie minière et les énergies renouvelables.

De manière pratique, le crédit-bail tel qu’organisé par le projet soumis à l’examen du Conseil des Ministres permettra l’équipement des PME-PMI en engins lourds et autres équipements essentiels à leur production, grâce à un mécanisme de location avec éventuelle option d’achat réglementé et juridiquement encadré.

Parmi ses caractéristiques principales, le crédit-bail tel qu’organisé par la loi qui a été soumise à l’examen du Conseil répond au souci légitime des professionnels d’obtenir une meilleure protection de leurs contrats et des biens qui en font l’objet, en prévoyant par exemple l’inscription des contrats au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) ce qui leur confère le statut protecteur des sûretés mobilières, situation favorable en cas d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi régissant le crédit-bail en République du Congo. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

II/- Ministère la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones.
Projet de loi portant prévention et lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

Invité à prendre la parole en lieu et place de M. Aimé Ange Wilfrid BININGA, Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones en mission, M. Rigobert Roger ANDELY, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, a d’emblée rappelé aux Membres du Conseil des Ministres que notre pays est signataire de plusieurs instruments internationaux pertinents en matière de lutte contre la corruption et autres infractions assimilées.

Il a notamment cité la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption ; la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, le Traité de Port-Louis du 17 octobre 1993 portant Organisation pour l’harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), les six Directives CEMAC relatives à l’harmonisation de la gouvernance dans les finances publiques et le Règlement CEMAC du 11 avril 2016, portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Notre pays, sous l’impulsion du Président de la République, dont la volonté constante de lutter contre les antivaleurs ne s’est jamais démentie, volonté réaffirmée de manière solennelle dans son discours d’investiture du 17 avril 2021, avait déjà adopté un cadre juridique novateur, dont le point d’orgue a été la promulgation de la loi n°5-2009 du 22 septembre 2009 sur la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées.

Ce texte, appliqué depuis plus d’une décennie, doit cependant être actualisé, au regard de l’évolution du temps, de l’évaluation objective de certaines de ses dispositions et de l’apparition de normes juridiques nouvelles dont certaines ont été ici rappelées.

Le projet de loi soumis à l’examen du Conseil des Ministres doit permettre d’intégrer certains standards communautaires, régionaux et internationaux ainsi que des dispositions renforçant les conditions de prévention de ces infractions tout en prenant en compte les meilleures pratiques en matière de lutte contre la corruption ; enfin, il doit aider à l’instauration d’un nouvel état d’esprit dans notre pays face à la corruption et autres infractions assimilées.

En termes d’innovations le texte en projet, tout en reprenant les dispositions pertinentes de la loi de 2009, renforce les aspects de prévention et de pédagogie contre les infractions visées ; d’autre part, il élargit le champ des personnes justiciables en étendant ses dispositions aux agents publics situés à un certain niveau de l’Etat et de l’administration publique y compris à certains responsables de partis politiques dans des conditions précisées.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant prévention et lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

III/- Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration. De la Femme au Développement.
1/ – Projet de loi portant lutte contre les violences faites aux femmes.

Invitée par le Président de la République à prendre la parole, Mme Ines Nefer Bertille INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, a rappelé aux Membres du Conseil des Ministres que notre pays a ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits des femmes.

L’ONU a stigmatisé, lors de la 4ème Conférence mondiale sur les Femmes tenue à Pékin (Chine) en 1995, les violences faites aux femmes comme obstacle à l’atteinte des objectifs d’égalité, de développement et de paix, parce qu’elles portent atteinte à la jouissance des droits humains et aux libertés fondamentales.

Le projet de société du Chef de l’Etat prévoit quant à lui, dans son volet intitulé « la consolidation des fondements du vivre-ensemble », entre temps traduit en objectifs dans le programme d’action du Gouvernement, le droit à l’épanouissement pour chaque citoyen et encourage la culture de la non-violence.

Parmi les innovations majeures, voire révolutionnaires, contenues dans le projet soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres figurent également des dispositions renforçant la protection des veuves dans le cadre des successions ouvertes en cas de décès de leur conjoint.

Les femmes congolaises, souvent victimes, d’une part, de violences physiques, conjugales, psychologiques et morales, subissent d’autre part le phénomène de la « loi du silence » et parfois même des pressions multiformes pour ne pas dénoncer ces violences.

Le projet de loi soumis au Conseil, qui traduit la volonté des pouvoirs publics de lutter contre les violences faites aux femmes, détaille les mesures susceptibles de lutter contre toutes leurs formes, mesures allant de la prévention et la protection à la prise en charge des victimes à la répression et aux poursuites contre les auteurs de ces actes. Ainsi, le projet de loi crée des infractions spéciales qui permettent de mieux réprimer certains agissements préjudiciables à la condition des femmes, jusque-là insuffisamment pris en compte par la loi pénale.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant lutte contre les violences faites aux femmes. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

2/ – Projet de décret portant création, attributions et organisation du Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes.

Présentant cette affaire, la Ministre INGANI, tout en rappelant les instruments juridiques souscrits ou adoptés par la République du Congo en matière de lutte contre les violences faites aux femmes ainsi que l’appel solennel lancé devant ses pairs de l’Union Africaine par le Président de la République le 25 novembre 2021 à une « masculinité positive » dans la lutte contre les violences faites aux femmes, a rappelé la persistance de la vulnérabilité des femmes de notre pays face à ces phénomènes.

Le projet soumis à l’examen et adoption du Conseil des Ministres met en place un Programme national de lutte contre les violences et définit les outils de gouvernance de ce plan sectoriel. Il s’agit de renforcer les moyens d’actions du Gouvernement en matière de prise en charge et de réinsertion sociale des victimes.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions et organisation du Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos les travaux du Conseil et levé la séance.

Commencée à 10 h 00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 13 h 30.

Fait à Brazzaville, le 27 Décembre 2021

Le Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-parole du Gouvernement,

Thierry Lézin MOUNGALLA/- qui permettent de mieux réprimer certains agissements préjudiciables à la condition des femmes, jusque-là insuffisamment pris en compte par la loi pénale.
Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant lutte contre les violences faites aux femmes. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

2/ – Projet de décret portant création, attributions et organisation du Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes.

Présentant cette affaire, la Ministre INGANI, tout en rappelant les instruments juridiques souscrits ou adoptés par la République du Congo en matière de lutte contre les violences faites aux femmes ainsi que l’appel solennel lancé devant ses pairs de l’Union Africaine par le Président de la République le 25 novembre 2021 à une « masculinité positive » dans la lutte contre les violences faites aux femmes, a rappelé la persistance de la vulnérabilité des femmes de notre pays face à ces phénomènes.

Le projet soumis à l’examen et adoption du Conseil des Ministres met en place un Programme national de lutte contre les violences et définit les outils de gouvernance de ce plan sectoriel. Il s’agit de renforcer les moyens d’actions du Gouvernement en matière de prise en charge et de réinsertion sociale des victimes.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions et organisation du Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos les travaux du Conseil et levé la séance.

Commencée à 10 h 00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 13 h 30.

Fait à Brazzaville, le 27 Décembre 2021

Le Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-parole du Gouvernement,

Thierry Lézin MOUNGALLA/-

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Pascal TSATY MABIALA a été reçu en audience par le Ministre Guy Georges MBAKA

Publié le 14 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

Le Ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, Guy Georges MBAKA a reçu en audience le Chef de file de l’Opposition Congolaise, Pascal TSATY MABIALA le mardi 14 décembre 2021 dans son cabinet, pour échanger sur la situation politique nationale et surtout sur les prochaines élections législatives et locales qui se pointent déjà à l’horizon.

Après de fructueux échanges, le Chef de file de l’opposition au cours d’une interview qu’il a accordé a répondu favorablement aux préoccupations des Journalistes.

« Le Ministre en charge des questions de l’administration du territoire et surtout très importantes dans la sphère politique m’a fait l’honneur de me recevoir ce matin pour échanger sur ces questions celles qui vont arriver d’ici-là comme vous le savez. Mais, les questions qui touchent à la vie notamment, aux problèmes des élections qui pointent à l’horizon. Donc, nous sommes dans une perspective d’organisation des élections dans les six (6) prochains mois. Ainsi, nous n’avons rien de particulier, seulement, nous avons regardé toutes ses questions et nous n’avons pas retenu les décisions, ni arrêté les conclusions. Mais nous avons plutôt échangé de la manière la plus simple avec toute la courtoisie de part et d’autres. Aujourd’hui, comme hier, nos relations avec d’autres partis politiques n’ont jamais été mauvaises. A l’expression du suffrage, c’est lui le Ministre qui a une bonne partie de la gestion de la vie politique comme je l’ai dit. Au-delà de nos positions partisanes, nos contradictions politiques, nous avons tous l’obligation de maintenir la paix et la stabilité dans le pays ».

 

 

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L’UPADS dénonce le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire à COVID-19

Publié le 10 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

C’est dans une déclaration su Secrétariat National de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) sur la situation nationale rendue publique le lundi 058 novembre 2021 à Brazzaville par Sidoine Romaric MOUKOUKOU, Secrétaire chargé& de la Communication, des Médias, des Nouvelles Technologies de l’Information et Porte6Parole de cette formation politique de l’Opposition Congolaise.

Il s’est agit pour les membres du Secrétariat National de l’UPADS de donner sa position sur la situation économique et financière, la situation sociale et sanitaire mais aussi la situation politique de l’heure.

En effet, sur le bilan de gestion publique, l’UPADS émet des sérieuses réserve sur les projections du taux de croissance dans toutes les finances publiques de 2,3% en 2022 avec un excédent budgétaire de  deux Milliards deux cent quatre-vingt-neuf millions (2.289.000.000 )FCFA, le problème des pensions des retraités, de la bourse des étudiants interpellent les responsables de cette formation politique de l’Opposition Congolaise qui exprime la volonté de l’UPADS d’apporter sa contribution uniquement dans l’intérêt de faire face à la crise économique et financière que connait le Congo.

Sur la pandémie de COVID-19 qui est notoirement une question de santé publique. De ce fait, ainsi que le VIH-SIDA, elle devrait bénéficier de la gratuité des soins et autres interventions médicales. C’est pourquoi l’UPADS suggère au Gouvernement de décréter la gratuité des test PCR et des vaccins recommandés par le Ministère de la santé et de la Population afin d’on permettre l’accès au plus grand nombre des citoyens de bas niveau social.

Concernant la situation politique, le Gouvernement devrait savoir que les élections à venir doivent être différemment organisées avec l’implication de toute la classe politique.

Pour conclure, l’UPADS a pris également acte de la déclaration du patrimoine par les autorités nommées à des hautes fonctions de l’État et élues.

DÉCLARATION DU SECRÉTARIAT NATIONAL DE L’U.PA.D.S. SUR LA SITUATION NATIONALE
Au moment où la République du Congo s’apprête à voter sa loi de finances exercice 2022, la Direction politique de l’U.PA.D.S. a jugé nécessaire de se prononcer sur un certain nombre de sujets qui défraient la chronique à travers le pays.
En effet, l’année 2021 tirant à sa fin, il est de la responsabilité des dirigeants politiques de commencer à dresser le bilan de la gestion publique, de lancer des alertes, en vue de corriger les dysfonctionnements constatés dans l’action des gouvernants pour un futur plus rassurant.
La présente déclaration permet donc à l’U.PA.D.S. de donner sa position sur les préoccupations suivantes :

·la situation économique et financière ;
· la situation sociale et sanitaire ;
· la situation politique.


S’agissant de la situation économique et financière, l’U.PA.D.S. relève que malgré l’optimisme affiché par le Gouvernement lors de la présentation du projet de loi de finances exercice 2022, notre pays subit encore les effets de la conjoncture internationale caractérisée par la persistance de la crise sanitaire qui n’en finit pas de déstabiliser l’économie mondiale.
Même si le Gouvernement de la République affirme que le Congo pourrait connaître un taux de croissance de 2,3% en 2022, tout en dégageant un excédent budgétaire de deux cent milliards deux cent quatre-vingt-neuf millions (200 289 000 000) de francs CFA, l’U.PA.D.S. émet de sérieuses réserves sur ces projections, motif pris de ce que les réformes structurelles demandées par le Fonds monétaire international (FMI) dans le but d’assainir l’environnement économique et financier continuent de piétiner.


En outre, l’excédent budgétaire projeté reste déficitaire, puisque le gap pour le couvrir est à rechercher auprès des bailleurs internationaux qui, eux, sont pour l’instant dubitatifs à nous accorder des prêts, sauf si le Congo améliore qualitativement sa gouvernance. Certes, l’on note progressivement un rebondissement des cours mondiaux du pétrole, principale ressource du pays. Cependant, sans réelle volonté de diversification de l’économie qui s’appuierait sur des réformes courageuses, solution crédible de sortie de crise pouvant aboutir à la conclusion d’un Programme de facilité élargie de crédit avec le FMI, notre pays ne sortira pas facilement de la zone de turbulence, d’autant que sa structure macroéconomique reste tributaire des contingences extérieures.
Abordant le volet social et sanitaire, l’U.PA.D.S. constate, une fois de plus, le non-respect des engagements du Gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux afin d’atténuer les souffrances des Congolais. À ce jour, les retraités cumulent trente-sept (37) mois de pensions impayés et les étudiants n’ont bénéficié que d’un seul trimestre de bourse (2017-2018) payé. L’U.PA.D.S. continue de croire que le problème des pensions de retraite n’est pas conjoncturel, c'est-à-dire budgétaire, mais structurel. Face au devoir républicain, notre Parti reste disponible pour apporter sa modeste contribution dans la résolution de cette épineuse question.
Par ailleurs, les secteurs relevant des budgets de transfert, comme par exemple l’Université Marien NGOUABI, bénéficient des mesures sociales superficielles qui ne produisent que des effets placebos dans un contexte où les décisions arrêtées pour lutter contre le covid-19 accentuent la crise économique qui sévit le Congo depuis fin 2014.


Quant à la gestion de la crise sanitaire, elle est plus que catastrophique. Le Congo enregistre aujourd’hui une flambée des cas, avec un taux de positivité de 12,4% et un taux de létalité de 2,2% dans la période du 1er au 18 octobre 2021. Les professionnels de santé, mal équipés et exposés, sont presque débordés. Les malades les moins nantis sont abandonnés à leur triste sort. Les Congolais s’interrogent finalement de l’usage qui a été fait du fonds covid-19 qui devrait pourtant servir à renforcer la stratégie de lutte contre la pandémie. Aussi, l’U.PA.D.S. dénonce le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire, tel que l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants. La pandémie de covid-19 est notoirement une question de santé publique. De ce fait, ainsi que l’est le VIH-SIDA, elle devrait bénéficier de la gratuité des soins et autres interventions médicales. C’est pourquoi l’U.PA.D.S. suggère au Gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR et des vaccins recommandés par le Ministère de la santé et de la population afin d’en permettre l’accès au plus grand nombre des concitoyens de bas niveau social.
Face à ce chaos, l’U.PA.D.S. demande à la population en général, et à ses militants en particulier, à redoubler de vigilance et de prudence pour se prémunir contre la pandémie.


S’agissant des mesures renouvelées par la Coordination de riposte contre le covid-19 lors de sa réunion du 30 octobre dernier, l’U.PA.D.S. en appelle à une démarche prudente de la part des pouvoirs publics au sujet de la vaccination, principe de précaution oblige.

Ce n’est qu’un secret de polichinelle : faute de bilan médical, les Congolais n’ont pas en majorité connaissance de leur état de santé. En réalité, si le vaccin contre le covid-19 se justifie par l’impératif de santé publique – l’État étant garant de la santé des Congolais –l’U.PA.D.S. rappelle cependant au Gouvernement qu’il ne peut être porté atteinte au principe constitutionnel d’inviolabilité du corps humain que dans le cadre des exceptions prévues par la loi. L’être humain disposant seul de son corps, ne doit subir de traitement médical qu’avec son consentement libre et éclairé.
Par conséquent, l’U.PA.D.S. exhorte le Gouvernement, la classe politique et la société civile à une large sensibilisation sur la vaccination volontaire précédée d’un bilan de santé, sans pression de quelque forme que ce soit, en l’absence d’une loi instituant l’obligation vaccinale en République du Congo dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Toutes les mesures barrières de lutte contre le covid-19 devraient être renforcées à tous les niveaux pour éviter un autre relâchement tel que constaté ces derniers temps surtout dans les grandes villes.
Concernant la situation politique, l’U.PA.D.S. s’étonne du mutisme observé par le Gouvernement sur les préparatifs des élections législatives et locales en perspective. Presque une année après la concertation de Madingou dont les conclusions n’avaient pas fait l’unanimité, rien n’est encore entrepris dans l’objectif de corriger les faiblesses persistantes. Le Ministre en charge des questions électorales, de même que le Haut-commissaire chargé de régler l’épineuse question de la gouvernance électorale, sont ainsi invités à s’activer.


Toutefois, l’U.PA.D.S. condamne fermement l’attitude incompréhensible du Ministre en charge des élections qui, à la surprise de tous, a commencé à accomplir arbitrairement les actes préélectoraux en y réintégrant malicieusement les autorités administratives locales en service, alors qu’elles avaient été exclues de ces opérations depuis la concertation d’Ewo en 2011. Le Gouvernement devrait savoir que les élections à venir doivent être différemment organisées, avec l’implication de toute la classe politique.
De même, l’U.PA.D.S. suggère à son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, d’apaiser le pays en libérant les acteurs politiques encore en prison. Le Congo a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour bâtir son avenir et ce, peu importe ce qui s’est passé. La réconciliation nationale est à ce prix, lequel prix nous oblige justement à oublier ce qui nous divise pour privilégier le Congo.
Enfin, l’U.PA.D.S. a pris acte de la déclaration de leur patrimoine par les membres du Gouvernement, mais doute de la crédibilité que l’on puisse accorder à un tel exerce d’ailleurs fait sur le tard. Comment évaluer le patrimoine des Ministres et autres responsables à la cessation de leurs fonctions si à l’entrée de celles-ci les déclarations faites devant la Cour suprême ne sont ni transparentes ni mises à la disposition du peuple congolais ?


                                                                 Fait à Brazzaville, le 08 novembre 2021


                                                                                  Le Secrétariat National

 

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La déclaration du patrimoine par des citoyens élus ou nommés à une haute fonction porte déjà les fruits

Publié le 26 Octobre 2021 par André LOUNDA dans Politique

Conformément à la Constitution du 25 octobre 2015 et en application de la loi  N°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique et t le Décret N°2019-320 du 12 novembre 2019 fixant les modalités d’application de la loi relative à l’(obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique, les membres du Gouvernement ont été reçu par la Cour Suprême le 25 octobre 2021 à Brazzaville.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais, Anatole Collinet MAKOSSO accompagné d’une trentaine des membres du Gouvernement, a été le premier à déposer sa déclaration de patrimoine aux mains du Premier président de la Cour suprême, Henri BOUKA, tout en certifiant sur l’honneur le contenu de son document. Après s’en sont suivis les ministres d’Etat ainsi que les autres membres du gouvernement présents.

Conformément à la loi, ces déclarations seront conservées dans un coffre au greffe de la Cour suprême. Cette dernière donne acte au déclarant de la réception de sa déclaration ; s’engage à la conserver jusqu’à la cessation des fonctions et en faire l’annonce publique par voie d’insertion au journal officiel.  Pour le chef du gouvernement, cet événement est un acte de responsabilité et un engagement à la sincérité, à l’humilité, à la probité. Ceci conformément à l’article 55 de la Constitution du 25 octobre 2015.

Prenant acte des déclarations de patrimoine des membres du Gouvernement, le Premier président de la Cour suprême, Henri BOUKA a rappelé quelques dispositions du décret règlementaire n°2019-320 du 12 novembre 2019 fixant les modalités d’application de la loi n°4-2019 du 7 février 2019« … Aujourd’hui, à la faveur de cette audience spéciale de réception des déclarations de patrimoine des membres du gouvernement, la République vit un fait majeur en matière de gouvernance, un fait majeur qui désormais marquera et impactera la vie publique nationale, vue à travers la délicate relation à vivre entre les cadres élevés à de hautes fonctions et la chose publique.

Aussi, cette audience manifeste également l’attachement d’un peuple et de ses gouvernants aux valeurs de l’Etat de droit. Car l’Etat de droit est, « celui dans lequel la loi votée et promulguée est obligatoire à l’égard de tous et, où, tous les citoyens, gouvernants et gouvernés, sont soumis à la loi »« Ce qui se passe devant nous, acteurs et témoins de l’événement, n’est pas un fait anodin ; non au contraire, il s’agit d’un événement majeur qu’il est de l’intérêt de la nation de perpétuer, de génération en génération, la nôtre étant celle qui, la première, à l’issue d’une longue gestation de 29 ans, a franchi enfin le Rubicon. Notre génération doit être victorieuse de tout ce dont on l’accuse, peut-être à tort ou avec raison », a déclaré Henri BOUKA.

Sortant de cette audience, le Premier Ministre congolais Anatole Collinet MAKOSSO a exprimé sa satisfaction aux journalistes qui ont pris d’assaut la Cour Suprême en quelques mots, « Nous sommes aujourd’hui 25 octobre 2021, un beau cadeau d’anniversaire pour la Constitution du 25 octobre, un grand hommage au peuple congolais qui l’avait votée. Les membres du gouvernement qui m’ont accompagné ont voulu témoigner leur sens d’humilité, de sincérité et de probité au peuple congolais. Ils l’ont fait et nous espérons que toutes les autres autorités élues ou nommées à de très hautes fonctions vont emboîter le pas comme l’a fait lui-même le premier président de la Cour suprême »

Les autres sujets sont appelés à se manifester

D’après le premier Président de la Cour Suprême, Henri BOUKA, la présence du Gouvernement dans la salle d’audience  vient de démentir l’opinion pessimiste de ceux qui pensaient que la loi sur la déclaration de patrimoine n’était qu’un leurre, une loi de pure forme, qui ne connaîtrait point d’application.  Par ailleurs, il a aussi indiqué que la plus haute juridiction nationale n'a pas les moyens de contraindre les assujettis à faire promptement leurs déclarations de patrimoine. Mais la loi a fixé elle-même un délai péremptoire de trois mois pour compter de la notification faite à chaque assujetti d’accomplir son devoir. « Les notifications ont été, pour un grand nombre d’assujettis, faites de sorte qu’après cette première grande cuvée d’autres assujettis se manifesteront, promptement, mais librement, le tout sous les peines édictées par l’article 12 de la loi n°4-2019 du 7 février 2019 », a-t-il conclu.

Après les membres du gouvernement, le premier Président de la Cour suprême a lui aussi déposé sa déclaration de patrimoine aux mains du Vice-président de cette juridiction, Alphonse Dinard MOUBANGAT-MOKONZI.

 

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Les militants de la Section PCT-Diata ont exprimé leur attachement à la Direction Politique Nationale

Publié le 27 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

Les militants de la Section PCT-Diata ont exprimé leur attachement à la Direction Politique Nationale

La Section du Parti congolais du Travail (PCT- Diata) s’est réunie le 26 septembre 2021 sous la direction de MBOUNGOU MPOUELE Carl. Au cours de cette rencontre, ils ont examiné tous les points inscris à l’ordre du jour. Au terme de la réunion un communiqué final a été rendu public.

COMMUNIQUE FINAL SANCTIONNANT LES TRAVAUX DE LA SECTION PCT-DIATA

La Section PCT-Diata s’est réunie le dimanche 26 septembre 2021 à Diata. Elle a eu à son ordre du jour : analyser l’élection présidentielle 2021 ; examiner également une question lie au comblement de poste au niveau du Secrétariat  de la Section ; la question des cotisations statutaires et des divers.

Dans les divers, il, s’est agi de regarder la question d’assistance entre les membres du Parti, le relais pour la sensibilisation sur les mesures gouvernementales relatives au COVID-19 notamment, la vaccination et une information sur l’installation d’une nouvelle Section PCT à Diata.

Sur le plan relatif à l’analyse de l’élection présidentielle, il s’agissait pour les membres de la Section de relever que l’élection s’est bien déroulée et qu’ils se réjouissent de la victoire de leur candidat. Toutefois en interne, ils ont relevé quelques imperfections liées notamment au déroulement de la campagne à certains comportements déviants de certains camarades malgré les interpellations constantes pendant les campagnes des camarades de la commission de contrôle et d’évaluation. Cette situation pourrait avoir des conséquences sur la démobilisation des militants et sur les prochaines élections. Vu que ces comportements, ces fautes, ces erreurs éteignent sur l’avenir du Parti. Pour cela, ils ont souhaité que la direction politique nationale exploite tous les rapports qui ont été fournis.

Sur le point relatif aux cotisations statutaires, il a été rappelé que les cotisations statutaires font vivre le Parti, c’est la ressource principale du Parti et chaque membre du Parti est tenu de verser ses cotisations statutaires par mois.

Enfin sur les divers, les camarades ont rappelé la nécessité de créer entre eux une assistance, une solidarité. Dans ce cas, des cadres d’intervention et des montants seront déterminés.

Sur la CIVID-19, les camarades ont apprécié les mesures gouvernementales et appelé tous les camarades à servir de relais à ces mesures, c’est une question de responsabilité collective.

Enfin sur l’installation d’une nouvelle section à Diata, c’est ce qui fait qu’au niveau de Diata le PCT compte deux sections à Brazzaville.

A l’issue de la réunion, les camarades membres de la section PCT-Diata ont félicité le Président de la République pour son élection, l’ont encouragé à suivre toutes les mesures qu’il prend pour le Congo et son Gouvernement.

Et d’autre part, ils ont exprimé leur attachement à la Direction Politique Nationale, au Secrétariat Général du Parti et au Secrétaire Général du Parti Pierre MOUSSA.

 

                                                                             Fait à Brazzaville, le 26 septembre 2021.

                                                                                       La Section PCT-Diata

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Le Dialogue de Bonne Intelligence de l'UDR-MWINDA porte déjà ses fruits au sein de ce parti par la réunification

Publié le 8 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’amour, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. Ô Seigneur, que je ne cherche pas tout, à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie », c’est par cette prière de Saint François d’Assise que les travaux des Assises de la Réconciliation de l’Union pour la Démocratie et la République en sigle UDR-MWINDA ont démarré le 06 septembre 2021 à Brazzaville.

Placées sous le thème : « UDR-MWINDA : Unissons-nous pour garder allumé la lampe de Ya MILOS », présidés par Guy Romain KINFOUSSIA en présence de Bonaventure MBAYA, Président de la Convergence Citoyenne qui a fait un retour à la source, d’Alex KIMBEKETE, Coordonnateur du Processus de Réconciliation et de plusieurs délégués venant de tous les Départements du Congo. Cette rencontre placée sous le signe de la réconciliation et de réunification de ce Parti de l’opposition congolaise a été marquée par le compte rendu du Coordonnateur du Processus de Réconciliation sur les missions que la direction du Parti l’a assigné, du discours de circonstance du Président de la Convergence Citoyenne, de l’Allocution d’ouverture des travaux du Président de l’UDR-MWINDA suivi du serment de réconciliation et du mot de clôture du Président de cette formation politique.

Ses Assises de Réconciliation ont été marquées par un serment lequel les dirigeants de l’UDR-MWINDA ont adhéré après 10 ans de turbulences au sein de cette formation politique, convaincus que la réconciliation seule est l’unique voie devant conduire à la réunification de ce Parti et à la conservation de son unité liée par le présent. Ensemble, ils se sont engagés pour la restauration de l’unité au sein de ce Parti et à œuvrer pour son bon fonctionnement dans un esprit de paix, de collaboration.

Pour Guy Romain KINFOUSSIA, Président de l’UDR-MWINDA, formation politique de l’opposition, la réconciliation actée s’inscrit dans le cadre de la redynamisation du vivre-ensemble au sein du parti. « La cérémonie de ce jour est une illustration du vivre-ensemble en paix par le dialogue de bonne intelligence, Dialogue que le Président de la République appelle «Dialogue fécond», «Dialogue dans la vérité» ou tout récemment «Dialogue constructif». C’est ce dialogue que nous avons ouvert au sein de notre parti et grâce auquel nous voici tous rassemblés ici. Il nous restera à le réaliser au plan national entre les filles et fils du Congo.

Au Président de la République Guy Romain KINFOUSSIA l’a rappelé que l’heure est à la réconciliation des peuples partout où des déchirures du tissu social ont plongé les populations dans la misère, la division et l’angoisse pour leur avenir. Nous nous souvenons que vous aviez remis le Congo entre les mains de Dieu. Voici venu le temps de célébrer l’Amour du Prochain que le Christ nous recommande. Voici venu le temps de prendre des mesures courageuses et audacieuses de décrispation politique et sociale, afin que tous les fils et toutes les filles du Congo réconcilié forment une chaîne d’union solidaire et indestructible. Voici venu le temps de réinventer notre Congo, Congo na biso, Congo ya sika.

Signalons que dans un communiqué de presse, l’équipe dirigeante de l’l’UDR-MWINDA a fait savoir que la réconciliation organisée visait à redynamiser ses forces en vue de faire face au défi de l’alternance politique et démocratique au Congo. Cette réunification vise aussi à bien préparer les élections législatives et locales de 2022, pour lesquelles le parti tient à participer. Dans son mot de circonstance, le président de l’UDR-MWINDA a réitéré au Chef de l’Etat la nécessité de convoquer un dialogue politique sincère. Une occasion propice pour les filles et fils du Congo de discuter et trouver des solutions aux problèmes auxquels la population est confrontée.

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Pascal LISSOUBA, l'homme qui a marqué toute une Nation et tout un continent

Publié le 5 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

L'UPADS a mis fin au deuil porté en mémoire de son Président Fondateur, ancien Président de la République du Congo, le seul Président démocratiquement élu dans toute l'histoire du Congo, le Professeur Pascal LISSOUBA décédé le 24 août 2020 à Perpignan en France, le vendredi 03 septembre 2021, une messe d'Actions de Grâce en sa mémoire a été dite en la Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville en présence de Pascal TSATY MABIALA, Premier Secrétaire de l'UPADS, Claudine MUNARI, Présidente du MUST, de Joseph YÉDIKISSA, 2ème Secrétaire du Sénat.

Cette messe à laquelle ont pris part plusieurs cadres, militants et sympathisants de l'UPADS a été dite par Mgr Louis Portella MBOUYOU en présence de Mgr Bienvenu MANAMIKA, Évêque Coadjuteur de l'archidiocèse de Brazzaville. Dans son homélie tiré du livre de Saint Mathieu au chapitre 25 et des versets 31 à 46 Mgr Louis Portella MBOUYOU a exhorté l'assistance à cultiver l'amour de n prenant l'exemple de Jésus Christ et à son souvenir de ce grand homme qui a été Pascal LISSOUBA qui avait tant aimé son pays le Congo.

Au terme de cette messe, Jérémie LISSOUBA, fils de l'ancien Président, Député de la circonscription 1 s'est exprimé aux médias, « Nous célébrons l'homme, la personne qu'il a été, ça c'est avant tout les sentiments. Ce n'est pas seulement sa famille biologique qui est ici mais aussi sa famille politique et autre.

Après avoir célébré l'homme, l'ensemble de la personne que nous célébrons, il y a des sentiments à partager puisque d'une part on se rappelle qu'il nous a quittés, il y a un an mais surtout les sentiments qui sont venus à ce moment-là et en même temps nous célébrons la vie d'un grand homme qui a marqué une Nation, tout un continent. Chacun d'entre nous peut faire plus pour s'assurer que c'est l'amour qui règne dans le cœur, c'est l'amour du prochain même avec qui ont peu avoir des contradictions mais s'assurer que l'amour est au cœur des actions ».

Après cette messe, les cadres, le militants et sympathisants de l'UPADS le Parti qui incarne la démocratie au Congo se sont dirigés au siège du Parti pour la levée du deuil où un rituel a été fait conformément à tradition Nzabi par Pascal GAMASSA, Chef de la famille LISSOUBA après le retrait du ruban noir sur l'effigie de Pascal LISSOUBA par le Premier Secrétaire du Parti, Pascal TSATY MABIALA.

Et le tout a été suivi par l'ambiance festive.

 

 

Pascal LISSOUBA, l'homme qui a marqué toute une Nation et tout un continent
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Pascal LISSOUBA, un homme attractif et une vision pour des générations, une pensée politique très poussée

Publié le 3 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

UPADS : célébration du 30ème Anniversaire du Parti et fin du deuil porté en mémoire du Professeur Pascal LISSOUBA, Président Fondateur de l'Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale, ancien Président de la République du Congo, ce jeudi 02 septembre au siège social du parti à Brazzaville.

Ses festivités se sont déroulées en présence de plusieurs cadres, militants et sympathisants de ce grand Parti de l'opposition congolaise. À cette occasion, dans son mot de circonstance, Pascal TSATY MABIALA, 1er Secrétaire de l'UPADS a lancé un vibrant appel à tous les anciens membres de regagner le Parti. Et il a retracé l'histoire de la fondation de ce Parti et le parcours politique de son Fondateur, le Pr Pascal LISSOUBA et dans son propos, il a demandé à tous les membres de ce Parti de regarder l'avenir et de s'impliquer d'avantage dans la vie du Parti pour relever les défis. Actuels, « l’UPADS, n’est pas créée dans le seul but de gérer le pouvoir. C’est un instrument que le Professeur Pascal LISSOUBA entendait mettre au service de la cause panafricaine pour poursuivre le combat de ses prestigieux devanciers que sont : KWAME NKROUMAH, SEKOU TOURE, MODIBO KEÎTA, JOMO KENYATA, Barthélémy BOGANDA et autres. Quant à la philosophie de ce Parti, le Professeur Pascal LISSOUBA la décline clairement dans la déclaration de création de l’UPADS en affirmant : « Je me suis autorisé à créer un parti politiquer dénommé : Union Panafricaine pour le Développement Sociale […] sur une double base unifiée et fédérale : Unifiée ; du faut de la détermination de certains partis et associations politiques à mettre en commun la poursuite de leurs objectifs sur la base d’une même vision du monde et de la société congolaise, sans exclure la manifestation des sensibilités. Fédérale, du fait qu’il subordonne la collaboration ponctuelle ou à long terme à des négociations sur le plan local et national avec d’autres partis et associations politiques ».

Poursuivant Pascal TSATY MABIALA a ajouté qu’il restait à en définir la ligne idéologique. C’est au Congrès inaugural de 1995 que les statuts actualisés du Parti en donnèrent les contours aux articles 16 et 17 qui disposent respectivement, je cite :’L’UPADS souscrit à l’économie de marché. Mais elle considère que l’Etat a le devoir et le droit d’orienter, de réguler, d’encadrer et de promouvoir l’économie nationale » ; « L’UPADS est un Parti de progrès. Son action trouve son fondement dans les principes énoncés par : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples : la Charte Congolaise des Droits de Libertés et la Charte Congolaise de l’Unité Nationale.

 Ces principes sont, entre autres : la liberté ; la démocratie ; la justice sociale ; l’égalité des chances ; la solidarité ».

Après le discours du Premier Secrétaire de l’UPADS, Pascal TSATY MABIALA une série d’évocations et des témoignages émouvants sur la vie politique et l’œuvre du Professeur Pascal LISSOUBA ont été fait par des personnages politiques qui l’ont connu et qui l’ont côtoyé. Parmi eux Alain AKOUALA ATIPAULT, ancien Ministre de la Communication et des Zones Economiques Spéciales de Dénis SASSOU N’GUESSO qui a déclaré que le Président Pascal LISSOUBA représente une forme, un repère, un Etat. Je voudrais que l’on retienne de cet homme ambition pour les réformes, son ancrage à la modernité, sa vision collective pour l’évolution des sciences et la technologie au point de prévoir même la techno société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Pour Pascal GAMASSA, un parent de l’illustre disparu, «  Pascal LISSOUBA était un homme droit, Pascal LISSOUBA était un humain fait de chair et de sang. Pour ceux qui l’ont mal jugé, ne l’ont peut être mal compris et je leur demande pardon. Pendant qu’il devrait s’occuper de sa famille et de ses enfant comme un véritable Chef de famille mais là, il ne l’a pas tellement fait pour ne s’occuper uniquement que des problèmes de la Nation. Cette Nation congolaise qu’il a tant aimé ».

Cette première journée s’est achevée par la cérémonie de présentation et de dédicace du livre de Giscard Sidoine MADOULOU, Président de la Jeunesse de l’UPADS intitulé ; « La Pensée Politique du Professer Pascal LISSOUBA.

Signalons que l’UPADS a été créé le 15 juin 1991 et que ce vendredi 03 septembre 2021 à 10 heures, une messe d'Actions de Grâce sera dite en sa mémoire à la Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville puis s'en suivra le retrait des rubans noirs sur les effigies du Président Fondateur de l'UPADS au siège social de ce Parti à 12 heures.

 

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