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politique

DISCOURS D'ÉVOCATION DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT A L’OCCASION DU 61ème ANNIVERSAIRE DE INDÉPENDANCE NATIONALE

Publié le 16 Août 2021 par GéoAfriqueMédias.cg dans Politique

 

Excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État ;

Monsieur le Président du Sénat ;

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

Monsieur le Ministre d’État, Directeur de cabinet du Président de la République ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques ;

Mesdames et messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations Unies ;

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions constitutionnelles ;

Mesdames et Messieurs les Secrétaires permanents des Conseils consultatifs nationaux ;

Messieurs les membres du commandement des composantes de la force publique ;

Monsieur le Préfet du Département de Brazzaville ;

Monsieur le Président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville

Mesdames et Messieurs les Parlementaires

Mesdames et Messieurs, Distingués invités

Nous voici, rassemblés, ce jour 15 août 2021, pour célébrer le 61ème anniversaire de notre Indépendance. Et c’est à Votre humble serviteur, que je suis, que revient la lourde charge d’en faire l’évocation.

Le risque est grand. Car comme nous l’enseigne le Professeur Théophile Obenga, je cite : « quiconque doit témoigner de l’histoire doit justifier de la compétence, de l’autorité et de la légitimité », fin de citation.

Si ma qualité de Premier ministre me confère l’autorité, je ne suis pas tout à fait sûr de pouvoir justifier ni de la compétence, reconnue aux historiens, ni de la légitimité réservée à ceux qui ont vécu et connu les faits. Puissent les témoins privilégiés, comme Vous, Excellence Monsieur le Président, m’autoriser de le faire par délégation ou par subrogation personnelle.

Excellence Monsieur le Président,

Mesdames et messieurs,

Ce jour est d’autant plus émouvant qu’il nous renvoie au 15 août 1960 lorsque, vêtu d’une soutane resplendissant de blancheur, en plein jour de l’Assomption selon une tradition catholique, levant les mains vers le ciel, le Président Fulbert Youlou, s’adressait à ses compatriotes en ces termes, je cite : « Il est bien vrai que nous vivons un jour faste… Mais cette journée doit être aussi un moment de réflexion car elle marque une étape essentielle de la vie de notre État », fin de citation.

« Notre État » ! avait alors clamé haut et fort le Président Fulbert Youlou, tout heureux et tout fier. Pourtant, celui qui lui succédera à la tribune, ne s’embarrassa guère de mots jacobins, comme pour lui rappeler ce proverbe de chez nous, je cite : « ce n’est pas parce que l’on a aperçu le sable que l’on est forcément proche de la mer ».

Oui l’accession à l’indépendance n’est pas synonyme d’édification de l’État si l’on en croit André Malraux qui le dit avec une certaine sincérité :  

« La France vous lègue des organisations économiques, administratives, financières, mais s’il n’y a pas d’État, de telles organisations ne suffisent pas à faire un État. », fin de citation.

Ainsi, c’est autour de la notion d’État que s’articulera notre évocation. L’État, cette organisation que se donne une communauté rassemblée par l’histoire pour prendre des décisions, organiser sa cohésion, assurer sa survie.

Oui ! l’État dans sa triple dimension : sociologique, organisationnelle et juridique.

Mais aussi l’État, dans ses différents attributs : indépendance, souveraineté, indivisibilité, démocratie, égalité, laïcité, tel que cela est repris à l’article premier de la Constitution du 2 mars 1961.

Excellence Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs

La Constitution du 2 mars 1961 consacre son titre premier à l’État et la souveraineté. Les principaux idéaux des pères fondateurs se résument à son premier article qui énonce les attributs de l’État et évoque les symboles de la République à savoir, entre autres, l’hymne national, la devise, le drapeau, en y ajoutant même la langue officielle.

Aux termes de cet article, la République du Congo est un État indépendant. Cette précision est d’autant plus nécessaire qu’en 1958, au moment où la République fut proclamée, le Congo n’était pas encore un État indépendant. On peut donc comprendre tout le sens de l’exhortation d’André Malraux nous demandant de commencer à construire nous-mêmes l’architecture du nouvel État.

Et c’est ce que Vous, et chacun de vos prédécesseurs, vous êtes attelés à faire depuis 1960, Excellence Monsieur le Président de la République.

Le même article premier rappelle également le caractère souverain de l’État.

Une souveraineté qui s’étend sur l’ensemble du territoire congolais délimité par des frontières internationalement reconnues, héritées de la colonisation.

Cette souveraineté sous ses trois formes, étatique, nationale et populaire, ne fait pas obstacle à ce que nous puissions vivre en harmonie, avec les autres peuples du monde. Bien au contraire ! et fort heureusement d’ailleurs. Willy Brant, Ancien Chancelier allemand, ne le disait-il pas, je le cite : « Dans le monde où nous vivons aujourd’hui, la voix d’un seul État est inaudible ».

Sinon, quel aurait été notre destin sans le Portugal par exemple, quand on sait que c’est par Diego-Cao que le Congo a été découvert en 1482 ? Quel aurait été notre destin sans l’Italie, le pays d’origine de Pierre Savorgnan de Brazza avec lequel notre Roi, le Roi Makoko avait signé le Traité de Mfoa ? Quel aurait été notre destin sans les Etats-Unis d’Amérique, sans le Brésil, avec lesquels une grande partie de nos peuples ont une histoire commune ?

Quel aurait été notre destin sans la France dont l’histoire avec le Congo a des accents particuliers aux plans philosophique, économique, sociologique et culturel ? Quel aurait été notre destin sans la Belgique, dont l’ancienne colonie devenue République Démocratique du Congo, est un pays frère, avec lequel nous partageons le même nom, le même fleuve, les mêmes langues nationales et la même culture ? Quel aurait été notre destin sans les pays nordiques comme la Suède, la Norvège, qui ont jeté les bases du secteur de l’éducation ? Quel aurait été notre destin sans l’Allemagne, la Grande Bretagne qui sont engagés avec nous dans la lutte pour la protection de l’environnement ? En somme, quel aurait été notre destin sans une bonne coopération avec l’Union européenne ?

De même, quel aurait été notre destin sans la Chine, sans la Russie, sans Cuba, avec lesquels nous avons partagé pendant longtemps une idéologie commune ?

Quel aurait été notre destin sans les pays de l’Union africaine avec lesquels nous constituons, ensemble, le berceau de l’humanité ?

Quel aurait été notre destin sans les autres pays de l’espace francophone avec lesquels nous partageons les mêmes valeurs démocratiques et la langue française ?

Nous sommes donc liés à tous ces États, non pas par une cordelette artificielle mais plutôt par un cordon ombilical d’une épaisseur historique indéniable, fruit de l’héritage reçu de nos pères fondateurs.  

Et depuis lors, nous assumons notre indépendance et notre souveraineté en traitant et en coopérant avec tous les États au même pied d’égalité, avec le même amour, selon les mêmes règles, avec la même assurance, sans aucune tendance à privilégier tel ou tel autre et savons ce que nous devons à tel et tel autre.  Que tous nos partenaires soient rassurés que jamais, nous ne trahirons les idéaux de nos pères fondateurs.  

A ce propos, le discours de Stephane Tchitchelle, un des pères fondateurs, sonne et résonne encore à nos oreilles lorsqu’il déclare : « En demandant notre admission à l’Organisation des Nations unies, nous avons fait le vœu de vivre dans la fraternité et la solidarité de tous les peuples libres épris de justice, plaçant les idéaux de paix au-dessus de toute considération personnelle ou matérielle, comme nous avons pris l’engagement de contribuer par notre sagesse à la consolidation de la coexistence pacifique des peuples au-delà des préjugés de race, de couleur ou de religion » fin de citation.

On aura donc compris que c’est au nom de cet engagement pris devant le monde par un de nos pères fondateurs et en raison de ces liens très étroits qui nous attachent aux autres peuples, que nous avons, tout au long de ces soixante et un ans, soutenu les pays frères en proie à des guerres et des violences fratricides. C’est pour ces mêmes raisons que nous avons pris fait et cause dans la lutte menée par nos frères contre l’apartheid et pour l’indépendance et la liberté en Afrique australe et ailleurs.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs,

L’indépendance acquise, la souveraineté admise, il nous fallait consolider les bases de l’unité nationale, mises à mal au lendemain de la proclamation de la République.

En effet, le 16 février 1959, une guerre civile se déclencha et provoqua la déchirure du tissu national.

Pour reconstruire cette unité nationale, les deux protagonistes, Messieurs Fulbert Youlou et Jacques Opangault, décidèrent de transcender leurs divergences et d’entreprendre des tournées à travers tout le pays pour prêcher la paix. C’est dans ce cadre que s’inscrit le message à la Nation de Jacques Opangault qui le 28 juillet 1960 déclarait je cite : « En dehors des luttes idéologiques, en dehors de notre opposition démocratique… nous avons tous, nous Congolais, des objectifs supérieurs, des devoirs communs impérieux. En face des grandes tâches nationales, nous n’avons qu’un seul drapeau, qu’une seule devise, qu’un seul but : le Congo », fin de citation.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Vous êtes un témoin privilégié de l’Histoire du Congo indépendant. Pour vous avoir lu et ausculté, j’ai retenu une belle image.

Jeune officier, au service de la République, de faction au Palais du peuple, Vous aviez accueilli un des pères fondateurs, le Vice-Président Jaques Opangault rentré d’une mission à Rome alors que le régime auquel il appartenait vacillait. Le Président Fulbert Youlou fut arrêté et le Président Opangault vous demanda de le conduire dans la cellule de son chef pour se constituer lui aussi, prisonnier. Ce qui fut fait.

Quel bel exemple de loyauté !

Quel bel exemple de solidarité !

Quel bel exemple de fidélité !

 Une fidélité que l’on a du mal à vivre de nos jours, où des collaborateurs, se passant même pour les plus fidèles, ne se gênent pas, à la moindre secousse de se comporter comme Pierre à qui le Christ avait dit ; « le coq n’aura pas chanté que tu m’auras déjà renié trois fois ».

 

Excellence Monsieur le Président de la République.

L’Unité nationale est votre credo au même titre que la paix. Vous êtes allés au-delà des mots et avez consolidé le caractère unitaire et indivisible de l’Etat par le maillage du territoire national en infrastructures routières qui permettent aujourd’hui, de relier l’ensemble du pays, du Nord au sud, de l’Est à l’Ouest. Nul ne peut donc se permettre de violer le caractère unitaire du Congo, en créant des zones de non-droit et mettant en péril la libre circulation des biens et des personnes dans notre pays.

 

Excellence Monsieur le Président de la République

Mesdames et Messieurs   

Les pères fondateurs ont tellement cru en l’unité du pays qu’ils l’ont mise en relief dans les différents symboles de la République à commencer par l’hymne national : La Congolaise, avec ses trois couplets.

Le premier couplet fait l’apologie de l’indépendance qui annonce le bonheur du peuple libéré après une longue lutte.

Le deuxième couplet vante la beauté du relief, de la végétation et de l’hydrographie du Congo, propriété d’« un seul peuple, d’une seule âme et d’un seul cœur ardent et fier » ; fier de la richesse de notre pays. Le troisième couplet invite l’ensemble du peuple à défendre la patrie, à bien servir l’État, quitte à mourir pour servir d’exemple aux générations futures.

Et le refrain exprime la liesse populaire, en implorant l’unité de tous et en rappelant que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise.

La devise reprend le concept de l’Unité. Et pour sceller cette unité et aller vers le progrès, les pères fondateurs nous exhortent au travail. Car le travail libère l’homme et l’ennoblit. Un pays ne peut réaliser son développement social, économique et acquérir son indépendance véritable que grâce au travail, et au travail bien fait. Essayons de travailler suivant l’exhortation de Martin Luther King en faisant l’effort, qui que nous soyons, d’être le meilleur, là où l’État nous emploie, et que nous accomplissions notre besogne comme s’il s’agissait d’une mission spéciale que nous avait confiée Dieu le créateur .

Enfin, expression finale de l’unité et du travail, le progrès peut se manifester sur le plan matériel, intellectuel et moral. Le progrès matériel se manifeste par une meilleure répartition des richesses. Le progrès intellectuel se réalise au niveau scientifique et technique et le progrès moral au niveau des comportements et des attitudes.

Le choix du drapeau comme symbole de notre État, n’est pas non plus le fait du hasard. Tout semble avoir été bien pensé par nos pères fondateurs. Le drapeau national est représenté par une bannière aux couleurs vert, jaune et rouge. Le vert symbolise la paix et rappelle les vastes étendues forestières de la végétation congolaise intégrées dans le bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie. Il est également le symbole de notre espérance dans l’avenir économique et social du pays. Le jaune exprime notre volonté d’union et de notre traditionnel sens de l’hospitalité, et le rouge exprime le courage et l’ardeur du peuple congolais.

Après avoir forgé notre État indépendant et souverain que nous préservons jalousement, après avoir construit notre État unitaire et indivisible que nous consolidons par nos efforts, nous nous sommes investis à créer l’État de droit.

Oui ! L’État dont nous célébrons l’indépendance aujourd’hui est un État de droit.

Excellence Monsieur le Président de la République

L’État de droit dont nous exaltons l’indépendance, vous l’avez voulu protecteur, c’est-à-dire, « un Etat où le comportement de tous, individus, groupes d’individus et institutions de toute nature, est réglé par une norme juridique préexistante. ».

L’État protecteur commande à ce qu’un juge impartial rende la justice, en se laissant guider par le bon sens, par la loi, toute la loi, rien que la loi et jamais par l’esprit de vengeance, de haine, de jalousie, de cupidité.

L’État protecteur que vous voulez rétablir, c’est celui que vous forgiez dans les années 80 lorsque les conseils de discipline sanctionnaient les fonctionnaires indélicats, absentéistes, paresseux, déserteurs et prévaricateurs.

L’État protecteur que vous voulez restaurer, c’est celui d’une justice exemplaire que nous avons connue par le passé, ayant su sanctionner les actes inciviques.

 L’État protecteur que vous voulez promouvoir, c’est celui où le respect du bien d’autrui et du bien public était enseigné depuis l’école primaire, où l’enrichissement illicite et l’étalage des richesses étaient dénoncés systématiquement.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et messieurs,

La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption dont les discours nous sont servis par les donneurs de leçons, ne sont pas des produits d’importation.

Elles sont des valeurs intrinsèques de notre peuple, au cœur de l’État de droit dans notre pays. Certes, elles connaissent aujourd’hui un déclin du fait des différentes crises politiques, économiques et morales que connait le Congo depuis les années 90, du fait de la tendance à la ploutocratie. Mais il n’est pas impossible, même pas difficile de revenir aux fondamentaux. La volonté du peuple congolais, de promouvoir l’État de droit, débarrassé de la corruption et de toutes malversations financières est inébranlable. Cela avait déjà été expérimenté dans les années 80, lorsque, le législateur congolais, sous Votre impulsion Excellence, Monsieur le Président de la République, avait renforcé le dispositif répressif et enrichi le droit pénal spécial par une infraction dite « sabotage économique ».

On se souviendra qu’une ordonnance portant le n° 018/84 du 23 août 1984 avait étendu la compétence matérielle des juridictions de droit commun, notamment aux actes de sabotage économique au préjudice de l'État.

Et aux termes de l’article 15 de ladite ordonnance, les peines encourues par les citoyens véreux allaient de 10 ans d’emprisonnement pour un préjudice de moins d’un million causé à l’État aux travaux forcés à perpétuité, pour un préjudice supérieur à 10 millions de FCFA, subi par l’État.

Ainsi, des arrêts et décisions de justice exemplaires ont été rendus par nos juridictions, à l’image de l’Arrêt n° 092 du 29 octobre 1987 dans l’affaire opposant OFNACOM à des citoyens indélicats, condamnés à payer de lourdes sommes au titre de dommages et intérêts. Il en a été ainsi de biens d’autres arrêts à l’instar de l’arrêt n° 69 du 7 juillet 1987, rendu au profit de la CNSS, des Arrêts du 21 novembre 1985, et du 12 novembre 1987 rendus au profit de l’ONPT et de l’arrêt n°4 du 1er mars 2000 rendu dans une autre affaire de détournement au préjudice de la CNSS au sujet de laquelle un citoyen avait été condamné à payer 360 millions de FCFA à titre principal et 75 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts.

On peut donc se rendre compte du caractère sévère de la sanction pour les crimes économiques commis contre l’État.

L’État de droit c’est cet État où les décisions de justice rendues au nom du peuple congolais sont exécutées sans surenchère démagogique. Lorsqu’on a fait du tort à l’État et à la République, on se doit de faire preuve de contrition, d’humilité et de repentance.

L’histoire de notre pays nous enseigne que nombreux sont nos compatriotes, au nom de la République fraternelle, ont bénéficié de l’amnistie et du pardon de notre peuple, lorsque dans un élan de repentance ils ont témoigné de l’empathie et regretté les actes posés. Il leur suffisait de s’engager à ne pas revenir sur les lieux de leurs crimes.  

L’État dont nous célébrons l’indépendance aujourd’hui, c’est l’État du peuple travailleur, l’État d’une jeunesse décomplexée qui sait se prendre en charge en s’engageant dans la production des richesses par la création des start-up dans l’agriculture, le numérique, l’artisanat, le tourisme et la culture.

L’État dont nous célébrons l’indépendance aujourd’hui, c’est l’État de la femme congolaise laborieuse, représentée dans le sceau de la République assise, avec ses tresses raffinées, sur un tabouret traditionnel, tenant sur ses genoux les tables de la loi qu’elle soutient de son bras gauche, conviant ses compatriotes à l’unité, au travail et au progrès.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs

Le processus de construction d’un Etat est, en toute hypothèse, le résultat d’une dynamique interne de son peuple et non une génération spontanée. A travers les expériences que nous avons connues en 61 ans d’indépendance, nous avons enregistré des avancées, traversé des tumultes, mais la promesse d’une République unie, et d’un Etat en constant progrès, nous a toujours habité. Le Congo peut donc tenir le cap. Il le peut non seulement en raison de la vision de ses dirigeants, mais aussi par la volonté et la détermination de son peuple à demeurer fidèle aux idéaux des pères fondateurs et à nos valeurs communes.

Aujourd’hui, malgré cette crise multidimensionnelle qui aura fragilisé les fondements de notre économie, notre volonté de faire des choix porteurs d’espoir, demeure inébranlable.

Tous unis dans le souvenir de ce jour mémorable du 15 août 1960,

  • Célébrons l’État ;
  •  Magnifions l’État ;
  •  Vénérons l’État ;
  •  Restaurons son autorité,

Adoptons des comportements exemplaires.

Pour que Vive le Congo indépendant, souverain, unitaire et indivisible.

Je vous remercie.

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Message à la Nation de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l'Etat, à l’occasion du 61ème anniversaire de l’indépendance

Publié le 16 Août 2021 par GéoAfriqueMédias.cg dans Politique

Brazzaville, le 14 août 2021.

Mes chers compatriotes ;

Voici 61 ans que notre pays, la République du Congo, célèbre son indépendance et magnifie, le 15 août de chaque année, notre lutte pour la liberté, la justice.

Un tel parcours impose un devoir de mémoire à l’égard des pères de l’indépendance qui avaient résolument entrepris la marche pour l’accession du Congo à la souveraineté internationale.

En cet instant solennel, je voudrais adresser mes vives félicitations à notre peuple qui œuvre inlassablement à l’approfondissement de l’unité nationale, au raffermissement de la cohésion sociale et à la consolidation de la paix.

Que les forces vives de la Nation, en l’occurrence les organisations de la société civile, les partis politiques, les confessions religieuses, trouvent ici la réaffirmation de notre engagement indéfectible en faveur du dialogue constructif, de la tolérance et du vivre ensemble congolais.

C’est aussi l’occasion de rendre honneur et un hommage appuyé à la force publique qui veille et sauvegarde, chaque jour, l’expression intangible et renouvelée de notre souveraineté.

Mes chers compatriotes ;

Nous célébrons les 61 ans de notre indépendance, sans grande solennité, dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19.

Face à cette grave crise sanitaire, sans accompagnement financier extérieur conséquent, nonobstant des appuis en équipements et en médicaments en provenance de quelques pays amis, notre peuple fait preuve de résilience remarquable.

Ce sursaut national constitue, jusqu’à ce jour, un véritable rempart pour nos populations contre ce péril extrêmement meurtrier.

Au plan mondial, la vaccination contre le coronavirus constitue désormais la pierre angulaire de la riposte à la pandémie. Notre pays ne peut se placer en marge de cette dynamique planétaire.

Dans cette optique, il importe d’imprimer une impulsion plus forte aux campagnes de sensibilisation, en vue d’une adhésion plus massive de nos populations à la vaccination anti-Covid-19.

Il nous faut parvenir à l’immunité collective, seule voie de salut, à l’heure actuelle, devant le coronavirus, tout en persévérant dans l’observation stricte des mesures de prévention, notamment dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire, épicentres de ce fléau dans notre pays.

Mes chers compatriotes ;

A la dimension de l’être humain, 61 ans renvoient souvent à l’accomplissement de soi, en fait au début du troisième âge. Devant l’éternité du temps, 61 ans ne sont, en réalité, qu’une goutte d’eau dans l’immensité océane.

61 ans après son accession à l’indépendance, le Congo assume désormais l’étape de la construction de l’Etat, de l’affirmation de la Nation et de la modernisation de notre pays.

Au regard de ce contexte national en rapide mutation, je convie l’ensemble de notre peuple à une réelle introspection, pour projeter les paliers de nos avancées futures sur le chemin du développement.

A ce propos, notre projet de société « Ensemble, poursuivrons la marche », largement plébiscité lors du scrutin présidentiel des 17 et 21 mars 2021, nous offre les leviers nécessaires pour répondre aux attentes légitimes du peuple.

Le décor est à présent planté en vue de la concrétisation de nos ambitions pour le Congo.

Le collectif budgétaire, récemment adopté par le Parlement, participe de notre volonté d’ajuster et harmoniser nos priorités de développement avec les financements disponibles.

Ainsi, au regard des atouts de notre pays, telles la grande disponibilité en terres arables, la pluviométrie abondante, la densité et la régularité du réseau hydrographique, la main-d’œuvre jeune et suffisante. L’agriculture au sens large devrait emporter la conviction de notre peuple, comme vecteur structurant de la diversification de l’économie nationale.

Pour un secteur agricole performant, un changement de paradigme, qui consacre l’évolution effective de l’état d’esprit et des mentalités au sein des populations, s’avère nécessaire, notamment de la jeunesse.

En effet, les options prises et les efforts déployés pour parvenir à un secteur agricole au diapason des objectifs visés, notamment en termes d’autosuffisance alimentaire, ont été souvent entravés par le peu d’intérêt des populations vis-vis de l’agriculture.

Au Congo, sous l’ère coloniale ou même après l’indépendance, l’agriculture était toujours reléguée en arrière-plan. Les travaux agricoles n’attiraient guère les jeunes qui se passionnaient plutôt pour les emplois de bureau, de préférence dans les rangs de la fonction publique, au point de contribuer, de manière continue, à l’amplification de la dépendance alimentaire de notre pays.

C’est pourquoi, face à ce travers de l’histoire, j’en appelle à un changement de mentalités en vue de la mobilisation de notre population, particulièrement de la jeunesse, pour un engagement irréversible dans la voie d’une véritable révolution agricole, au service du développement économique et social de notre pays.

Dans cet ordre, le Plan national de développement 2022-2026 concentrera les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique. Il s’agit prioritairement de l’agriculture, de l’industrie, des nouvelles technologies de la communication, des zones économiques spéciales, du tourisme, de l’entretien routier.

Mes chers compatriotes ;

L’espoir est donc permis. Le Congo enregistre actuellement un redressement progressif de son secteur hors pétrole. Le niveau de récession économique, estimé à environ -5% en 2020, s’établira autour de -1% à la fin de cette année.

Notre pays poursuit sa marche en faisant face, avec détermination, aux défis de son développement.

Pourtant, notre action ne pourra prospérer et atteindre les objectifs visés que dans la Paix, le Dialogue et le Travail bien fait.

Le Congo, notre patrimoine commun, ne sera, en définitive, que le résultat de notre engagement collectif dans l’édification de notre Nation.

Bonne Fête de l’indépendance à tous !

Vive la République !

Vive le Congo !

 

 

 

 

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Travaux de la première session ordinaire du conseil fédéral du Parti Congolais du Travail (PCT) du département de Brazzaville

Publié le 19 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Politique

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Une session du Bureau Fédéral du Parti Congolais du Travail (PCT) de la Fédération de Brazzaville consacrée à l'adoption des documents fondamentaux au bon fonctionnement du Parti s'est tenue le samedi 17 juillet 2021 à Brazzaville. La cérémonie d'ouverture placée sous le patronage de Gabriel ONDONGO, Secrétaire Permanent du Bureau Politique, Chef de Département en charge de l'organisation et de la mobilisation du PCT en présence de Faustin ÉLENGA, Président de la Fédération PCT-Brazzaville a connu la participation de quelques membres des autres partis alliés et bien d'autres.

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Au cours de cette première session du Bureau Fédéral PCT-Brazzaville, il a été question pour les membres et sympathisants du PCT de la ville de Brazzaville et de l'île Mbamou d'adopter les documents fondamentaux pour le fonctionnement de cette formation politique. Parmi ces documents, il y a le programme d'activités du Conseil Fédéral de l'année 2021 ainsi que le rapport de l'élection présidentielle des 17 et 21 mars dernier. Prenant la parole à cette occasion, Faustin ÉLENGA a salué les efforts fournis par les membres du PCT de Brazzaville pour la victoire éclatante dès le Premier tour du Président de la République, Dénis SASSOU N'GUESSO, « le Secrétariat du Conseil Fédéral s'était employé d'une stratégique pour l'occupation réel du terrain sur la base de laquelle le candidat du Pâti Congolais du Travail a largement gagné dans le Département de Brazzaville. La mise en œuvre de ce nouveau projet de société que le peuple attend avec impatience ne peut que se concrétiser avec une équipe gouvernementale dynamique. Nous devons garder la même ardeur et le même élan qui ont permis de réaliser largement lors de la présidentielle ».

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Quant à Gabriel ONDONGO, Secrétaire Permanent du Bureau Politique, Chef de Département en charge de l'Organisation et la Mobilisation du PCT, a exhorté les distingués Conseillers du PCT de Brazzaville à plus de détermination aux législatives et aux locales de 2022 ainsi qu'aux sénatoriales de 2023. « Vous venez de régulariser votre mode de fonctionnement en vous dotant d'outils importants de travail, éléments de référence pour une meilleure appréciation de vos performances. Ces outils de travail que vous venez d'adopter ouvrent la marche vers les élections législatives, locales et sénatoriales ».

Aussi, il a exhorté les participants d’inscrire dans le programme d’activités les perspectives des nouveaux défis des élections législatives et locales de 2022 et les sénatoriales de 2023et il a également relevé l’importance du versement des cotisations statutaires et extra-statutaires pour construire un budget fédéral qui sera l’expression du programme d’activités. C’est sur la base de ces orientations que les conseillers fédéraux ont examiné les dix points inscrits à l’ordre du jour de la session.

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« L’impact des réformes devra être mesuré aussi bien sur l’amélioration du fonctionnement des institutions elles-mêmes que sur les changements qualitatifs qu’elles apportent aux citoyens » ; a déclaré Luc Joseph OKIO

Publié le 19 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Politique

« Permettre au personnel du Ministère en charge de la Réforme de l’Etat de s'imprégner des missions et des choix stratégiques du ministère », tel est l’objectif général du Séminaire Interne ‘Orientation à l’Attention du Personnel dudit ministère que dirige Monsieur Luc Joseph OKIO ; s’est ouvert le lundi 19 juillet 2021 à Brazzaville. Le but poursuivi par ce Séminaire est de renforcer l’Etat de droit ; la stabilité et la démocratie ; approfondir la décentralisation et de rationaliser l’Etat et améliorer la gouvernance publique afin de permettre au personnel de ce Ministère d’avoir une compréhension commune des orientations stratégiques de la réforme de l’Etat telles que définies dans le projet de société du Président de la République ainsi que dans d’autres référentiels qui doivent guider la réforme de l’Etat ; de l vision et du style de leadership du Ministre pour une gestion efficace du ministère ; des valeurs et des principes qui peuvent guider l’organisation et le fonctionnement du ministère ; de a mission et des fonctionnements essentielles du ministère ; des priorités et du plan de travail de juin à décembre 2021 : des principes d’organisations et de fonctionnement du travail en équipe.

En République du Congo ; la Réforme de l’Etat dès les débuts des années 2000 a connu un tournant décisif marqué par la rupture avec la conception libérale de l’Etat prônant « Moins d’Etat mieux d’Etat ». En effet ; au cours des années 80, les programmes d’ajustement structurel mis en œuvre sous l’égide du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale ont eu des conséquences désastreuses sur l’Etat à l’exercice des fonctions régaliennes et la privatisation des entreprises publiques n’ont pas abouti aux résultats escomptés des programmes d’ajustement structurel. Dans son discours sur l’Etat de la Nation prononcé le 14 août 2003 devant la parlement réuni en congrès, le Président de la République affirmait que la réforme de l’Etat dans notre pays est un impératif majeur parce qu’elle est une condition de l’émergence d’une société moderne…Il s’agit de donner à notre Etat des structures adaptées à nos besoins de développement ; des procédures rénovées et des normes de qualité afin que l’Etat joue son rôle de régulateur de la vie nationale. Depuis plus de deux décennies, à la faveur de cette orientation politique, la réforme de l’Etat demeure la trame de fonds des différents projets de société du Président de la République. Précisément, à la suite de «La Nouvelle Espérance» ; du «Chemin d’Avenir», de «La Marche vers le Développement» ; cette orientation politique a été réaffirmées dans le projet de société «Ensemble, poursuivrons la marche» dont le neuf axes stratégiques mettent en relief la nécessité de poursuivre les réformes en cours et d’initier de nouvelles réformes pour réaliser les ambitions et les résultats escomptés de ce projet de société. Le premier axe stratégique de ce dernier, «  Consolidation des fondements du vivre ensemble » expose clairement les orientations stratégique de la réforme de l’Etat à savoir : renforcer l’Etat de droit, la stabilité et la démocratie ; approfondir la décentralisation et rationaliser l’Etat et améliorer la gouvernance publique. Tel est le contexte qui justifie la tenue de ce séminaire interne d’orientation à l’attention du personnel du Ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

A cette occasion, ouvrant les travaux du séminaire, Luc Joseph OKIO ; Ministre délégué auprès du Premier Ministre en charge de la Réforme de l’Etat dans son mot introductif a fait savoir aux participants que ce séminaire concerne les agents du Ministère de la Réforme de l’Etat. Il vise avant tout à renforcer les capacités des ressources humaines en vue de rendre efficient l’accomplissement des missions assignées à ce département. Il s’agit surtout d’envisager la mise en place des synergies en vue de la cohésion de l’équipe que nous devrions constituer.

Vous avez bien noté que je parle d’équipe, c’est-à-dire d’un groupe visant un objectif commun.

L’ensemble du personnel du département de la réforme de l’Etat doit donc se sentir concerné par la réalisation des attributions du ministre telles que prescrites par le décret nº-2021-346 du 6 Juillet 2021.

Notre principal cadre référentiel est le projet de société de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, « ENSEMBLE POURSUIVONS LA MARCHE » sur la base duquel il a été plébiscité par le peuple congolais lors de l’élection présidentielle du 17 et 21 mars 2021. Le premier axe de ce référentiel porte sur la «Consolidation des fondements du vivre ensemble», au sein duquel sont déclinées les orientations stratégiques de la réforme de l’Etat à savoir : Renforcer l’autorité de l’État de droit, la stabilité et la démocratie ; approfondir la décentralisation ; rationaliser l’État et améliorer la gouvernance publique. Les actions de réforme à mener à court, moyen et long termes, ne peuvent être envisagées en l'absence d'une représentation claire de nouveaux défis auxquels notre pays est confronté à des: Défis politiques, Défis économiques et de la mondialisation, Défis sociaux Défis technologiques.

L’impact des réformes devra être mesuré aussi bien sur l’amélioration du fonctionnement des institutions elles-mêmes que sur les changements qualitatifs qu’elles apportent aux citoyens.

Poursuivant ses propos avant de déclarer l’ouverture des travaux, Luc Joseph OKIO a ajouté que Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, nous invite à nous engager résolument dans l’amélioration de la gouvernance. C’est l’orientation stratégique que nous donne son projet de société « Ensemble poursuivons la marche ».

Au cours de ce séminaire, vous serez édifiés sur la mission et les fonctions essentielles du ministère.

 

De même, vous allez vous approprier les actions prioritaires à réaliser au cours des cinq (5) prochains mois et celles des cinq (5) prochaines années. De ces choix stratégiques va découler le plan de travail annuel, assorti des indicateurs clairement définis.

  

Je vous invite donc à vous emparer des enseignements et  informations qui seront mis à votre disposition afin de relever les défis identifiés dans le programme d’action du gouvernement, présenté par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le 21 juin 2021, devant l’Assemblée nationale. 

Je vous invite également à la discipline au travail et à la culture de l’éthique.

 Concrètement il s’agira de passer de la culture de la présence physique au poste et du travail par activité à celle des résultats ou du travail par objectifs.

Ces orientations stratégiques exprimant la ferme volonté politique et l’engagement irréversible du Président de la République pour accélérer et approfondir la réforme de l’Etat qui est un facteur déterminant pour succès du projet de société de son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, le Gouvernement de la République par le biais d’Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement s’est fait l’écho de cette volonté politique en créant un Ministère délégué à la Réforme de l’Etat.

Après le discours d’ouverture des travaux, les participants ont suivi avec attention après la présentation méthodologique de travail, échange sur le programme et les règles du séminaire, une communication sur la Vision et style de leadership du Ministre, valeurs et principes.

Signalons qu’au cours de ce séminaire durant deux jours, un accent particulier sera placé sur le brainstorming, les échanges interactifs et les groupes de discussion ainsi que les jeux de rôles afin de permettre aux cadres de mieux appréhender les choix stratégiques du Ministère, d’exprimer librement leurs idées et de formuler des propositions. Aussi, les cadres du Ministères sont associés à l’animation du séminaire pour partager leurs expériences, les leçons apprises et les bonnes pratiques de l’organisation et du fonctionnement du Ministère en ce qui concerne la réforme de l’Etat ainsi que sur la mise en œuvre du plan stratégique de la Réforme de l’Etat en cours.

 

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Le Bureau Politique de l'UPADS a analysé quelques points en raison de leur impact réel sur la vie des citoyens

Publié le 23 Juin 2021 par André LOUNDA dans Politique

Analyser les grands événements qui ont impactés la vie politique nationale au cours de ces quatre derniers mois. C'est sur ce thème que le premier secrétaire de l'UPADS Pascal TSATY MABIALA a animé le 29 juin dernier a Brazzaville une conférence de presse qui a porté sur la situation politique nationale au lendemain de l'élection présidentielle des 17 et 21 mars 2021. Conférence qui a permis non seulement au premier secrétaire de l'UPADS  de rompre le silence que le parti s'était librement impose, mais aussi et surtout d'exprimer la position de cette force politique et celle de l'opposition dont il a charge sur le programme d'action du gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO.

Devant la représentation nationale, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO, a effectivement présente sa feuille de route au travers d'un programme ambitieux contenant les douze batailles du quinquennat du président Denis SASSOU N'GUESSO fraîchement réélu. Comme tout programme politique a signifié Pascal TSATY MABIALA, on peut y déceler la volonté de répondre aux attentes des populations, sans exclure une litanie de bonnes intentions peut-être même démagogiques ou surréalistes. 

A cet effet, le Bureau Politique de l'UPADS a analysé quelques points en raison de leur impact réel sur la vie des citoyens. Avant tout, le Premier secrétaire de l'UPADS s'était interrogé sur la philosophie de cet ambitieux programme a fort parfum de rupture.

Le programme du gouvernement décliné dans ses grandes lignes prévoit d'engager le Congo dans douze batailles pendant ce nouveau et probable dernier quinquennat du président Denis SASSOU N'GUESSO, après sa longue carrière politique. Si tel était le cas, il aurait de bonnes raisons de jeter toutes ses forces dans ces douze batailles de véritables travaux d'Hercule pour laisser un pays en paix, réconcilie, solidaire et prospère. Vu sous cet angle, ceci apparaît comme un programme d'urgence qui tente de rattraper les opportunités gâchées. Or quand c'est urgent, c'est comme si c'est trop tard, disait Charles Maurice Talleyrand. En tout état de cause, restons courtois et positifs. Analysons sereinement ce programme et apportons notre pierre a l'édifice pour le bonheur des congolais que nous voulons tous a dit le Premier Secrétaire de l'UPADS.  La première question est de savoir combien coûtera ce programme et comment le gouvernement compte-t-il le financer : sur fonds propres? Dans un pays quasiment en cessation de paiement qui est à la recherche d'argent frais et où il n'existe pas d'épargne nationale privée, tous les milliardaires réels ou supposés placent leur fortune a l'extérieur, dans les paradis fiscaux à l'abri de tout bruit. Sur emprunt ? Dans un pays surendetté avec environ un taux de 96% du PIB, qui en prendrait le risqué? Quant aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, ils attendent impatiemment la conclusion d'un programme avec le FMI que le Congo refuse d'exécuter estime le premier secrétaire de l'UPADS, Pascal TSATY MABIALA.

De l'analyse des douze batailles annoncées et des réactions de l'UPADS, parlant de la santé le Premier Secrétaire a indiqué que le système de santé au Congo appelle des réformes en profondeurs. L'objectif stratégique du gouvernement est de rendre disponible et accessibles à tous les congolais, des soins de base de qualité, redynamiser les districts sanitaires et d'engager la réforme hospitalière. Répondant à cette préoccupation, pour l'UPADS, l'ambition première du gouvernement est sûrement bonne, mais l'insistance sur des investissements malavisés est l'une des raisons pour lesquelles le Congo n'arrive pas à les réaliser. Pourquoi alors investir sur la construction de 12 hôpitaux généraux qui doivent en plus être équipés, gérés, entretenus, plutôt que d'investir dans l'existant aujourdhui quasiment dans l'abandon et qui suscite a la fois pitié et colère s'exclame le Premier Secrétaire de l'UPADS. 

Pour les partisans de l'UPADS ces hôpitaux généraux sont en réalité la conséquence des choix budgétaires hasardeux et non concertés avec le parlement comme le recommande le FMI dans sa dernière revue. Par ailleurs, le premier ministre annonce a demi mot la privatisation du secteur de la santé, où tout au moins la consécration de deux systèmes de santé : l'un pour les nantis et l'autre pour les couches populaires. 

Parlant des retraites, le premier secrétaire le ministre en charge de ces questions reste le même. Rien de nouveau sous le soleil, comme qui dirait le gouvernement a tort de croire que ce problème n'est que budgétaire. En vérité, il faut réformer notre système de retraite qui ne s'appuie que sur le vieux mécanisme fondé sur la solidarité et qui ne fonctionne normalement qu'en temps de plein emploi ou lorsque l'état providence assure la couverture des déficits par le biais des subventions. 

De l'éducation de la jeunesse, l'UPADS pense que le retard est incommensurable. S'agissant de la promesse du président de la  République de construire une université a pointe noire, le projet est à saluer a déclaré Pascal TSATY MABIALA. Tout en restant dubitatif sur la réalisation de cet important investissement dans une conjoncture aussi morose, nous ne comprenons pas cette tendance du gouvernement a investir dans du neuf plutôt que de réhabiliter et d'augmenter les capacités d'accueil de l'existant a-t-il souhaite. 

S'agissant des grèves à répétition, l'UPADS estime que le premier ministre chef du gouvernement a manqué cruellement de sensibilité avec la stigmatisation a peine voilée du droit de grève pourtant garanti par la constitution et les lois syndicales. Tout en acceptant l'encadrement de ce droit dans les secteurs sociaux aussi sensible pour ne pas en jouir abusivement. Réagissant sur la dette publique, l'UPADS pense que celle-ci reste à un niveau très élevé et demeure insoutenable Quant à l'économie et les finances les sacrifices, les citoyens en ont toujours fait depuis au moins 5 ans déjà. Il est inutile de rappeler au premier ministre que celle-ci s'exprime aussi par la résilience. Parlant de la corruption, l'UPADS pense qu'il a des raisons de douter de la détermination du chef de l'État en parole, car, ce n'est pas en multipliant des commissions que la question sera réglée. Il faut agir, et vite, sans remords et sans exclusivité a signifié le premier secrétaire de l'UPADS.

Parlant de la démocratie, le Premier Secrétaire de l'UPADS a indiqué que la loi électorale doit s'adosser sur la refonte du fichier électoral pour la maîtrise du corps électoral. Parlant de l'opposition et de son inclusion, si c'est de l'UPADS que le Premier Ministre a parlé, il se trompe, car, l'UPADS n'est pas au gouvernement a conclu Pascal TSATY MABIALA.

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« Soyons conscients de cette histoire, renseignons nous auprès de ceux qui l’ont vécu et cessons de laisser n’importe qui dire n’importe quoi sur le Parti qui est le Notre » a déclaré Jérémie LISSOUBA

Publié le 16 Juin 2021 par André LOUNDA dans Politique

« Ensemble Unis, célébrons les 30 ans de lutte politique de notre parti : debout, l’UPADS le sera toujours », ce propos constitue le thème de l’Assemblée Générale de la Jeunesse de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (JUPADS), tenue le 15 juin 2021 au siège nationale de l’UPADS à Brazzaville.

15 juin 1991, un grand homme embarquait ses contemporains dans un grand rêve devenu une imposante et incontestable réalité. Il s’agit de la création par le Professeur Pascal LISSOUBA de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS). Cette œuvre que ni le temps passé, ni l’infortune connue n’ont pu classer dans le musée des arts éphémères. « Le défi d’un continent, l’espoir d’une génération » est le slogan qui symbolise l’esprit qui a vu naître l’UPADS du feu Professeur Pascal LISSOUBA.

En effet, l’UPADS a maintenant 30 ans. Cependant, en raison du deuil qui frappe encore ce grand parti politique aucune activité festive n’a été prévue à cet effet. La Direction Politique de ce glorieux Parti donnera un contenu plus clair à cette célébration dans les jours avenir. C’est ce qui ressort de l’Assemblée Générale de la JUPADS.

Placée sous le patronage de Sidoine Giscard MADOULOU en présence du membre du Bureau Politique, l’Honorable Jérémie LISSOUBA, les membres de la Commission ad hoc chargée de l'organisation du Parti ; la Présidente de l'U.F.PA.; le Président de la Coordination de Brazzaville ; le Chargé de la Communication du Parti et bien d’autres, ce grand rassemblement de la Jeunesse de l’UPADS a été marquée par l'élection et la présentation des nouveaux Bureaux des Comités fédéraux de la JUPADS-Brazzaville par le Président Exécutif Départemental de la JUPADS; du discours de circonstance de l’Honorable Jérémie LISSOUBA et de l’Allocution de Sidoine Giscard MADOULOU, Président de la JUPADS.

A cette occasion, prenant la parole Jérémie LISSOUBA a fait savoir que cette vision qui a vu naître l’UPADS était celle de construire une Nation unie, libre, juste et prospère, animée par un état méritocratique et compétent, au service de tous les citoyens-peu importe leurs origines. Ne vous laissez plus tromper : ceux qui affirmeront que l’UPADS est un Parti tribal, ou qui résumeront notre action à ces petits calculs sociologiques, le feront par mauvaise foi, ou parce qu’ils n’auront tout simplement pas compris la vision du Professeur. Bien au contraire, c’est par souci de l’équilibre de l’Etat, que Pascal LISSOUBA avait mis l’accent sur la décentralisation-affirmant que : « Chacun aura sa part » non pas en servant n’importe comment, mais plutôt pour dire que personne ne serait laissé au bord de la route. Il en va de même de la « Petite Suisse » qu’il a voulu faire du Congo--à savoir une nation décentralisée, avec une économie fond »et sur le savoir parmi les plus performantes au monde, et une démocratie participative, où toutes les voix auraient leur place dans le débat national. Aussi; il a signalé a signalé qu’à mes 30 ans et fraîchement de retour au pays, j’ai fait le choix de me jeter dans l’arène politique et de porter les couleurs de mon Parti aux élections législatives à Dolisie. Je l’ai fait, non pas seulement par loyauté pour mon père mais surtout par conviction que la vision que nous portons pour le pays reste d’actualité. Aujourd’hui, 4 ans plus tard, j’en ai la certitude parce qu’au cœur de qui nous sommes, nous n’avons jamais cessé de considérer nos adversaires politique comme des frères.

Quant à Sidoine Giscard MADOULOU, Président de la JUPADS a signifié à la jeunesse du Parti que désormais l’UPADS compte sur nous tous pour renforcer sa visibilité à travers les actions qui sauront implémenter une nouvelle dynamique pour son avenir. Les récriminations et les apitoiements fondés sur le ouï-dire ne peuvent plus constituer notre profession de foi. En votre qualité de dirigeants de la JUPADS, vous devez prendre en considération que les informations venantes des structures du Parti. Chacun de vous ici et maintenant jouer son rôle, d’autant qu’il n’existe aucun progrès ni succès en politique sans la mutualisation des efforts. Soyons donc conscients des défis à relever, à la fois pour le pays et pour le Parti.

Pour conclure, il a fait savoir à tous ceux qui ont été élus(es) lors de la restructuration que votre mission combien exaltante n’est pas une simple promenade de santé. Pour s’en convaincre, vous conviendrez peut-être avec moi que l’engagement politique est tributaire de vicissitudes parfois difficiles à assumer, surtout dans le contexte de notre Parti aujourd’hui situé à l’opposition. Dans l’accomplissement de cette mission, il y aura aussi bien des jours heureux que des moments de grise mine. En tout état de cause, ne baissons pas les bras et continuons à travailler afin de pouvoir changer les choses. Ne l’oublions pas, la JUPADS a été placée sous le signe de la discipline et de la responsabilité. Ce qui sous-entend que l’engagement politique ne doit pas nous faire oublier les difficultés sociales du moment et qui doivent induire à des attitudes proactives plutôt que de demeurer dans la fatalité et l’inaction. C’est pourquoi nous devons nous rendre utile dans les différents domaines socioprofessionnels susceptibles d’assurer notre quotidien..

 

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Publié le 11 Juin 2021 par André LOUNDA dans société, Politique

 

 

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La 30ème Journée de la Concorde Nationale issue de la Conférence Nationale Souveraine a été célébrée à Brazzaville

Publié le 11 Juin 2021 par André LOUNDA dans Politique

« Paix et Reconstruction du Congo : Bilan et Perspectives », constitue le thème de la Commémoration de la 30ème Journée de la Concorde Nationale issue de la Conférence Nationale Souveraine tenue en 1991 et le 20ème Anniversaire de la Convention pour la Paix et la Reconstruction du Congo, le 10 juin 2021 à Brazzaville.

Placée sous le patronage du Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, Chef de l’Etat, Président du Comité de Suivi de la Convention pour la Paix et la Reconstruction du Congo, Florent NTSIBA, représenté par le Commissaire Général du Comité de Suivi, Marius MOUAMBENGA, plusieurs activités ont été organisées par le Comité de Suivi de ladite Convention parmi lesquels le dépôt de la gerbe des fleurs à la stèle de l’Intolérance, la causerie-débat qui a tourné autour du bilan et perspectives à l’issue de cette causerie, il ressort que beaucoup reste à faire pour un véritable vivre ensemble au Congo.

Plusieurs sous-thèmes ont été développés parmi lesquelles : Les Droits de l’Homme et Perspectives de la Paix au Congo ; la Communication en Période Électorale et le Renforcement de Valeurs Morales pour Renforcer le Vivre Ensemble. Et en ce qui concerne le Vivre Ensemble, Léon Joël SAMBA, du Haut-Commissariat à l’Instruction Civique et Morale qui a exposé sur ce thème a proposé quelques idées sur le Vivre Ensemble. « Il s’agit d’appliquer des termes valeurs, toute la valeur de justice, la valeur d’équité, la valeur d’éthique qui font que les citoyens puissent vivre ensemble avec les autres sans vouloir faire des discriminations, ni le refoulement des autres mais à défaut de mieux vivre avec les autres ensemble parce que d’ordinaire dès qu’on est dans un territoire en doit vivre avec les autres ».

Clôturant cette causerie-débat, le Commissaire Général Marius MOUAMBENGA a signifié que beaucoup reste à faire pour arriver au Vivre Ensemble réel. « Nous avons fait un petit pas vers la paix, nous devons nous battre pour que cette paix se consolide mais, il reste une dimension c’est celui de la reconstruction de l’homme parce que l’homme, c’est celui qui est au centre de nos malheurs. Cette dimension de construction, nous ne l’avons pas ici, il reste certainement beaucoup de choses à faire pour que la reconstruction soit effectivement quelque chose de  plus visible, plus solide. J’écoute la radio et la télévision, on lutte contre la corruption mais c’est ça l’homme-là ! Il faut le reconstruire pour que demain cet homme-là soit solide si la paix revient ».

Avant la causerie-débat, le Commissaire Général du Comité de Suivi de la Convention pour la Paix et la Reconstruction du Congo, Marius MOUAMBENGA a déposé une gerbe des fleurs à la stèle de l’intolérance situé dans les Jardin de la Préfecture de Brazzaville en présence des membres dudit Comité.

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Le renforcement des fondements du vivre ensemble citoyen et républicain au cœur d’une rencontre

Publié le 10 Juin 2021 par André LOUNDA dans Politique

Il s’est tenu le 09 juin 2021 dans la salle des conférences de l’Hôtel de la Préfecture de Brazzaville, la session extraordinaire de l’an 2021 du Comité de Suivi de la Convention pour la Paix et la reconstruction du Congo.

 Placée sous le patronage de Marius MOUAMBENGA, Commissaire Général, chargé de la Permanence du Comité de Suivi de la Convention pour la Paix et la Reconstruction du Congo en présence des Commissaires du Comité ; des membres de la Commission technique et les Collaborateurs en service à la Permanence du Comité. L’ouverture des travaux a été ponctuée par le discours du Commissaire Général qui dans son propos a d’abord fait observer une minute de silence en mémoire des membres du Comité de Suivi de la Convention pour la Paix et la Reconstruction du Congo, fauchés par la mort et qui n’ont pas pu continuer la marche avec nous. Ensuite, il a salué la promptitude avec laquelle les membres du Comité de Suivi ont répondu présents à cette session qui se tient dans un contexte marqué par une crise économique, financière et sanitaire aux conséquences lourdes sur le plan social.  Poursuivant Marius MOUAMBENGA a souligné que cette session du 09 juin 2021 se tient à la veille de la célébration de la 30ème Journée de la Concorde Nationale issue de la Conférence Nationale Souveraine de 1991, et les 20 ans d’existence du Comité de Suivi tout en insistant sur le fait que malgré les difficultés de parcours, leur institution devenue mature a beaucoup œuvré dans le cadre de la préservation de la Paix, de la Réconciliation des filles et fils du Congo et de la Reconstruction. Il a aussi jugé le bilan des 20 ans globalement positif. Pour conclure son propos, le Commissaire Général a précisé que la présente session aura à examiner le rapport d’activités des 20 ans du Comité de Suivi et les leçons à tirer de leur expérience de la journée de la Concorde Nationale.

Sept points ont été à l’ordre du jour de la session à savoir : (i)-Vérification des présences ; (ii)-Examen et adoption du projet d’ordre du jour ; (iii)-Examen et adoption du rapport synthèse des activités du Comité de Suivi pour la période de 2001 à 2021 ; (iv)-Information sur le programme d’activité du Comité de Suivi pour la période de juin à décembre 2021 ; (v)-Information sur le réaménagement des sous commissions du Comité de Suivi ; (vi)- Informations sur la commémoration de la 30ème Journée de la Concorde Nationale et sur le 20ème Anniversaire de la création du Comité de Suivi et enfin l’Examen et adoption du Communiqué Final sanctionnant les travaux de la session du Comité de Suivi. Après débat les participants ont adopté avec amendement le rapport synthèse des activités du Comité de Suivi pour la période 2001-2021 et projeté les perspectives qui mettent l’accent sur le renforcement des fondements du vivre ensemble, citoyen et républicain. Ensuite, ils ont été informés par la Permanence du Comité de suivi sur le programme d’activités du Comité de suivi pour la période de juin à décembre 2021, le réaménagement des sous-commissions du Comité de Suivi ; la commémoration de la 30ème Journée de la Concorde Nationale et le 20ème Anniversaire du Comité de suivi, le 10 juin 2021.

Pour conclure les membres du Comité de suivi ont pris l’engagement d’ouvrer pour le volet Reconstruction conformément à la Convention pour la Paix et la Reconstruction du Congo et ont exprimé unanimement leur satisfaction sur le processus de Paix. Un communiqué final sanctionnant les travaux a été rendu public et le Commissaire Général a prononcé son discours de clôture en félicitant du climat de parfaite compréhension réciproquer quoi a prévalu durant les travaux.

 

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MESSAGE DU COMMISSAIRE GENERAL A L'OCCASION DE LA 3Oème JOURNEE DE LA CONCORDE NATIONALE ISSUE DE LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE TENUE DU 25 FEVRIER AU 10 JUIN 1991

Publié le 9 Juin 2021 par André LOUNDA dans Politique

 

Chers compatriotes!

Mesdames et Messieurs,

Demain le 10 juin 2021, le Congo célébrera l'an 30 de la Journée de la Concorde Nationale issue de la Conférence Nationale Souveraine.

Il, a été institué à l'effet de cette journée que les pouvoirs publics organisent des cérémonies de dépôt de gerbe de fleurs dans les différents cimetières et autres lieux de souvenirs et de mémoire à travers le pays.

La cérémonie de lavement des mains entre les acteurs majeurs de la politique fut un moment ritualisée pour exhorter les uns et les autres à la compréhension mutuelle et à la tolérance.

Dans un élan patriotique en vue du renouveau national, les filles et fils du Congo s'étaient exprimés sur l'avenir et le devenir de notre pays, seul sublime bien commun en partage entre tous.

Il est aujourd'hui admis que nous vivons une autre ère avec ses forces et ses espérances.

La Concorde, pourquoi faire?

La Réconciliation pour quel intérêt?

Jamais un événement n'aura marqué autant notre conscience collective, dessiner notre futur, explorer le champ affectif de notre vivre ensemble.

La mémoire collective retiendra le 10 juin 1991 comme un moment digne de mémoire au cours d'une cérémonie qui a juré de conjurer toutes les formes d'abaissement de notre Nation.

Des personnalités de qualité aînés comme cadets ont marqué ce segment significatif et hautement unitaire de notre pays.

Beaucoup ne sont plus et je ne les citerai pas tant la liste est longue.

L'œuvre accomplie pendant 5 mois de la Conférence Nationale Souveraine s'inscrit dans une posture qui revendique l'élan d'une nation à transcender ses clivages et orienter son pays vers un mieux vivre en responsabilité.

Après 30 ans, que retenons-nous?

L'actuel Président, Monsieur Dénis SASSOU N'GUESSO en responsabilité suprême avait généreusement accepté d'Assumer notre passé commun.

Hier, "le j'assume" était devenu la sève d'une Nation en quête d'un lendemain qui chante.

C'est pourquoi, au nom du Comité de Suivi de la Paix et de la Reconstruction du Congo, j'exhorte le peuple de notre pays à se souvenir pour une mémoire qui se veut active.

Dans une démarche solidaire et exemplaire, même au niveau du simple citoyen, cette journée doit être celle de la main tendue à l'autre pour relever notre humanité, notre force de tolérance et du pardon.

Un travail accompli entre deux voisins en conflit, un appel à celui qu'on a plus contacté.

Tous ses gestes participent de notre entente, une manière de nous accepter en considérant l'autre comme étant soi-même.

C'est de cette manière que la Concorde aura une place dans nos Vies et que le Réconciliation deviendra effective.

Accomplir un acte solidaire au service de la Communauté nationale est la suite à donner à cette journée du souvenir pour notre Avenir dans l'Unité, le Travail et le Progrès.

Vive le Congo!

Vive la République!

Que prospère la Concorde et la Réconciliation.

Je vous remercie.

 

                                       Fait à Brazzaville, le 09 juin 2021

 

                                                Le Comité de Suivi.

 

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