Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
GéoAfriqueMédias.cg

Agence d'Analyse de l'information et de la communication. Contacts: +242053318160//068796301.

religion

Désormais à Brazzaville le dernier jeudi de chaque mois, une messe en latin sera dite à Notre Dame de Victoires

Publié le 30 Août 2021 par André LOUNDA dans Religion

Une messe en latin a été dite le 26 août 2021 à 15 heures en la paroisse Notre Dame des Victoire de Ouenzé par l'abbé Gervais Protais YOMBO animée par la chorale Père Paul ONDIA et les amis de l'amical de Makoua.

Préserver le latin et le chant grégorien, ce patrimoine culturel d'évangélisation du Vatican introduit par les premiers missionnaires, est l'objectif principal que poursuit la Chorale Père Paul ONDIA et les amis de l'amical de Makoua. En effet, à l'occasion de cette messe consacrée au Saint du jour, Saint Zéphirin un ancien Pape et martyr qui luttait contre les fausses doctrines dans l'église catholique et c'est pour cela qu'il est martyr.  Romain d'origine, il s'opposa au prêtre Hippolyte qui d'ailleurs le calomniait allègrement, comme il le fera pour le successeur, le pape Calixte Ier. On lui attribue la décision d'obliger les fidèles à communier au moins une fois l'an au temps de Pâques. Le Pape Saint Zéphyrin, né à Rome, fut élu pour gouverner l'Église au temps de l'empereur Sévère. Il prescrivit que ceux qui devaient être promus aux Ordres sacrés le seraient en présence de nombreux clercs et laïques, au temps convenable et selon la coutume, voulant qu'on ne choisît pour cet office que des hommes de science et de vie recommandable. Il décréta en outre que tous les prêtres assisteraient l'évêque dans la célébration des Mystères. Il établit que patriarche, primat, métropolitain ne pourraient, sans l'autorité apostolique, condamner un évêque. Son pontificat fut de dix-huit ans et dix-huit jours. En quatre ordinations au mois de décembre, il créa treize prêtres, sept diacres, et treize évêques pour divers lieux. Saint Zéphyrin est le premier qui fut enterré dans la crypte papale de la Catacombe de Calixte, sur la voie Aptienne. , près du cimetière de Calliste, le sept des calendes de septembre.  Dans son homélie, l'Abbé Gervais Protais YOMBO a exhorté les fidèles sur l'importance de la messe en latin et le grégorien, c'est un retour vers la source parce que le latin est la langue ecclésiastique de l'église catholique, «  Si nous chantons dans toutes les langues, c'est un mystère de Dieu et nous devrions prendre soin de la tradition de l'église et de la transmettre aux générations futures, le chant en latin inspire ma vie chrétienne », a-t-il fait savoir.

Désormais en l'église notre Dame des Victoires, le dernier jeudi de chaque mois à 15 heures une messe en latin sera dite et pour tous ce qui désirent chanter le grégorien et célébrer cette messe sont les bienvenus et dans les prochains jours des annonces seront distribuées dans toutes les paroisses de Brazzaville.

 

commentaires

« Susciter les gens à ne pas perdre de vue ce trésor que l’église nous a laissé », c’est le souhait de Xavier MPOUGALOGUI

Publié le 25 Août 2021 par André LOUNDA et Ismaël SAMBA dans Religion

« Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles Alléluia, Alléluia, Alléluia », comme l’a loué le psalmiste, la Chorale Père Paul ONDIA  a célébré le dimanche 22 août 2021 en l’Eglise Notre Dame des Victoires de Ouenzé à Brazzaville, le 26ème Anniversaire de  sa fondation. Le Président de ladite chorale, Xavier MPOUGALOGUI satisfait pour la réussite de cette messe d’Actions de Grâce et de louanges à Dieu, s’est prêté à notre micro pour répondre à quelques questions.

Question : Président ce dimanche votre chorale a  animée une grande messe pour célébrer le 26ème Anniversaire de sa fondation. Quelles sont vos impressions ?

Xavier MPOUGALOGUI : Mes impressions sont comme je l’ai dit aux autres choristes, mes impressions sont bonne pourquoi ? Parce que nous sommes en pleine pandémie à coronavirus, COVID-19 qui a démobilisée toutes les chorales et toutes les structures, il y a des choristes qui jusqu’à présent ne viennent pas encore à la chorale parce qu’ils ont peur du grand rassemblement. Quand on leur dit venez, nous nous sommes espacé de 3 à 4 mètres en respectant les mesures barrières édictées par le gouvernement et lorsque nous leurs demandons de venir, il y en a qui sont encore dans le doute mais avec le peu de choristes que nous avons au moins une trentaine, nous avons fait une très belle messe.  Elle m’a rappelé l’époque où la chorale avait été créée et nous avons pris tout le temps de bien préparer cette messe. Mes impressions sont bonnes parce que l’année dernière nous devrions animer la célébration du 25ème Anniversaire avec faste et nous avons des collègues qui sont de l’autre côté à Kinshasa, la Chorale Kuazimodo de Kinshasa à Matongé, ils devraient venir chanter cette messe ensemble avec nous malgré le coronavirus qui est un diable est venu encore perturber cette messe. On n’a pas pu chanter pour célébrer le 25 ème  Anniversaire si bien que même en plein coronavirus, on a préféré célébré le  26ème Anniversaire sans tambour battant dans la prière et dans la simplicité possible. On a bien réussi cette fête.

Question : Président, voici déjà 26 ans que la Chorale Père Paul ONDIA existe, est-ce que d’une façon générale, pouvez-vous nous faire le bilan ou la genèse de cette chorale ?

Xavier MPOUGALOGUI : La Chorale Père Paul ONDIA a été créée au lendemain de la mort du Père Paul ONDIA, il fut le premier spiritain congolais. Il était en mission au Sénégal et puis il est allé à Dakar célébré une messe de mariage d’un de ses amis et au retour, il se précipitait pour aller dans sa paroisse pour célébrer une messe dominicale en cours de route, il a fait un accident et il trouva la mort. Aussitôt, après nous avons organisé une messe en sa mémoire à Sainte Marie de Ouenzé actuellement Notre Dame des Victoires. 40 jours après, l’Archevêque, Monseigneur Barthélémy BATANTOU pour sa mémoire, nous a demandé d’organiser encore une autre messe à cette occasion, nous avons célébré cette messe à Sainte Anne de Brazzaville devant tout le clergé congolais et aussitôt après cette messe, les anciens de Makoua qui l’on connut ce sont rapprochés et on s’est dit, il faut qu’on fasse quelque chose pour la mémoire du Père Paul ONDIA. Nous sommes allez à la paroisse Sainte Marie de Ouenzé, nous nous sommes dit qu’on va faire une fondation, pour certains un groupe de prière et il y a eu des suggestions pour les autres et la meilleure suggestion qui était la bonne, c’était, créée une chorale en sa mémoire. Le Père Paul ONDIA aimait bien chanté, il parlait le latin couramment si bien que nous nous sommes dit qu’on va créer une chorale en sa mémoire. C’est ainsi que fut créée cette chorale par les anciens séminaristes de Makoua, ceux qui l’ont connu, les collégiens, les rubénistes même ceux de l’école primaire, nous nous sommes rassemblés et nous avons créé cette chorale en août 1995.

Question : Président au Congo, il, y a plusieurs chorales. Quelles est la particularité de votre chorale ?

Xavier MPOUGALOGUI : Nous sommes une chorale diocésaine, baptisée par l’Archevêque, Monseigneur Barthélémy BATANTOU, créé par un texte, la chorale prépondérante de Joseph, qui chante partout. La particularité de la chorale prépondérante, c’est que nous chantons le grégorien, nous chantons aussi en toutes langues, c’est notre particularité et nous ne sommes pas là pour faire danser les gens dans l’église, nous sommes-là pour aider les gens à prier. Quand il y a des chants en langues où il faut animer en langue, nous mettons le synthétiseur en musique et cela permet de chanter et de danser aussi. Notre particularité, c’est que nous chantons en latin le grégorien, nous chantons en polyphonie, nous chantons en toutes langues. Monseigneur Barthélémy BATANTOU disait : «  que vous êtes entre l’ancien et le nouveau système », et nous sommes au milieu.

Question : Président, nous avons aussi remarqué qu’il y a plus des personnes âgées dans votre chorale que les jeunes, qu’est-ce qui se passe ?

Xavier MPOUGALOGUI : Oui ! Les personnes âgées sont celles qui ont connues le Père Paul ONDIA et qui savent aussi bien chanté en latin et nous apprenons les chants en latin à la nouvelle génération qui essaie un peu de nous suivre. Déjà pour votre gouverne ou pour votre information, nous avons pensé que le latin qui est la langue officielle du Vatican tend à disparaître et nous avons écrit un texte qui dit ceci : « Pour évangéliser le peuple chrétien, l’Eglise romaine avait utilisé le latin comme langue liturgique. Le latin est donc, la langue officielle du Saint-Siège (Rome), la langue de l’Eglise catholique utilisée par tous les successeurs de Pierre. La liturgie et le chant grégorien sont considérés comme un trésor, non seulement pour l’Eglise, mais pour l’humanité toute entière. Pour le respect de cette tradition, la liturgie au Vatican se fait en latin. Au Congo, la liturgie et le chant grégorien ont tendance à être relégués au second plan. Si on n’y prend garde, ce trésor de l’Eglise catholique risquera de disparaître de notre Eglise locale. Conscients de ce patrimoine de l’Eglise, la Chorale Père Paul ONDIA et l’Amical des anciens séminaristes de Saint Pie X de Makoua, ont créé une dynamique pastorale ouverte à tous, autours de la célébration des messes en latin.

Aujourd’hui, quelqu’un qui vient de l’extérieur peut se dire tient, il faut que je parte chanter le grégorien, il ne trouvera nulle part ! On va vous faire danser dans toutes les églises et celui qui vient pour chanter avec vous ne se retrouvera pas. Donc, à titre expérimental, il, est prévu une messe chaque dernier jeudi du mois à 15 heures, en l’église Notre Dame des Victoires de Ouenzé à Brazzaville. La première messe aura lieu le jeudi 26 août 2021, et nous comptons sur les chrétiens désireux de participer à ces messes ».

On attend l’arrivée de Monseigneur l’Archevêque pour la paraphraser, l’autoriser pour que ce communiqué soit envoyé dans toutes les paroisses afin que ceux qui veulent chanter le grégorien puisse venir à la Paroisse Notre Dames des Victoires (ex Sainte Marie de Ouenzé) à telle heure et tel jour pour venir chanter la messe en latin. Je souhaite que vous soyez-là pour être témoins de l’évènement et nous comptons sur les chrétiens désireux à y participer. C’est le début et la première fois et aujourd’hui, à 17 heures nous serons ensemble avec l’Amical pour les répétitions afin de bien préparer cette messe. Et ce jeudi, nous allons nous produire à Ouenzé qu’il y est peu de gens, ce ne serai qu’un début et cette messe sera dite par l’Abbé Gervais Protais YOMBO qui partira d’Oyo pour la célébrer. Nous tenons beaucoup à la réussite de cette messe et notre particularité, c’est qu’on veut que le grégorien soit chanté tous les dimanches et lorsqu’on dit aller dans telle paroisse, vous allez entendre le grégorien ! Les amis grégoriens existent bien sûr mais, ce n’est pas automatique qu’à tel jour et à telle heure que vous iriez entendre le grégorien ! Notre particularité, c’est de susciter les gens à ne pas perdre de vue ce trésor que l’église nous a laissé. Danser, ce n’est pas prié, il y a certaines parties lors d’’un culte où on peut danser tel que le Gloria, là on peut danser, les autres parties, c’est pour prier. La méditation nécessite des chants appropriée pour ce moment si bien que nous demandons à tous ceux qui hésitent de venir adhérer à la Chorale Père ONDIA, c’est leur chorale et nous gardons le style romain en mélangeant avec notre style bantou, les chants locaux on peut les chanter, chanter en latin, le chant polyphonique tel que l’Agnus Dei et pour certains, il les rappellent l’ancienne liturgie et pour ceux de notre âge, ils aiment ce genre de chants.

Signalons que le but premier d’une chorale est de rendre gloire à Dieu, de le louer, de le prier, de s’instruire de sa vérité. Son acte essentiel est donc animé une messe, où la communauté se rassemble et s’édifié. Elle emporte une liturgie qui exprime l’unité des fidèles dans sa louange, sa repentance, sa prière, son intercession, l’eucharistie mais aussi dans les actes de charité.

 

commentaires

« Dieu est avec les fils d’Israël, Dieu est avec les fils de Bokouélé », a déclaré l’Abbé Gervais Protais YOMBO

Publié le 16 Juillet 2021 par André LOUNDA dans Religion

Sur instruction de l’Evêque d’Owando Victor ABAGNA MOSSA, une Messe d’Action de Grâce et de levée de fonds pour la construction de l’église de Bokouélé  a été dite en l’Eglise Notre Dame de l’Assomption de Ouenzé à Brazzaville Sur instruction par l’Abbé Gervais Protais YOMBO en présence d’OPOUMA Edit, Président du Village de Bokouélé venu pour la circonstance, le vendredi 15 juillet 2021.

Animée par la Chorale Notre Dame de l’Espérance, cette messe qui  a rassemblée les fils et filles de Bokouélé autour de l’eucharistie a été une occasion pour l’Abbé Gervais Protais YOMBO, le Curé de la Paroisse Notre Dame de l’Assomption d’Oyo dans le Département de la Cuvette, d’annoncer à ces derniers l’objectif de cette messe et d’expliquer la mission que sa hiérarchie la confiée pour la construction d’une nouvelle église aux populations  de Bokouélé.

Au terme de cette messe, l’Abbé Gervais Protais YOMBO au cours d’une interview accordée à la presse nous a édifiés sur le bien-fondé de cette nouvelle église qui sera construite.

Gervais Protais YOMBO/ Ce culte, comme je l’ai dit, c’est un culte d’Action de Grâce et de collecte de fonds pour la construction de l’église de Bokouélé. Pourquoi Bokouélé ? Je suis l’Abbé Gervais Protais YOMBO, le Curé de Notre Dame de l’Assomption d’OYO et donc, Bokouélé est une communauté de ma circonscription pastorale. Installé à Oyo comme Curé cela fait presque deux ans, c’était le 15 septembre 2019 et parmi les instructions reçues de mon Evêque, c’était l’attention aux communautés chrétienne, comme on est à Oyo, je ne suis pas resté à Oyo, je suis allé vers les communautés effectivement dans le discernement pastoral, il y a des besoins et parmi ces besoins, il y a çà et là, une église à construire, une école à construire, pourquoi  ne pas la construire ? Pourquoi pas ! Aujourd’hui, on a prié pour une communauté de Bokouélé, qui  a déjà eu une église dans le passé mais, construite avec un matériel peu durable et l’église a fait son temps et aujourd’hui, il y a une urgence. Voilà pourquoi, il fallait rassemblés les fils et filles de bokouélé et c’est ce que nous avons fait au cours de cette messe.

-Effectivement, au cours de cette messe vous avez dit que Bokouélé sera en quelque sorte une charnière et que l’église de Bokouélé sera en quelque sorte un pôle stratégique pourquoi ?

Gervais Protais YOMBO/ Oui ! C’est une annonce faite par mon Evêque l’Archevêque d’Owando, ABAGNA MOSSA qu’il a donné au peuple de Dieu dernièrement à Oyo, l’annonce venant du Pape François comme quoi, il y a un projet imminent de l’érection du Diocèse du fleuve qui donc, avec un Evêque résident à Mossaka. Avant elle sera d’abord une étape transitoire qu’on appelle vicariat apostolique. Donc, un Evêque résident à Mossaka, c’est pour qu’elle soit érigé en Diocèse. Au Congo, nous avons présentement neuf (9) Diocèse, il faut compter avec le Diocèse du fleuve qui est en vue et donc l’Evêque sera résident à Mossaka.  Bokouélé, c’est une paroisse charnière comme vous l’avez dit qui donnera à l’Evêque l’accès à la terre ferme une fois parti de Mossaka dans sa pinasse, la porte d’entrée et de sortie de Mossaka sera donc Bokouélé. Voilà pourquoi mon Evêque m’a instruit de parler de ce projet. Il y a d’autres projets aussi particulièrement, un projet d’université catholique à Obouya. C’est mon Evêque qui l’a dit ce n’est pas moi qui le dit ceux sont ses annonces, il a dit Gervais, il faut en parler parce qu’il souhaite qu’il y est une faculté de philosophie à Obouya ! Et donc aussi, le Diocèse du fleuve ! Je le dis avec les mots de mon Evêque.

-Imminent Abbé, cela fait depuis très longtemps qu’on avait offert en don ce terrain à Monseigneur Ernest NKOMBO pour y bâtir une église et qu’est ce qui a fait que ce projet puisse traîner ?

Gervais Protais YOMBO/ Dans l’œuvre de Dieu, il ne faut jamais parler de retard ! Dans l’œuvre de Dieu, voici Adam et Êve ont péché et il a fallu combien de temps d’Adam et Êve, Jésus Christ, Moïse, c’était 1250 ans Avant Jésus Christ et Jésus Christ vient 13 siècles après, est ce qu’il a eu un retard ? Je ne pense pas ! L’heure de Dieu quand Jésus dit que l’heure est arrivée et quand l’heure sonne on ne parle plus de retard. C’est l’heure qui est arrivée. Je ne dirais pas qu’il y a eu un retard, ça, c’est un langage purement humain ! Dans la logique de la foi, il n’y a pas de retard dans l’œuvre de Dieu. Il faut signifié comme vous l’avez dit lors du passage de Monseigneur NKOMBO à l’époque à Bokouélé, il y a l’histoire ! Les témoignages disent que l’accueil a été très chaleureux, triomphal et donc comme cadeau les populations de Bokouélé avaient dit que Monseigneur nous avons besoins d’une église. Vous voyez que ce n’est pas un projet initié par moi ! C’est l’œuvre de Dieu qui habite les cœurs ! Je pense que Monseigneur NKOMBO du haut des cieux sera le premier intercesseur de la construction de l’église de Bokouélé.

-Quelle serait la prochaine étape de cette collecte de fonds ?

Gervais Protais YOMBO/ Aujourd’hui, nous avons les moyens de communication et donc vous la presse ! Déjà, je sais qu’à travers le relais médiatique tout le Congo sera au courant et pour tous ceux qui sont à l’étranger, tous les fils et fille de Bokouélé seront au courant à travers ce noble métier de la presse que je respecte beaucoup. Derrière un journaliste, se cache le monde lorsqu’il rend compte le monde est au courant.

 

commentaires

Les Ngunza-Matsouanistes ont célébré la Fête de la Déportation

Publié le 23 Juin 2021 par André LOUNDA dans Religion

Sous les rythmes des chants et musique de la Déportation, les fidèles de la Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouanistes que dirige le Ngudi Nganga, Mbuta MASSENGO MBEMBA (le Chef Spirituel) ont célébré le dimanche 20 juin 2021, au Temple KINATA de Bacongo à Brazzaville, la Fête de la Déportation des Matsouanistes durant la période coloniale et à l’orée des indépendances au Moyen-Congo, Afrique Équatoriale Française.

Au cours de cette célébration, des prières ont été élevé vers le Dieu Céleste, des chants et rythmes cadencés par des pas des danses ont martelé cette cérémonie.

Dans son message du jour tiré du Proverbe 29 : BUKULU NI NSIMU «Kimoko» à l’endroit des fidèles, le Ngudi Nganga, Mbuta MASSENGO MBEMBA s’est appesanti sur le pardon et l’amour du prochain face à l'injustice que les matsouanistes ont connu.

A chaque peuple sa culture.  A chaque peuple son histoire. Prions Nzambi A Mpungu selon nos rites et coutumes : La Responsabilité La violence exercée à l’encontre des matsouanistes « Souvenez-vous que mes réflexions m'ont seulement confronté à la douleur et à la misère des peuples et des êtres à des degrés différents. Quand un peuple est en guerre, nous traversons une grave crise. Qui y a-t-il de plus grave ? » a dit Kimpa Mvita.
La question entend-elle que déjà on doit se placer sur un degré de valeur de la souffrance de tous ce qui est dans cet univers pour en estimer la gravité. La mort, nous y pensons très peu, voire pas du tout sauf lors des événements. La guerre, la mort, les crimes selon d'où on les observe n'ont pas le même goût et touchent différemment les peuples ou les êtres. Mais imaginez un instant les coups sur votre tête. Ajoutez en plus à ce bruit et à la peur, ces odeurs infâmes des femmes et des hommes calcinés.Mama, Tâta, souvenez-vous de cette histoire. Neuf jeunes femmes épargnées par les assaillants ont été violées, frappées, elles ont assisté aux actes les plus barbares. Le village a, depuis un moment, été confronté à la menace barbare. Ils ont semé la panique dans les villages. Ces neuf jeunes femmes ont vu leurs parents et leurs enfants mourir sous leurs yeux dans des souffrances horribles.
Puis elles ont été abandonnées sur les routes pour qu'ensuite elles puissent témoigner au plus loin dans d'autres villages de la capacité de l'ennemi à détruire, à tuer, à faire souffrir. 
Leurs témoignages sont effroyables et nul ici n'aurait l'imagination assez fertile pour s'approcher de la vérité. L’appréciation soi-disant non-violente, qui défends et critique la guerre ainsi que ceux qui la font, en constitue l’un de ses récents avatars : le barbare, aujourd’hui, c’est le guerrier. La légitimité des opérations de maintien de la paix se nourrit encore de l’idée d’un peuple civilisateur et pacificateur s’interposant dans la violence déchaînée. Naguère, elle fut incarnée par la figure mythique du « soldat de la paix »
Qui pourrait aujourd'hui se targuer d'être au-dessus des êtres, des peuples, des nations et des communautés spirituelles pour dire le droit suprême. Ce qui n'est pas justiciable et justifié est injuste pour la victime car nul ne peut se substituer à la
douleur personnelle.
Ensemble brisons le mur de la honte.

 

commentaires

Le sang des martyrs est le symbole de la croissance et de l’expansion de l’Eglise

Publié le 14 Juin 2021 par André LOUNDA dans Religion

C'est sous le signe du sang des martyrs que les chrétiens de la Paroisse : « Les Saints Martyrs de l'Ouganda » de Kingouari ont célébré le dimanche 13 juin 2021 à Brazzaville, la Fête Patronale des Saints Martyrs de l'Ouganda couplée au 54ème Anniversaire de la fondation de la Paroisse Les Saints Martyrs de l'Ouganda.

À cette occasion, une grande messe a été dite en mémoire des 24 martyrs de l'Ouganda qui ont donné leurs vies et leur sang pour la proclamation de l'évangile de 1885-1887 ainsi que la célébration du 54 ème Anniversaire de la fondation de la paroisse «  Les Saints Martyrs de l'Ounganda » en leur honneur par l'Archevêque métropolitain de la ville de Brazzaville, Anatole MILANDOU.

La responsabilité, le rôle et la contribution de chaque chrétien dans la réalisation de l'œuvre de Dieu sont des propos d'Anatole MILANDOU qui ont été au cœur de l'homélie tiré de l'Évangile selon Saint Marc au chapitre 4 des versets 26 à 34. «  Chaque chrétien à un rôle à jouer sur cette terre par sa manière d'être, par sa manière de vivre, par l'exemple qu'il donne! Il doit être le bon grain qui est enfouit sous terre pour que le Royaume de Dieu pousse et que chacun de nous est responsable de la croissance de ce royaume sur cette terre ».

Au cours de cette double célébration, le couple MOUNTSOMPA a reçu le renouvellement de la bénédiction après 44 ans de mariage et 55 ans de vie commune par l’Archevêque Anatole MILANDOU. Au terme de la célébration de l’eucharistie, ce dernier a remercié les paroissiens de Kingouari pour les présents qu’ils ont portés à son égard et pour leurs considérations en sa personne.

Quant au Curé de la Paroisse, l’Abbé Bégnito MACKAYA, qui y  accomplit l’œuvre missionnaire depuis 2019 jusqu’à nos jours a fait savoir à la presse au cours d’une interview que la Paroisse a commencé comme une structure de plus en plus ou moins autonome et dépendant directement de l’évêque en 1980 et l’Eglise doit être à même à soutenir les populations, créée des structures pouvant encadrer et soutenir les pauvres, d’aller vers les abandonnés , les affamés pour les faire comprendre que tous nous devons marché ensemble.

A noter que  cette célébration a été marquée par la disparition de l’Abbé Norbert MBUNDZU qui fut Curé de ladite paroisse de 2010 à 2016, fondateur de la Chorale « Les Saints Martyrs de l’Ouganda » et y a réalisé plusieurs œuvres parmi lesquelles l’achèvement de l’élargissement de la chapelle, la toiture de la chapelle, la construction de la sacristie, la construction des bureaux des prêtres, l’opération bancs de la chapelle, la construction du bâtiment de l’école, le lancement des travaux des toilettes modernes et aussi la pose des carreaux à l’autel de la chapelle. Cette messe a été animée par la Schola Populaire et la fusion des trois Chorales de la Paroisse.

Pour la toute petite histoire de la Paroisse « Les Saints Martyrs de l’Ouganda » qui regroupe les chrétiens habitants les quartiers Kinsoundi, Kingouari et la Tanaf. Située au sud de Brazzaville dans le premier Arrondissement, Makélékélé plus précisément au quartier Kingouari a été acheté par la Schola Populaire à un propriétaire foncier, Alphonse BITSINDOU vers les années 1965-1966, la mission catholique de Kingouari deviendra annexe de la Paroisse Saint Michel de Ngangouoni en septembre 1966 et la première chapelle en terre battue fut construite en 1970 par le Père Le Borne, Curé de la Paroisse Saint Michel de Ngangouoni à cette époque. Pour faire vivre cet annexe de la Paroisse Saint Michel de Ngangouoni , plusieurs prêtres provenant des Séminaires (Saint Jean Apôtre et Emile BIAYENDA), des Paroisses Saint Michel de Ngangouoni et Ndona Marie venaient tour à tour célébrer l’eucharistie ensemble avec la communauté de Kingouari. Et les premiers mouvements de cette époque qui existaient sont les suivants : La légion de Marie que dirigeait feu Tata Mathurin ; la Scholas Populaire que dirigeait feu Tata Joseph et la Chorale Zu dia Nzambi qui fut dirigé par feu Tata Fidèle MADZOUAMA.

 

Le sang des martyrs est le symbole de la croissance et de l’expansion de l’EgliseLe sang des martyrs est le symbole de la croissance et de l’expansion de l’Eglise
commentaires
<< < 1 2 3 4