Publié le 6 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSanté
La République du Congo a lancé une campagne de vaccination préventive de masse qui vise à vacciner plus de 93 % de la population contre la fièvre jaune. La campagne, qui débute aujourd'hui, va cibler plus de 4 millions de personnes dans 11 des 12 départements du pays. Le Congo s'est fixé comme objectif d'atteindre une couverture de plus de 95 % au niveau national.
Plus de 13 800 professionnels de santé sont mobilisés par le gouvernement congolais pour cette campagne de sept jours, qui bénéficie du soutien de Gavi, l'Alliance du Vaccin, de l'UNICEF, de l'OMS et de leurs partenaires. Cette campagne a pour objectif de prévenir les épidémies de fièvre jaune et de renforcer les systèmes de surveillance de manière à pouvoir rechercher et identifier rapidement les cas. Pointe Noire est le seul département qui ne participera pas à cette campagne de masse, car il a déjà bénéficié d'une campagne réactive, avec une couverture de 93 %.
« La fièvre jaune, qui est endémique dans toute l'Afrique occidentale et centrale, tue chaque année près de 60 000 Africains, qui pourraient être sauvés grâce à ce vaccin très efficace. Nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement du Congo et nos partenaires pour cette campagne de vaccination préventive de masse, qui permettra de protéger la population congolaise contre cette maladie mortelle et de réduire le risque d'apparition d'épidémies meurtrières », a déclaré Thabani Maphosa, directeur général des programmes pays de Gavi
La couverture vaccinale contre la fièvre jaune a augmenté dans le pays depuis 2004, date de l'introduction du vaccin dans le calendrier de vaccination systématique : elle est passée 54 % en 2005 à 80 % en 2015. Le risque d'épidémie reste toutefois élevé et ne peut être réduit que si la majorité de la population est vaccinée. Selon les dernières estimations OMS/UNICEF de la couverture vaccinale (WUENIC) pour la République du Congo, le pourcentage d'enfants ayant reçu les trois doses de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) est passé de 73 % en 2020 à 77 % en 2021, tandis que la couverture avec la première dose de vaccin contre la rougeole stagne à 68 %, et que la couverture vaccinale contre la fièvre jaune a baissé de façon continue de 2 % au cours des deux dernières années (2019-2021) durant lesquelles le pays a dû faire face à la pandémie de COVID-19.
« On dispose de plusieurs moyens de lutte contre la fièvre jaune : la vaccination préventive, la constitution d’un stock mondial de vaccins pour riposter aux épidémies, et la préparation des pays les plus à risque. Avec l’aide de ses partenaires, le gouvernement du Congo va tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de la campagne et juguler les épidémies qui sévissent actuellement dans le pays » a déclaré le DrEdouard Ndinga, chef du groupe Vaccination et maladies évitables par la vaccination (MEV) du Bureau de l'OMS au Congo.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés, potentiellement mortelle, mais contre laquelle il existe un vaccin extrêmement efficace. Les épidémies meurtrières de fièvre jaune survenues ces dernières années au Congo (et dans les pays voisins, Angola et République démocratique du Congo) constituent une menace pour le pays qui est désormais en état d'alerte maximale face à la possibilité de survenue d’une nouvelle épidémie.
« Cette campagne préventive de masse menée au Congo fait partie de la stratégie mondiale pour l’élimination des épidémies de fièvre jaune (EYE, de l’anglaisEliminate Yellow fever Epidemics) d'ici 2026. Gavi, l'UNICEF, l'OMS et plus de 50 partenaires aident le gouvernement du Congo et 39 autres pays à haut risque à évaluer le risque épidémique, lancer des campagnes de vaccination, se mobiliser auprès des communautés et mener d'autres activités de riposte (surveillance, approvisionnement et logistique, et diagnostic en laboratoire). Cette campagne sera intégrée à une autre campagne de vaccination, contre la rougeole et la rubéole, menée par le gouvernement du Congo et bénéficiant du soutien de la Banque mondiale, en riposte à l’épidémie de rougeole qui sévit actuellement », a ajouté la DreChantal Umutoni, représentante de l'UNICEF au Congo.
Publié le 6 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSanté
Brazzaville –Selon un rapport d’évaluation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie en bonne santé a augmenté dans la Région africaine d’une moyenne de dix ans par personne entre 2000 et 2019. Sur la période considérée, cette hausse est supérieure à toutes celles qui ont pu être observées dans d’autres régions du monde. En outre, le rapport fait remarquer que l’impact déstabilisant de la pandémie de COVID-19 pourrait menacer ces gains considérables.
D’après le rapport intitulé «Suivi de la Couverture sanitaire universelle dans la Région africaine de l’OMS, 2022», l’espérance de vie en bonne santé – ou le nombre d’années pendant lesquelles un individu jouit d’un bon état de santé – est passée à 56 ans en 2019, contre 46 ans en 2000. Si ce chiffre est de loin inférieur à la moyenne mondiale de 64 ans, il convient de noter que l’espérance de vie en bonne santé sur le plan mondial n’a augmenté que de cinq ans au cours de la même période.
L'amélioration de la prestation des services de santé essentiels, les progrès en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, ainsi que les avancées dans la lutte contre les maladies infectieuses - grâce à l'intensification rapide des mesures de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à partir de 2005 - ont contribué à prolonger l'espérance de vie en bonne santé.
Dans l’ensemble, la couverture des services de santé essentiels s’est améliorée pour atteindre 46 % en 2019, contre 24 % en 2000. Les progrès les plus importants ont été accomplis dans le domaine de la prévention et du traitement des maladies infectieuses, mais ont été freinés par la hausse spectaculaire de l’hypertension, du diabète et d’autres maladies non transmissibles, de même que par l’absence de services de santé ciblant ces maladies.
« L’augmentation sensible de l’espérance de vie en bonne santé ces deux dernières décennies témoigne de la volonté de la Région d’améliorer la santé et le bien-être de la population. Fondamentalement, cela signifie que plus de personnes vivent en meilleure santé et plus longtemps, avec moins de menaces de maladies infectieuses, et jouissent d’un meilleur accès aux soins et aux services de prévention des maladies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Mais les progrès doivent continuer. Si les pays ne renforcent pas les mesures contre la menace du cancer et d'autres maladies non transmissibles, les avancées en matière de santé pourraient être compromises. »
Les progrès relatifs à l’espérance de vie en bonne santé pourraient également être compromis par l’impact de la pandémie de COVID-19 à moins de mettre en place un plan de relance robuste. L’on pourrait dire que de façon générale, les pays africains ont signalé des perturbations plus importantes des services essentiels que les autres régions. En effet, sur les 36 pays ayant répondu à une enquête de l’OMS en 2021, plus de 90 % ont signalé une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels. Les perturbations les plus graves ont été recensées dans les secteurs de la vaccination, des maladies tropicales négligées et des services de nutrition.
Des efforts ont été déployés pour rétablir les services essentiels affectés par la pandémie. Toutefois, si l’on souhaite améliorer les services de santé et veiller à ce qu’ils soient adéquats, de bonne qualité et accessibles à tous, il est impératif que les gouvernements intensifient le financement de la santé publique. La plupart des gouvernements africains financent moins de 50 % de leurs budgets de santé, ce qui se traduit par d’importants déficits de financement. Seuls l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Botswana, le Cap vert, l’Eswatini, le Gabon et les Seychelles financent plus de 50 % de leurs dépenses totales liées à la santé.
« L’expérience de la COVID-19 nous a fait réaliser combien l’investissement dans la santé est important pour la sécurité d’un pays. Une Afrique capable de faire face aux pandémies et aux autres menaces sanitaires est une Afrique où prospèrent les économies et les populations. J’invite vivement les gouvernements à investir dans la santé et à attaquer de front la prochaine menace pathogène », a ajouté la Dre Moeti.
L’une des mesures essentielles qui permettrait d’améliorer l’accès aux services de santé est que les gouvernements réduisent les dépenses exorbitantes à la charge des ménages. Les dépenses liées à la santé ne sont pas considérées comme exorbitantes lorsque les familles consacrent moins de 10 % de leurs revenus aux dépenses de santé, quel que soit leur niveau de pauvreté. Ces 20 dernières années, les dépenses directes pour les soins et les médicaments ont stagné ou augmenté dans 15 pays.
Par ailleurs, le rapport de l’OMS a également analysé les différences d’espérance de vie en bonne santé et de couverture des services de santé en fonction du niveau de revenu des pays et de la situation géographique. Il en ressort que les pays à revenu élevé et ceux à revenu intermédiaire de la tranche supérieure tendent à offrir une meilleure couverture des services de santé et une espérance de vie en bonne santé à la naissance plus élevée que les pays à revenu faible, avec environ 10 années supplémentaires d’espérance de vie en bonne santé.
Le rapport recommande aux pays d’accélérer les efforts visant à améliorer la protection contre les risques financiers, de repenser et de réorienter la prestation des services de santé en mettant l’accent sur des éléments tels que l’intégration des services de santé destinés à lutter contre les maladies non transmissibles dans les services de santé essentiels, l’implication des communautés et la participation du secteur privé. Les recommandations émises portent également sur la mise en place de systèmes de surveillance régionaux, l’objectif étant que les pays soient en mesure de déceler rapidement les signes d’alerte annonçant de prochaines menaces sanitaires et des défaillances du système.
L'OMS a tenu aujourd'hui une conférence de presse présidée par la Dre Lindiwe Makubalo, Directrice régionale adjointe de l'OMS pour l'Afrique. Elle était accompagnée du professeur Muhammad Ali Pate, Chaire Julio Frenk sur la pratique du leadership en santé publique, École de santé publique T. H. Chan de l'Université de Harvard, et de M. Moses Kitele, Directeur de la planification au Ministère de la Santé du Botswana.
Etaient également présents pour répondre aux questions, les experts du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique suivants : Dr Humphrey Karamagi, Responsable du développement des systèmes de santé, Dre Phionah Atuhebwe, Responsable de l’introduction des nouveaux vaccins, Dr Patrick Otim, Responsable des urgences sanitaires, et Dr Opeayo Ogundiran, Responsable de l'épidémiologie pour la riposte régionale à la COVID-19.
Publié le 15 Juillet 2022
par André LOUNDA
dansSanté
Brazzaville, le 15 juillet 2022 : Pour répondre à un besoin réel des professionnels de la santé, les étudiants, et le grand public la consultation de milliers de publications offertes gratuitement par l’OMS, le Dr Matshidiso MOETI, Directrice Régionale de l’OMS dès sa prise de fonction en 2015, elle a initié un ambitieux programme de transformation du Secrétariat de l’OMS dans la région africaine. Ce programme comporte plusieurs volets à savoir : les innovations technologiques, la production et le partage des connaissances en matière de santé publique sont au centre des priorités de cette institution dans le but est de contribuer à apporter à tous et partout, des services et ders soins de santé de meilleure qualité. C’est dans ce contexte que le Bureau de l’OMS au Congo s’est doté d’un Centre d’information et de Documentation. La cérémonie de lancement officiel y relative a été placé sous le Haut Patronage de Monsieur Gilbert MOKOKI, Ministre de la Santé et de la Population.
Au nom de la Directrice Régionale de l’OMS, Dr MOETI, empêchée à la toute dernière minute, son Représentant dans son mot de circonstance a fait savoir qu’effet, c’est à travers les connaissances, que les professionnels de santé peuvent maintenir et accroître leurs compétences, et que les communautés peuvent être mieux informées et mieux engagées, notamment pour adopter des comportements sains. Par ailleurs, les étudiants et les chercheurs de tous horizons, dépendent de l’accès à des publications récentes et de qualité afin d’améliorer leurs connaissances, mais également pour apporter leur propre contribution au savoir, et partager ce savoir à leur tour.
« De nos jours, les centres de documentations connaissent partout une évolution vers la dématérialisation. Ce phénomène est lié d’une part à ce qu’on appelle « la crise du livre », et d’autres part aux innovations technologiques, et tout particulièrement, à la digitalisation et la mise en ligne des publications. Chacun peut donc, en théorie, accéder partout où il se trouve aux ressources dont il ou elle a besoin », a-t-il indiqué.
« Nous constatons cependant que bien que la disponibilité des ressources scientifiques en ligne se soit grandement améliorée ces dernières décennies, l’accès à ces ressources demeures très limité dans nos communautés pour plusieurs raisons dont le taux de pénétration de l’internet qui est encore très faible ; les cadres appropriés de consultations des ressources qui sont rares, et aussi parce que plusieurs de ces ressources ne sont pas accessibles gratuitement, etc. », a-t-il rappelé.
Pour conclure, il a salué l’initiative de revitalisation des districts sanitaires que le Gouvernement congolais mène actuellement, avec l’appui de l’OMS et que cette initiative, comme toutes les autres définies dans le programme national de développement sanitaire, vont se poursuivre, et s’étendre à l’ensemble des 52 districts sanitaires que compte notre pays. Aussi, il a félicité chaleureusement le Gouvernement congolais qui de façon manifeste, a placé la santé au cœur de ses priorités, et remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour leurs inlassables efforts.
Gilbert MOKOKI au terme du lancement au cours d’une interview a partagé ses impressions, « j’ai été agréablement impressionné de cette initiative de créer une salle qui fonctionne au numérique. Je crois que c’est un outil de travail très important vu la capacité qu’elle offre pour les travaux de recherche et aussi pour tous ses étudiants qui veulent se documenter sur des projets sur les maladies, sur des sujets pratiqués. Voyez aujourd’hui, le numérique a faciliter beaucoup de choses. Avant on avait des Bibliothèques immenses avec des multiples ouvrages qui étaient très difficile à consulter mais aujourd’hui avec une telle salle, le travail est facilité, c’est vraiment agréable de voir un cadre de travail comme celui-là ! C’est ici l’occasion de féliciter l’initiative prise par la Représentante de l’OMS et j’ai entendu le représentant de Madame la Représentante du Bureau régional qui a parlé justement de partager cette expérience à tous les pays. Certaine c’est ce qui se fera également ».
De son côté le Dr Germain MONABEKA, Directeur Général des Soins et Services de Santé, son département a bénéficié d’un don a déclaré que vous le savez notre système de santé s’est heurté à plusieurs problèmes et nous essayons au niveau du département de régler quand on peut et nous avons des partenaires également qui nous aide en l’occurrence l’OMS aujourd’hui qui nous donne une ambulance qui va servir spécifiquement les populations de Madingo-Kayes. Il était question il y a quelques jours avec l’OMS et nous avons constaté qu’il y avait de nombreux problème dans le transport des patients, le Département du Kouilou est très vaste, il y a eu des morts des femmes enceintes, des enfants du faite de l’absence de l’ambulance pour amener ces patients vers les centres spécialisés et aujourd’hui, grâce au cri de cœur adressé par la Directrice départementale et par nous-même l’OMS nous gratifie d’une ambulance.
A noter que le Centre Numérique d’information et de Documentation permettra également aux professionnels de la santé de disposer d’un cadre d’échange convivial, et contribuera de manière tangible à la promotion de la recherche et de l’enseignement supérieur au Congo, ce qui est en droite ligne avec l’une des recommandations fortes que le Gouvernement avait faites, lors de la deuxième Commission mixte République du Congo/OMS-AFRO, tenue à Brazzaville les 4 et 5 mars 2019.
« Soins maternels, néonatals et gynécologique dans le contexte de la COVID-19 et les ODD », constitue le thème des Deuxièmes Universités de Gynécologie et Obstétrique du Congo tenues le 23 juin 2022 à Brazzaville. Organisées par la Société Congolaise des Gynécologues Obstétriciens en sigle la SOCOGO, ses assises ont étés placé sous le patronage de Gilbert MOUKOKI, Ministre de la Santé et de la Population. En présence de la Conseillère à la santé du Chef de l’État, du Docteur Lucien MANGA, Représentant de l’OMS pays. Ces Universités ont eu pour objectifs d’améliorer, partager aux participants, communiquer sur les connaissances des gynécologues obstétriciens, sur les bonnes pratiques et les nouvelles recommandations de l’OMS en matière de la Santé de la Reproduction.Elles visent entre autres à Repositionner la SOCOGO en rappelant les missions de cette société savante.
Ouvrant les travaux des Deuxièmes Universités de Gynécologie et Obstétrique, Gibert MOKOKI, Ministre congolais de la Santé et de la Population, dans son discours a laissé entendre que parler des universités de gynécologie et obstétrique, voudrait à mon entendement travailler l'unité de cette grande corporation qui est cœur de la survie même de l'humanité. Ces Universités doivent être une « Alma mater », où les acteurs permanents et associés qui doivent constituer le temple du savoir des témoignages et promouvoir l'expertise voire les évidences dans l'exercice de la médecine au quotidien.
Quant au Président de la SOCOGO, Professer Clotaire ITOUA a rappelé qu’au Congo, la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile, demeure préoccupante. En effet, selon le dernier rapport de l’observation nationale des décès maternels, néonatal et infantile le ratio de mortalité maternelle est estimé à 445 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV), tandis que le taux de mortalité néonatale est 27 décès pour 1000 naissances vivantes et la mortalité infanto juvénile à 45 décès pour 1.000 naissances vivantes. Les Université de Gynécologie et Obstétrique sont une opportunité pour faire le point des recommandations d’Abidjan et de renforcer les capacités des prestataires de santé pour l’amélioration de la qualité des soins maternelle.
A cette occasion de l’ouverture officielle de ces Universités, le Professeur émérite Hervé ILOKI au nom de son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, Grand Maître des Ordres nationaux a été décoré à l’ordre de la médaille d’honneur de la santé au grade de médaille d’or.
Au terme de ces assises, les participants ont recommandé ce qui suit : La multiplication des réunions scientifiques; L'appréciation de l'utilisation du programme ; La promotion de la culture et de la qualité avec la revue des décès maternels et infantiles ; Réinitialisation de la formation des prestataires sur la réanimation néonatale ; Promotion du dépistage du cancer de col de l'utérus ; Assurance de la disponibilité des médicaments d'urgence dans les formations sanitaires.
A noter que dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile, l’OMS Afro a formé les sociétés savantes de gynécologie et obstétrique d’Afrique y compris le Congo en 2021 à Abidjan. Dans la région africaine, l’OMS œuvre de concert avec les pays et les partenaires pour améliorer la qualité des soins maternels et néonatalis et pour renforcer la formation en soins infirmiers et obstétricaux, ainsi que le perfectionnement professionnel et la règlementation.
Le Bureau régional de l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) pour l'Afrique, a organisé le dimanche 19 juin 2022 à Brazzaville en collaboration avec les Ministères en charge de la santé et des sports une Marche sportive dénommée :« walk the talk », dans le cadre de la mise en œuvre de l’une des recommandations prises lors de l’Assemblée Générale Mondiale de la Santé.
Cette marche s’est tenue sur le tronçon de la corniche de Brazzaville, entre le Restaurant Mami-Wata et la case de Gaulle, plus d’un millier d’acteurs représentant les clubs de marcheurs, les délégués des ministères, les travailleurs délégués des administrations publiques, des entreprises privées, les personnes désireuses y ont participais. Elle a eu pour objectif, de sensibiliser les personnes à l’importance de l’exercice physique.
Face aux participants à la marche, la Directrice du bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, le DocteurMatshidiso MOETI dans son discours de circonstance a expliqué certains facteurs de risques conduisant à la maladie et a exhorté les participants de ne pas manger trop gras, trop sucré ou salé. Sur la ligne et l’équilibre en matière de santé, la marche de santé permet de brûler 200 à 300Kcal/h, de surtout muscler jambes et fessiers mais aussi abdos et dorsaux. Outre l'esthétisme, ce gain en masse maigre et tonique favorise la faculté d’équilibre et l'augmentation du métabolisme de base qui permet de brûler des calories au repos Aussi, elle leurs a encouragé à la pratique de l’exercice physique, le manque de l’exercice physique occasionne de nombreuses maladies comme le diabète, le cancer...et bien d’autres. Elle a glorifié les mérites de l’exercice physique en général et de la marche en particulier sur la santé humaine. « Je suis très étonnée et ravie de voir autant de personnes répondre à cette invitation. Cette marche nous invite à prêcher par l’exemple. Cette édition est organisée par l’OMS en collaboration avec le gouvernement pour réaffirmer notre engagement en faveur de la santé et le bien-être pour tous. Certaines maladies peuvent être évitées par un changement de mode de vie »,a déclaré le Dr Matshidiso Moeti.
Pour Séraphin Saturnin Hervé ICKA, Conseiller Administratif et Juridique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Formation Qualifiante. « La marche est un excellent exercice cardio, non traumatisant pour les articulations. La marche sportive permet de muscler, perdre du poids et se détendre ! Elle active ainsi l'ensemble du corps de la tête aux pieds. Trente minutes de marche par jour est donc gage de bonne santé et de longévité. Multiplier les pas entretient de surcroît la masse musculaire, renforce le capital osseux, développe la capacité respiratoire, booster le système immunitaire et évite la prise de poids, ainsi que toutes les maladies qui en découlent ».
Quant à Jean Ignace TENDELET, le Directeur de cabinet du Ministre de la Santé et de la Population, a fait savoir: « Même si la marche n'est pas une activité aussi intense que la course, elle n'en demeure pas moins un sport complet. En plus de vous aider à maintenir une bonne forme physique, la marche permet de faire travailler les articulations, les muscles, les tendons ainsi que le système cardiorespiratoire. Il existe une astuce pour obtenir rapidement un ventre plat : pendant vos séances de marche, pensez à contracter votre ventre et à respirer avec le ventre. Cette technique vous permet de faire travailler vos abdominaux, ce qui raffermit votre ventre et fait rentrer la poche stomacale ».
Signalons que c’est dans le calme et sans incident majeur, ces personnes ont marché durant près d’une heure. Avant la marche, un coach a été mis à la disposition de cette foule de personnes pour les encadrer autour des exercices afin de stimuler les muscles : jambes, fessiers, abdos et dorsaux.
Publié le 19 Avril 2022
par André LOUNDA
dansSanté
Le Centre national de transfusion sanguine (CNTF) en partenariat avec l’Association Regard d’Afrique, a mis à la disposition du public brazzavillois un container aménagé de collecte de sang afin de relever le défi de la disponibilité du sang dans les centres de santé et hôpitaux de notre pays. Ce don de l’Association Regard d’Afrique a été réceptionné par Gilbert MOUKOKI, Ministre de la Santé et de la Population en présence d’un certain nombre des membres du gouvernement.
Le poste avancé de collecte de sang destiné à la CNTF a été réceptionné des mains de la Présidente de ladite association, Madame Nathalie BUMBA par le chef de ce département ministériel, Gilbert MOKOKI qui à son tour l'a remis au Directeur Général du CNTF, le Dr Serge Oscar MOKONO.
Ce don s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Santé, le 07 avril dernier, a rappelé le Dr Presley TSENGUI, Coordonnateur des projets santé de l’Association Regard d’Afrique, Il a fait savoir dans son discours que ce poste avancé de collecte de sang sera installé à la cité universitaire, à côté de l’amphi 1600 de l’Université Marien NGOUABI, est la contribution de cette association à la promotion du don de sang volontaire et bénévole auprès des étudiants et de la population environnante. « Madame Nathalie Bumba, la fondatrice de cette association, a décidé, à compter de cette année, d’élargir son combat dans le domaine de la santé. L’association se joint donc au combat de zéro décès par manque de sang, que mène le centre, en offrant le premier poste avancé de collecte de sang de masse que nous avons présenté ce matin », a indiqué le Dr Presley TSENGUI.
De sa part, le Dr Serge Oscar MOKONO, le Directeur Général du CNTF, a fait savoir qu’en deux ans le CNTF a doublé la production en poche de sang. Elle est passée de 45 000 poches produites par an à 90 000 poches. Malgré ce bond important en production ce n’est toujours pas suffisant, parce que les besoins sont autour de 150 000 poches. Le gap est encore important.
Signalons que l’Association Regard d’Afrique a été créée depuis 2015 et elle œuvre généralement pour le bien-être des enfants et en particulier sur leur éducation.
Publié le 9 Avril 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSanté
Le 7 Avril de chaque année, l’humanité célèbre la Journée mondiale de la santé. En cette année 2022 En effet, elle a été célébrée sous le thème : « Notre planète, notre santé », Agissons pour un Air, une Eau et des Aliments plus Sains. En effet, la Directrice Régionale du Bureau de l’OMS a fait une déclaration et à Brazzaville en République du Congo, les locaux du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU-B) a fait objet d'une vaste opération d'assainissement à la faveur de la 72ème édition de la journée Mondiale de la santé.
Répondant à cette invitation de l’OMS sous le patronage de Gilbert MOKOKI, Ministre de la Santé et de la Population, sans distinction de titre ou de grade, le Directeur Général du CHU-B, le personnel de ce centre, les membres du cabinet de ce département ministériel et les délégués de l'OMS ont adhéré massivement au thème de cette année.
Gilbert MOKOKI a indiqué que le symbole de mon passage ici, c'est justement pour participer avec le personnel du CHU à l'assainissement de leur environnement et je suis venu également ici pour me rendre compte que cette expression est suivie à la lettre. Désormais, chaque formation sanitaire devra assainir son environnement. Ainsi, nous avons appris très jeunes que la propriété chasse la maladie, selon les orientations du Ministère en charge de la santé et de la population, chaque formation sanitaire était appelée à organiser une opération identique.
Message de la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique
La Journée mondiale de la santé est célébrée le 7 avril de chaque année, depuis 1950, pour commémorer l’anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) deux années auparavant. Le thème retenu pour l’édition de cette année, à savoir Notre planète, notre santé, est un rappel opportun du lien inextricable qui existe entre la planète et notre santé, au moment où la charge épidémiologique due aux maladies non transmissibles et infectieuses est en augmentation, tout comme l’incidence des problèmes liés au climat.
Les changements climatiques se manifestent par une hausse des températures, une élévation du niveau de la mer, une modification du régime de précipitations et par des conditions météorologiques extrêmes plus fréquentes et plus sévères. L’OMS estime que plus de 13 millions de décès qui surviennent chaque année dans le monde sont dus à des causes environnementales évitables telles que la crise climatique.
Avec des effets directs sur les principaux déterminants de la santé, les changements climatiques affectent la qualité de l’air et de l’eau, tout comme la sécurité alimentaire, ainsi que l’habitat et les établissements humains. Les répercussions sont évidentes en termes de charge due aux cardiopathies et aux affections pulmonaires, aux accidents vasculaires cérébraux et aux cancers, pour ne citer que ces exemples. En effet, les statistiques révèlent que les maladies non transmissibles représentent une proportion croissante de la charge de morbidité en Afrique.
Les maladies non transmissibles sont en passe de dépasser les maladies transmissibles mises ensemble avec les affections maternelles, néonatales et nutritionnelles en tant que principale cause de mortalité dans la Région africaine d’ici à 2030. La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), conjuguée à la hausse vertigineuse des niveaux d’obésité, de diabète et d’hypertension, vient exacerber le problème, d’où l’urgence d’une riposte multisectorielle.
Au cours des deux dernières décennies, la majorité des événements de santé publique étaient liés au climat, qu’il s’agisse de maladies transmises des animaux aux humains par des vecteurs ou par l’eau, ou encore de catastrophes naturelles. Par exemple, les maladies diarrhéiques constituent la troisième cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique. Or, une proportion importante de ces maladies peut être évitée grâce à l’approvisionnement en eau potable et à des services appropriés en matière d’assainissement et d’hygiène.
Cependant, un Africain sur trois est confronté à une pénurie d’eau, tandis que près de 400 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à l’eau potable, qui est pourtant essentielle à la vie. En outre, environ 45 % de tous les décès d’enfants sont associés à la malnutrition, dont on sait qu’elle est l’une des causes de la diarrhée qui fait des ravages chez ces enfants.
Parallèlement et dans un monde en proie au réchauffement, les moustiques propagent les maladies plus loin et plus vite que jamais, avec de graves répercussions pour les pays africains qui ont notifié 94 % des 229 millions de cas de paludisme répertoriés dans le monde en 2019. Les décès dus au paludisme en Afrique représentaient approximativement 51 % de tous les décès dus à cette maladie dans le monde.
En 2018, les ministres africains de la santé et de l’environnement ont entériné la Déclaration de Libreville sur la santé et l’environnement en Afrique, préparée dans le cadre du dixième anniversaire de la Déclaration signée en 2008. Cette initiative soutenue par l’OMS vise à promouvoir l’investissement public dans la lutte contre les problèmes environnementaux qui ont un impact sur la santé humaine, tels que la pollution atmosphérique, la contamination des sources d’eau et les dommages causés aux écosystèmes.
En vertu de cette déclaration, l’OMS dans la Région africaine apporte un appui aux États Membres pour qu’ils puissent réaliser des évaluations de la vulnérabilité, de la situation et des besoins en matière de santé et pour qu’ils puissent élaborer des plans nationaux d’adaptation de la santé. Nous prêtons également une assistance aux pays pour qu’ils puissent soumettre à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques leurs plans nationaux d’adaptation assortis d’interventions essentielles de santé publique.
Parmi les exemples récents, on peut citer les projets menés en Éthiopie, au Ghana au Malawi, au Mozambique, en République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe. Ces projets portent essentiellement sur des questions telles que l’eau et l’assainissement résilient aux changements climatiques, l’évaluation de la capacité des établissements de santé à faire face à la sécheresse induite par les changements climatiques et le renforcement de la résilience des systèmes de santé.
De nombreux pays ont mis en place des systèmes d’alerte et d’intervention rapide (EWARS) pour recenser les risques potentiels de maladies à transmission hydrique ou vectorielle sensibles au climat. Par exemple, un tableau de bord mesurant les cas dépassant le niveau d’endémie a aidé à détecter une poussée de paludisme en Éthiopie en 2020. Un plan de préparation et de riposte aux situations d’urgence palustre a par la suite été élaboré.
Avec une population africaine qui devrait atteindre le cap de 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, nous pouvons nous attendre à une urbanisation galopante dans les zones exposées aux risques naturels et à une augmentation concomitante des blessures ou traumatismes, des maladies et des décès qui leur sont associés. Par conséquent, j’invite instamment nos États Membres à prendre d’urgence des mesures d’adaptation et d’atténuation qui s’avèrent nécessaires.
Les gouvernements, la société civile, les organisations non gouvernementales et les communautés doivent travailler main dans la main, se donner mutuellement les moyens d’action afin de garantir la prestation continue des services de santé essentiels pendant les événements extrêmes futurs, tout en endiguant l’incidence croissante des maladies liées à l’environnement et à des modes de vie impropres à la santé.
Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre de vue la vérité fondamentale selon laquelle la crise climatique qui constitue la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée est aussi une crise sanitaire.
Publié le 16 Mars 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSanté
La tuberculose demeure au niveau mondial, la deuxième cause de mortalité due à une maladie infectieuse. La lutte contre cette maladie mérite donc, plus que jamais, des efforts soutenus. Ceci est plus vrai encore pour la région africaine de l’OMS, qui compte en son sein, 17 des 30 pays les plus fortement touchés par cette affection au monde. Le Congo en fait partie. En 2015, les Etats membres de l’OMS ont adopté une stratégie mondiale pour réduire de 90 % sa mortalité et de 80 % le nombre d’infections en 2030. Les progrès observés sur le terrain, ne sont pas pour l’instant, enthousiasmants.
Ceci est d’autant plus Inquiétant que les états ont réorienté vers la riposte à la pandémie de COVID-19, les ressources déjà insuffisantes qui étaient allouées à la santé. En conséquence, et pour la première fois depuis une décennie, le nombre de personnes décédées de tuberculose a augmenté. Il ne faut pas malgré cela occulter le fait que la tuberculose est une maladie qui peut être soignée, puisque 66 millions de personnes dans le monde en ont été guéries entre 2000 et 2020.
Tout au long des années, le défi majeur est resté le même : l’accès au diagnostic et aux soins de la maladie pour toute la population, y compris les plus démunis. Sur le terrain, la tuberculose nécessite un dépistage rapide et un traitement de six mois en moyenne, impliquant la prise d’une combinaison de médicaments inaccessibles pour la majorité de nos populations.
En République du Congo, où 11.000 cas sur 21.000 attendus sont dépistés en moyenne chaque année, les autorités nationales et leurs partenaires ont pris à bras-le-corps la lutte contre la tuberculose. La question du diagnostic rapide et de la mise immédiate sous traitement demeure primordiale. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) contribue de manière stratégique et importante à ces efforts. Elle a notamment soutenu la construction d’un laboratoire de référence à Brazzaville, conjointement avec le Fonds Mondial. Deux machines Genexpert de 16 modules ont été offertes et installées à Brazzaville et Pointe Noire. Ceci a contribué à la multiplication par huit de la capacité nationale de diagnostic de la tuberculose et a, en même temps, permis la détection de la tuberculose multirésistante.
L’on ne peut traiter de la lutte contre la tuberculose, sans évoquer ses liens avec la lutte contre le VIH/Sida, les deux maladies étant étroitement liées. En effet, les personnes infectées par le VIH ont jusqu’à 30 fois plus de risque de développer une tuberculose que les autres, et la tuberculose est la première cause de mortalité des personnes vivant avec le VIH, étant responsable de 40 % de ces décès. Au Congo, et malgré les efforts soutenus du pays, l’objectif d’assurer un traitement antirétroviral à au moins 90 % des patients VIH-positifs co-infectés avec la tuberculose, est encore loin d’être atteint. Pour accélérer les progrès et permettre l’atteinte de cet objectif, l’OMS donne les orientations stratégiques et un appui technique de qualité aux deux programmes nationaux, tout en renforçant de manière durable les capacités du pays pour booster l’accès aux services essentiels et de qualité.
Bien que les obstacles soient nombreux, je demeure confiant que parallèlement au combat que nous menons contre la pandémie de COVID-19, nous pourrons également remporter de nouvelles victoires dans la lutte contre la tuberculose.Dr Lucien MANGA, Représentant de l’OMS en République du Congo
Il s’est tenue le 10 février 2022 à Brazzaville, la signature du Mémorandum d’entente Quadripartite entre le Ministère de l’Economie, du Plan , de la Statistique, de l’Economie et de l’Intégration Régionale , le Ministère de la Santé et de la Population, l’OCEAC et l’ABCEF portant cadre de collaboration pour la mise en œuvre de la phase V du Projet Prévention VIH/SIDA en Afrique Centrale (PPSAC) au Congo. La cérémonie officielle y relative a été patronnée par Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale en présence de Monsieur Manuel NSO OBIANG ADA Secrétaire Exécutif de l’OCEAC et de Madame Yolande VOMBO MATOUMONA, Présidente de l’ACBEF et de bien d’autres invités. Ce mémorandum signé ce jour a pour objectifs de renforcer l’appropriation du Projet par les Ministères de tutelles à savoir celui de en charge de l’Intégration Régionale et celui en charge de la santé ; de suivre la mise en œuvre du PPSAC par ces dits ministères ; de formaliser la redevabilité de l’AMS vis-à-vis des administrations publiques nationales intéressées, notamment par le partage de l’information ; et pour l’OCEAC, de jouer son rôle d’harmonisation des approches entre les pays membres de la CEMAC.
L’OCEAC dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Prévention du Sida en Afrique Centrale, en sigle PPSAC et sa qualité d’Agence d’exécution en matière de santé publique appuyant les pays membres de la CEMAC par ce dit Projet, c’est par un travail collectif et synergique, en mutualisant les efforts dans la cadre d’initiatives fortes ont pu amplifier l’impact de leurs interventions dans la lutte contre le VIH, qui présente encore une grande importance en termes de problèmes de santé publique dans la sous-région de la CEMAC. En effet, c’est à travers un travail collectif et synergique et c’est en mutualisant leurs efforts dans le cadre d’initiatives fortes que l’OCEAC a amplifié l’impact de ses interventions dans la lutte contre cette pandémie, le VIH/SIDA, qui présente encore à nos jours, une grande importance en termes de problème de santé publique dans la CEMAC.
Selon Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS dans son discours d’ouverture, « sur le plan macroéconomique, l’impact socio-économique du SIDA demeure néfaste. Selon des études réalisées par la Banque Mondiale, lorsque le taux moyen d’adultes séropositifs est de 10%, la mortalité de ces adultes en âge de procréer double. Lorsque ce taux passe à 20% ou 30%, ce qui n’est pas rare dans certaines grandes métropoles africaines, la mortalité continue de doubler. En réalité, cette mortalité touchée les hommes et les femmes jeunes qui jouent un rôle essentiel dans la production et le développement économiques des pays africains. Au plus fort du pic de contamination, les économistes de la Banque Mondiale imputaient au SIDA un recul moyen 30% sur la progression du PNB de tous les pays africains ! La lutte contre cette pandémie demeure donc une priorité pour le Gouvernement nonobstant la survenance depuis plus de deux ans d’une autre pandémie, la COVID 19 qui par bien des aspects a relégué au second plan ce combat plus ancien ».
Poursuivant ses propos, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS a ajouté que dans notre pays, la responsabilité de la mise en œuvre du Projet de Prévention du Sida en AFRIQUE centrale (PPSAC) avait été confiée à l’Association pour l’appui aux initiatives de de santé communautaire et pour le marketing social au Congo en sigle AAISC/AMSCO, qui n’a pu répondre aux exigences des autorités congolaises, de la CEMAC et de nos partenaires allemands. Les contre-performances et la mauvaise gouvernance avérées de l’AAISC/AMSCO ont conduit les autorités congolaises et leurs partenaires à confier à l’ACABEF la mission de poursuivre la mise en œuvre du PPSAC V pour une période transitoire allant de juillet 2021 à juin 2022. C’est donc d’adresser mes sincères remerciements à la République Fédérale Allemande qui en dépit des vicissitudes dues à la gestion peu orthodoxe de l’AMSCO, n’a jamais reconsidéré sa volonté de soutenir notre pays dans la lutte contre cette terrible maladie qui continue à endeuiller de nombreuses familles.
S’adressant à la Présidente de l’ACEBF, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS l’a exhorté que ce Mémorandum d’entente assigne à votre association, le travail délicat de marketing social consistant essentiellement à persuader les hommes et les femmes de s’astreindre aux mesures de prévention contre le VIH/SIDA. Depuis plus de hui (8) mois, vous déployez vos activités avec professionnalisme, et le Gouvernement est plus que convaincu que vous saurez redonner à la prévention contre le SIDA son efficacité d’antan.
Au Secrétaire Exécutif de l’OCEAC, Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS l’a encouragé pour l’implication de l’OCEAC fourni davantage dans la sous-région, « L’OCEAC est impliquée dans la bonne exécution de ce projet déjà développé dans notre sous-région notamment au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique. Dans un tel contexte, qu’il nous plaise de penser que les populations de notre pays bénéficieront de toutes les retombées du mémorandum parce que la relance du projet vous invite à déployer toute votre expérience acquise en matière de suivi. En sa qualité d’agence d’exécution en matière de santé publique appuyant les pays membres de la CEMAC, une telle performance de l’OCEAC est exigé des plus Hautes Autorités de nos Etats ».
De son côté Manuel NSO OBIANG ADA, Secrétaire Exécutif de l’OCEAC a juste titre rappelé que le projet PPSAC, financé par le Gouvernement allemand, à travers la Banque Allemande de Développement (KFW), a commencé en 2005, dans trois pays de la CEMAC, notamment le Cameroun,, le Tchad et la Centrafrique. Le Congo a intégré le projet en 2011 et commencé ses opérations avec l’Association AAISC/AMSCO. Depuis, ce sont plus de 5 millions d’Euros qui ont été investis dans les activités de prévention du VIH au sein du pays. Au cours des 11 années de mise en œuvre du projet au Congo, un certain nombre d’avancées, de meilleures pratiques, de leçons apprises ont été notées, mais aussi quelques défis non moins importants.
D’après le Secrétaire Exécutif de l’OCEAC, aujourd’hui, le PPSAC repart vers de nouvelles espérances au Congo, avec une nouvelle dynamique positive qu’il souhaite tous pérenne durant cette phase du projet (phase V) qui prendra fin le 30 juin 20221 et aussi pour la nouvelle phase VI qui commencera d’ici la fin de l’année 2022. Et que ce nouveau cadre de collaboration fera l’objet d’un suivi régulier de la part de l’OCEAC, afin que plus rien d’essentiel n’échappe aux pouvoirs publics concernés, car les fonds du Gouvernement allemand que la CEMAC a mobilisés sont destinés aux Etats pour le bien de leurs populations respectives.
Quant à Madame Yolande VOUMBO MATOUMONA, Présidente de l’Association Congolaise pour le Bien-Être Familial qui œuvre pour le leadership en santé sexuelle et de la reproduction, en optimisant l’offre des services de qualité, la promotion des Droits de santé sexuelles et de la reproduction pour tous les individus sans discrimination et en s’appuyant particulièrement sur les populations vulnérables et mal desservies. Outre la planification familiale et la maternité sans risque, la lutte contre mes IST/VIH/SIDA. Pour la Présidente de l’ACBEF,« il s’agit d’un financementqui vient pour nous aider afin de mettre œuvre la prévention du VIH/SIDA en Afrique Centrale, elle a commencé ici au Congo et l’ACBEF été identifiée, sélectionnée pour le partage des préservatifs dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, il y a eu des ruptures entre temps, mais au niveau de l’ACBEF avec l’appui du PPSAC, depuis plusieurs mois, nous sommes entrain de mettre en disposition sur l’ensemble du territoire, bien sûr, la demande étant forte, l’ACBEF avait été sollicité afin d’avoir un certain nombre des préservatifs parce que ce nous avons demandé étaient insuffisants voilà pourquoi que ce projet vient après nommé. Nous aurions aussi des séances de renforcement des capacités et de sensibilisation des populations ».
Madame Yolande Yolande VOUMBO MATOUMONA, , a fait savoir que ce mémorandum marque le début d’une nouvelle ère de collaboration entre le gouvernement et son association. «Il constitue une avancée considérable dans le cadre de la lutte contre le Vih/sida au Congo et pour l’amélioration de la santé des jeunes congolais, en ce sens qu’il clarifiera les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante, en vue d’une mise en œuvre harmonieuse du PPSAC», a-t-elle poursuivi.
Ainsi, elle a pris l’engagement de mener à bien ce projet, tout en évitant les erreurs du passé, de capitaliser l’excellente performance des résultats à mi-parcours et d’envisager sereinement une bonne suite pour la prochaine phase qui ne saura tarder. «L’ACBEF vous assure que les objectifs que visent le Ppsac dans sa phase actuelle, dite de transition, seront atteints grâce à la qualité du personnel dont elle dispose. C’est en ce sens que les performances des six premiers mois de la mise en œuvre sont très encourageantes et augurent d’une bonne perspective pour le PPSACau Congo», a-t-elle déclaré.
Au Congo, la responsabilité du PPSAC avait été confiée à l’Association pour l’appui aux initiatives de santé communautaire et pour le marketing social au Congo (AAISC/AMSCO). Les contre-performances et la mauvaise gouvernance avérées de l’AAISC/AMSCO ont conduit les autorités et leurs partenaires à une rupture de contrat et confié la mise en œuvre de la phase V du PPSAC à l’ACBEF pour une période allant de juillet 2021 à juin 2022. La phase VI va commencer d’ici la fin de l’année en cours, a-t-on indiqué.
Créée en 1987, l’ACBEF est active dans le domaine de la santé de reproduction. Elle a pour cible primaire les jeunes. Le PPSAC est financé par le gouvernement allemand, à travers la Banque allemande de développement (KFW). Il a commencé ses activités en 2005 au Cameroun, au Tchad et en République centrafricaine (RCA).
Signalons que ce cadre de collaboration fera l’objet d’un suivi régulier de la part de l’OCEAC, afin que plus rien l’essentiel n’échappe aux pouvoirs publics concernés, car les fonds du Gouvernement allemand que la CEMAC a mobilisés sont destinés aux Etats, pour le bien de leurs populations respectives. Cet appui ne s’arrête pas justement à la lutte contre le VIH/SIDA, mais couvre plusieurs autres domaines, notamment la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN) et le renforcement organisationnel interne de l’OCEAC et du CIESPAC.
Publié le 7 Février 2022
par André LOUNDA
dansSanté
L’Association à caractère socio-sanitaire et humanitaire en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) et Smile Train organisent du 21 au 26 février 2022 une Campagne Chirurgicale de Fentes Labiopalatines et Séquelles placée sous le thème: "Tous contre la défiguration". A cet effet, elle lance un appel aux patients souffrant de cette pathologie de se faire enregistrer gratuitement au Service de la Chirurgie Maxillo faciale et Stomatologie du CHU-B afin de bénéficier des soins gratuits au cours de cette campagne.
« Lutter contre la défiguration qui affecte plus d’une fois la dignité de l’être humain, cause de l’exclusion sociale pour le patient constitue un handicap pour le développement ; Renforcer le système hospitalo-universitaire, lien de son intégration sociale, contribuant ainsi à l’environnement du rôle sociale des centres hospitaliers », telle est la vision que poursuit l’Association SOS SOURIRE CONGO, qui a pour objectifs d’œuvrer par la prise en charge globale gratuite et la prise en charge des défigurations acquises et congénitales ; d’initier et développer la recherche en matière de défiguration acquises et congénitales.
S’agissant de la création de l’Association SOS SOURIRE CONGO, elle est née par la volonté de deux jeunes chirurgiens congolais, Enseignant-Chercheur à la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville en République du Congo. Appuyés par des aînés dans la profession « hospitalo-universitaire » et bien d’autres personnalités qui ont manifestés leurs désirs d’aider et d’accompagner les patients souffrant des défigurations cranio-faciales, qui nécessitent une prise en charge multidisciplinaire spécialisée, souvent complexe et longue.Elle a pour but de mener une action sociale qui s'engage à renforcer le système hospitalo-universitaire et sanitaire, lieu de sa naissance et de contribuer à l'enrichissement du rôle social des centres hospitaliers.
En effet, l’Association SOS SOURIRE CONGO donne une opportunité à chaque personne souhaitant participer au développement humanitaire, à destination des personnes vivant avec les « pathologies orphelines », d’offrir un don et de suivre, pas à pas, les réalisations et- les sourires qui ont été rendus possible grâce à son don.
Aussi, l’Association SOS SOURIRE CONGO entend à stimuler le partage et la solidarité communautaire ; sensibiliser le public, attirer une attention particulière des gouvernants sur la problématique des défigurations et malformations faciales.
Pour tout renseignement veuillez contacter au : +242069163259/+242068527782 et que la prise en charge est pour tout au long de l'année 2022.
Ces propos ont été recueillis auprès de Madame OYENE Derucia Francine, Chargée de la Communication de l’Association SOS SOURIRE CONGO.