Publié le 23 Décembre 2021
par André LOUNDA
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Le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) en partenariat avec le Groupe Enverque a été équipé d’un nouveau dispositif de dépistage du Sars-CoV-2 à haut débit. Monsieur Gilbert Mokoki, Ministre en charge de la Santé et de la Population a procédé à l’inauguration de ce dispositif, le 22 décembre 2021 à Brazzaville en présence de Monsieur Sami Djoulah, Directeur Scientifique du Groupe Enverque, de Monsieur Roch Flavien NIAMA, Directeur Général de ce laboratoire, de son personnel et de bien d’autres invités.
Ce nouveau dispositif haut débit, fruit du partenariat entre la République du Congo et la Group Enverque dont la capacité d’analyse devrait atteindre environ 6 000 échantillons par jour, permettra sûrement, à résoudre de manière permanente la question du diagnostic et de la sûreté des analyses effectuées au Laboratoire National de Santé Publique de Brazzaville.
Monsieur Gilbert MOKOKI, a coupé le ruban symbolique de ce nouveau laboratoire mis en fonction doté d’un matériel technologique de pointe, un laboratoire C4, dont le dispositif permet de sortir des attestations numériques. Aussi ce Laboratoire est un maillon essentiel dans l’innovation et va occuper une place importante parmi les laboratoires de référence du monde en général, et de l’Afrique en particulier.
Selon le Ministre de la Santé et de la Population, « l’acquisition de ces équipements modernes dans ce contexte où sévit la covid-19, est l’une des problématiques de la riposte contre cette pandémie. Ce laboratoire est monté sur un modèle de partenariat public-privé. Cela veut dire que nous avons les infrastructures et notre partenaire amène les équipements et nous exploitons ensemble. Nous serons regardants sur la gestion de ce matériel, parce que c’est du matériel de pointe, donc de haute qualité et en principe nous devons avoir des résultats fiables. Les erreurs peuvent arriver, mais elles doivent être minimales. Par ailleurs, il a déclaré en insistant et félicitant de ces équipements de qualité dont dispose le Laboratoire National de Santé Publique qu’il est hors de question que les résultats soient négatifs ici et positifs ailleurs ».
Et pour conclure, il a appelé le personnel de ce Laboratoire à plus de responsabilité tout en espérant que les malins qui continuent à tricher ne vont pas déjà mettre en panne ce dispositif. C’est pourquoi, j’attire votre attention. Ne nous amusons pas à fausser les résultats, à trafiquer les attestations pour fausser toute l’estimation des opérations que nous menons. Soyons dignes d’exploiter ce matériel de haute facture, méritons donc de le manipuler et de la confiance de la hiérarchie.
De son côté, Monsieur Roch Flavien NIAMA, le Directeur Général dudit Laboratoire a présenté cette structure plus de cinquante ans centenaire poursuit sa mission pour mieux s’arrimer aux exigences intransigeantes d’un Laboratoire moderne.
Quant au Directeur Scientifique du Groupe Enverque, Sami Djoulah, est fier d’avoir participer au lancement de cette plateforme qui répondra à un besoin réel en République du Congo qu’il a inscrit dans la durée « Nous nous inscrivons dans la durée, on a seulement installé un laboratoire, mais c’est aussi en partenariat que nous aurons dans le futur sur d’autres innovations, sur d’autres technologies ».
Signalons que a été clôturée par la visite des équipements qui occupent trois compartiments du premier étage du bâtiment principal du LNSP et par la partie festive.
Publié le 8 Décembre 2021
par André LOUNDA
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Dans le cadre de la Campagne Nationale de Vaccination contre la COVID-19, le Comité Technique National de Riposte à la Pandémie de Coronavirus COVID-19 a organisé une session de d’information et de sensibilisation des Leaders des différentes plateformes que constitue le corps du Christ des églises de Réveil, le 07 décembre 2021 dans la salle de Conférences de l’Hôtel de la Préfecture de Brazzaville.
Pour le Docteur Jean Claude EMEKA en présence du Pasteur Germain LOUBOTA, Président du COSERCO et de l’Apôtre Léandre MIYOUNA, il a été question de sensibiliser ces derniers sur les éléments de langage sur les vaccins utilisés au Congo, protègent t-ils efficacement contre les variantes notamment delta ? Oui, quoique les données rétrospectives aideraient à mieux cerner le sujet.
Dans sa communication, il a fait savoir aux participants que les complications liées aux vaccins ; ce sont les MAPI (manifestations adverses post immunisation) : qui peuvent être bénignes (pas graves ; douleurs au point d’injection ; fièvre ; courbature…) ou graves. Mais au lieu de constater doit être réalisé en cas de MAPI.
Pour l’immunité collective, il s’agit de vacciner 60% de la population cible soit au Congo plus de 3 millions de sujets. Et la 3ème dose de vaccin est un sujet actuellement en débat dans le monde y compris au Congo. « Toutefois, le comité d’experts recommande vivement la vaccination des sujets qui ne le sont pas encore, ceci en vue d’atteindre l’immunité collective. Nous devons barrer la route au coronavirus en 2022, il faut intensifier les mesures barrières ».
Pour les effets secondaires, comment faire pour la prise en charge ? En temps normal, si vous remarquez des effets secondaires, cela ne dépend que de la réaction individuelle de tout un chacun. Et lorsque vous remarquerez quelques choses, il faut aller toujours faire le bilan chez le médecin pour la prise en charge et il y a une organisation et une équipe qui ont été mise en place. C’est peut être au niveau des vaccino-dromes que les informations ne sont pas bien communiquées.
A propos du rappel après six mois, le Dr Jean Claude EMEKA a dit que c’est parce qu’il faut encore vous inoculé ce virus pourquoi parce que le premier n’étant plus là, vous êtes encore exposé.
Au cours des échanges, l’Apôtre Léandre MIYOUNA a rappelé que le berger étant un guide, un modèle, s’il se fait vacciner les fidèles vont le faire aussi et il faut mettre en pratique ce que nous confessons tel que toute arme forgée contre nous sera sans effet et la COVID est là ! Donc, il faudra que nous manifestions notre foi. Le vaccin, n’est qu’une simple formalité. Nous allons relayer ce message au quotidien dans nos églises.
Quant au Président du COSERCO, Germain LOUBOTA, il a remercié tous ce qui ont accepté de venir à cette campagne d’information et de sensibilisation afin d’avoir des éléments nécessaires dans la lutte contre la COVID-19. « En réalité dans la plupart des églises de réveil de Brazzaville, plus de la moitié des fidèles sont vaccinés et nous devons renforcer avec rigueur les mesures barrières dans nos églises parce qu’elles ont déjà donné des bons résultats. Renforcer la sensibilisation afin que nos fidèles aillent se faire vacciner. Le problème, ce n’est pas le vaccin mais, c’est la peur suite à toutes les informations que l’on recevait. Et que nous devrions avoir des Points focaux dans chaque église ou des comités qui peuvent avoir toutes les informations et des données pour qu’il y est une traçabilité pour accompagner le gouvernement et , c’est un honneur pour nos églises. je crois qu’après avoir écouté le Docteur EMEKAZ qui nous a donnés toutes les informations utiles afin que nous soyons bien renseignés sur les questions qui touchent à la vaccination contre la COVID-19, il nous appartient maintenant de cette information de pouvoir faire une sensibilisation sérieuse et dynamique pour permettre à la population qui nous écoute mais surtout aux fidèles de nos églises de renforcer leur conviction dans la vaccination et de comprendre que les vaccins qui nous sont proposés aujourd’hui comme seule réponse pour l’instant pour pouvoir éradiquer le coronavirus. D’ailleurs, nous avons même prié pour ça afin que Dieu nous montre que le vaccin soit prouvé. Donc, nous pensons qu’avec ce que nous avons entendu, nous allons sensibiliser de manière forte nos différentes églises mais, en même temps, nous allons prier ardemment. Car, au-delà de tout, le vrai combat, c’est de lutter contre la maladie tout en augmentant en cadence nos prières pour casser toute la peur que nous avons pour aller se faire vacciner. Pour les chrétiens que nous sommes, la mort n’a pas de pouvoir sur nous. Ainsi si vous êtes en Jésus, vous avez la vie. Même le Seigneur l’a dit que même si nous prenons quelques breuvages mortels, cela ne nous fera pas de mal.
Au terme de cette rencontre, pour barrer la route au coronavirus, un échantillon des Pasteurs ce sont rendus à la Direction Départementale de l’Hygiène pour se faire vacciner.
Publié le 6 Décembre 2021
par André LOUNDA
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Clôture des travaux de l’atelier de validation du rapport de la revue de la stratégie de la santé de la Reproduction, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et nutrition en République du Congo qui s’est tenu du 02 au 03 décembre 2021 à Brazzaville. Placée sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert MOKOKI, représenté par le Directeur Général de la Population, Paul OYERE MOKE qui a ouvert les travaux en présence du Conseiller en Santé de l’OMS-Congo le 02 décembre 2021.
Durant deux jours, les participants ont examiné le rapport soumis à leur attention, dont le défi majeur est de contribuer à l’amélioration du bien-être des enfants, des adolescents et des femmes au Congo.
Clôturant les travaux, Paul OYERE MOKE, Directeur Général de la Population dans son discours a réitéré ses remerciements à l’endroit des participants pour le travail abattu. « La santé de reproduction est une priorité du gouvernement de la République du Congo malgré la pandémie à coronavirus qui a un impact négatif sur les soins et services de santé. Le Congo, après avoir manqué le rendez-vous, les Objectifs du Millénaire pour le Développement en 2015, n’a plus le droit de manquer le rendez-vous des Objectifs du Développement Durable en 2030. En effet, nous avons des défis à relever à l’orée 2030. Il s’agit d’atteindre moins de 70 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes et 12 décès néonatals pour 1000 naissances vivantes. Aussi, conformément à la recommandation de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement tenue à Nairobi en novembre 2019, chaque pays doit atteindre quatre résultats transformateurs : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, zéro violence basée sur le genre, zéro mutilation génitale féminine. Tout ce qui précède, nous amène à dire que le rapport SRMNA que nous venons de valider a une importance capitale. En effet, ce rapport nous permet d’élaborer un plan stratégique de santé d’une manière générale qui s’alignera sur le PND 2022-2026. La mise en œuvre de ce plan permettra au Congo de réduire des ratios de mortalité en 2020. C’est pourquoi, nous sollicitons l’implication et l’appui une fois de plus des partenaires techniques et financier pour l’élaboration et la mise en œuvre dudit plan », a-t-il souligné.
Quant à Madame Michelle MOUNTOU, Gynécologue-Obstétricienne au cours d’une interview a fait savoir que depuis deux jours, nous sommes ici dans cette salle de réunion de l’Hôpital Mère et Enfant Blanche Gomez pour valider le rapport de cet atelier. Il faudra donc dire que les résultats sont peu réjouissantes ou encore peu satisfaisantes. Donc par rapport à ces résultats, nous sommes vraiment en marge d’atteindre les ODD en 2015. Mais comme nous l’avons dit que nous ne perdons pas espoir car, les problèmes sont connus et nous souhaitons par la même occasion qu’il ait vraiment un triple engagement entre le gouvernement de la République, les partenaires techniques et financiers ainsi que la population pour que plus jamais une femme ne meurt plus jamais en donnant la vie0 Dès la semaine prochaine, nous allons faire la revue totale de la santé d’une manière générale en rapport avec le PND.
Publié le 2 Décembre 2021
par André LOUNDA
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Il s’est ouvert le jeudi 02 décembre 2021 à Brazzaville, un atelier de validation du rapport de la revue de la stratégie de la santé de la Reproduction, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et nutrition en République du Congo. Placée sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert MOKOKI, représenté par le Directeur Général de la Population, Paul OYERE MOKE en présence du Conseiller en Santé de l’OMS-Congo. Ce rapport soumis à l’attention des participants dont le défi majeur est de contribuer à l’amélioration du bien-être des enfants, des adolescents et des femmes au Congo.
Prenant la parole en premier, MOUHHOU AMADOU, Conseiller en Santé, représentant le Représentant de l’OMS-Congo à titre de rappel dans son discours de circonstance a fait le bilan des statistiques portant sur ces aspects, « chaque année, quelques 8 millions d’enfants meurent de causes évitables et plus de 350.000 femmes décèdent de complications évitables liées à la grossesse ou à l’accouchement ; Cinq problèmes sont à l’origine de plus de 70% des décès maternels dans le monde, il s’agit : des hémorragies, des troubles liés à l’hypertension, des infections, des avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité, et les dystocies. Seulement, 1% des décès maternels surviennent dans les pays à revenu élevé. Pour une femme, le risque à la naissance de mourir de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement est de 1 sur 40 en Afrique au sud du Sahara contre 1 sur 4800 en Irlande. Chaque année, on compte 18 millions d’avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité dans les pays en développement entraînant 70.000 décès maternels ; On estime à 20% le nombre des décès d’enfants de moins de cinq ans dus à des infections aigües des voies respiratoire basses. On estime qu’un million d’enfant meurent chaque année du paludisme et 40% des enfants dans le monde vivent dans des pays d’endémie ; il y a une pénurie mondiale de 1,1 million de travailleurs SSRMNA, la plus grande pénurie (900.000) étant les sages-femmes. Poursuivant, il a indiqué que la plupart des décès maternels pourraient être évités grâce à des soins médicaux de bonne qualité, accessibles en temps voulu et abordables financièrement.
C’est pour cette raison que le Dr Mahamoud Fathala ancien Président du Comité consultatif OMS de la Recherche en santé disait : « Les femmes ne meurent pas à cause des maladies que nous ne pouvons pas soigner. Elles meurent parce que des sociétés n’ont jusqu’ici pas décidé qu’il valait la peine de sauver leurs vies ». Cette pensée qui défend la cause des femmes, s’applique aussi pour les enfants. Pour le Congo, la santé maternelle, infantile et des adolescents demeurent un problème majeur de santé publique. Les voix plus autorisées vont parler. Une telle situation, ne pouvait laisser indifférent la communauté africaine et internationale. C’est pour cette raison, qu’en septembre 2015, le Secrétaire Général des Nations Unies a lancé la Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et en accord avec les objectifs de développement durable afin de renforcer la résilience des systèmes de santé et d’améliorer la qualité des services et le bien être de femmes, des enfants et des adolescents. Le Congo a ainsi élaboré en 2017 la stratégie intégrée pour la santé de la Reproduction, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents Y compris la nutrition visait à contribuer à l’amélioration de la santé de la femme, du nouveau-né et de l’adolescent, et spécifiquement la réduction en 2022 des ratios de mortalité maternelle de 436 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV) à 230, néonatale de 21 décès pour 1000 NV à 17%, et(infantile de 36 décès pour 1000 NV à 24%, et(iv) infantino juvénile de 52% à 41%. Il s’agissait de créer les conditions minimales d’une assistance par un personnel qualifié pendant la grossesse, l’accouchement et la période post natale à tous les niveaux des prestations de soins de santé, de renforcer les capacités des individus, des familles, des communautés, de la société civile dans l’amélioration de la santé maternelle et néonatale et de créer des partenariats stratégiques pour renforcer les investissements dans ce domaine. A six ans de mise en œuvre des ODD et à quatre ans de la mise en œuvre de notre stratégie pour la santé de la Reproduction maternelle, néonatale et infantile, il fallait qu’on s’arrête afin de faire le point du chemin parcouru, et d’identifier les point forts et surtout les points faibles, afin d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. La cérémonie qui nous réunit ce matin s’inscrit parfaitement dans l’esprit des objectifs du Développement Durables.
Pour conclure, MOUHOU AMADOU a fait savoir que cet atelier est aussi une Réponse positive à l’appel du gouvernement à travers l’engagement, le soutien politique et le plaidoyer en faveur de la santé maternelle et infantile à mobiliser les décideurs, les partenaires au développement, les Associations et ONG, les médias et les femmes elles-mêmes pour l’amélioration des services maternels et infantiles.
Quant au Directeur Général de la Population, Paul OYERE MOKE ouvrant les travaux de cet atelier de validation a rappelé que depuis l’an 2000, le Congo mène une lutte contre la mortalité néonatale, infantile et de l’adolescent. C’est donc dans ce cadre qu’en 2008, le Congo avait élaboré et mise en œuvre la feuille de route pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et de l’adolescent 2008-2015. Par ailleurs, la mise en œuvre de la dite feuille de route a permis de réduire la mortalité maternelle de 780 décès pour 100.000 naissances vivantes à 436 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2015. Dans le processus de cette lutte, le Congo s’est engagé à soutenir la stratégie mondiale en santé de la Reproduction maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent. C’est dans cet optique que le Congo a élaboré un plan stratégique SRMNIA 2016-2021 dans l’objectif de continuer à réduire la mortalité maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent. Cependant, la situation économique précaire de notre pays ne nous a pas permis de mettre en œuvre intégralement le dit plan mais, ne nous a pas empêché la revue finale de notre stratégie SRMNIA. Enfin c’est pourquoi, je vous exhorte à examiner minutieusement le rapport soumis à votre appréciation.
Signalons que la mise en œuvre de cette stratégie devrait garantir d’ici 2030, un renforcement des capacités institutionnelles du Ministère de la Santé et de la Population, le renforcement des capacités opérationnelles des différents structures en charge de la santé de la mère et de l’enfant et d’améliorer la qualité de l’offre de service de Santé de la Reproduction.
Tristesse et pitié se dessinaient à Ngamakosso dans les cœurs des femmes mais, personne n’osait écouter. De ce temps où le soleil éclairait la nature et de la nuit où la lune faisait briller notre culture, nul de ce monde ne sut l’être témoin ; même ceux qui se prenaient pour sage tout au long de leur âge et un jour, le Professeur Jean Bernard NKOUA-MBON fit un rêve, « Faire la Médecine autrement ». Pourquoi a-t-il les pieds au ciel et sur la terre ? C’est lors d’une découverte faite à l’occasion de la cérémonie officielle de l’inauguration de la Polyclinique Internationale de Brazzaville et c'est sous le leitmotiv « Faire la Médecine autrement » que le Ministre de la Jeunesse, de l'Éducation civique, des Sports et de la formation Qualifiante, Hughes NGOUOLONDELE a coupé le ruban symbolique de l'inauguration de la Polyclinique Internationale de Brazzaville (POLIBRA), le vendredi 06 août 2021 à Ngamakosso dans le 9ème Arrondissement Djiri- Brazzaville.
La cérémonie y relative a été marqué par deux discours : la présentation de l’ouvrage par le Docteur ANDZIN Mathias, le Directeur des Affaires Médicales et de Christofer NKOUA-MBON suivi de la coupure du ruban symbolique par le Ministre Hugues NGOUOLONDELE et de la visite du site.
Dans son discours, le Dr ANDZIN Mathias à titre de rappel a fait savoir que le Professeur Jean Bernard NKOUA-MBON, hanté par un rêve d’apport celui d’offrir aux congolais une prise en charge médicale différente de celle que nous connaissons, il a choisi d’investir tous ses avoirs de médecin fonctionnaire et congolais dans ce projet qui est devenu une réalité aujourd’hui. Le Promoteur de ce chef d’œuvre est un homme sensible, un homme de cœur et quand vous aurez fini cette visite, un cahier sera mis à votre disposition pour solliciter votre contribution à cet élan d’altruisme.
« Sur le plan des infrastructures, la POLIBRA comprend trois bâtiments ou trois modules pour le démarrage, seul le 1er module va être opérationnalisé, le 2ème module abrite quelques bureaux et sera dans les prochains six mois opérationnel et nous sauront compter sur votre élan de cœur, votre patriotisme pour lui venir en appui, le 3ème sera livre dans un an », a déclaré le Dr ANDZIN.
Cet ouvrage constitué d’une pharmacie d’un service d’accueil, un service de facturation et un service de consultation et d’hospitalisation du jour pour la chimiothérapie a un espace infirmier, une salle de soins, le Bureau de la Coordonnatrice ; des salles d’hospitalisations (1/2/3) ; Balcon-1 (pour le repos et réception des parents), Balcon-2 (idem) ; une salle d’hospitalisation à 3 lits est un espace personnel du Professeur NKOUA-MBON pour la prise en charge des patients cancéreux à titre gracieuse). Il y a aussi une cafétéria ; un espace administratif (facturation, admission) ; un laboratoire, un espace de prélèvement et un annexe et de plus doté d’un espace Matty ou espace vert/manguiers (réservé aux visiteurs et parents des malades en attentes), un service des urgences, une salle d’échographie de tout type de consultation prénatale et vaccination, un laboratoire d’ANAPATH, une salle d’hospitalisation pédiatrique et une buanderie et tous les patients hospitalisés porteront des pyjamas). En ce qui concerne le 3ème module qui sera livré dans 1an et demi est un complexe qui va abriter un bloc opératoire, un bloc d’accouchement, l’hospitalisation des patients chirurgicaux et un service de stérilisation.
Cependant, le 2ème module non fonctionnel abrite quelques bureaux administratifs, le bureau du Directeur Général, l'Amerrie, le Secrétariat de Direction/Service médical, salle de garde des médecins, le restaurant qui sera de suite fonctionnel (et tous les patients sont nourris).
Quant à Christopher NKOUA-MBON dans son discours a dit que c’est une histoire qui a commencé depuis 23 ans mes parents ont décidé d’ouvrir leur propre clinique et ils ont mis 23 ans pour la mettre en place parce que tous les mois et tous ans, il fallait mettre à côté un peu d’argent. Ils ont pris du temps à le faire et finalement, ils ont réussi à le faire parce que c’était le rêve des jeunes mariés d’avoir leur propre clinique.
Au cours d’une interview qu’il, nous a accordé, Dieudonné BATSIMBA, Président du Conseil Départemental et Municipal, Maire de Brazzaville répondant sur les préoccupations de la presse sur l’inauguration de cette clinique pour ses impressions.
Il a fait savoir qu’il faut d’abord féliciter ce compatriote qui a eu cette ingénieuse idée de faire cette clinique parce qu’elle vient ici compléter l’offre aux services de santé qui manquent dans notre ville et donc, nous l’encourageons, nous le félicitons pour cette œuvre. Et deuxièmement, nous encourageons ce privé parce que voilà jusque-là, c’était le public qui investissait dans tout le système de santé maintenant, nous voyons le privé qui commence à venir là-dedans et c’est assez difficile, il faut lui encourager également et donc ; mes encouragements, mes félicitations à ce partenaire, ce citoyen de la ville qui vient compléter l’offre de service de santé dans notre ville pour le bien de nos populations parce que voilà dans un quartier Ob centré on vient mettre cette structure qui va structurer aussi le quartier au lieu que ses populations aillent vers le Centre-Ville, elles ont dans leur quartier un service de santé adéquat, très performant, bien équipé pour leurs soins.
-Monsieur le Maire, au sujet de l’appel à contribution lancé par la Promoteur avez-vous une réaction à ce sujet ?
Dieudonné BANTSIMBA/ Ce n’est que la bienvenue, une œuvre comme celle-ci a besoin d’un concours de beaucoup de partenaires ! C’est parce qu’au Congo on aime faire des choses toujours en solo ! On devrait avoir la culture de faire des groupements d’intérêts économiques ! C’est-à-dire que s’associé pour faire quelque chose de durable et de bien parce qu’au Congo chacun d’entre nous veut faire toujours seul ! Non ! L’offre de son appel est le bienvenu et nous allons voir chacun comment y contribuer pour améliorer ! On a bien dit que cela peut être financier ou par les idées et nous allons tous y participer chacun à sa manière et à sa mesure.
De son côté Hugues NGOUOLONDELE a fait savoir que pour avoir un centre hospitalier bien, il faut aller à Talangaï et entre temps si vous êtes très malade vous pouvez trouver la mort sur la route et c’est ainsi que la médecine dénonce, la médecine peaufinée et donc elle va toucher les habitants de Makabandilou et même plus loin ! Bravo ! Et si nous sommes plusieurs congolais à faire comme lui ! Vous allez voir que dans le domaine de la santé publique on trouvera d’autres solutions favorables.
Quant au Professeur Jean Bernard NKOUA-MBON, il a déclaré que nous aurons tous les services, c’est-à-dire que nous allons monter tout crescendo et vous le savez que quand vous que quand vous démarrez une activité, vous n’avez pas tout ! C’est l’occasion de dire au peuple congolais et surtout ce qui ont des moyens et qui veulent faire la promotion de la santé de se joindre à nous pour que nous allions ensemble vers un progrès que j’estime considérable. Et nous soignons toutes les maladies ce n’est pas parce que je suis un cancérologue et que je ne ferais que de la cancérologie, non ! Il y aura de la médecine interne, la chirurgie et c’est vrai que nous n’avons pas encore un bloc opératoire, des chirurgiens irons opérés dans d’autres structures sanitaires. On montera un partenariat avec d’autres collègues qui ont des cliniques privés parce que c’est le privé qui booste le public ! Le public n’a jamais boosté le privé ! C’est le privé qui tire le public vers le haut.
En ce qui concerne de ses sources des financements, le Professeur NKOUA-MBON a rassuré que lui et son épouse dans leurs caisses, ils ont contacté une douzaine de crédits et que le dernier venait d’être terminé et il y a 3 mois de cela le Professeur NKOUA-MBON a vidé toutes les comptes de son épouse en Belgique et cela a failli se tourner en drame et heureusement pour lui qu’il y a eu cette structure qu’elle a vu et donc aujourd’hui, on peut dire que le travail est bien fait. Et il reste encore le 3ème bâtiment que nous avons vu et que les travaux sont à l’arrêt, c’est parce qu’ils leurs manquent de financement.
Entre autres, il est prévu que des médecins belges viendront pour trois mois ou six mois non seulement d’officier de soins mais également pour améliorer la qualité de soin. « Tout ce que je fais ici a pour soubassement ce que j’ai connu en Belgique. En Belgique on m’a appris à subvenir soi-même et nous comptons sur ce qu’on a fait. Vous vous réveillez le matin et quand vous rentrez chez-vous le soir est-ce que j’ai bien travaillé ? Je n’ai jamais accepté de croire en l’homme tant que je n’ai pas tout vérifié et j’ai vu grand et c’est l’Université de Bruxelles qui m’a permis de voir grand. Un homme qui ne voit pas grand est un homme qui est condamné à mourir ! On ne peut pas en tant qu’homme mourir dans l’anonymat ! Moi je ne suis pas un homme ordinaire.
Au congolais, je leurs dis que c’est leur maison, un espace propre où ils sont accueillis avec dignité et où l’on doit leur prodiguer des soins de qualité.