Malgré les progrès réalisés en médecine au cours des dernières décennies, de nombreux traitements médicamenteux restent insuffisants face aux fléaux tels que: la malaria, le cancer, d'Alzheimer, les infections bactériennes. À ceci, s'ajoute l'augmentation de l'indice des infections de certaines souches de microorganismes de plus en plus résistantes aux traitements connus et l'émergence de nouvelles maladies qui affaiblissent le système immunitaire (SIDA, COVID 19, etc...). Ainsi, le développement de nouveaux agents thérapeutiques s'avère indispensable pour lutter contre tous ces fléaux.
L'investigation photochimique et pharmacologique des plantes y représentent donc, un potentiel inestimable pour apporter quelques réponses à toutes ces pathologies. Comme nous le savons, chacune de ces plantes peut contenir des certaines voir des milliers de composés chimiques utiles au traitement de certaines maladies. Mais, l'idéal c'est d'arriver à la découverte de nouvelles molécules ou des " lead compounds" aux propriétés biologiques incontestées. La morphine, la quinine, le taxol, l'artemisinine, la catharanthine et la vindoline, fruits de cette activité de recherche sont devenus les composés d'une importance capitale dans la résolution de certains maux. Mais, cette activité nécessite une consommation d'une biomasse végétale assez importante et la prise en compte de certains objectifs du développement durable s'avère capitale.
Source: présentation de GOUOLLALY TSBA, MCA en Chimie des Substances Naturelles de l'Institut National de Recherche en Sciences de la Santé, Département Pharmacopée et Médecine traditionnelle, Laboratoire de Chimie des Biomoléculaires organiques et de Pharmacodynamie.
Strychnos camptoneura (Loganiaceae), communément appelé « Yindza », est une plante utilisée en médecine traditionnelle congolaise pour traiter diverses maladies telles que le paludisme et diabète. Cependant, on ne sait pas grand-chose des effets de cette plante sur le système immunitaire. Ainsi, nous avons réalisé une étude visant à évaluer les propriétés immunes modulatrices des feuilles de Strychnos camptoneura, en utilisant les souris comme modèle animal. Pour ce faire, les souris ont été traitées avec l'extrait aqueux de feuilles de Strychnos camptoneura aux doses de 100 mg/kg et 200 mg/kg. Celles administrés avec de l'eau osmosée ont servi d'animaux témoins. Les effets immun modulateurs ont mesurés 24 heures après le traitement en quantifiant la production de cytokines (IL-et IL) par la technique d'ELISA, et le nombre de cellules myéloīde et lymphoïdes par cytométrie en flux. Les souris traitées avec l'extrait aqueux ont démontré une production significativement élevée d'IL-4 et d'IL-10 par rapport aux animaux témoins (P <0,001). L'extrait aqueux induisait également une augmentation significative du nombre de macrophages, de cellules dendritiques, de lymphocytes T CD4+ et de cellules NK chez les souris traitées comparé aux animaux témoins négatifs (P <0,05). Ces résultats suggèrent que les feuilles de Strychnos camptoneura possèdent des propriétés immunes modulatrices anti-inflammatoires. D'autres études sont nécessaires pour identifier les composés phytochimiques de Strychnos camptoneura impliqués dans l’immune modulation. Cela aiderait à mieux comprendre et valoriser le potentiel thérapeutique de cette plante.
Source: Résumé d'une étude de Faust René OKAMBA ONDZIA et ses collaborateurs présentée au Colloque Scientifique sur les Sciences Fondamentales pour le Développement Durable, tenu du 21 au 23 décembre 2022 à Brazzaville.
Environ 70% des agents pathogènes viraux chez l'homme dont d'origine animale et sont apparus par transmission inter-espèces. Ce constat global est cependant étroitement lié à une espèce animale qui a attiré l'attention de la communauté scientifique, tant son implication dans l'émergence de certaines pathologies devient évidente. Il s' agit de la chauve-souris qui, depuis, est associées, au cours des 50 dernières années, a plusieurs épisodes zoonotiques, notamment des épidémies et/ou des pandémies liés aux virus Ébola, Marbug, Nipah, Hendra et au coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV), le MERS-CoV et le SARS-CoV-2. Le bassin du Congo étant l'un des viviers majeurs de la biodiversité, il est légitime de se demander si cette zone n'est pas finalement un réservoir de virus potentiellement épidémiques et zoonotiques. En effet, cette partie du globe regorge de manière diversifiée et abondante, d'-espèces de chauves-souris. Tenant compte du fait que malgré des décennies de recherche sur des animaux et les agents pathogènes qu'ils transportent, b les domaines de l'écologie et de la biologie moléculaire des virus de chauves-souris sont encore balbutiants. Ainsi de nombreuses questions restent largement inexplorées, ce qui entrave notre capacité à anticiper et à nous préparer à la prochaine épidémie virale de manière efficiente.
Dans ce travail, les chercheurs ont examiné d'une part les dernières avancées sur la compréhension des virus transmis par les chauves-souris, et d'autre part, la réflexion sur les potentilles voies pour les recherches futures sur ces virus potentiellement épidémiques.
Source : Résumé des chercheurs RF NIAMA, F KOUKOUIKILA-KOUDDOUNDA et B M ANGOUNDA présenté au Colloque Scientifique sur les Sciences Fondamentales pour le Développement Durable, tenu du 21 au 23 décembre 2023 à Brazzaville.
Venu de l'Amérique tropicale, Manihotestesculenta Crantz est cultivé dans les pays tropicaux et subtropicaux, notamment en Afrique centrale tel que le Congo, 98% des agriculteurs congolais ont fait du manioc leur culture principale (FAO ).
La présence du cyanure dans les racines tubéreuses de manioc constitue un facteur limitant pour sa consommation.
En effet, la racine tubéreuse de manioc est utilisée crue ou cuite à l'eau, mais beaucoup plus sous la forme élaborée de << chikwangue >> et de << foufou >> qui passe nécessairement par le rouissage, opération susceptible d'éliminer le cyanure.
Il est question de savoir si la pratique de rouissage de manioc amère réalisée par les paysans en milieu rurale est efficace.
De ce fait, nous avons procédé à l'identification des pratiques de rouissage des racines tubéreuses de manioc en milieu rural et la détermination du pourcentage de détoxification. Cela s' est réalisé dans six Districts, les districts d'Ignié, de Goma Tsétsé, de Boundji, de Owando, de Ollombo et de Ngo.
Il ressort de ce travail que les échantillons de Ntoula, Ollombo Centre, Ately et Allembé donnent des pourcentages de détoxification proches de 90%, ce qui montre que le rouissage est efficace. Par contre le rouissage réalisé dans la localité de Elouma n'est pas efficace, car les producteurs de manioc conservent l'ancienne eau de rouissage et l'utilisent de façon répétée par manque d'eau dans la zone, d'où saturation du milieu de rouissage en HCN.
Nous avons conclu que des stratégies doivent être mises en place pour une meilleure intégration du manioc aux marchés et une production durable.
Source : Résumé de Célestine KIMINOU, au Colloque Scientifique sur les Sciences Fondamentales pour le Développement Durable, tenu à Brazzaville du 21 au 23 décembre 2022.
Le développement technologique et industriel effréné, l'expansion et l'insalubrité urbaines, les activités anthropiques et domestiques souvent incontrôlées de l'Homme sont à l'origine des modifications des écosystèmes et du climat : dégradation des sols par érosion hydrique épuisement de certaines ressources minérales, pollution de l'eau et de l'air ; déforestation et dégradation des forêts ; baisse et perte des biodiversités ; prolifération de la santé humaine et animale, crises sanitaires ou pandémie historique (Covid-19, VIH, Ébola,...). Il est plus qu'urgent de repenser fondamentalement notre rapport aux écosystèmes, et de promouvoir une protection plus importante de la biodiversité par les méthodes d'exploitation durable des ressources naturelles.
Après un inventaire des ressources végétales disponibles dans le monde, dans la zone CEMAC et en République du Congo, cette communication s' interroge sur la situation actuellement décriée face aux grands enjeux et au défis environnementaux majeurs à relever.
Quelles solutions concrètes permettraient de s' en sortir? Quelles actions fortes convient-il de mettre en œuvre pour répondre à la politique de développement durable qui engage l'Homme pour arrêter l'effondrement massif de la biodiversité véritable?
La communication traite des plantes alimentaires, médicinales et aromatiques, particulièrement de leurs utilisations abusives par l'Homme pour satisfaire ses besoins de vie. Des recherches innovantes développées en équipe sont au cœur de cette communication. Elles répondent aux exigences de préservation de la santé et de l'environnement en s' orientant vers des alternatives d'exploitation et de phytoproduction.
À travers une analyse de la stratégie de recherche et de valorisation des ressources végétales d'utilisation traditionnelle au Congo, dont nombreuses sont menacées d'extinction voire éteintes, la communication présente quelques acquis scientifiques et identifie les voies bien réfléchies de développement de la future industrie africaine et congolaise.
Source : Résumé de Jean Maurille OUAMBA et Ange Antoine ABÉNA, 2ème Session Thématique, Sciences, technologies et dimension sociale du développement durable au Colloque Scientifique sur les Sciences Fondamentales pour le Développement Durable tenu du 21 au 23 décembre 2022 à la Présidence de l'UMNG.
« Utilité de la Géomatique et Télédétection dans les administrations et entreprises au Congo », constitue le thème de la Table Ronde de l'Université Marien NGOUABI et Monde du Travail que la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines (FLASH) a organisé le 19 décembre 2022 à Brazzaville avec l’appui du Projet d'Appui à la Modernisation de l'Enseignement Supérieur, AMES-FGT dont les travaux ont été patronné par le Pr Yolande ONFOUEMÉ BERTON, Vice-présidente de ladite université, Coordonnatrice du projet en présence du Pr Omer MASSAMOU, Doyen de la FLASH et de Madame Jocelyne DHELOT, Point focal du projet.
Ce projet coordonné par le Pr YolandeOFOUEME -BERTYON, Vice-Présidente, chargée des affaires académiques à l'université Marien NGOUABI de Brazzaville, Géographe des espaces tropicaux, spécialiste de l'identification et évaluation des projets de développement et de l'étude de la consommation alimentaire, permettra à l'université de sortir de ses murs et aller vers la société pour pouvoir travailler ensemble.
Prenant la parole dans son discours de circonstance après avoir souhaité la bienvenues aux participants, tout en honorant la participation du Professeur Omer MASSAMOU, Doyen de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH), s'est réjoui de cette belle initiative a fait savoir aux participants qu’au cours de l'année universitaire 2021-2022, dit-il, la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines a bénéficié d'un appui significatif du ministère de l' Enseignement Supérieur le financement de trois projets majeurs dont le projet AMES. Aujourd'hui, la formation doctorale de Géographie nous invite à une table ronde sur l'utilité de la géomatique et la télédétection dans les administrations et entreprises au Congo.
Mais aussi pour ce projet, le Pr Yolande OFOUIEME-BERTON, a laissé entendre au cours d’une interview a que pour se faire, elle a estimé qu'à travers ce projet dont elle est la Coordinatrice, l'Université Marien NGOUABI, doit sortir de ses murs et aller vers la société afin de travailler ensemble.« Je pense que l'université doit sortir de ses murs, mieux elle doit se vendre et aller vers la société. L'université ne doit pas rester dans sa tour Eiffel. C'est en allant vers les autres que l'on découvre l'information, les collaborations pour pouvoir travailler ensemble. Ainsi, nous avons organisé cette table ronde avec le monde du travail pour que nous puissions évoluer, discuter des attentes de futurs diplômés. C'est d'ailleurs, une option professionnelle pour les étudiants qui auront besoin du stage dans les administrations et les entreprises congolaises. Donc il faut que l'on se concerte avec les futurs partenaires », a rappelé le Pr Yolande ONFOUEME BERTON.
Quant à MadameJocelyne DHELOT, Point focal du Projet AMES, entre autres a rappelé que le maître d'ouvrage n'est autre que le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique et appuyé par l'Expertise de l’Agence France Développement (AFD) avant de définir les principaux objectifs de cette activité. « Le projet a comme objectif général, rappelle-t-elle, la contribution au développement socio-économique du pays en tenant compte des axes prioritaires qui ont été identifiés dans le Plan National de Développement ( PND 2022-2026) et l'amélioration de la qualité globale du système éducatif avec une déclinaison spécifique sur la filière valorisation des ressources. Et dans ce projet, nous avons trois grands axes à savoir :Le premier axe concerne les appuis structuraux sur la gouvernance et la qualité du système éducatif ;Le deuxième axe concerne l'amélioration de la formation, l'insertion professionnelle, l'enseignement ; Le troisième axe concerne le partenariat.», a-t-elle rappelé.
A titre de rappel que le projet AMES-FGT, prévu pour une durée de quatre ans (2020-2024), doté d'une subvention de sept millions d'euros par l'Agence Française de Développement (AFD), nous tenons à signalé que ce projet est mis en œuvre au bénéfice du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique (MESRSIT) avec l'appui d'Expertise France.
Pour valoriser et vulgariser à grande échelle les résultats de recherche agricole, en vue de booster la productivité et la production agropastorales, le gouvernement, à travers le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) que manage Dr Madeleine Tchuinté a, le 16 novembre 2022 à Yaoundé, solennellement présenté au public le Répertoire des résultats de la recherche agricole au Cameroun.
Afin d’édifier les utilisateurs finaux (producteurs, transformateurs, agro-industries, particuliers, consommateurs…) sur les prouesses de la recherche agricole nationale, on y trouve dans ce document des semences améliorées de base (en quantité et qualité) des produits de grande consommation adaptées aux 5 zones agro-écologiques du Cameroun.
Il s’agit : des cultures vivrières (maïs en 30 variétés, riz en 50 variétés, sorgho/mil en 20/4 variétés, blé en 22 variétés, haricot en 22 variétés, arachide en 16 variétés, niébé en 27 variétés, soja en 9 variétés et cultures maraîchères en 30 variétés) ; des tubercules et bananier (pomme de terre en 55 variétés, manioc en 55 variétés, igname en 100 variétés, macabo /taro en 2/4 variétés, patate douce en 5 variétés, bananier plantain en 600 cultivars et bananier dessert en 4 variétés) ; des cultures d’exportation (cacaoyer en 150 variétés, caféier en 500 variétés, coton en 20 variétés, hévéa en 17 variétés, théier en 50 variétés, palmier à huile en 14 variétés, agrumes et fruitiers en 200 variétés, anacardier et Acacia senegal en cours de caractérisation et raisin de table en 8 variétés) ; de l’élevage (race bovine, volaille, porc, petits ruminants, hérissons, escargot, caille… ) et de la pêche (poisson) ; des forêts, sols et environnement ; des biofertilisants et la lutte contre les insectes et les ravageurs.
Le maître d’œuvre du document de 77 pages consacré à la recherche agricole solennellement présenté, devant un parterre de membres du gouvernement et des partenaires au développement, par le Pr Eddy Ngonkeu, Conseiller technique N°2 au MINRESI et spécialiste de l’agriculture biologique, est l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) dirigé par le Dr Noé Woin (directeur de recherche).
Visiblement, l’apport de la recherche agricole dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30), de la politique d’import-substitution et de la marche du Cameroun vers l’émergence en 2035 est effectif.
S’agissant de la substitution de l’importation de la farine de blé, le répertoire démontre que les chercheurs de l’IRAD ne ménagent aucun effort pour entreprendre et vulgariser la fabrication de la farine alternative locale (manioc, patate douce, banane plantain, igname).
C’est dire que la recherche en matière de transformation agro-alimentaire locale occupe une place de choix dans les laboratoires de référence de l’Institut de Nkolbisson, en vue de promouvoir la consommation du ‘’made in Cameroon’’ (café, beurre de cacao, fromages, yaourts, biscuits, beignets, jus…).
En présentant l’état des lieux de la recherche agricole au Cameroun, Dr Noé Woin a déroulé les missions de l’IRAD ; sa démarche scientifique participative avec les acteurs du secteur rural ; son occupation territoriale avec 89 structures opérationnelles ; les zones agro-écologiques ; ses acquis majeurs en termes de cultures créées ou sélectionnées et vulgarisées, d’introduction de races pures d’animaux exotiques ; ses réponses aux défis majeurs que sont le changement climatique, la digitalisation agricole, la valorisation des produits agricoles, les pandémies telles que le COVID-19, la politique d’import-substitution, la diffusion des résultats de la recherche ; et son partenariat très diversifié.
Bref, ce répertoire 2022 présente les innovations et paquets technologiques de la recherche agricole qu’offre le gouvernement pour assurer de manière durable l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire du Cameroun.
Le projet innovant présenté par l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) que dirige le Dr Noé Woin intitulé : «Amélioration de la production de l’agriculture familiale etRéduction de la pauvreté par la valorisation des savoirs et savoir-faire paysans pour la mise au point des produits agricoles innovants(APAFReP)»fait partie des projets sélectionnés par un jury international et pluridisciplinaire pour un montant de 118 millions Fcfa environ.
Le projet échelonné sur une durée de 2 ans et qui va bientôt être implémenté vise à booster la production agricole et piscicole à travers un appel compétitif ouvert à tous les chercheurs de l’IRAD sur l’ensemble du territoire national.
Selon les promoteurs, Il va permettre de retenir 15 mini-projets au terme duquel 16 produits innovants seront mis au point.
D’après les responsables de l’IRAD, les champs thématiques retenus à cet effet sont : les semences améliorées, la pisciculture et le matériel agricole.
Bien évidemment, lesdits produits innovants seront protégés par des brevets de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).
L’objectif général de ce projet est de contribuer à créer un environnement de la recherche et innovation (R&I) inclusif en RDC et au Cameroun et favorable au développement durable (DD).
Et l’objectif de l’IFDD est, à travers bien d’autres projets pertinents selectionnés, de renforcer son soutien aux acteurs de la recherche pour la mise en œuvre de projets novateurs, le suivi de proximité et la capitalisation des résultats probants. Car, selon la directrice de l’IFDD, Cécile Martin-Phipps, «l’adaptabilité et la résilience de nos sociétés nécessitent des solutions innovantes portées par la jeunesse francophone pour renforcer leur autonomisation grâce au dispositif de la recherche au marché».
L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), qui est un organe subsidiaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec plusieurs institutions, à savoir : l’Université Kongo en République Démocratique du Congo (RDC), Eden Africa et Ingénieurs Sans Frontières a lancé, en mai 2021, un appel à projets dénommé «Déploiement des technologies et innovations environnementales pour le développement durable et la réduction de la pauvreté au Cameroun et en RDC (PDTIE). À travers une subvention du Fonds Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) pour l’Innovation, une des composantes du Programme de Recherche et d’Innovation de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), avec la contribution financière de l’Union européenne (UE).
Le président du conseil de la fondation du GFFCE, Christopher Painter, ainsi que Son Excellence, M. le ministre des postes, des télécommunications et de l'économie numérique de la République du Congo, Leon Juste IBOMBO, ont co-signé l’accord d'hébergement à l'Ambassade de la République du Congo en France Son Excellence Monsieur Rodolphe ADADA, confirmant que le prochain GFCE se tiendra à Brazzaville du 27 au 29 Septembre 2022. La réunion de la communauté ACE est un élément essentiel du projet de collaboration AU-GFCE, qui vise à identifier les besoins des États membres de l'UA, à créer une communauté d'expertise et d'excellence en matière de cybersécurité en Afrique, à mieux coordonner les efforts de renforcement des capacités en matière de cybersécurité et à créer des modules de connaissances sur des sujets tels que les compétences en cyberdiplomatie, les normes et la certification.
Lors de la réunion communautaire ACE à Brazzaville, les participants pourront écouter les réalisations de la République du Congo en matière de cybersécurité, les produits de la première phase du projet et partager leurs réflexions sur l'orientation future du projet. La note conceptuelle de l'événement ainsi que l'agenda peuvent être consultés ci-dessous:
« Les Mathématiques et Défis pour le Développement de l'Afrique", constitue le thème du 10ème Congrès Panafricain des Mathématiques », constitue le thème du 10ème Congrès des Mathématiques Africaines qui se tient du 1er au 6 août 2022 à Brazzaville. Placé sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N'GUESSO, Président de la République, Chef de l'État, la cérémonie officielle d'ouverture y relative a été patronnée par Son Excellence Anatole Collinet Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais en présence de Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique et de la Présidente de l'Union des Mathématiciens Africains.
Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO à titre de rappel a indiqué qu’en 1987, le Congo avait organisé le 1er Congrès des Hommes des Sciences africains au cours du quel fut créer l'Union Panafricaine de la Science et de la Technologie. « Ici au Congo vous êtes au plus près de la source de votre science. Si l'on considère que le plus vieil objet mathématique, l'os de chameau datant de plus de vingt mille ans qui a été découvert au cœur de l'Afrique centrale notamment, dans le village Issango en République Démocratique du Congo au bord d'un affluent de notre majestueux fleuve Congo. A travers cet os, on comprend qu’il y a plus de vingt mille ans nos ancêtres africains manipulaient aussi bien l'addiction, la soustraction, la multiplication et plus encore la notion des nombres qu’on ait. ». Poursuivant son propos, il a ajouté que : Oui le cœur des mathématiques était l’Afrique. Puissiez-vous au cours de vos réflexion faire rayonner votre contient dans ce domaine des mathématiques qui occupe plus aujourd'hui qu’hier davantage de même la plus prépondérante dans le développement des sciences pures et des technologies nouvelles progressives de tous ceux qui voilent la connaissance humaine.
Pour conclure, il a saisi cette heureuse occasion pour adresser ses vives Félicitations. Aux lauréats et à tous les membres du comité d'organisation de ce 10ème Congrès des mathématiques africaines.
De sa part, la Présidente de l'UMA a laissé entendre que le parrainage de cette édition par Madame la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique prouve la conviction du rôle important des mathématiques dans le développement socioéconomique de nos nations africaines. Si l'on peut se réjouir de voir autant de collègues africains ici présents, c’est grâce à la généreuse décision du gouvernement congolais de prendre en charge totalement le comité élargi de l’UMA, le billet d’un participant d’un pays africain ainsi que le logement, la restauration et bien d’autres choses. Le gouvernement congolais mérite des applaudissements que je vous demande de partager avec joie.
A noter que ce 10ème Congrès a été repoussé d’une année à cause de la pandémie à COVID -19 et des congressistes de plus de 40 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie prennent part à ce grand-rendez-vous des mathématiques.