Le président du conseil de la fondation du GFFCE, Christopher Painter, ainsi que Son Excellence, M. le ministre des postes, des télécommunications et de l'économie numérique de la République du Congo, Leon Juste IBOMBO, ont co-signé l’accord d'hébergement à l'Ambassade de la République du Congo en France Son Excellence Monsieur Rodolphe ADADA, confirmant que le prochain GFCE se tiendra à Brazzaville du 27 au 29 Septembre 2022. La réunion de la communauté ACE est un élément essentiel du projet de collaboration AU-GFCE, qui vise à identifier les besoins des États membres de l'UA, à créer une communauté d'expertise et d'excellence en matière de cybersécurité en Afrique, à mieux coordonner les efforts de renforcement des capacités en matière de cybersécurité et à créer des modules de connaissances sur des sujets tels que les compétences en cyberdiplomatie, les normes et la certification.
Lors de la réunion communautaire ACE à Brazzaville, les participants pourront écouter les réalisations de la République du Congo en matière de cybersécurité, les produits de la première phase du projet et partager leurs réflexions sur l'orientation future du projet. La note conceptuelle de l'événement ainsi que l'agenda peuvent être consultés ci-dessous:
« Les Mathématiques et Défis pour le Développement de l'Afrique", constitue le thème du 10ème Congrès Panafricain des Mathématiques », constitue le thème du 10ème Congrès des Mathématiques Africaines qui se tient du 1er au 6 août 2022 à Brazzaville. Placé sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N'GUESSO, Président de la République, Chef de l'État, la cérémonie officielle d'ouverture y relative a été patronnée par Son Excellence Anatole Collinet Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais en présence de Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique et de la Présidente de l'Union des Mathématiciens Africains.
Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO à titre de rappel a indiqué qu’en 1987, le Congo avait organisé le 1er Congrès des Hommes des Sciences africains au cours du quel fut créer l'Union Panafricaine de la Science et de la Technologie. « Ici au Congo vous êtes au plus près de la source de votre science. Si l'on considère que le plus vieil objet mathématique, l'os de chameau datant de plus de vingt mille ans qui a été découvert au cœur de l'Afrique centrale notamment, dans le village Issango en République Démocratique du Congo au bord d'un affluent de notre majestueux fleuve Congo. A travers cet os, on comprend qu’il y a plus de vingt mille ans nos ancêtres africains manipulaient aussi bien l'addiction, la soustraction, la multiplication et plus encore la notion des nombres qu’on ait. ». Poursuivant son propos, il a ajouté que : Oui le cœur des mathématiques était l’Afrique. Puissiez-vous au cours de vos réflexion faire rayonner votre contient dans ce domaine des mathématiques qui occupe plus aujourd'hui qu’hier davantage de même la plus prépondérante dans le développement des sciences pures et des technologies nouvelles progressives de tous ceux qui voilent la connaissance humaine.
Pour conclure, il a saisi cette heureuse occasion pour adresser ses vives Félicitations. Aux lauréats et à tous les membres du comité d'organisation de ce 10ème Congrès des mathématiques africaines.
De sa part, la Présidente de l'UMA a laissé entendre que le parrainage de cette édition par Madame la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique prouve la conviction du rôle important des mathématiques dans le développement socioéconomique de nos nations africaines. Si l'on peut se réjouir de voir autant de collègues africains ici présents, c’est grâce à la généreuse décision du gouvernement congolais de prendre en charge totalement le comité élargi de l’UMA, le billet d’un participant d’un pays africain ainsi que le logement, la restauration et bien d’autres choses. Le gouvernement congolais mérite des applaudissements que je vous demande de partager avec joie.
A noter que ce 10ème Congrès a été repoussé d’une année à cause de la pandémie à COVID -19 et des congressistes de plus de 40 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie prennent part à ce grand-rendez-vous des mathématiques.
L’application (à installer dans le smartphone du potentiel utilisateur) a été présentée aux acteurs de la filière manioc au cours de l’atelier sur la surveillance participative des maladies virales du manioc au Cameroun, présidé par le directeur général de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), le Dr. Noé Woin, le 22 juin 2022 à Yaoundé. Dans le cadre du programme WAVE (Central and West African Virus Epidemiology).
D’après le chef de laboratoire biotechnologie à l’IRAD et par ailleurs directeur-pays WAVE Cameroun, le Dr. Oumar Doungous, "la surveillance épidémiologique envisagée sera axée sur les diagnostics réguliers des maladies virales du manioc" telles que la maladie de la mosaïque du manioc (CMD), la maladie de la striure brune du manioc (CBSD), l’anthracnose, la cercosporiose et le feu bactérien, à l’aide deNuru (qui fait partie de l’appli PlantVillage).
Pour ce faire, les acteurs de la filière manioc (agents de vulgarisation/encadreurs agricoles, fournisseurs de matériel végétal et producteurs) seront formés à l’utilisation de cette application intelligente. À la fin des formations, des smartphones dotés de l’application Nuru seront remis aux futurs formateurs, dans la limite du nombre prévu
Pratiquement, selon les chercheurs de l’IRAD, l’utilisateur prend à travers l’application des images de champ. Et après analyse en temps réel, l’application ressort le résultat par audio (message vocal).
L’équipe de chercheurs du programme WAVE rassure que Nuru est capable de déterminer la présence des symptômes de la maladie, de montrer les symptômes de la maladie dépistée sur la feuille et de donner des conseils sur la gestion et le contrôle de ladite maladie.
Au demeurant, la surveillance participative ici en question a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la productivité du manioc au Cameroun de façon durable, à travers une surveillance épidémiologique des champs de manioc et la protection contre les maladies virales.
Bon à savoir, cette appli innovante est depuis quelques années utilisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Université d’État de Pennsylvanie (États-Unis) pour la lutte contre la chenille légionnaire d’automne. Et le programme WAVE est financé par la Fondation Bill & Melinda Gates et le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO).
L’Union International de Cristallographie a organisé en partenariat avec l’Université Marien NGOUABI, le Centre de Recherche Géologique et Minières par l’entremise de l’Association Congolaise de Cristallographie (ACCr), le 1er OpenLab IUCr-UNESCO de cristallographie en République du Congo du 11 au 22 mai 2022 au campus numérique de Brazzaville. La cérémonie officielle y relative placée sous le patronage de Madame la Ministre de l’Enseignement Technique, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technique empêchée, a été présidé par le Professeur ATTIBAYEBA, Vice-président en charge de la Recherche Scientifique et de la Coopération de l’Université Marien NGOUABI en présence du Professeur émérite Claude LECOMTE, Président de l’Union Internationale de Cristallographie, Timothée NSONGO, Directeur de la Recherche Scientifique et de la Coopération du CRGM et du Président, et du Président de l’Association Congolaise de Cristallographie
Timothée NSONGO, Directeur de la Recherche Scientifique et de la Coopération du CRGM dans son Allocution a laissé entendre que ce jour, est une grâce historique pour la science au Congo et plus particulièrement celle de la cristallographie. C’est pourquoi, je me réjouis de prendre part au nom du Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM) au nom du Directeur Général le Professeur Hilaire ELENGA à la cérémonie inaugurale de ce 1er OpenLab organisé en République du Congo. Organisé par l’Union Internationale de la Cristallographie en partenariat avec l’Université Marien NGOUABI et le Centre de Recherche Géologique et Minière par l’entremise de l’Association Congolaise de Cristallographie. En effet, la cristallographie qui à l’origine était une science purement descriptive et constitue une branche de la minéralogie c’est-à-dire, la description et études des espèces constituant les roches naturelles est devenue une science à part et le pilier de plusieurs sciences notamment : la Biologie, la chimie et la physique. Ce 1er OpenLab qui s’inscrit dans le cadre de renforcement des capacités dans l’enseignement et de la recherche scientifique soutient la politique de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat pour développer les industries et la recherche minière au Congo. Or, le développement de l’économie de notre pays passe nécessairement et non obligatoirement par le développement de la cristallographie. « Il ne peut donc pas y avoir développement sans développement de la cristallographie », a lancé Timothé NSONGO.
Poursuivant son propos, ce dernier a ajouté que c’est dans cette perspective que le CRGM devrait travailler avec d’autres partenaires industriels et de recherches minières de notre pays pour acquérir au moins un des stratamètres de dernier cri, ce principal appareil de classification des espèces miniers.
Quant au Président de l’Association Congolaise de Cristallographie, Joseph Marie MOUTOU a fait savoir que ce 1er OpenLab s’inscrit dans le cadre de la promotion de la cristallographie. En effet, l’une des missions principales de l’Union Internationale de la Cristallographie est de fournir aux doctorants et enseignants universitaires des pays en voie de développement de formation en enseignant de la cristallographie, ainsi que les finaliser aux méthodes de recherches moderne. « Nous pourrions alors connaître un essor dans la recherche médicale, pharmaceutique, des matériaux, des mines et de géologie pour un développement certain de notre pays », a rassuré le Président de l’ACCr.
Ainsi, il a ajouté qu’aujourd’hui, nous nous employons à former une expertise dans le domaine de la cristallographie. Ceci ne constitue qu’une première étape. En effet, dans le programme de l’Union Internationale de la Cristallographie, cette formation est suivie par la création d’un centre national de cristallographie, cadre nécessaire pour appliquer la cristallographie au service du développement de notre société. Le centre national de cristallographie pour être un lieu de perfectionnement et de stage pour les licenciés professionnels dans les sections chimie industrielle et chimie analytique et qualité de l’Université Dénis SASSOU N’GUESSO. Ce cadre sera le lieu pour les matériaux synthétisés par les chercheurs congolais.
Pour conclure, il a rappelé que cet OpenLab fait intervenir des formateurs venus de France, du Cameroun et du Gabon mais aussi, des participants de la RDC, du Gabon et du Cameroun.
Dans le future, il manquera à l'Homme tout ce qu'il lui faut pour se nourrir :les légumes, le poisson, la viande, les fruits, les boutures. Grâce à la nouvelle Biologie, appelée : BIOLOGIE MAGNETIQUE SCIENCE DE LA VIE, les Hommes trouveront les solutions pour se nourrir. Les guerres, les produits chimiques, la surpopulation mondiale entraîneront à une sécheresse végétale, "ALIMENTAIRE " spectaculaire. Il n'y aura même plus de boutures pour reboiser la terre en palmeraies, en champs de blés, de maniocs...Que faudra-il faire???
La solution durable est de "CRÉER" la "NOURRITURE DE LABORATOIRE". Nous y sommes déjà. Les "PALMIERS ET NOIX" en images ont pour point de départ : le "SOLEIL LIQUIDE". Je considère le Soleil comme toute matière qui passe par les trois états : liquide, solide et gazeux(notre Soleil lumineux).En Créant un SOLEIL liquide, je le mets en terre et ensuite je peux l'orienter vers le règne minéral, végétal et animal. Pour cet exercice, j'ai orienté mon soleil de Laboratoire vers les palmiers en images.
En ce qui concerne l'importance primordiale de ces plantes, nous distinguons deux sortes de plantes: les plantes renouvelables et non renouvelables. Les plantes renouvelables ont une longévité de 2700 ans. Les plantes non renouvelables, sont charbonnées la nuit et dégagent l'oxygène la journée. Les plantes renouvelables sont les plantes d'une grande capacité d'oxygène. Il faut ces deux catégories de plantes pour aller au règlement climatique à température zéro degré Celsius. Les plantes à grande capacité d'oxygène sont celles qui dégagent l'oxygène de jour comme de nuit, tel est le cas de ces palmiers.
L’Intelligence Artificielle (IA) est un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains.
Pour répondre à cette question, nous allons nous appuyer sur les articles publiés par deux femmes africaines d’excellence : Dans son article : « Entrepreneuriat digital en Afrique : pilier d’un développement inclusif », Madame Bouchra RAHMOUNI BENHIDA, Professeur à l’Université HASSAN 1er au Maroc a écrit : « En Afrique, il est déjà question d’objets connectés qui changent la face du continent en répondant à des besoins précis des populations africaines. On dit bien que : « la nécessité est mère de l’invention ». L’entrepreneuriat numérique local devrait contribuer, en grande partie, à la lutte contre la précarité et l’exclusion en Afrique. Les entrepreneurs numériques africains, sont devenus de plus en plus capable de créer des produits pour leurs marchés locaux, qui constituent à la fois des sources d’inspiration. Cette nouvelle génération d’entrepreneurs africains forme des communautés de startups numériques et développe des produits digitaux innovants qui permettront aux entreprises et aux consommateurs du continent Africain de profiter des technologies du 21ème siècle.
Dans son article intitulé : « Comment former la main-d’œuvre de l’Intelligence Artificielle en Afrique ? - Solutions et expériences », Madame Bethlehem DESSIE, Chef de projet, ICog-Labs, en Ethiopie a dit : « L’Intelligence Artificielle n’est pas une technologie récente. Mais en Afrique, elle est nouvelle pour tout le monde. L’Afrique doit maintenant s’approprier cette révolution technologique de l’Intelligence Artificielle. Si les africains ne contribuent pas à l’essor de ces technologies, elles seront biaisées et auront de mauvaises répercussions sur eux, une fois, une fois mises en œuvre. Ainsi, il convient de former une main d’œuvre qui formulera et mettra en œuvre ces solutions.
L’Intelligence Artificielle ne cogne pas à notre porte, mais s’impose comme la science de demain, cela par sa capacité à améliorer le bien-être de l’humanité.
En République du Congo, le Premier ministre, Anatole Collinet MAKOSSO, a lancé officiellement, le 24 février dernier, les activités du Centre africain de recherche en Intelligence Artificielle (CARIA). Logé à l’Université Denis-SASSOU N’GUESSO, à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville, le CARIA est consacré à la recherche sur l’homme et à l’utilisation de la technologie pour le développement socio-économique.
« Le savoir acquis le long de la formation nous donne non seulement la possibilité de sensibiliser les femmes à s’orienter dans les sciences de l’ingénieur, mais aussi à travailler pour concevoir des applications innovantes »,a indiqué Audrelle BANZOUZI, donnant lecture du mot des participantes à l’atelier organisée par l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et de l’Innovation du 29 mars au 02 avril 2022, les étudiantes qui ont mis à jour leur savoir en la matière ont promis de passer à la pratique pour innover dans divers secteurs des sciences de l’ingénieur.. Un objectif fixé qui va dans le sens du thème de ladite formation : « La science au service de l’autonomisation des femmes : la femme congolaise à l’ère de l’intelligence artificielle ».
Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et de l’Innovation, Patrick Obel OKELI, a indiqué que cette formation est un premier pas qui fera des participantes des entrepreneures scientifiques tournées vers le développement socio-économique du pays. En s’appuyant sur la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, " Congo digital 2025", nous avons jugé plausible et pertinent d’éveiller particulièrement la femme congolaise pour susciter l’éveil scientifique dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Dans le rapport de l’UNESCO sur la Science intitulé, « Une course contre la montre pour un développement plus intelligent », il ressort que : Entre 2016 et 2020, plus de trente (30) pays ont adopté des stratégies spécifiquement consacrées à l’Intelligence Artificielle. Alors que le Canada aspire à être un acteur de premier plan dans le débat international sur l’impact potentiel de l’Intelligence Artificielle sur la société, la Chine, la Fédération de Russie et les Etats-Unis se font concurrence pour acquérir un avantage comparatif dans le domaine de l’Intelligence Artificielle proprement dit. En 2017, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir POUTINE, a affirmé que « la personne qui prendrait les rênes dans ce domaine dirigerait le monde ». En Fédération de Russie, l’économie est tributaire du pétrole, du gaz, des métaux, des produits chimiques et des produits agricoles. Un décalage subsiste entre l’offre et la demande dans le domaine des connaissances et des technologies. La politique que mène le Gouvernement russe depuis 2015 témoigne de sa volonté de corriger ces déséquilibres structurels. Une illustration en est donnée par les 13 projets nationaux d’envergure prévus jusqu’en 2024, pour un financement total d’environ 26.000 milliards de roubles (équivalent à quelques 1.000 milliards de dollars PPA) sur six ans, qui mettent l’accent sur la collaboration entre scientifique et industriels. Les technologies quantiques et l’intelligence artificielle font partie des domaines prioritaires énoncés dans le Projet national « Economie numérique ». Ce dernier est complété par la Stratégie nationale pour le développement de l’intelligence artificielle qui couvre la période 2020-2030. Le projet national « Science » attribue un degré de priorité élevé au développement d’installations méga scientifiques et à l’émergence d’une « nouvelle géographie » de la science russe, de pair avec la mise en place de contres de recherche et d’éducation de classe internationale dans des régions déterminées. Le Gouvernement a, de même, reconnu la nécessité de promouvoir une culture de l’innovation dans les structures gouvernementales par le biais de formations spécialisées et de procédures de sélection stratégique. La Chine nourrit le dessin d’être « le premier centre mondial pour l’innovation en matière de l’IA » d’ici à 2030, comme l’indique son Plan de développement de la nouvelle génération d’intelligence artificielle. Déjà en tête du classement mondial des détenteurs de brevets d’IA, elle manque toutefois de talents de premier ordre dans ce secteur. Le Gouvernement a donc lancé des programmes titanesques à l’horizon 2030 dans le domaine des sciences et de l’ingénierie, notamment de l’informatique quantique et des neurosciences. Aux Etats-Unis, le projet de budget de recherche pour 2021 établi par le Gouvernement en 2020 prévoyait des augmentations importantes au profit de l’informatique quantique et de l’IA, conformément à l’objectif du Gouvernement de doubler, d’ici à 2022, les investissements publics dans la recherche dans ces deux domaines par rapport à 2019.
Dans le cadre du Projet de Renforcement des Systèmes de science, technologie et innovation (STI) pour le Développement Durable en Afrique, financé par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) en partenariat avec l’UNESCO, sur la mise en œuvre de « la Recommandation 2017 » concernant la science et les chercheurs scientifiques dont les objectifs sont d’appuyer la création des institutions de recherche plus solide et contribuer à la régénération du capital humain pour la réalisation des agendas ODD 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union africaine, placé sous le cadrage du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique a été l’objet du conférence de presse animé le 16 avril 2022 à Brazzaville par les responsables de ce projet associés à la délégation des chercheurs de la République Démocratique du Congo poursuivant les mêmes objectifs, venue pour le lancement de la 9ème édition de la Science de la RDC qui se tiendra du 18 au 22 avril 2022 à Kinshasa et de procéder à la création d’un accord de coopération entre les deux pays pour le développement de la science et l’innovation technologique.
En effet, il s’est agi pour les responsables du projet STI , Richard BOUKA, Chargé des Sciences à l’UNESCO (Congo) ; Aimé MADIELE,Responsable de la Task Force, Coordonnateur du Projet et le Professeur Raïssa MALU, d’Investing People (RDC) en présence de Madame Fatoumata MARIEGA, la Représentante de l’UNESCO en République du Congo d’informer, sensibiliser, d’identifier les médias qui vont diffuser les résultats des recherches, échanger avec les professionnels des médias les actions de ce dit projet visant à améliorer les conditions de recherche scientifique et d’innovation technologique en République du Congo ; construire un écosystème cohérent de recherche et innovation des valeurs et principes universels fondés sur les droits humains et principe éthique ; faire comprendre les dix (10) thèmes de la Recommandation 2017 ; mobiliser les fonds et subventions de recherches innovations technologiques et de créer une plateforme de journalistes spécialisés en sciences et innovations technologiques. Mais aussi, de communiquer sur le lancement de la 9ème édition de la Semaine de la Science de Kinshasa en République Démocratique du Congo placée sous le thème : « Les Technologies Spatiales au service du Développement Durable en Afrique » organisée en partenariat entre les Ministères en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique de la RDC et l’ASBL Investing People, l’Organisation Tod’Aers avec l’appui de l’UNESCO (RDC).
Raïssa MALOU de l’ASBL Investing People sur l’intérêt de l’implication de la presse dans ce projet a expliqué que notre objectif, c’est d’arriver à ce que l’on soit dans le domaine scientifique prioritaire à nos gouvernements autant de celui de la RDC et celui du Congo Brazzaville, il faudrait augmenter le budget de la recherche et pour ça, il faut informer le grand public, il faut aller informer ceux qui seront les dirigeants de demains. C’est pour cela que nous organisons depuis 2014 la Semaine de la Science en RDC avec cette 9ème édition ici, et ce que nous voulons, c’est de renforcer la coopération technique entre nos deux pays. « Je pense que l’on ne peut pas imaginer le développement des deux Congo sans la science et la technologie. Et on ne peut pas imaginer sans une coopération renforcée entre nos deux pays. On est plus fort ensemble. Ce que nous avons besoin, c’est qu’il y est un relais au niveau de la presse de tout ce qui est lié aux travaux de recherche et de tout ce qui est lié aux résultats de la recherche. C’est pour cala vous les professionnels des médias, vous avez un rôle important à jouer parce que vous aidez à faire passer l’information sur à quoi sert la recherche, quelles sont les bénéfices pour les populations locales parce que nous le savons tous que le but de la recherche, c’est d’améliorer les conditions de vies des populations et ce n’est que les médias qui peuvent nous aider à faire passer ce message », a déclaré le Professeur Raïssa MALU.
A noter que la Recommandation 2017 sur la science et les chercheurs scientifiques couvre un large éventail de questions et pour faciliter la mise en œuvre et le suivi, il a été demandé aux pays de se concentrer sur dix domaines clés.
« La Science au Service de l’Autonomisation des Femmes : la femme congolaise à l’intelligence artificielle »,constitue le thème de l’Atelier sur l’Intelligence Artificielle co-organisé du 29 mars au 02 avril 2022 à la Cité Scientifique (Ex OROSTOM) par l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et de l’Innovation (ANVRI) dans une démarche à l’adoption d’une approche systémique pour éliminer les obstacles empêchant les femmes d’exercer leurs droits économiques, en partenariat avec la Direction Générale de l’Innovation Technologique (DGIT) , de l’Institut National de Recherche en Sciences de l’Ingénieur et l’Innovation Technologique (INRSIIT), de Full Stack Embedded (FSE) et bien d’autres partenaires.
Ouvrant les travaux, Monsieur Patrick OBEL OKELI, Directeur Général de l’ANVRI en présence du Représentant du Directeur Général de la DGIT et du Directeur Général de l’INRSIIT dans son Allocution a premièrement fixé l’auditoire sur le thème central de cet atelier et dans son propos il s’est agi de l’autonomisation économique des femmes congolaises, à travers le développement de l’intelligence artificielle dans notre pays.
Mais qu’est-ce qu’on entend par l’autonomisation des femmes ? Répondant à cette question, Patrick OBEL OKELI a emprunté la définition de l’ONG internationale Oxfam qui estime : « L’autonomisation des femmes est un processus par le biais duquel la vie des femmes est transformée, d’une situation dans laquelle elles ont des pouvoirs limités en raison des obstacles liés aux inégalités entre femmes et hommes à une situation elles disposent des mêmes pouvoirs que les hommes ». Pour Patrick OBEL OKELI dans discours estime qu’une autonomisation économique des femmes efficace ne peut exister que lorsque les femmes exercent leurs droits de contrôler et de bénéficier des ressources, des actifs, des revenus et de leur temps, et lorsqu’elles sont en mesure de gérer les risques et d’améliorer leur statut économique et leur bien-être. « Toutefois, pour que l’autonomisation économique des femmes soit significative, les femmes doivent également jouir de l’autonomie et de la confiance en elles nécessaires pour apporter des changements dans leur propre vie. Cela inclut notamment la possibilité et le pouvoir d’initier et d’influencer les prises de décision tout en bénéficiant des mêmes droit que les hommes en en subissant aucune violence », a laissé entendre le Directeur Général de l’ANVRI.
Mais qu’elle est la situation de la femme dans le monde ?
S’agissant de cette interrogatoire, Patrick OBEL OKELI s’est appuyé sur la base des données statistique de l’Organisation du Travail en sigle l’OIT (OIT-2015 et du DAES de l’ONU-2010) qui stipule qu’à l’échelle mondiale, 75% des hommes en âge de travailler (15 ans et plus) font partie de la population active, contre seulement la moitié des femmes de la même tranche d’âge. Parmi la population active en, poste, les femmes représentent près des deux tiers des « travailleurs familiaux », qui travaillent dans une entreprise familiale sans percevoir de salaire direct. Les femmes continuent de se voir refuser un salaire égal à travail équivalent et sont moins susceptibles que les hommes de percevoir une retraite, ce qui engendre de grandes inégalités de revenus tout au long de leur vie. « Et pourtant, dans toutes les régions du monde, les femmes travaillent plus que les hommes, en moyenne, elles effectuent près de deux fois et demie plus de travail de soin non rémunéré et de travail domestique que les hommes et si l’on prend en compte le travail rémunéré et non rémunéré, les femmes, dans presque tous les pays, travaillent plus longtemps que les hommes », a-t-il indiqué.
Mais quelle est la situation de la femme congolaise ?
Partant de la lecture de l’étude des ménages congolais, ECOM 2005, pour Patrick OBEL OKELI on peut y tirer les enseignements concernant le système éducatif ; la pauvreté selon le sexe du chef de ménage ; le chômage et l’emploi : l’alphabétisation et le secteur de l’agriculture.
Pour le DG de l’ANVRI selon les études, le système éducatif du Congo est caractérisé par une proportion élevée de la population alphabétisée (90% des hommes de 15-59 ans contre 78% des femmes de 15-49. Quant à la pauvreté, elle est plus importante dans les ménages dont le chef est une femme (58,2% chez la femme contre 48,87% chez l’homme). En termes d’intensité de la pauvreté, ce sont encore les ménages dont le chef est une femme.
Sur la situation du chômage et de l’emploi, elle se caractérise par un taux élevé de chômage (19,4%). Le taux de chômage est plus élevé pour les femmes que pour les hommes. La très grande majorité de femmes qui travaillent se concentre essentiellement dans le secteur informel.
Concernant l’alphabétisation, les taux d’alphabétisation est de 86,3% chez les hommes et de 68, 2% chez les femmes. Les femmes sont les plus exposées au phénomène.
S’agissant du secteur de l’agriculture au Congo, les actifs agricoles représentent 12,86%, de la population et il est composé essentiellement de femmes (65%) qui contribuent à près de 70% de la production agricole.
Pour répondre efficacement pour améliorer la situation de la femme congolaise, Patrick OBEL OKELI, Directeur Général de l’ANVRI a fait savoir que la définition des politiques et des pratiques économiques est fondamentalement biaisée à l’égard des femmes et des types de travail, rémunéré ou non, qu’elles prennent en charge. Selon Oxfam, « les femmes représentent la majorité des travailleurs les moins bien payés à l’échelle mondiale et ce sont elles qui occupent les emplois les plus précaires ». Le travail des femmes, dans sa globalité, n’est ni reconnu ni respecté.
C’est ainsi que Monsieur Ban Ki-Moon, ancien Secrétaire Général des Nations Unies avait dit : « Supprimer les obstacles qui excluent les femmes et les filles de la vie économique, sociale, culturelle et politique doit figurer parmi les principales priorités des entreprises, des gouvernements, des Nations Unies et de la société civile ».
Avant de déclaré ouvert les travaux de l’Atelier sur l’Intelligence Artificielle, Patrick OBEL OKELI a donné une réponse à la question suivante : Qu’est-ce que représente l’Intelligence Artificielle pour l’Afrique ?
Selon, le Directeur Général de l’ANVRI, « L’Intelligence artificielle (IA) est un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains. Pour répondre à cette question, les participantes sélectionnées vont s’appuyer sur les articles publiées par deux femmes d’excellence africaines dans un article intitulée : « Entrepreneuriat digital en Afrique : pilier d’un développement inclusif », de Madame Bouchra RAHMOUNI BENHIDA, Professeur, Université Hassan 1er, au Maroc a écrit : En Afrique, il est déjà question d’objets connectés qui changeront la face du continent en répondant à des besoins précis des populations africaines. On dit bien que : « la nécessité est mère de l’invention ». L’entrepreneuriat numérique local devrait contribuer, en grande partie, à la lutte contre la précarité et l’exclusion en Afrique. Les entrepreneurs numériques africains sont devenus de plus en plus capable de créer des produits pour leurs marchés de plus en plus capable de créer des produits pour leurs marchés locaux, qui constituent à la fois des sources d’inspiration. Cette nouvelle génération d’entrepreneurs africains forme des communautés de start-ups numériques et développe des produits digitaux innovants qui permettront aux entreprises et aux consommateurs du continent Africain de profiter des technologiques du 21ème siècle.
« L’Intelligence Artificielle, n’est pas une technologie récente. Mais en Afrique, elle est nouvelle pour tout le monde. L’Afrique doit maintenant s’approprier cette révolution technologique de l’intelligence artificielle. Si les Africains ne contribuent pas à l’essor de ces technologies, elles seront biaisées et auront de mauvaises répercussions sur eux, une fois mises en œuvre. Ainsi, il convient de former une main d’œuvre qui formulera et mettra en œuvre ces solutions de l’Intelligence Artificielle », a-t-il suggéré.
Pour conclure, Patrick OBEL OKELI a rappelé que l’intelligence artificielle ne cogne pas à nos porte, mais s’impose comme la science de demain, cela par sa capacité à améliorer le bien-être de l’humanité, c’est ainsi, pendant cinq (05) jours, 16 femmes sélectionnées sur la base d’un entretien sur la base de leur connaissance dans les domaines de l’électronique et de l’intelligence artificielle seront formées par des différents formateurs nationaux et internationaux depuis la France, le Ghana et la Chine en présentiel et en distanciel par visioconférence.
« Mettre un accent particulier sur l’intelligence artificielle, car cela aura pour effet d’améliorer la condition de bien-être de l’humanité et de certains enjeux mondiaux. Nous sommes ici pour susciter l’éveil scientifique féminin. Expressément nous avons choisi le mois de mars, tout simplement parce que c’est le mois dédié à la femme. Ainsi, nous avons voulu l’honorer en organisant cet atelier. Par exemple, l’intelligence artificielle n’a pas commencé aujourd’hui avec l’existence de la calculatrice qui date depuis des années. Pour ces dames, elles vont travailler avec quelques appareils et une démonstration d’une innovation réalisée par un congolais partant d’un facteur principal sur un système d’arrosage automatique ».a déclaré le Directeur Général de l’ANVRI aux médias au cours d’une interview qu’il leurs a accordé au terme de la cérémonie d’ouverture.
Signalons que l’ANVRI a pour vocation au Congo de contribuer à faire de la science un bien commun au service du développement socio-économique et a pour domaines des compétences : la communication scientifique ; l’accompagnement des porteurs de projets innovants ; la vulgarisation des acquis de la recherche et de l’innovation aux les bénéfices des chercheurs, des innovateurs ; les producteurs et les entreprises.
Placé sous le patronage du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, l'Agence Nationale de la Valorisation des Résultats de Recherches et de l’Innovation Technologique (ANVRI) a organisé du 21 au 26 mars 2022 à l’Auditorium de la Présidence de l’Université Marien NGOUABI, un Atelier de Renforcement des Capacités des Chercheurs et Chercheurs-Enseignants à la Rédaction Scientifique, dont l’objectif principal est la maîtrise de la rédaction. La cérémonie y relative de lancement a été patronné par Madame Edith Delphine Emmanuel, le chef de département de ce département ministériel en présence du Directeur Général de l’ANVRI et de bien d’autres invités.
Ouvrant les travaux, Edith Delphine Emmanuel née ADOUKI a rappelé que l’identité de l’organisateur du Présent Atelier ainsi que la thématique retenue sont révélateurs d’une double signification. D’une part, elle nous rappelle la mission particulière dévolue à l’Agence Nationale de la Valorisation des Résultats de Recherches et de l’Innovation Technologique. Cette institution, en effet, chargée au sein de l’écosystème national de la Recherche Scientifique et de l’Innovation technologique et développement. Et pour cela, l’ANVRI a un réel impact économique et qu’elle débouche, directement ou indirectement, sur les produits ou des procédés nouveaux ou améliorés, exploités par des entreprises existantes ou crées à cet effet. C’est en cela, que réside d’autre part tout l’intérêt du thème de l’Atelier de ce jour. En effet, il n’est plus a démontré que la science, la technologie et l’innovation sont des composantes clés du développement durable d’un Etat. Et, l’accès à la connaissance et à l’information scientifique concourent assurément à la croissance économique.
Cependant, un tel objectif ne peut être atteint que si les chercheurs, les scientifiques et les innovateurs produisent des documents de qualité qui répondent à des exigences de fond et de forme. Par ailleurs, cette production scientifique fort variable, savoir : des revues, des articles, des ouvrages, des mémoires et des thèses doit être respectueuse d’une méthodologie spécifique.
Poursuivant son propos, justifiant la tenue de cet Atelier, elle a fait constater que la production scientifique congolaise, bien que brillante, n’est toujours pas suffisante et suffisamment diffusée,« L’absence de publication, de communication, des fiches techniques et scientifiques limite les possibilités d’obtention de bourses, de participation à des rencontres scientifiques, de promotion ou encore d’obtention de financement de projets de recherche », a-t-elle indiqué.
De sa part, Monsieur Patrick OBEL OKELI, Directeur Général de l’ANVRI a fait savoir que la rédaction d’articles en vue de leur diffusion reste l’une des activités les plus importantes des chercheurs, la science existe parce que les scientifiques sont des écrivains et des conférenciers. Passer de la production scientifique à sa transcription documentée est un exercice difficile, surtout pour les jeunes chercheurs. La rédaction est autant un moyen de nos découvertes ou nos interventions que d’informer d’autres chercheurs du même domaine de recherche ou domaines connexes de nos avancées ou de nos données. « Une difficulté qui est en partie responsable de la faible publication des résultats de la recherche congolaise. Les exigences rédactionnelles sont à l’origine du faible taux d’acceptation des articles scientifiques dans des revues spécialisées », a-t-l souligné.
Cet Atelier sur la rédaction des articles scientifiques, qui va durer six jours, les travaux porteront sur la méthodologie de rédaction des articles scientifiques et des fiches techniques, avec pour supports les mémoires des étudiants déjà corrigés, en vue de consolider les acquis. La restitution se fera par le représentant de chaque groupe de travail. Celui-ci présentera un article scientifique et une fiche technique rédigés par son groupe.
Souhaitant pleins succès à cet atelier, Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a invité les participants par conséquent, de suivre de façon assidue la formation qui doit leur être dispensé tout au long de cet atelier. Aussi, elle leurs a rappelé que la capacité des chercheurs congolais à rivaliser sur le marché mondial et sous régional dépendra de la qualité des résultats de leurs travaux scientifiques.
Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique a présidé le 24 août à Brazzaville, les travaux de l’atelier de lancement officiel du projet de renforcement des systèmes de sciences, technologies et innovation (STI) qui va contribuer à la réalisation des politiques de développement durable en présence de la représentante de l’UNESCO au Congo, Fatoumata BARRY MAREGA et biens d’autres personnalités.
A cette occasion, dans son Allocution de circonstance Madame Fatoumata BARRY MAREGA a déclaré que ce présent projet permettra au Congo de faire un état d’avancement de ses contributions sur les Objectifs de développement durable, a expliqué la représentante de l’Unesco. Et il s’articule autour de deux axes : la collecte des données et de cartographie, l’identification des besoins de développement. Le projet de renforcement des systèmes STI s’appuie sur la science et la technologie, en matière de recherche, pour concevoir des solutions vertes innovantes, capables de résoudre les crises climatiques, alimentaires et énergétiques afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre du développement durable. Dans ce sens, il est utile que l’action politique et les décisions de gouvernance se fondent sur les éléments scientifiques.
Quant à Delphine Emmanuelle ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique a salué l’appui constant de l’UNESO qui a permis au Congo de faire partie des six pays pilotes choisis par l’agence onusienne dans l’exécution de ce projet. Le Projet des Systèmes STI pour le Développement Durable en Afrique se référant à la préparation du rapport attendu au 31 mars 2021 sur la Recommandation 2017 basée sur la situation de référence préliminaire du système de recherche et innovation au Congo.