
Le Projet des Systèmes STI pour le Développement Durable en Afrique se référant à la préparation du rapport attendu au 31 mars 2021 sur la Recommandation 2017 basée sur la situation de référence préliminaire du système de recherche et innovation au Congo a été l'objet d'un Atelier de sensibilisation et d'appropriation technique du projet s'est tenu du 21 au 22 juillet 2021 à Brazzaville.

Le Projet de Renforcement des Systèmes STI pour le Développement Durable en Afrique dénommé Projet SC-SHS financé par l'Agence Suédoise de Développement International (SIDA) , initié par l'UNESCO au bénéfice de six pays pilotes, dont cinq anglophones et un francophone, le Congo. Il se fonde sur un accompagnement participatif de la structure de l'écosystème scientifique de façon holistique. Il représente une opportunité pour les pays pour amorcer la structuration de sa politique de recherche scientifique humaine et sociale. Il est bien entendu que le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologie dispose au sein de ses 11 structures de la recherche sous tutelle, toute la transversalité stratégique et opérationnelle en matière de recherche scientifique. La substance de cette recommandation se fonde, entre autres, à la reconnaissance du rôle de la science dans l'adoption des politiques et la prise de décision au niveau national, ainsi appelle à faire preuve d'intégrité et à respecter les codes d'éthiques dans le domaine de la science et de la recherche et leurs applications. À l'étape actuelle, la Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique, porteur du projet au Congo a désigné comme demandée par l'UNESCO, un point focal et un Coordonnateur du Groupe Consultatif et une taskforce du Groupe Consultatif est en place. Cependant la mise en œuvre du projet ne peut être fluide que si les concernés, c'est-à-dire, la communauté scientifique s'approprie les contenus du projet. De ce fait, un travail de sensibilisation structurée est nécessaire pour faciliter l'implication et l'ergonomie du travail de collecte et de traitement d'information, d'autant plus que certains concepts utilisés ne sont pas trop familiers. Cette sensibilisation s'en trouve importante pour faciliter la compréhension du projet lors de son lancement effectif.

La cérémonie officielle d’ouverture de cet atelier a été marquée par le mot de circonstance du Représentant du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique qui a fixé les objectifs de cet atelier recommandé par Madame Audrey AZOULAY, la Directrice Générale de l’UNESCO dans une correspondance qu’elle a initiée à l’endroit des Ministres en charge des relations avec l’UNESCO qui a pour objet : Le Premier rapport sur la mise en œuvre de la Recommandation sur la science et les chercheurs scientifiques, 2017.
Dans sa correspondance, la Directrice Générale de l’UNESCO a fait savoir que la pandémie de COVID-19 nous a rappelé l’importance de la recherche scientifique et de la collaboration internationale en la matière.
Cela suppose d’investir pour soutenir la recherche au quotidien. Or, le prochain rapport de l’UNESCO qui sera publié en janvier 2021 va montrer que seul 1,72% du PIB mondial est consacré à la recherche et au développement avec des disparités géographiques importantes.
C’est précisément pour encourager l’investissement pour la connaissance et la collaboration scientifique et leur donner un horizon que l’UNESCO s’est doté au cours de sa 39ème Conférence générale en 2017, d’une recommandation sur la science et les chercheurs scientifiques, en révision d’un texte sur les mêmes sujets initialement adoptés en 1974.
Ce texte exprime la volonté de la communauté internationale de faire de la science une priorité à long terme—et c’est pourquoi nos Etats membres ont voulu en suivre la mise en œuvre.
Approuvée par la Conférence générale de 2017n conformément à la résolution 39C/85, chaque Etat membre de l’UNESCO doit soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la Recommandation, tous les quatre ans.
Je vous invite à soumettre ce premier rapport sur la mise en œuvre de la Recommandation au plus tard le 31 mars 2021.
Cet état des lieux revêt une importance particulière non seulement parce que nous connaissons une grave crise sanitaire, mais aussi parce que les Etats membres seront bientôt amenés à se prononcer sur de nouvelles normes relatives à la science ouverte et à l’éthique de l’intelligence artificielle, lors de la 41ème Session de la Conférence générale.
Afin de faciliter la rédaction de votre réponse, une note explicative est jointe, comprenant notamment les domaines clés sur lesquels la Conférence générale a spécifiquement invité les Etats membres à concentrer la mise en œuvre de la Recommandation.

De son côté Richard BOUKA, Spécialiste en Science au Bureau UNESCO-Brazzaville a fait une présentation et donné quelques explications aux participants sur les avantages de la recommandation RSSR 2017 et de l'outil de monitoring des profils STI pays. Au cours d'une interview qu'il nous a accordé, il a fait savoir que l'UNESCO veut accompagner les pays africains à l'amélioration des conditions de la recherche scientifique et c'est pour cela que la Directrice Générale de l'UNESCO avait écrit aux pays et leurs a présenté la recommandation sur la recherche scientifique et les chercheurs scientifiques pour donner aux pays la possibilité d'améliorer les conditions de travail et des résultats de la recherche scientifique. Et donc, le gouvernement suédois a accepté de financer ce projet qui est intitulé: Renforcement des Systèmes de Sciences, de Technologie et d'Innovation (STI) pour le Développement Durable en Afrique. C'est une activité importante qui permet au Congo d'améliorer son écosystème de recherche scientifique. L'écosystème, c'est tout ce que la recherche fait, les gens qui y travaillent et la société qui bénéficie des résultats de la recherche. C'est pour cela qu'on a intégré dans ce projet les sciences exactes et naturelles, les sciences humaines et sociales, c'est ce qui fait dire qu'à l'intérieur de la salle vous avez vu qu'il y a toute la communauté scientifique qui s'est retrouvée. Vous avez vu les représentants du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique et il y a le Ministère des Affaires Sociales et l'Action Humanitaire,, les Ministères des Hydrocarbures, du Plan...etc. C'est-à-dire que tous les ministères sont représentés parce que c'est une préoccupation des Etats.

Soulignons que du fait que ce projet est mis en oeuvre par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique, cet atelier a été destiné pour apporter une meilleure appropriation de ce projet par les parties prenantes en particulier, la taskforce du Groupe Consultatif sur la gestion des outils nécessaires au renseignement de la recommandation de la Directrice Générale de l'UNESCO sur la recherche scientifique et les chercheurs scientifiques (RS/SR).
