Publié le 19 Avril 2022
par André LOUNDA
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« La Performance Reste Notre Objectif », constitue le thème de la rencontre d’échanger et de partage d’expérience organisé par les MUCODEC, le 14 avril 2022 à l’Hôtel Radisson BLU de Brazzaville à l’occasion de la célébration des 38 ans d’âges des MUCODEC sous le signe de la Maturité, Âge de raison….Responsabilité et esprit pionnier.
Il s’est agi pour les participants d’apprendre à passer de la croissance à la coopération, du fonctionnement en silo en interaction en réseau ; de communiquer et informer sur les performances exceptionnelles 2021 des MUCODEC ; de véhiculer aux parties prenantes la vision, les valeurs, les Missions, mais aussi la centralité de l’homme aux MUCODEC ; de faire savoir, faire connaître les performances exceptionnelles des MUCODEC, de les faire aimer et de faire agir les prospects, les sociétaires, et partenaires de leur donner envie d’être MUCODEC ; de soigner l’image et renforcer la notoriété des MUCODEC auprès des parties prenantes pour leur permettre de se forger leurs opinions et leurs attitudes à notre égard.
Réunis autour de la Performance exceptionnelle 2021 des MUCODEC, afin de découvrir, aimer et comprendre les réussites des MUCODEC, afin de découvrir, aimer et comprendre des réussites des MUCODEC en ces temps de crises, pour atteindre l’objectif de la communication intitulée : « Les Conversations stratégiques des MUCODEC autour de la performance exceptionnelle 2021 ». Les participants ont échangé entre eux, les managers, partenaires et autorité publiques sur les grands axes stratégiques qui ont été à l’origine de ce succès, et de mesurer la réussite d’un plan stratégique dans un contexte difficile à un instant précis. Les sous-thèmes suivants débattus en panel ont été au centre de cette rencontre : « La Performance globale des MUCODEC », par Monsieur Dieudonné NDINGA MOUKALA, Directeur Général des MUCODEC ; « Comment UNICONGO participe-t-elle à la performance dans les entreprises congolaises ? », par Jean Jacques SAMBA ; « L’importance de la performance globale dans une banque », par le Directeur Général-UBA, Monsieur Vincent NGIMBOK ; « La gestion des performances dans le secteur bancaire », par le Directeur Général de la BCI, Monsieur André COLLET ; « Les perspectives bancaires au Congo », par Monsieur Mounir IBRAHIM, Directeur Général du Crédit du Congo ; « Comment réussir la performance économique et la performance sociale dans une banque ? », Administrateur Directeur Général de la LCB Bank ; « Les performances d’une stratégie pour une performance bancaire », par Monsieur Calixte Médard TABANGOLI, Directeur Général de la Banque Postale du Congo.
Pour les MUCODEC, l’année 2021 démontre une nouvelle fois la performance de la fédération des MUCODEC : le dynamisme de l’activité commerciale et l’efficacité opérationnelle permettent au résultat net total d’atteindre un niveau historique. La mise en réserve de ces résultats au service de l’investissement et du développement conforte à nouveau la solidité financière de la fédération des MUCODEC, parmi les plus élevés des institutions financières congolaises. A la clé de cette réussite : l’engagement des 501 collaborateurs du groupe, le soutien de près de 400.000 sociétaires, répartis sur un réseau de 45 agences, au service d’une relation client plébiscitée allant le meilleur d’une micro finance de proximité et les derniers développements technologiques, avec une offre diversifiée toujours plus performante dans les réseaux du groupe. Cette performance générale est aussi celle de la force de l’identité de la fédération des MUCODEC et de son choix d’un modèle toujours centré sur son cœur de métier, c’est également la réussite d’un modèle décentralisé de décision qui allie la force d’un groupe et la capacité d’adaptation aux attentes des départements.
Quant au Directeur général de la fédération des MUCODEC, Dieudonné NDINGA MOUKALA, s’est félicité d’un parcours pouvant inspirer d'autres entreprises dans le pays. L’institution financière dont il a la charge a été créée par décret en 1984 vient de réaliser un bilan, jamais atteint, en trente-huit ans d'existence. Selon lui, une des expériences de gestion d’entreprise, est la capacité de la société à s’adapter à l’environnement et aux diverses formes de risque, telles que la pandémie à coronavirus, COVID-19 et la crise économique. « Quand le vent de la crise économique a commencé à souffler, au niveau des MUCODEC, nous avons pris un palier de mesures en interne pour rendre l’entreprise un peu plus résiliente. C’est ce qui nous a permis de faire face à la crise sociale qui a secoué, il y a quelques années, la fédération des MUCODEC. Le message essentiel est de dire aux chefs d’entreprise qu’il est possible de transformer les difficultés en opportunités », a-t-il fait savoir.
Signalons que les MUCODEC reste fidèle à son modèle singulier, coopératif et solidaire, poursuivant son dynamisme et croissance sur l’ensemble de leurs métiers, tout en capitalisant pleinement leurs forces distinctes, leur résilience, leur culture d’innovation, l’agilié de leur taille intermédiaire, leur positionnement original et ancrage local.
Publié le 11 Avril 2022
par André LOUNDA
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Un Manuel pour le Renforcement de la Cohésion Sociale, le Vivre-Ensemble et la Moralisation de la Vie Publique au Congo, fruit de la collaboration entre l’Académie Catholique de Brazzaville pour l’Éthique en sigle, l’ACCABE et les acteurs socio-politiques congolais a été présenté au cours d’une conférence de presse animé par l’Abbé Jonas KOUDISSA, Responsable du BUREAU Catholique de liaison avec le Parlement en présence de l’Archevêque Métropolitain de Brazzaville, Monseigneur Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU, de Monseigneur Louis Portella MBOUYOU et bien d’autres invités, le samedi 09 avril 2022 à l’ACERAC de Brazzaville. Peu avant cette conférence de presse, une messe pontificale animée par la Chorale Tanga ni Tanga a été dite en la Cathédrale par l’Archevêque Métropolitain.
l’ACCABE en ses qualités d’organe mandaté et qualifié pour la formation permanente des adultes concernant la transmission et le renouvellement des valeurs éthiques, sociétales, sociopolitiques, économiques et culturelles, favorisant le développement et l’accomplissement de l’homme, dans le cadre de la promotion de la culture du dialogue constructif et l’écoute, du respect mutuel, de la tolérance, de la conciliation et de la réconciliation, cette plateforme d’ échange d’idées, de valeurs et connaissances, à la quête du concept de la cohésion sociale, depuis les origines jusqu’à nos jours, vient de produire un Manuel pour le Renforcement de la Cohésion Sociale, le Vivre-Ensemble et la Moralisation de la Vie Publique au Congo. La présentation de ce manuel a fait suite à l’enquête menée sur la cohésion sociale au Congo. L’équipe de conception s’est focalisé sur le travail réalisé en amont par le bureau de l’Union Européenne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en 2005, au sujet de la définition des concepts cohésion sociale, vivre-ensemble et moralisation de la vie publique.
L’Abbé Jonas KOUDISSA dans sa présentation a indiqué que le travail effectué par le PNUD avait pour base la gouvernance, au niveau des institutions politiques et économiques, par contre nous avons porté dans ce manuel les réponses tant attendues par les citoyens congolais, notamment leur perception du vivre ensemble, leur diagnostic et analyse sur les questions sociales, et ce que les citoyens peuvent faire pour renforcer la cohésion sociale au Congo. Depuis des décennies, les Congolais luttent contre le repli identitaire et travaillent pour cultiver et développer les vertus du vivre-ensemble qui marquent la portée universelle d'un « retour à l'humain »sur fond « d'un surgissement éthique »sans frontières. Le vivre-ensemble est devenu un préalable obligé à l'avènement de la nouvelle République entre contraintes éthiques et défis socio-économiques.
Ce manuel en second lieu, présente un plaidoyer pour l’insertion des curricula de formation sur la cohésion sociale au niveau de l’ensemble du système d’enseignement dans le pays. « La phase qui va s’en suivre consiste à prendre les premiers résultats du travail réalisé pour en faire un manuel de formation pédagogique. Dans l’outil pédagogique il y a des tableaux, illustrations et autres pour la formation des citoyens, des élèves, des enseignants, des agents de la force de l’ordre, les familles et autres. Il manque aux Congolais les bases morales et fondamentales d’une société. Il faut reconstruire l’homme et construire un pays. Nous avons besoin d’un certain nombre de valeurs intangibles. Il faut qu’on ait aussi les buts convergents »,a expliqué l’Abbé Jonas KOUDISSA, le Directeur de l’ACCABE.
A titre de rappel, l’Académie Catholique de Brazzaville pour l’Éthique a été créée à Brazzaville en septembre 2014 par l’archevêque de Brazzaville en accord avec la conférence épiscopale du Congo. Elle se veut être une institution pour la diffusion du sens, des valeurs et du savoir-faire (foi-éthique-compétence sociale) à l’adresse des citoyens, des dirigeants et faiseurs d’opinions futurs et contemporains du monde de la politique, de l’économie et de la culture.
Publié le 8 Avril 2022
par André LOUNDA
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« Renforcer la compréhension et les compétences des partenaires de la Délégation de l’Union Européenne en matière de gestion technique, administrative, financière des projets », tel qu' a été l’objectif global de l’Atelier de Formation sur la Gestion d’une subvention de l’Union Européenne, tenu du 04 au 08 avril à Brazzaville à l’endroit des acteurs des organisations de la société civile partenaires de l’Union Européenne en République du Congo. Organisé par la Délégation de l’Union Européenne, les participants ont été équipés sur les outils des procédures de gestion technique des actions.
Au terme de cet atelier,sur les procédures de gestion des subventions les participants ont étééquipé sur les outils nécessaire pour mieux gérer les subventions allouées par l’Union Européenne et d’Assurer une bonne compréhension des dispositions contractuelles ; de Mettre à disposition des informations pour une bonne exécution financière des contrats ; Faciliter la bonne justification des dépenses effectuées. Et en ce qui concerne la Responsabilités dans la mise en œuvre du contrat de subvention entre l’Union Européenne et d’Administration contractante,par la Sensibilisation au concept de la Gestion Axée sur les Résultats – GAR ; La planification stratégique, Démarche d’actualisation / confirmation de la problématique de l’action, Analyse de l’environnement interne et externe, Matrice SWOT / FFOM ; La planification stratégique, Démarche d’actualisation / confirmation de la problématique de l’action, Analyse des acteurs ;La planification stratégique, Démarche, d’actualisation de la chaîne des résultats ;La planification stratégique, Canevas de la chaîne des résultats ;La planification stratégique, Exercice : Identifiez un projet, Définissez les objectifs (globaux et spécifiques), Formulez des résultats, Formulez des indicateurs pour chaque résultat ; La planification opérationnelle ; Le suivi – évaluation des activités ; Le suivi – évaluation des activités, Différence et complémentarité ; Le suivi – évaluation des activités - Dispositif de suivi ; Le suivi – évaluation des activités ; Les outils de suivi (Analyse d’informations) ; Le suivi – évaluation des activités, Matrice d’évaluation ; Le rapportage narratif ; Communication et visibilité, Les mesures de communication et de visibilité accompagnant les actions financées par l’UE ; La Capitalisation.
A noter que durant cinq jours par approche méthodologique, les participants ont été formés au moyen desExposés; d’Échanges d’expériences ; des Travaux de groupe et par la Mise en commun lors des séances en plénière.Cette formation qui mélange des sessions théoriques et pratiques sur l'utilisation des outils de gestion est entièrement financée par la Délégation de l’Union Européenne qui a également mis à disposition son facilitateur.
Publié le 4 Avril 2022
par André LOUNDA
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En République du Congo, le secteur des télécommunications est un secteur qui a connu une évolution significative malgré quelques difficultés qui subsistent encore. Le Groupe MTN qui a pour leitmotiv « every were to go », cette importante société de téléphonie mobile opérant dans le secteur des télécommunications et de l’économie numérique entend repositionner sa marque dans le cadre de la stratégie Ambition 2025 à créer des plateformes numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique. Pour sensibiliser, informer et éclairer la lanterne de ces clients et du public congolais sur ce nouveau programme ambitieux de MTN, le Groupe MTN a animé une conférence de presse placé sous la question suivante : « Alors, on fait quoi aujourd’hui ? » qui est le thème de la campagne que MTN entend lancer dans tout le territoire national, le lundi 04 avril 2022 à l’Hôtel Radisson de Brazzaville.
Face aux chevaliers de la plume, du micro et du web, pour le Groupe MTN, la marque africaine la plus appréciée, procède à un rafraîchissement de sa marque afin de refléter son évolution, passant du statut de fournisseur de télécommunications à celui de première entreprise de technologie numérique d’Afrique. Il s’agit seulement de la deuxième refonte de la marque depuis la création de l’opérateur mobile en 1994, la précédente remontant à 2004. Et que pour cette société de téléphonie mobile, ce changement de la marque reflète l’engagement du Groupe MTN envers sa stratégie Ambition 2025, qui consiste à créer des plateformes numériques de premier plan permettant à l’Afrique de progresser dans les domaines des télécommunications, des technologies financières, des infrastructures, des API et des écosystèmes de contenu et de messagerie. Lancé par une question simple et troublante à la fois, « Alors, on fait quoi aujourd’hui ? », pour MTN, le rafraîchissement de la marque promet de déclencher une réévaluation de leur société comme étant plus qu’une simple entreprise de télécommunications. En rafraîchissant sa marque, MTN répond à une réalité : Née à l’ère analogique, ses clients, aujourd’hui, passent la majeure partie de leur temps dans le monde social et numérique. La nouvelle identité de la marque et son expression sont modernes, simples, audacieuses et numériquement dynamiques.
En mettant en œuvre la stratégie Ambition 2025, MTN vise à accélérer la croissance et à libérer la valeur de ses actifs et plateformes d’infrastructures. Pionnier du progrès depuis le début, le rafraîchissement de la marque réaffirme le rôle de MTN en tant que leader technologique en Afrique et son rôle dans l’accélération du progrès par le simple fait d’agir.
Pour le Président-Directeur Général du groupe MTN, Ralph MUPITA, « Il n’est pas surprenant que notre identité en tant que société de télécommunications ne représente qu’une partie de ce que nous sommes et que notre héritage et notre histoire soient encore en cours d’élaboration. Nous sommes à un point d’inflexion ; le monde change et, en tant qu’entreprise numérique, nous devons évoluer avec lui. Cela se reflète dans notre évolution active d’une entreprise de télécommunications à une entreprise de technologie, et ce, en collaboration avec nos ETAT-nations, dans l’intérêts de nos parties prenantes. Notre changement de marque en est l’expression de notre direction vers une marque globale singulière ».
De ce côté, la société de téléphonie mobile MTN a toujours été inspiré par la conviction que tout le monde mérite de bénéficier des avantages d’une vue moderne et connectée. Grâce à sa stratégie de marque claire et concise « Opportunité+ Energie=Progrès », MTN comprend que pour vraiment libérer tous les avantages et potentiel du monde numérique, il faut une combinaison de dynamisme, progressive et des bons outils qui aident les acteurs à passer du possible au réel.
Selon Bernice Samuels, Exécutive Marketing du Groupe MTN dans un communiqué de presse a déclaré que notre nouveau positionnement et notre nouvelle identité de marque sont axés sur l’idée que l’Afrique n’est jamais immobile. Et maintenant plus que jamais, le véritable progrès pour l’Afrique ne peut être réalisé qu’en comblant le fossé entre ce qu’on « peut » faire et ce qui est « fait ». « C’est l’action qui comble le fossé entre le possible et ce qui est fait. « C’est à partir de ce constat que notre nouvelle campagne, « Alors on fait quoi aujourd’hui ? », sera lancée sur l’ensemble de notre territoire en mettant au défi, en accélérant et en fournissant des outils aux personnes qui agissent, car si nous progressons, en tant qu’individus, communautés et pays, l’Afrique progresse », a-t-elle conclu.
La campagne a été lancée le 18 février 2022 en interne. Sur les plateformes numériques et sociales, l’affichage, la presse, la radio et la télévision, et les premières actions communautaires à l’endroit du grand public auront lieu aujourd’hui, le 04 avril 2022.
A noter qu’au cours de cette conférence de presse, toutes les questions abordant sur le tout nouveau changement et tournant que prend la marque MTN, suscitant l'intrigue autour de ce changement et aux activités menées par la Fondation MTN en République du Congo ont été abordées et débattues dans un esprit de confiance.
Publié le 30 Mars 2022
par André LOUNDA
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La 3ème édition de l’Académie du Leadership Féminin placée sous le thème « Osez Entreprendre », une idée géniale de Madame Danielle SASSOU N’GUESSO, Présidente de la « Fondation SOUNGA, la Femme de Demain » a éteint ses lampions le 26 mars dernier après des fructueux échanges et partage de connaissance en ce mois mars, dédié à la femme.
Durant trois(03) jours, les femmes ont suivi attentivement des communications sur les Fondamentaux du Leadership Féminin; les Fondamentaux de l’Entrepreneuriat Féminin et le Coaching collectif dès le premier jour animé par des experts nationaux et internationaux à savoir : (i) Danièle SASSOU N’GUESSO, entrepreneuse sociale, Présidente fondatrice de l’Association SOUNGA, promotrice de l’Académie du Leadership Féminin ,qui s’est penchée sur par un tour de table sur les attentes des participantes : profil, parcours, projet, motivation, etc ; Cyril LAURENT, Formateur et expert en entrepreneuriat et leadership féminin qui a axé ses interventions et communication, sur les sous-thèmes à savoir : (ii) Leadership féminin, généralités (cadrage et contexte) ; focus sur les femmes engagées en politique ; (iii) Nelson CISHUGI, entrepreneur et expert en entrepreneuriat féminin et leadership s’est articulé sur le Processus et outils de connaissance de soi et d’amélioration personnelle (qualités-clés, etc.) ; (iv) Sefora KODJO, activiste ivoirienne pour le leadership des femmes, fondatrice de la Fondation SEPHIS, quant à elle, elle s’est penchée sur l’initiation aux fondamentaux du leadership féminin (estime de soi, confiance en soi, code sociaux, E-notoriété, etc.), émulations pour les femmes engagées en politique, etc. ; (v) « Grand témoin » Cindy GAMASSA, fondatrice de la plateforme « A nous l’avenir » et de l’agence d’E- communication « Numérika », elle a animé l’échanges avec les participantes.
Le deuxième jour en matinée a été consacré sur les Fondamentaux de l’Entrepreneuriat Féminin en matinée, il y a eu un partage sur la journée de formation de la veille, suggestion, etc, par l’Animateur et intervenant pédagogique, Cyril LAURENT sur les références de cours sur l’Entrepreneuriat féminin, généralités (cadrage et contexte).
Quant à Madame Danielle SASSOU N’GUESSO, elle a axé son intervention sur : « Le développement personnel »-Se reconstruire de l’intérieur ; découvrir son potentiel. Pour clôturer la matinée par Nelson CISHUGI s’est penché sur : Le Business Model CANVA. Et l’après-midi, les participantes ont suivi avec attention, Paule-Marie ASSANDRE , entrepreneuse, créatrice de la marque textile NIKAULE (made in Africa) en France et en Côte d’Ivoire, sur les Bonnes pratiques en matières d’entrepreneuriat féminin et pour clôturer la journée par Séraphine EKOA, entrepreneuse et Présidente d’association par des échanges avec les participantes.
Pour la dernière journée consacrée au Coaching collectif, elle a été marqué en matinée par la projection d’un film institutionnel sur les promotions précédentes ; un mot de la promotrice de l’Académie du Leadership féminin, Danielle SASSOU N’GUESSO, l’intervention de Madame Jeanne SISSOKA ZEZE, entrepreneuse ivoirienne et coach en Branding, fondatrice du cabinet spécialisé en gestion de l’image Reflet Consulting par l’Animation en collectif sur : Apprendre à booster développer son mental de leader et d’entrepreneur ; Trouver et comprendre les causes de son manque de confiance en soi ; Mettre cette confiance en soi au service d’un projet professionnel et personnel. Pour clôturer cette édition par des témoignages « à chaud » des participantes, l’Allocution de la promotrice, la remise des diplômes et la photo de famille.
Pour la participante Ella Carine MOMBELE, Chef de Division Communication à la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC), ses impressions sont positives et cela l’a permis de découvrir beaucoup de choses qu’elle ne connaissait pas personnellement sur le leadership féminin et cela l’a permis de booster sa façon de voir un peu sa vision en ce qui concerne le leadership féminin. Aussi, elle a déclaré qu’après cette formation, elle compte appliquer tout ce qu’elle a pu apprendre pendant ses trois jours de participation à ce séminaire et elle compte aussi partager aux autres et à toutes celles qui n’ont pas eu l’opportunité de participer à ce séminaire afin de leur partager les connaissances qu’elle a acquise tout au long de ce séminaire. Parmi les choses qu’elle a apprises, elle a déclaré : « Faire confiance en soi même, nous avons en nous, un être intérieur que nous ne maîtrisons pas qui parfois influence nos faits en ce quoi concerne la réalité. J’ai appris que quel que soit ce que la femme a, la femme doit être positive, la femme doit se mettre en confiance quel que soit l’entourage, quel que soit l’endroit où elle se trouve. Donc, la femme, n’est pas une personne qui est, à la marge, la femme, est une personne comme toute autre. Quel que soit ce qu’elle est, elle doit se mettre en confiance, c’est ce que j’ai appris et cela m’a permis de sortir hors de moi, d’être plus extravertie par rapport à celle que j’étais avant ».
Répondant toujours aux questions des journalistes sur le financement des projets, elle a fait savoir qu’elle a beaucoup de projets en tête qu’elle compte matérialiser en faits et il s’il faut prendre un crédit, on leurs a apprises qu’on dehors du crédit, on peut monter un projet parce que c’est l’entrepreneuriat et il faut avoir une idée et cette idée, tu la matérialise par un projet et ce projet, une fois est mûr, ce projet peut être une réalité. Donc, elle compte avec le peu qu’elle peut avoir, monter un projet pour que ce projet aille jusqu’à la fin pour le réaliser avec ou sans crédit.
Pour concilier la vie familiale et l’entrepreneuriat, Ella Carine MOMBELE, elle a fait savoir que cela va de soi avec le timing et la façon de d’analyser ton programme, de programmer ton calendrier et le tout va de pair avec la discipline que la femme adopte par rapport à sa vie sociale et sa vie professionnelle et je crois qu’avec un peu de volonté on peut aller de l’avant.
Publié le 25 Mars 2022
par André LOUNDA
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« Donner à la femme l’assurance en soi, grâce à l’apprentissage des bases du leadership et de l’entrepreneuriat », est l’objectif principal que vise la 3ème édition de l’Académie du Leadership Féminin ; organisée les 24, 25 et 26 mars 2022 au Cinéma Canal Olympia de Brazzaville par la Fondation SOUNGA que dirige Madame Danièle SASSOU N’NGUESSO. Cette édition est une initiative inclusive du genre au Congo qui a pour but de renforcer les capacités opérationnelles et des compétences de base des congolaises dans les différents domaines de l'entrepreneuriat afin de corser leurs capacités en matière de leadership, pour devenir des interlocutrices formées, performantes et actives. Et au menu ces rencontres d’échanges et de partages est prévu des conférences-échanges-coaching.
Dès 8 heures 30 minutes, plusieurs femmes venant des entreprises, associations, familles, administrations publiques ou privées, des organisations non gouvernementales ainsi que celles ayant des postes à responsabilité se sont fait enregistrer pour se recycler à cette 3ème édition de l’Académie du Leadership Féminin.
Prenant la parole, Madame Danièle SASSOU N’GUESSO, Présidente fondatrice de lac Fondation SOUNGA, Promotrice de l’Académie du Leadership féminin, dans son mot de circonstance a premièrement souhaité la bienvenue aux participantes, et dont bref aperçu a fixé les objectifs que vise cette édition. « Durant des années au sein de la fondation, nous pensions qu’accompagner les femmes vers leur autonomisation suffirait à susciter chez elles le désir de se prendre en main et de porter à bras le corps leurs projets. Il nous manquait encore quelque chose : enclencher la dose de confiance en soi pour pérenniser leurs actions ».
De sa part, l’Animateur et intervenant pédagogique, Monsieur Cyril LAURENT, dans sa communication qui a porté sur le « Leadership féminin, généralités (cadrage et contexte) ; focus sur les femmes engagées en politique », dans son introduction a fait savoir que le leadership est une capacité à : inspirer la confiance, à guider les autres, à les influencer pour atteindre un certain nombre d’objectifs, mobiliser et développer une communauté performante. Mais avant tout, il faut se connaître soi-même en prenant des exemples palpables sur des personnages qui ont marqué l’histoire on peut citer entre autres : OPRAH WINFRAY- 1954 aux USA ; la Reine Cléopâtre-100 siècle avant Jésus-Christ en Egypte ; Ellen JOHNSON SIRLEAF-1938 au Libéria ; Michelle OBAMA-1964 aux USA ; Withney HOUSTON- 1963-2012, USA…etc.
Quant à l’entrepreneur et expert en entrepreneuriat féminin et leadership féminin, Nelson CISHUGI dont son intervention s’est focalisé sur : « le Processus et outils de connaissance de soi et d’améliorer personnellement (qualité-clés, etc.), a lancé que même si nous sommes dans un même vaisseau, chacun de nous à sa destination. Êtes-vous prêtes ? Déployez vos ailes ! Prendre le temps de vous trouver…… Qui êtes-vous ? Prendre le temps de trouver sa place….. Quelle est votre place ? Pourquoi ces deux choses sont importantes ? Se trouver : Anchrage. Trouver sa place : Itinéraire et destination. Pourquoi ces deux choses sont importantes ? Poursuivant, il a fait une démonstration pratique sur le leadership et influence. « Si vous avez le temps, qui aimeriez-vous être aujourd’hui ? », vous ne pouvez pas déléguer votre leadership ! Ce n’est pas possible parce que votre leadership est lié à votre identité, il se travaille comme toute compétence et vous devez le former au quotidien », a-t-il ajouté. Ce que vous êtes doit crier plus fort que ce que vous faites ».
Signalons que des échanges interactifs ont eu lieu au cours de cette première journée pour renforcer des capacités opérationnelles et des compétences de base des femmes congolaises dans les différents domaines de l'entrepreneuriat afin de corser leurs capacités en matière de leadership, pour devenir des interlocutrices formées, performantes et actives.
Publié le 8 Mars 2022
par André LOUNDA
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Le 08 mars de chaque année, l’humanité célèbre la Journée International de la Femme. Cette année, cette célébration a été placée sous le thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». En République du Congo le 08 mars 2022 à Brazzaville, les femmes de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption HALC que préside Monsieur Emmanuel OLLITA ONDONGO ont célébré cette journée autour d’une Causerie-Débat sous le thème : « La Femme de la HALC et la lutte contre la corruption, pour un avenir durable ». Selon l’ONU, c’est en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.
Placée sous le patronage de Monsieur Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC, cette Causerie-Débat a été marquée par le Mot de Circonstance de Madame MOKOKO Valentine, Chef de Département des investigations économiques et administratives, du Discours d’ouverture du Président de la HALC, la Causerie-Débat et les échanges interactives.
Ouvrant les travaux, Emmanuel OLLITA ONDONGO a premièrement remercié les femmes de la HALC qui n’ont ménagé aucun effort pour l’organisation de cette journée d’échange sur les droits de la femme. « Quelles trouvent ici, l’expression de mes admirations », a-t-il rassuré.
Ainsi, il s’est réjoui de l’implication des femmes dans le combat que mène Son Excellence le Président de la République dans la lutte contre la corruption. Mais il s’est dit qu’il sera encore le plus heureux à partager les femmes de la HALC sa préoccupation aux questions d’inégalité et du genre.
Pour Emmanuel OLLITA ONDONGO, la Journée Internationale des droits des femmes est non seulement l’occasion de célébrer le rôle que joue la femme dans le monde, mais aussi de s’interroger sur la situation des femmes en général, et celles de la HALC dans leur implication dans la lutte contre la corruption, en particulier. Cette journée nous permet d’échanger nos points de vue et de réfléchir ensemble sur la place qu’occupe aujourd’hui la femme congolaise au sein de notre société, et les efforts qui nous restent à fournir pour qu’elle atteigne son autonomisation dans tous les secteurs où elle évolue.
Poursuivant son propos, Emmanuel OLLITA ONDONGO a rappelé que la célébration d’une Journée Internationale des Droits des Femmes est la preuve que les questions d’égalité, de liberté et de dignité de la femme sont encore d’actualité. Beaucoup reste à faire à ce sujet, et ça ne doit pas être l’engagement d’une journée, non plus celui d’une année, mais plutôt un engagement perpétuel.
« La promotion des femmes aux postes de responsabilité au sein de la HALC dit être un motif de fierté pour la femme congolaise. J’en suis moi-même conscient, et me réjouis de constater la compétence et l’engagement avec lesquels ces femmes cadres accomplissent les missions qui leur sont confiées. Je les exhorte à maintenir ce cap », a laissé entendre le Président de la HALC, Emmanuel OLLITA ONDONGO.
En ce qui concerne la causerie-débat qui a porté sur les thèmes : « La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales » et « La femme de la HALC face à la corruption pour un avenir durable », qui offre une occasion aux participantes de s’informer de la place de la femme congolaise au sein des administrations, d’un côté, et de contribution des femmes de la HALC dans la lutter contre la corruption de l’autre.
Tout en espérant que les enseignements qui en résulteront profiteront à toutes les femmes de la HALC et les encourageront de poursuivre davantage la lutte contre les inégalités. Sur ce, Emmanuel OLLITA ONDONGO a déclaré ouverte la causerie-débats organisée à l’occasion de la célébration de la Journée Internationales des Droits des Femmes au titre de l’année 2022.
De son côté, Madame Valentine MOKOKO, Chef de Département des investigations économiques et administratives dans son mot de circonstance à titre de rappel aux femmes de la HALC a fait savoir que voici aujourd’hui plus d’une quarantaine d’années que le monde entier célèbre le 08 mars de chaque année, la Journée Internationale des Droits des Femmes. Cette journée qui marque la prise de conscience par la communauté internationale des inégalités multiformes que subissent les femmes par rapport aux hommes à travers le monde, est une opportunité exceptionnelle offerte aux femmes pour dénoncer ces inégalités dont certaines sont insidieusement ancrées dans nos sociétés sous la forme parfois d’identité culturelle et de les combattre. Ainsi donc, loin de constituer un banal évènement festif, la Journée Internationale des Droits des Femmes est une date historique, propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à épurer la condition des femmes, tout en soulignant le chemin parcouru.
Sur le thème international de cette année 2022, « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». Pour Madame Valentine MOKOKO en réalité, ce thème est un appel que la communauté internationale lance aux femmes du monde entier, à s’approprier le défi environnemental de ce millénaire, qui est le changement climatique. Il n’est plus question à démontrer que la femme à un rôle à jouer pour la protection de notre environnement, puisqu’elle est une mère et à l’obligation d’éduquer sa famille et sa communauté sur les risques grandissants de disparition qu’encourent notre planète si des mesures responsables ne sont pas prises.
Selon Madame Valentine MOKOKO, l’implication de la femme de la HALC est charnière et contribuera à ce que les accords contenus dans le « pacte climatique », adopté lors de la 26ème conférence des parties sur le changement climatique qui s’est achevée le samedi 13 novembre 2021, à Glasgow (Ecosse) ne soient pas des vœux pieux.
La causerie-débats s’est focalisée autour de deux communications à savoir :« La Femme de la HALC et la lutte contre la corruption, pour un avenir durable » et« La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales »
Dans sa communication Madame KINIAMBI née MOUHETO-SOUCKOU Olvège Quintale qui a porté sur le rôle de la femme de la HALC dans la lutte contre la corruption et les méfaits de la corruption en République du Congo. « La corruption est un redoutable fléau dont les méfaits s’amplifiant, pourrait ruiner tous ces espoirs de prospérité et de bonheur partagés.Si rien n’est fait maintenant pour la vaincre ou mieux tenter de l’éradiquer; il sera peut-être trop tard demain. Et nos aspirations de bien être seraient vaines si nous ne parvenons pas à terrasser notre farouche ennemi qui est la corruption.Diagnostiquer des ravages de la corruption est une chose, parvenir à l’éradiquer en est une autre, bien plus complexe.Si cette lutte est une préoccupation pour le personnel en activitéà la HALC, il n’en demeure pas moins vrai que la femme se trouve également au centre de ce combat, aux coté des hommes qui y évoluent.A ce sujet, l’appui de la femme aux efforts inlassables de l’amélioration de la gouvernance déployé par les hommes est capital. La progression de la femme aux hautes fonctions administratives et sociales de 1960 à nos jours ; Les avancées significatives après l’indépendance ; L’épanouissement et l’autonomisation de la femme congolaise ».
Quant à Madame NGOMOT née NDOMBI Agathe dans sa communication a rappelé l’auditoire surLa progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales en deux parties : Première partie : La femme congolaise avant l’indépendance jusqu’en 1970. La Soumission aux mariages forcés et à la procréation. Elle a rappelé que les valeurs ancestrales font partie des causes du phénomène des mariages forcés car autrefois, la femme ne servait pas la société mais plutôt son foyer. La Non scolarisation de la jeune fille. Avant l’indépendance dans les pays d’Afrique francophone, plus particulièrement au Congo, la majorité des parents surtout en campagne n’autorisait jamais à leurs jeunes filles de découvrir le chemin de l’école. Cependant, le rôle de la femme après l’indépendance connait une avancée significative dans la société. En 1965, création d’une filière de formation des infirmières d’Etat et sages-femmes au Centre d’Enseignement Supérieur de Brazzaville (CESB) situé à Bayardelle. Nonobstant ces formations, le pourcentage des filles était toujours faible dans l’ensemble. Toutefois cette avancée était entravée par une mesure qui consistait à exclure de l’école, toute jeune fille enceinte. Ce qui a freiné l’évolution de la jeune femme congolaise. Plusieurs cas de décès seront constatés suite aux avortements provoqués.
Deuxième partie : La progression de la femme aux hautes fonctions administratives et sociales de 1960 à nos jours par les avancées significatives après l’indépendance et le combat mené par l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) dans les années 1970 a été une aubaine pour la jeune fille au Congo.Le 1er janvier 1974, l’URFC a gagné le pari en faisant accepter dans les écoles, toute jeune fille en état de gestation de poursuivre ses études au même titre que le père géniteur.C’est le point de départ de l’épanouissement de la femme congolaise.
L’épanouissement et l’autonomisation de la femme congolaise,Avec la modernité, les jeunes filles vont en masse à l’école et la majorité des parents ont compris l’importance d’une fille intellectuelle dans la famille.Exemple probant:1970 Mme Agathe PEMBELO fut la 1ère femme Magistrat au Congo.En 1975, Mme Emilienne MALEMA a été 1ère femme Ministre de la Santé et des Affaires Sociales.Les années 1980, 1990 et 2000, la montée féminine a fait une percée fulgurante dans tous les secteurs d’activités dans la société congolaise. De nos jours la femme est présente partout, elle occupe les mêmes fonctions qui jadis étaient occupées par les hommes. On y trouve des Ministres, des Professeures agrégées, des Médecins, des Enquêteurs-Investigateurs. La valorisation de la femme par les dispositions de l’article 17 de notre Constitution du 25 octobre 2015.
Clôturant les travaux après des échanges interactifs, le Président de la HALC satisfait des résultats de cette rencontre organisée en l’honneur de la femme par les femmes de la HALC témoigne de l’importance que celles-ci accordent aux questions d’inégalités de sexes malheureusement encore d’actualité dans le monde, Emmanuel OLLITA ODONGO a rassuré aux participants que les débats qui ont eu lieu ont été d’une bonne facture. Les enseignements qui en ont résulté tout aussi, d’autant plus que je reste convaincu qu’ils ont contribué à nous faire réaliser l’ampleur de la question et la destinée du travail qui nous reste à fournir pour fournir pour faire de notre pays un territoire où ne seraient être tolérées les inégalités de sexe.
Puis, il a félicité les femmes de la HALC pour l’organisation réussie de cette cérémonie et il a déclaré close la causerie-débats de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes.
Rappelons que cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman's Day) est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. À la suite d'une proposition de ClaraZetkin en , l'Internationalesocialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.
C'est la Russie soviétique qui est le premier pays à l'officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu'en 1965. L'évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu'à la fin des années soixante, lorsqu'il sera repris par la deuxième vague féministe. C'est finalement en 1971 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l'ONU. C'est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d'égalité en droits. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes revendications préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.
Publié le 7 Mars 2022
par André LOUNDA
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L’Association l’Amicale que préside Madame TIOURNA Natalia pour la première fois dans le cadre de la célébration de la Fête des crêpes dénommée « MASLENITSA » selon la tradition russe a organisée du 05 au 06 mars 2022 au Centre Culturel Russe de Brazzaville (la Maison Russe) une exposition des œuvres d’art et dégustation des crêpes par cette annonce, « Venez célébrez la Fête des Crêpes comme un véritable russe ».
Selon Madame Natalia TIOURNA, la Maslenitsa est la fête folklorique russe la plus amusante. Pendant toute la semaine, les Russes préparent des crêpes, rendent visite à la famille et disent adieu à l'hiver pour saluer l'été. La MASLENITSA est une fête païenne. Et initialement, se célèbre en Russie étant liée, selon certaines version à la glorification d "dieu du soleil", YARILA, pour d'autres du "dieu du bétail", Veles. A cette occasion, les brazzavillois ont dégusté des crêpes au chocolat et à la confiture, visité les stands d’exposition des œuvres d’arts russes dont @archipova.art et vous pouvez contempler ses œuvres par intagram.
Pour en savoir plus, au cours de la semaine de Maslenitsa, la belle-mère offre à son gendre des crêpes faites maison. Plus la table est riche, plus cela signifie qu’elle est satisfaite du choix de sa fille. Si vous n'êtes pas encore marié, c'est une occasion de rencontrer les beaux-parents. En général, de nombreuses traditions de Maslenitsa visent à ce que les jeunes gens forment un couple et se marient le plus tôt possible.
À l'époque païenne, le jour des crêpes était célébré lors de l'équinoxe de printemps (le 22 mars) et, avec l'adoption du christianisme, il devint une sorte de préparation au grand carême. En 2019, la Semaine des crêpes durera du 4 au 10 mars. Avant la semaine de Maslenitsa, dans la mesure du possible, les russes mettent de l’ordre dans leurs maisons, jettent les objets cassés et vieux, rangent, et également préparent les produits de base des crêpes pour la semaine entière ainsi que des cadeaux pour les parents proches. Dans la gastronomie russe, les crêpes symbolisent le Soleil. Pour les russes, plus on en prépare, plus l'année sera chaude et productive.
A titre de rappel, dans la Russie ancienne, durant la semaine de Maslenitsa, on ne mangeait pas de viande, mais on consommait beaucoup de produits laitiers et de poisson. Par conséquent, les garnitures de crêpes les plus populaires étaient le fromage blanc, la crème épaisse, la confiture, le caviar et le beurre. Cette tradition est toujours respectée et chaque famille a sa propre recette éprouvée. La première crêpe est par ailleurs censée être donné aux nécessiteux en les priant d'honorer la mémoire des défunts.
Également le lundi, un bonhomme en paille représentant l'hiver et vêtu de haillons est installé sur la plus haute colline autour de laquelle se dérouleront les fêtes populaires.
Signalons que l'Association Amicale, à caractère social est enregistré au Ministère de l'Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local sous le N° 021/20/ MID/DBZV/DDAT/SR rassemble des ressortissants de Russie, d'Ukraine et d'autres nationalités de l'ancienne URSS et les anciens étudiants congolais vivant au Congo.
Publié le 5 Mars 2022
par André LOUNDA
danssociété
Le processus d’installation et réinstallation des vendeurs et vendeuses du Marché Sukissa de l’Arrondissement 5 de Brazzaville se poursuit. A cet effet, Dan-Orphée IBIASSI, le Responsable de la Communication du Projet DURQUAP a fait une communication le vendredi 04 mars 2022 pour éclairer la lanterne des vendeurs et vendeuses sur la méthodologie et le processus d’installation et de réinstallation des ayants droits et nouveaux vendeurs.
Dans sa communication, Dan-Orphée IBIASSI a fait savoir que 720 places ont été conçues pour améliorer les conditions de vente des commerçants au marché Sukissa, la réinstallation a été faite sur la base des critères suivants : être propriétaire et en règle avec la mairie; identifié par le projet comme exploitant et bénéficiaire des plans d’action qui ont été mis en place; enregistré sur la liste montée par le comité de marché.
« Nous sommes en train de procéder progressivement afin d’être sûrs que les personnes installées méritent d’occuper l’espace. Les cas litigieux seront traités à partir du 12 mars prochain. Avant de relever que lors de l’enregistrement, il y avait à peine 411 personnes identifiées. Heureusement que le marché est conçu avec des places supplémentaires pour satisfaire plus de personnes », a fait savoir Dan-Orphée IBIASSI.
Par ailleurs, il a indiqué que nous avions établi ces deux (2) listes et les noms des vendeuses et vendeurs du marché sont sortis. Il y a donc à peu près 219 personnes qui ont été installées ici en ce moment, mais il reste plus de 500 places d'autant que le marché a plus de 520 places.
Pour conclure, Dan Orphée IBIASSI a rappelé qu’il y a suffisamment de places et c'est ce que nous voulons passer comme message aux Mamans et Papas qui exploitent ce marché. Il n'y avait que 411 personnes identifiées comme exploitants historiques. Aujourd'hui, nous avons un marché de plus 720 places et il y a une marge telle que ces personnes qui se considèrent peut être à raison comme victimes à ce stade, mais ne le soient pas finalement. Nous leur demandons simplement de prendre leur mal en patience, car les installations sont en train de se faire progressivement.
A noter que la construction de ce marché domanial a été financée par la Banque Mondiale, à hauteur de 1,2 milliard F CFA, dans le cadre du Projet DURQUAP. Outre les 720 places pour les vendeurs, le marché dispose également d’un bâtiment commercial (seize boutiques, une chambre frigorifique et un local technique), d’un forage et d’autres équipements d’eau, d’une voie d’accès au marché, et d’un bâtiment administratif (une infirmerie, un dépôt, deux espaces verts) et que ce marché est destiné à booster les activités socio-économiques deux quartiers à savoir : le quartier 58 de Moukondo, de l’Arrondissement 4, Moungali et le quartier Sukissa de l’Arrondissement 5, Ouenzé.
Publié le 15 Février 2022
par André LOUNDA
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L’Association des Cuisiniers du Congo en partenariat avec le Restaurant La P’tite Faim, le créateur de ladite association a organisée la 5ème édition du Persil d’Or le 13 février 2022 au Grand Lancaster de Brazzaville en présence du Représentant du Ministère du Tourisme et des Loisirs, du Directeur Général de l’Hôtel Lancaster et de bien d’autres invités.
A cet effet, dans son mot de circonstance, Léonard TOUNDOUKA, Président de ladite association a fait savoir que lac restauration, comme l’économie en général, est une science humaine et morale. Ceux qui pensent qu’elle se réduit à des comptes ou à des chiffres ont tort. Car derrière chaque nombre, il y a des aventures humaines et derrière chaque plat, des histoires d’hommes et de femmes. Aucune diplomatie, aucun élan économique ne peuvent se déployer sans les artisans, j’ai envie de dire les artistes, qui apportent une énergie quotidiennes mobilisée. Ils mettent plus que leur cœur, ils consacrent leur vie au service de l’art.
S’adressant aux collègues et aux anciens de la corporation, Léonard TOUNDOUKA a déclaré que vous êtes chacune et chacun des ambassadeurs d’émotions, d’expériences inédites qui contribuent au rayonnement de notre culture congolaise. Vous exercez et vous portez se savoir-faire, ces talents, cette excellence dont nous avons besoins. Alors, j’en connais la contrepartie : vos journées commencent tôt et finissent tard. La volonté de perfectionner à l’extrême un geste et la patience de le transmettre aux plus jeunes exigent un don parfois un sacrifice de soi. Le monde de gastronomie est impitoyable, concurrentiel, mais vous n’êtes pas de ceux que la difficulté rebute. Et quand vous avez acquis les honneurs, je sais que vous gardez l’angoisse de déchoir, de décevoir. On guette, sur les lèvres d’un convive, le sourire qui ranime la flamme de l’innovation et de l’émulation. On aurait tort d’ignorer que l’Excellence de notre gastronomie exige un effort continu. Se reposer sur ses lauriers, vous ne mangez pas de ce pain-là. Car, c’est-là que l’attention baisse, que les erreurs sont commises, que l’ignorance.
Pour Léonard TOUNDOUKA, la gastronomie joue donc un rôle moteur dans la promotion d’une alimentation plus locale, plus saine, plus durable et plus respectueuse des ressources de la planète. Cette 5ème édition du Persil d’Or à montrer qu’au-delà des Chefs d’Entreprises, les sociétés civiles s’engagent. On ne fait pas bouger les lignes avec les seules entreprises. Il faut des relais, à tous les niveaux. Il faut que les agriculteurs, avec lesquels nous travaillons au quotidien, qui vous fournissent les produits, puissent vivre dignement de leur travail.
Aussi, il a remercié tous les Chefs cuisiniers, pâtissiers, Maîtres d’Hôtel et toutes les entreprises de la place également tous les sponsors pour leurs contributions multiforme pour la réussite de cet évènement, notamment l’équipe de l’Hôtel Grand Lancaster de Brazzaville, la DRTV, le Corps diplomatique sans oublié et ses félicitations au Chef MADZOU le Médailler d’Or qui a honoré le Congo au Festival de la Gastronomie au Bénin.
Au terme de cet événement quatre lauréats ont été honoré : FYLLA Ulrich a été a été l’heureux récipiendaire du 1er Prix du Persil d’Or de cette 5ème édition. Il a reçu un diplôme, une marmite énergétique, un gobelet alcalin et bien d’autres et ce dernier a dédié son diplôme à son père qui lui aussi fut un cuisinier et que la cuisine coule dans son sang. Secondé par Monsieur Toussaint et troisièmement par BOUNKALA Jucell, un pâtissier qui a exercé au Radisson BLU et actuellement exerce son métier en Côte d’Ivoire pour clôturer comme quatrième Olivier MBALOULA.
Car la noblesse de leurs exigences ne se mesure ni en argent, ni même probablement en médaille mais dans la reconnaissance et d’admiration qu’expriment ceux qui leurs sont proches.
Signalant que le rendez-vous est pris pour l’année prochaine et l’Association des Cuisiniers du Congo entre autres a pour Vice-Président, Boris SONGUESSA et comme Secrétaire Général Aris KOUMI.
Vive la cuisine congolaise et longue vie au Persil d’Or.