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GéoAfriqueMédias.cg

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PCT : une marche silencieuse  en mémoire de Joséphine MOUNTOU BAYONNE née NGAYAN-EKO

Publié le 14 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Société

 

Pour rendre  un vibrant hommage à la Vénérable Sénatrice Joséphine MOUNTOU BAYONNE décédée le 24 octobre dernier à Paris, en France, les femmes du Parti Congolais du Travail (PCT) ont organisé, le dimanche 13 novembre 2022 à Brazzaville, une marche silencieuse pour honorer la mémoire de cette icône congolaise de la lutte pour l’émancipation des femmes en République du Congo.

Initiée par Esther AHISSOU GAYAMA, Secrétaire Permanente dudit Parti chargée à la Condition féminine, à l’Enfance et à la Famille. Plus de trois cents femmes, cadres, membres et sympathisants de ce Parti vêtues de tee-shirt blancs arborant l’effigie de Joséphine MOUNTOU BAYONNE et des drapelets rouges en première ligne  Esther AHISSOU GAYAMA, Jacqueline Lydia MIKOLO, Belinda AYESSA ? Vadim MVOUMBA et bien d’autres ont pris part à cette marche pour témoigner leur amour à cette dernière disparue, qui est la première femme congolaise ayant inscrit son nom sur la liste d’or des femmes engagées pour l’émancipation de la femme, ont marché sur environ deux kilomètres avec pour point de départ le siège du Parti à Mpila sont parties à la rue Mfoa non loin du cinéma Canal Olympia où se tient la veillée mortuaire, en passant par la pointe hollandaise et l’avenue de France.

A cet effet, au lieu de la veillée mortuaire, une série de témoignages sur la personnalité de l’illustre disparue ont été rendu public autour de la vie et l’œuvre  politique à laquelle des appels ont été faits  à suivre son exemple.

Pour Esther AHISSOU GAYAMAJoséphine MOUNTOU BAYONNE l’a marquée de manière particulière lorsqu’en 2011  elle accède au secrétariat permanent du PCT. «  A peine venue, elle m’a confié la mission d’organiser le congrès de dissolution de l’Union révolutionnaire des femmes des femmes du Congo. Elle m’a confié, ensuite, l’organisation du congrès constitutif de l’Organisation des femmes du Congo. Tâches auxquelles j’ai réussi grâce à son soutien. ‘’Seule la lutte libère’’ est l’un des slogans emblématiques qu’elle nous a laissés avec d’autres femmes engagées, entre autres, Marie ELEKA, Emilienne BOTOKA, Micheline NGOLENGO et Thérèse EBONGA», a-t-elle rappelé.

De sa par le Vénérable Sénateur Gabriel OBA-APOUNOU, avec qui ils ont eu à gérer les organisations de masse, Jos2phine MOUNTOU BAYONNE était de beaucoup dans la survie du PCT pendant les moments difficiles.

« Joséphine MOUNTOU BAYONNE a appartenu à un groupe trilogique composé de l’Union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC), l’Union révolutionnaire des femmes du Congo(URFC) et de la Confédération syndicale congolaise (CSC). Le PCT doit son existence à ces trois forces politiques, qui ont su résister lorsqu’il était attaqué. Maman Joséphine, Michel BOKAMBA-YANGOUMA et moi étions des complices, en tant que dirigeants de ces Organisations de masse. Face à tout mouvement qui menaçait le PCT, elle s’est tenue debout comme une brave femme avec notre complicité », a fait savoir le Sénateur.

Quant à Ida Victorine NGAMPOLO, l’illustre disparue était d’une constance inédite dans ses convictions politiques.  ET ce qu’il faut retenir de maman Joséphine MOUNTOU BAYONNE, c’est qu’elle était constante dans le parti et a résisté contre vents et marrées. Certaines n’ont pu l’être et ont fini par quitter le navire. Certaines de nos collègues ont occupé des hauts postes, au sein du parti comme au niveau du gouvernement. Mais elle et moi, malgré tout, sommes restées fidèles au parti pour lequel j’ai adhéré en 1970 et elle en 1974.

Décédée à l’âge de 93 ans à Paris en France, Joséphine MOUNTOU BAYONNE était la première femme après les indépendances à mener un combat acharné au profit des droits et de l’émancipation des femmes. Présidente de l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) de 1974 à 1979, elle a été, pendant cinq décennies, un guide pour les femmes de la sphère politique nationale, en particulier celles issues du Parti Congolais du Travail.

 

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La Renaissance de la MUSYNA : apporter du sang nouveau pour un nouveau départ

Publié le 31 Octobre 2022 par André LOUNDA dans Société

Dans le but d’atteindre les objectifs fixés à l’origine de sa création à savoir : le rassemblement de tous les Personnels de l’Université et ATOS dans une même mutuelle ; la collecte des fonds et l’octroi des aides sociales à faible taux d’intérêt, la Mutuelle du Syndicat Nationale (MUSYNA) a tenu son Assemblée Générale Ordinaire le vendredi 29 octobre 2022 dans la salle de conférences de la Grande Bibliothèque Universitaire de Brazzaville. Présidée par Camille MONEKENE MAKOUMBOU, Secrétaire Général du Syndicat National de l’Université en sigle SYNALU, cette assemblée y relative a été placé sur le thème : « Ensemble dans la cohésion œuvrons davantage notre mutuelle à tous les travailleurs de l'Université pour renforcer la solidarité entre les personnels enseignants et ATOS, véritable instrument de sécurité sociale, au service de la Communauté Universitaire ».

Ouvrant les travaux, le Secrétaire Général du SYNALU a donné quelques orientations aux  participants et leur a fait savoir qu’en effet, pendant que le SYNALU, son géniteur a 7réalisé de 2019 à ce jour plus de 600 adhésions, le MUSYNA n’a enregistré que 173 adhésions pendant la même période et se classe parmi les dernières mutuelles de l’Université en terme d’effectif malgré son prestige. Devant peu satisfaisante qui est loin d’être catastrophique, le BEN s’est comporté en véritable médecin en utilisant la démarche thérapeutique qui consiste à poser le diagnostic et à administrer un traitement même d'attaquer le mal à la racine. C’est le sens du Règlement Intérieur révisé soumis à votre examen.

Poursuivant son propos, Camille MONEKENE MAKOUMBOU a ajouté que la séparation des activités financières des activités de solidarité ; la création de la prestation retraite qui n’existait pas dans le premier Règlement Intérieur ; le mutualiste devraient se contenter que du remboursement de quote-part et de ses intérêts y relatifs ; l’assimilation du décès d’un membre à son départ à la retraite et le bénéfice de ses droits acquis à la date du décès par ses ayants-droits, c’est-à-dire le Conjoint survivant et les enfants.

« Ces innovations sont nombreuses et bénéfiques par notre mutuelle », a laissé entendre le Secrétaire Général. Puis, il a invité les mutualistes à l’examen de ces documents qui leurs sont soumis avec objectivité et sagesse pour que la MUSYNA soit revigoré. Et il a déclaré ouvert les travaux de l’Assemblée Générale Ordinaire.

 

Du déroulement des travaux

Sept points inscrits à son ordre du jour, après la vérification des présence le quorum étant atteint, les travaux ont démarré par le point d’information puis, les mutualistes ont suivi et échangé sur la présentation des comptes de gestions exercice 2020-2021. Il a été observé un déficit de 2.000.0000 FCFA plus d’argent a été utilisé en prêts et il n’y a pas eu de recette pour la première année. Tandis qu’à la deuxième année, le bilan a été positif avec une note de plus de 13 millions 700 et quelques mille FCFA. Dans la poursuite des travaux, les participants ont suivi avec attention une communication sur l’Etat des lieux de la MUSYNA suivi de l’examen et l’adoption du Règlement Intérieur révisé. Pour compléter le Conseil d’Administration de la MUSYNA seize membres se sont portés volontaires, 8 pour le personnel ATOS et 8 du côté du personnel Enseignant. A ce jour l’effectif des membres de ce Conseil d’Administration est désormais de 27 membres y compris les membres du BEN et du CCE.

Pour conclure, après le dernier point sur les divers, Camille MONEKENE MAKOUMBOU, le Secrétaire Général du SYNALU a procédé à la cérémonie de clôture de l’Assemblée Générale Ordinaire de la MUSYNA par une note de satisfaction du bon déroulement des travaux. « Je mesure la grandeur des conclusions auxquelles nous sommes parvenus à l’occasion de l’Assemblée Générale Ordinaire de notre mutuelle, je suis sûr et certain que la MUSYNA est dorénavant débarrassée des gangrènes à son fonctionnement idéal, et qu’elle marchera à pas imposants vers les cimes de la solidarité à l’Université. Elle va sans doute traduire réellement le thème de son Assemblée Générale. Il revient maintenant au BEN sous le contrôle de la CCE, de mettre en œuvre le nouveau Règlement Intérieur et à nous tous d’être ambassadeur sur le dynamisme du BEN et la clairvoyance de la CCE », a rassuré le Secrétaire Général.

Puis, il a félicité les mutualistes pour la qualité du travail abattu et la discipline observée tout en leur souhaitant bon retour à leurs domiciles respectifs. Et il a déclaré close l’Assemblée Générale Ordinaire de la MUSYNA.

 

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NO GOAL, un jeu vidéo de distraction mobile à la fois intéressant, amusant et stressant

Publié le 30 Octobre 2022 par André LOUNDA dans Société

Le Centre de Téléchargement Illimité (CTI) a présenté au public congolais au cours d’une conférence de presse animé par Monsieur TABAKA Guillaume Exaucé, le vendredi 28 octobre 2022 à l’Hôtel Edmond Traiteur de Brazzaville, une application d’un jeu de vidéo mobile dénommée « NO GOAL », destinée au public congolais. Un jeu de football où vous trouverez le plaisir et le stress. La personne qui veut  l’obtenir doit savoir pourquoi il veut l’avoir.

Âgé de 34 ans, l’Informaticien-développeur d’application mobile TABAKA Guillaume Exaucé, le concepteur de cette application, face aux chevaliers de la plume, du micro et du web a donné la genèse de l’innovation technologique qu’il a conçue et expliquée l’utilisation de cette application qui est la sixième à son actif. Prenant la parole, il fait savoir que c’est au temps fort du confinement qu’a connu notre pays dû à la pandémie à COVID 19 en 2020, qu’il a réfléchi sur comment doit-il se rendre utile à la société en cette période difficile. Puis, il s’est décidé de créer un jeu vidéo innovant destiné au public congolais. En ce qui concerne la particularité de ce jeu, le concepteur nous a fait savoir qu’il n’aime pas travailler sur l’existant et s’il doit créer quelque chose, il faudrait qu’elle soit innovante. Et il a réfléchi, il s’est dit qu’il devrait créer un jeu de football parce que le football est très populaire. Mais, il s’est dit qu’il devrait un peu y changer les règles. « Vous le savez que dans le  football généralement on s’attend à marquer les buts. Moi, j’ai voulu faire un concept un peu différent. Entant que jeu de football, le but apporte le plaisir mais généralement quand il n’y a pas de but, il n’y a pas de plaisir et l’on pense que le jeu est ennuyeux. Comment faire pour créer un jeu de football où il n’y a pas de but et en même temps le jeu doit être amusant ? C’était un peu ce que je voudrais dire le Ying et le yang, le bien ou le mal. Et comment faire pour mélanger les deux ? C’est à ce moment que j’ai eu une inspiration  et comme mon projet est de tendance commerciale », a détaillé le concepteur. C’est là où il a eu l’idée d’y apporter un personnage particulier qu’il a incorporé dans le jeu auquel vous pouvez gagner votre adversaire sans pour autant marqué de but. « Et c’est quelque chose qui n’a jamais été faites », a rassuré TABAKA Guillaume Exaucé.

Pour rendre ce jeu de foot intéressant et appréciable,  ce dernier s’est inspiré de l’équipe nationale congolaise, les Diables Rouges. C’est ce qui l’a permis d’injecter un personnage dans le jeu qu’il a donné le nom de diable rouge pour le rendre plus intéressant. « L’objectif, c’était celui de donner au joueur du jeu vidéo ce qu’il veut, la sensation de vouloir marquer un but et en même temps le diable rouge est là pour contrecarrer son plaisir avec mon concept. Donc, il fallait trouver une astuce et c’est pour cela que j’ai créé le personnage de diable rouge », a expliqué l’innovateur.

Pour ce jeu, plus vous avez envie de marquer un but, plus le diable rouge vous empêche de le marquer. C’est ce qui fait que ce jeu n’est pas seulement intéressant, il n’est pas aussi ennuyeux en même temps il est stressant.

D’après le concepteur TABAKA Guillaume Exaucé, ce jeu est d’abord dédié au congolais avant qu’il ne soit mondial et le prix de l’application est fixé à 2500 FCFA via Mobile Money, elle est téléchargeable gratuitement sur Playstore après un essai gratuit s’il vous intéresse vous pourriez maintenant le payer afin de passer à une autre étape la plus intéressante.

Peuple congolais, fanatiques des jeux vidéo vous avez ici un jeu vidéo made in Congo.

 

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Réfugiés en danger au Congo Brazzaville : SOS à l’attention de la communauté nationale et internationale

Publié le 9 Octobre 2022 par André LOUNDA dans Société

La Communauté de Réfugiés et Demandeurs d’Asile en République du Congo Brazzaville a animé une conférence de presse le vendredi 07 octobre 2022 à Brazzaville. Conférence placée sous le thème : « SOS à l’attention de la communauté nationale internationale », au cours de laquelle les dirigeants de cette plateforme ont réclamé la reprise immédiate de la prise en charge médico-sociale, la réinstallation des réfugiés, la reprise des Passeports Biométriques, le départ immédiat et non négociable de Madame Anne Elisabeth RAVETTO, de Madame Marguerite DUPONCHEL et de Monsieur Bienvenu Lilian NGOMBE, respectivement Représentante Résidente, Responsable du Service de Développement et Administrateur National des Services Communautaires de l’UNHCR Congo pour incompétence, menace, propos discriminatoires, achat des consciences, non-assistance à personnes en danger, négligence, tentative de crimes de masses et un détournement des fonds des réfugiés qui s’élève à la hauteur de 4.000.000 FCFA.

En effet, il s’est agi de présenter et d’échanger avec la presse d’un mémorandum initié par les réfugiés vivant en République du Congo à l’attention de Son Excellence, Monsieur Filipo GRANDA, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés  après la tenue d'une Assemblée Générale extraordinaire organisée par la Communauté Nationale des Réfugiés en République du Congo (CREDAC) le 30 août 2022 à Brazzaville, les membres de cette plateforme précitée ont tenu ce vendredi 7 octobre 2022 à Brazzaville une conférence de presse animée par Monsieur Achille Honoré KOBOSSINA, Président Coordonnateur National de la C.RE.D.A.C. Composée des Rwandais, Burundais, Angolais, Soudanais, Tchadiens, Togolais, Ivoiriens..., etc. Les leaders de cette communauté a au cours de cette rencontre avec les chevaliers de la plume, du micro et du web ont revendiqué leurs droits et dénoncé les injustices qu’ils subissent dans cette terre congolaise perpétré par les fonctionnaires de l’UNHCR. Les Leaders Communautaires, réfugiés et demandeurs d’asile, se sont plaints pour entre autres :

  1. L'envoi à la Coordination de l'Unité du Projet LISUNGI de la liste non actualisée (celle de 2016) contenant des rapatriés, réinstallés déboutés et autres ;
  2. La Rupture des dialogues entre la représentation du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés;
  3. L’Arrêt de la prise en charge de l’Assistance Médico-Sociale, décision prise par la façon unilatérale et qui a eu pour conséquences: (a) l'augmentation du taux de mortalité et de morbidité des réfugiés et demandeurs d'asile à savoir seulement pour le mois de juillet 19 réfugiés ont trouvé la mort dont 15 de la Communauté Centrafricaine, 01 de la Communauté Angolaise, 03 de la Communauté Rwandaise,… (b) le renvoi force des patients référés de la Case de Passage des réfugiés vers leurs localités respectives à savoir Bétou, Impfondo, Pointe Noire, Bouemba,… (c) le non-paiement des frais médicaux, d’Actes Opératoires, de produits pharmaceutiques, des frais funéraires, ce qui a eu pour conséquences entre autres abandon de plusieurs corps des réfugiés et demandeurs dans des morgues municipales de Brazzaville, abandon de plus de quatre cents (400) malades chroniques à leur triste sort, l’arrêt, d’octroi d’aides subsidiaires aux Personnes à BESOINS Spécifiques (Plus de 07 mois sans appui financier) et certains sont obligé de mendier afin de survivre et d’autres chassés de leurs lieux d’habitations dormant dans la rue, églises, etc. Le non-paiement des frais médicaux, l'abandon des corps des réfugiés et demandeurs d'asile dans les morgues municipales de Brazzaville. (d) Le refus d’octroi des kits scolaires aux enfants réfugiés et demandeurs d’asile, ce qui a pour conséquence : des centaines d’enfants réfugiés et demandeurs d’asile ,’ont pas repris le chemin de l’école, (e) Les Communautés doivent enterrer « leurs morts » et se prendre en charge en soins de santé secondaire et tertiaire, (f) L’abandon d’au moins dix (10) patients hospitalisés dans les différents hôpitaux de Brazzaville et de quatorze patients en situation d’intervention chirurgicale (abandonnés) ,
  4. Le refus de réinstaller certains réfugiés traqués par leur pays d’origine et d’autres en situation de santé très inquiétante et qui devraient en principe, suivre des soins de santé spécialisés car ne pouvant se soigner en République du Congo.

En réponse à ces multiples inquiétudes soulevées, Monsieur Hugues KIBANGOU, Responsables de Suivi et Evaluation de l’Unité de Gestion du Projet LISUNGI a tenu à rassurer la bonne collaboration entre l’institution et les Leaders Communautaires dans le travail de la Contre Vérification des listes des candidats à l’assistance d’une part, Il a aussi rassuré les participants quant au rattrapage du retard des paiements des allocutions des TMC dans la zone de Brazzaville et de Pointe Noire. Il a promis l’augmentation du quota de la population réfugiée et la prise en charge des Personnes Vivant avec Handicap dans les fonds additionnels qui seront mis bientôt à la disposition de l’Unité de Gestion du Projet LISUNGI d’autre part.

Quant à la Représentation de l’UNHCR Congo, elle rejette des noms et prénoms des réfugiés et demandeurs d’asile en ce qui concerne le projet LISUNGI et elle déclare que ces erreurs sont dues à l’ordinateur qui a sauté certains noms des bénéficiaires parmi les réfugiés, ce qui a bouleversé les bases de données, propos tenu par Madame Marguerite DUPONCHEL.

S’agissant de Monsieur Ghislain KEMZONG, le Chargé de Programme de l’UNHCR de sa part quant à lui a saisi l’occasion pour informer l’auditoire de la Révision en baisse des Budgets annuels notamment en 2020-2021 : 41%, en 2021-20222 :49% et en 2023 :51%. Il a poursuivi en demandant un pardon public au nom de la Représentation de l’UNH et en son nom propre aux participants pour la rupture du dialogue entre celle-ci et les Leaders Communautaires d’une part, et a pris des engagements devant les participants et le Dieu créateur à qui nous sommes appelés à rendre compte de nos œuvres selon ses propos de ne plus répéter des erreurs commises par le passé d’autre part.

 

De sa part, Monsieur Jordan KEITH, Administrateur de Protection de l’UNHCR au Congo, a quant à lui, convié les participants d’aller dans la cité rechercher les vrais vulnérables et les lui emmener et que ceux-ci seront prioritaires dans la Procédure de Réinstallation d’une part. Ce dernier a réitéré que la République du Congo est un pays à revenus intermédiaires, aussi il y a du pétrole au Congo et que les réfugiés qui y résident ne sont pas susceptibles d’être réinstallés.

Suite aux réponses apportées par Madame Marguerite, Responsable du Service de Développement et Monsieur Jordan KEITH, Administrateur de Protection de l’UNHCR Congo, les participant d’après le mémorandum se sont levés et ont adopté à l’unanimité quatorze recommandations entres autre le Départ immédiat et non négociable de Madame Anne Elisabeth RAVETTO, Représentante de l’UNHCR Congo, la reprise immédiate de la prise en charge Médico-Sociale, le reversement des quatre millions (4.000.000) de FCFA dans le compte des réfugiés et demandeurs d’asile, sommes collectées auprès ceux-ci par l’UNHCR Congo qui avait imposé l’initiative de Bamako relative au versement de 10% par les réfugiés des frais de santé, achats des médicaments, actes opératoires, etc.

Malheureusement, au lieu de chercher à trouver des réponses adaptées au profit des personnes sous mandats, la Représentation de l’UNHCR Congo a simplement fermé la porte aux dialogues avec les Leaders Communautaires, certains agents de l’UNHCR Congo ont proféré des menaces et des propos haineux et discriminatoire à  l’endroit des membres de la Coordination de la Communauté des Réfugiés et Demandeurs d’Asile en République du Congo d’une part. D’autres préfèrent faire des rencontres clandestines et donnent même de l’argent à certains réfugiés surtout aux femmes pour les corrompre afin de se désengager des autres, ils montent les communautés les unes contre les autres d’autre part.

Monsieur Achille Honoré KOBOSSINA, Président de la dite communauté en ses qualité de Coordonnateur National, a été agressé au sein de la représentation de l’UNHCR Congo, au vu et au su des agents de sécurité en poste ce jour-là et devant certains agents de l’UNHCR Congo.

Cependant, tenant compte de toutes les injustices qu’ils subissent, la communauté des réfugiés et demandeurs d’asile demande par la suite :Le départ immédiat et non négociable de Madame Anne Élisabeth RAVETTO, de Madame Marguerite DUPONCHEL et de Monsieur Bienvenu Lilian NGOMBE, respectivement Représentante, Résidente, Responsable du Service de Développement et Administrateur National des services Communautaires de l'UNCHCR Congo pour incompétence, Menace, Propos discriminatoires ; L’octroi des kits scolaires aux enfants réfugiés et demandeurs d'asile du primaire ; La reconduction des aides subsidiaires destinées aux personnes à besoins spécifiques ; La réinstallation des personnes traquées par leurs pays d'origine, des personnes vivant en insécurité en République du Congo et des personnes malades ne pouvant pas se soigner ; La protection nationale et internationale des membres de la coordination nationale de la Communauté Nationale des Réfugiés.

 

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SNPC MD : « Nous devons investir davantage dans les ressources pétrolières et gazières de l'Afrique »

Publié le 4 Octobre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Société

 

(SNPC MD) - Alors que la conférence Africa Oil Week débute cette semaine, la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) appelle les compagnies pétrolières internationales à accroître leurs investissements dans les ressources pétrolières et gazières de l'Afrique.

 

Une délégation de la SNPC profite de la tenue de la conférence Africa Oil Week au Cap pour présenter des projets pétroliers et gaziers et forger de nouveaux partenariats. A travers son programme « Performance 2025 », La SNPC s'est fixé un objectif ambitieux d'optimisation de sa production pétrolière en réévaluant le potentiel des gisements existants, en prolongeant la durée de vie des actifs en cours de maturation, en signant de nouveaux accords de partage de production et en recherchant de nouveaux partenaires pour reprendre les permis potentiels. Il s'agit notamment des permis LOANGO II et ZATCHI II, pour lesquels la SNPC recherche des partenaires pour reprendre les deux permis. La société capitalise également sur la publication du nouveau plan directeur du gaz du Congo pour explorer des projets de récupération de gaz, notamment dans la production d'engrais et de gaz de pétrole liquéfiés.

La SNPC s'est également engagée à garantir l'approvisionnement du pays en produits pétroliers finis en augmentant la capacité de raffinage du pays et en investissant dans la construction de l'oléoduc Pointe Noire-Brazzaville-Oyo Ouesso et des aires de stockage. Ces projets nécessitent un financement important alors même que les sociétés pétrolières et gazières internationales restent sous une pression intense pour décarbonater leurs portefeuilles.

Raoul Maixent Ominga, directeur général de la SNPC, a déclaré : « Les compagnies pétrolières sont depuis un certain temps victimes d'un manque de financement dans le cadre du développement de leurs projets pétroliers, en plus d'une pression toujours plus forte pour émettre moins de CO2, et les compagnies nationales africaines ne le sont pas. exempté de ce traitement. Nous devons investir davantage dans les ressources pétrolières et gazières de l'Afrique et les compagnies pétrolières nationales africaines devraient travailler ensemble et créer des sources internes de financement pour garantir qu'un investissement adéquat est dédié à l'augmentation de notre production et à la diversification de nos ressources. »

 

La SNPC se positionne à l'avant-garde de la transition énergétique mondiale à travers la promotion de projets qui développent des ressources en gaz plus propres, notamment l'exploration et le développement de l'hydrogène dans le bassin intérieur congolais , la construction de mini-barrages hydroélectriques et l'investissement dans le solaire hors réseau dans collectivités éloignées.

Dans le cadre de sa responsabilité sociale d'entreprise, la SNPC a mis en œuvre plusieurs projets structurants dans les domaines de l'éducation et de la santé, avec un accent particulier sur la lutte contre la pandémie de COVID-19.

A propos de la SNPC :

Créée le 23 avril 1998, la Société Nationale des Pétroles du Congo est une société pétrolière nationale dont la mission est de contribuer au développement et à la gestion efficace du patrimoine pétrolier congolais, avec pour mission d'explorer, d'exploiter, de développer et de distribuer les hydrocarbures du Congo, en partenariat avec des entreprises internationales.

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Sensibilisation des citoyens congolais sur les droits de succession

Publié le 4 Octobre 2022 par André LOUNDA dans Société

La Semaine du jeune Avocat a été lancée le 03 octobre 2022 à Brazzaville. Organisée par l’Union des Jeunes Avocats de Brazzaville que dirige Maître Scructing MOUYETI, cette semaine vise la promotion de la règle du droit, une occasion toute bien indiquée qui permet aux jeunes avocats de s’exprimer et de réaliser les missions qui leurs sont assignées à travers leurs textes consécutifs.

Selon Scructing MOUYETI le Président de cette association, il y a un grand intérêt à travers le thème consacré à cette semaine du Jeune Avocat, vous constaterez qu’ils traduisent par cette activité leur attachement aux principes de droit et tout en exprimant par la même occasion leur volonté à œuvrer pour le respect de la règle de droit et à expliquer aux uns et aux autres, aux citoyens congolais ce que c’est un avocat, ce que fait un avocat, l’apport social même de l’avocat.

S’agissant des activités à mener au cours de cette semaine, le Président de cette association a fait savoir qu’après cette cérémonie officielle de lancement des activités liées à la Semaine du Jeune Avocat, ils ont prévu ç partir d’aujourd’hui mardi d’être dans les différentes mairies de Brazzaville pour communiquer, sensibiliser les citoyens sur le droit de succession et particulièrement, ils vont s’atteler sur les droits des veuves. A côté de cette sensibilisation qui se déroulera dans les différentes mairies, ils vont assister gratuitement quelques citoyens qui sont poursuivis devant les chambres correctionnelles du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Egalement, ils ont prévu des débats qu’ils vont organiser entre eux et avec certains juristes qui ne sont pas avocats pour effectivement participer à la construction de la règle de droit.

Quel est la place de l’avocat dans la construction d’un Etat de droit ?

Scructing MOUYETI : « Nous le savons tous que l’avocat est un défenseur des droits, l’avocat participe à l construction de l’Etat de droit. Lorsqu’un citoyen se voit ses droits bafoués, il aura recours à cet acteur judiciaire qui est l’avocat et celui-ci va rappeler au pouvoir public et à toutes les instances leurs devoirs conformément à la loi et leurs devoirs au respect de la règle de droit. C’est pourquoi nous avons dit à travers notre allocution que l’Etat de droit ne peut se concevoir sans avocat ! Parce que celui-ci est un acteur central de cet état de droit. Celui-ci conformément à notre loi est un acteur indépendant qui peut donc rappeler à tout moment à notre Etat et à toutes les institutions, leurs devoirs quant au respect de la règle de droit et lorsque vous le constatez vous-même si un citoyen est poursuivi sans avocat, il court le risque de voir ses droits bafoués parce qu’aucune personne ne peut l’assister, aucune personne ne peut rappeler à l’autorité devant laquelle où il se trouve sur le respect de ses règles. L’avocat étant essentiel autant que les autres acteurs du droit dans la construction d’un Etat de droit ».

Par cette même occasion, Scructing MOUYETI  informe les citoyens congolais qu’aujourd’hui mardi, les jeunes avocats vont se déployer dans les différentes mairies des arrondissements de la ville de Brazzaville pour communiquer, discuter avec les citoyens. Ils peuvent se rapprocher ce mardi à partir de 10 heures dans les différentes mairies pour discuter avec les avocats qui y sont déployés. La discussion sera porté autour du thème : «  Les droits de succession », c’est pour comprendre les problèmes qui se posent dans les familles après un décès. Vous êtes invités à y participer en toute liberté du 04 au 06 octobre 2022.

A noter au programme, sensibilisation et consultations gratuites dans les mairies de Brazzaville le 04 octobre (Bacongo, Poto-Poto, Mfilou, Talangai, Djiri, Moungali, Ouenze).
Assistance judiciaire gratuite devant les chambres correctionnelles les 3, 5 et 6 octobre 2022.
Journée scientifique pour débattre sur la loi n°19-2022 du 04 mai 2022 portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo et sur les conditions socioprofessionnelles du jeune avocat.

 

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 Roger Rigobert Andely qui est-il ?

Publié le 29 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Société

Ce rigoureux Ministre est né le 7 juin 1953 à Mossaka, dans le département de la Cuvette au Congo-Brazzaville, est un universitaire spécialiste des questions monétaires et bancaires, banquier central de profession et homme d'État congolais.

Il a été respectivement vice-gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (de 1998 à 2002, puis de 2005 à 2010), Ministre de l'Économie, des Finances et du Budget du Congo-Brazzaville (2002-2005), président du conseil d'administration de la Banque sino-congolaise pour l'Afrique (BSCA) (de 2015 à 2021) et président du conseil de régulation de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) (2011-2021). Il occupe actuellement la fonction de Ministre des finances, du budget et du portefeuille public au Congo-Brazzaville.

Études primaires et secondaires :

Il a effectué ses études primaires d'abord à Pikounda et Mokéko (Sangha) et ensuite à Lébango, Etoumbi et Mbomo (Cuvette-Ouest); puis ses études secondaires au collège de Boundji (Cuvette) et au lycée technique d'État à Brazzaville, d’où il obtient le baccalauréat de techniques commerciales de gestion en 1973.

Études universitaires :

Admis à l'université de Brazzaville en 1973, il en sort avec la maîtrise de sciences économiques en 1977 (lauréat de la promotion).

Début de carrière :

Après ses études en sciences économiques à l’université de Clermont-Ferrand (France), sanctionnées en 1978 par un diplôme d'études approfondies (DEA) en économie monétaire et financière et premier de sa promotion, il est recruté à Paris puis admis au Centre de formation des cadres supérieurs de la BEAC (Banque des États de l'Afrique centrale) à Yaoundé (Cameroun) et sort major de la première promotion de ce Centre en Octobre 1979. Affecté au siège de la BEAC à Yaoundé (Cameroun), il prend la tête du service des statistiques et analyses monétaires.

Passage au Fonds Monétaire International (FMI)

Détaché au Fonds monétaire international à Washington (États-Unis) en juillet 1987, il exerce les fonctions de Desk Economist pour le Bénin, et d'économiste suppléant pour la Côte-d’Ivoire et le Togo. Parallèlement, il poursuit la rédaction de sa thèse de doctorat d'État ès sciences économiques sur le thème « Stratégie monétaire et financière néo-libérale de développement – Application à l’Afrique sub-saharienne » ; thèse qu’il soutiendra avec succès en 1988 à l’université de Clermont-Ferrand avec la mention « très honorable ».

Retour à la BEAC

En regagnant le siège de la BEAC à Yaoundé (Cameroun) en 1990, il est nommé directeur adjoint de la recherche et de la prévision et s'illustre en lançant les quatre grandes réformes monétaires qui marquent jusqu'alors le fonctionnement de la BEAC :

la programmation monétaire qui permet d’inscrire l’action de la Banque centrale dans un cadre macro-économique préalablement évalué ;

la politique monétaire rénovée et basée sur les instruments indirects ;

le marché monétaire en lieu et place des avances aux banques ;

les premières études du marché financier de l'Afrique centrale (BVMAC).

En 1998, il poursuit son ascension au sein de l’Institut d'émission et est nommé vice-gouverneur à 45 ans, poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination en août 2002 comme ministre de l'Économie, des Finances et du Budget de la République du Congo. On lui doit notamment les premiers clubs de Paris9 et de Londres en 2004 qui ont permis au Congo, pays à l’époque le plus endetté par tête d’habitant au monde, de réduire considérablement sa dette envers ses créanciers bilatéraux et multilatéraux. Son passage au ministère des Finances a permis également le paiement des arriérés de salaires dus aux fonctionnaires, le remboursement de la dette intérieure, le bouclage du financement du barrage hydroélectrique d’Imboulou, la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance et le redémarrage de la croissance économique du Congo.

En février 2005, il repart à la Banque centrale et retrouve son poste de vice-gouverneur; poste qu’il quittera à nouveau en 2010 à la suite d’une décision des chefs d'États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) liée au mauvais placement des fonds auprès de la Société générale. Non impliqué dans ce placement, il est nommé comme président du Conseil de régulation de l'ARMP16 (Autorité de Régulation des Marchés publics) en 2011 par le président de la République du Congo et recruté en 2013 par le Fonds monétaire international comme conseiller consultatif pour l'Afrique au sein du groupe AGSA17(Advisory Group for Sub-saharan Africa).

Lancement de la Banque Sino-Congolaise pour l'Afrique (BSCA.Bank)

Parallèlement, il co-préside en 2014 le groupe de travail sino-congolais chargé de mettre en place la Banque Sino-Congolaise pour l'Afrique (BSCA.Bank) qui est totalement opérationnelle depuis le 1er juillet 2015 à Brazzaville. Il assure actuellement la présidence du conseil d'administration18,19 de cette grande banque commerciale qu’il a aidée à créer.

Récompenses :

En récompense pour ses actions en faveur de l’Afrique, il a été promu dans les ordres du Mérite de quatre pays :

ordre national du Mérite de la République gabonaise

ordre du Mérite ivoirien

ordre du Mérite de la République de Guinée Equatoriale

ordre du Mérite congolais (grand-officier)

Conférencier au Centre d'études et de recherches en développement international (CERDI)20 à Clermont-Ferrand, en France, Rigobert Roger Andely a également publié plusieurs articles, en français et en anglais notamment dans le bulletin Études et statistiques de la BEAC, portant sur les questions économiques, monétaires et bancaires. Il est aussi membre du comité d'orientation stratégique de la FERDI (Fondation d'études et de recherche en développement international).

Il écrit et parle couramment le français et l'anglais.

Marié et père de famille, Rigobert Roger Andely a une passion pour la nature, l'histoire, la musique congolaise et la musique country. Ce 24 septembre 2022, ce dernier est remplacé par Jean Baptiste Ondaye, au poste de Ministre des Finances dans le gouvernement MAKOSSO

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De l’Urgence au Congo pour réformer fondamentalement la gouvernance électorale : nécessité de convoquer les états généraux de la gouvernance électorale

Publié le 19 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

 

«  Informer l’opinion publique nationale et internationale des faiblesses ayant marqué le déroulement des élections législatives et locales en République du Congo ; amener les journalistes à relayer le rapport d’observation des élections de TLP Congo sur les médias et d’autres moyens à leur disposition ; informer sur les irrégularités constatées pendant le déroulement des élections législatives et locales de juillet 2022 ; interpeller les autorités étatiques, les parties politiques et d’autres acteurs nationaux sur l’urgence d’améliorer la gouvernance électorale », tels sont entre autres les objectifs poursuivis par la Coalition Tournons La Page Congo au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé, le vendredi 16 septembre 2022 à Brazzaville dans le cadre de la publication du RAPPORT D'OBSERVATION DES ELECTIONS LÉGISLATIVES ET LOCALES DE JUILLET 2022 EN RÉPUBLIQUE DU CONGO, « De l’Urgence de réformer fondamentalement la gouvernance électorale ».

Selon les dirigeants de la Coalition Tournons La Page-Congo ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’exécution du volet Gouvernance électorale du Projet « Renforcement de la citoyenneté active en vue du développement en République du Congo ». Ce projet est mis en œuvre par cette dite coalition avec l’appui financier des partenaires suivants : Le Comité Catholique de lutte contre la Faim et pour le Développement (CCFD), le Secours Catholique Caritas France (SCCF), Ce rapport de la Coalition Tournons La Page-Congo comporte sept (07) grandes parties à savoir : Objectifs de l’observation électorale ; la méthodologie ; les irrégularités observées avant la tenue des scrutins ; les irrégularités observées les jours des scrutins ; les autres faits ayant marqué les scrutins de juillet 2022 ; la publication des résultats et le traitement du contentieux électoral ; les recommandations.

Dans ce rapport qu’elle a publié le 16 septembre 2022, il ressort de cette observation beaucoup d’irrégularités qui y sont consignés tels que les opérations de révision extraordinaire des listes électorales n’ont pas été bien menées ; la distribution des cartes d’électeurs n’a pas été bien faite. De même, la loi électorale n’a pas été respectée sur de nombreuses dispositions à savoir : les heures d’ouverture et de clôture des bureaux de vote ; l’identification des électeurs ; le dépouillement des bulletins de vote et le décompte des voix ; la signature des procès-verbaux des résultats provisoires par les délégués des candidats et les membres de la Commission électorale ; la remise des copies des procès-verbaux des résultats provisoires aux délégués des candidats et leurs affichage devant les bureaux de vote. Des actes de corruption, d’achat des votes ont été constatés pendant la campagne électorale et les jours du déroulement des scrutins. Le principe de l’égalité des chances a été rompu durant toute la campagne électorale à cause de l’inégal accès de tous les candidats aux médias publics, mais aussi par le fait que tous les candidats n’ont pas disposé des mêmes moyens et financiers pour parcourir tout le pays et faire connaître leurs programmes auprès des populations. Certains candidats n’ont pas pu trouver leurs noms sur les listes des candidats bien que leurs dossiers de candidature aient été enregistrés conformément à la procédure en vigueur. TLP Congo a aussi relevé d’autres faits majeurs qui ont marqué ces élections notamment le faible taux de participation affectant gravement la légitimité des élus.

D’après le rapport de TLP Congo, tous ces dysfonctionnements remettent dans le débat public l’urgence fondamentale d’améliorer la gouvernance électorale en République du Congo. En 2021, dans un rapport qu’il avait publié, rapport sous-titré « Améliorer la gouvernance électorale pour des élections justes, transparentes et apaisées », TLP-Congo relevait un certain nombre d’avancée concernant la gouvernance électorale tout en insistant sur d’autres questions, qui devront être résolues. Ce sont : « la mise en place d’un nouveau fichier électoral biométrique ; l’élaboration d’un nouveau découpage électoral plus juste et égalitaire ; la réforme de la Commission chargée d’organiser les élections pour qu’elle soit véritablement indépendante ; l’indépendance véritable de la Cour Constitutionnelle pour un traitement juste du contentieux électoral ».

Pour la Coalition Tournons La Page Congo, l’amélioration de la gouvernance électorale est un défi majeur si bien que la Conférence des Évêques du Congo (CEC) a émis des sérieuses réserves sur le déroulement de l’élection présidentielle de mars 2021, dans leur message du 02 février 2021, tout en demandant une transparence du processus électoral. En mai 2022, elle est revenue sur la nécessité pour les citoyens d’aller voter massivement en toute conscience, tout en appelant les acteurs politiques à plus de responsabilité en travaillant pour le bien des populations.

Selon TLP Congo, en dépit de quelques rares et timides altérations entre militants, les élections législatives et locales se sont déroulées dans un climat apaisé.  Mais de nombreuses irrégularités ont été enregistrées. Il s’agit entre autres : du bourrage des urnes, de l’achat des consciences, l’absence des cartes d’électeurs et l’absence ses noms d’électeurs sur les listes électorales. Excepté quelques milieux ruraux de la zone septentrionale, le taux d’abstention aura été faible dans de grandes agglomérations telles que Brazzaville et Pointe Noire, où il ne dépasse pas les 25%. Dans la plupart des cas, les résultats rendus publics n’étaient pas l’expression du verdict des urnes. A plus forte raison, certains candidats dont les dossiers ne figuraient pas sur les bulletins avaient été, à la surprise, élus ou avaient obtenus de sièges. Tous les candidats qui avaient introduit des recours en annulation ont été déboutés par la Cour Constitutionnelle.

TLP Congo a formulé des recommandations au gouvernement dans le but de poursuivre le dialogue entre les différents acteurs de la vie nationale en vue de trouver des mesures consensuelles, qui lui permettront de : Convoquer les états généraux sur la gouvernance électorale, qui jetteront les bases sur un certain nombre d’aspect à savoir : le recensement administratif de la population en vue de mettre en place un fichier électoral biométrique ; instaurer une carte d’électeur biométrique ; d’élaborer un nouveau découpage électoral juste et égalitaire ; de réformer la CNEI ; d’alléger l’implication de la Direction Générale des Affaires Électorales (DGAE) dans le processus électoral ; la libération des prisonniers politiques ; initier un projet de loi sur l’invalidation d’une élection lorsque le taux de participation est faible. Ce projet de loi doit comporter une disposition, qui fixe un seuil de participation. Si ce seuil n’est pas atteint, l’élection est invalidée ; initier un projet de loi interdisant toute donation en période électorale et pré-électorale pour tous les prétendants candidats aux élections ; instituer le plafonnement des dépenses de campagne pour tous les candidats ; accréditer les observateurs indépendants des processus électoraux.

En conclusion pour TLP Congo, une fois de plus, le Congo a échoué dans le processus de consolidation de sa démocratie. On pourrait même dire que le pays a marqué un bond en arrière. Ce qui, une fois encore, n’aura fait que remettre en cause la légitimité des élus, renforçant ainsi la crise de confiance entre les élus et le peuple. Il y a donc impérieuse nécessité de faire une révision complète de la gouvernance électorale au Congo.

Il sied de rappeler que le 15 juillet 2022, à l’issu de la publication des résultats du premier tour des élections législatives et locales, la Coalition TLP Congo avait organisé une conférence de presse pour alerter l’opinion nationale et internationale sur les irrégularités constatées d’une part, et d’appeler les autorités et les instances chargées d’organiser les élections d’apporter des améliorations en vue du déroulement du deuxième tour, d’autre part. Malheureusement, les mêmes irrégularités ont été constatées et lors de cette deuxième conférence de presse, qui fait suite à la première, TLP Congo décide de mettre à la disposition de la presse et du public son rapport d’observation desdites élections.

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La Paix, un atout pour le développement d'un pays : la diaspora centrafricaine de Brazzaville est en conclave

Publié le 15 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

Dans le cadre de l’Initiative Africaine SANT’EGIDIO, un Atelier de Redynamisation de la Mise en œuvre de l’APPR-RCA et de la Feuille de Route de Luanda s’est ouvert ce jeudi 15 septembre 2022 à Brazzaville.

Organisé par l’Association Centrafricaine pour la Paix et la Cohésion Sociale en sigle l’ACPCS que dirige Monsieur OUMAROU KONATE en présence du Représentant de l’Ambassadeur de la RCA en République du Congo, des représentants de la Communauté centrafricaine résident au Congo et bien d’autres invités, cet atelier qui a réuni les différentes personnalités venant des associations, des ONGs, des partis politiques , des confessions religieuses, les entrepreneurs et bien d’autres dans le but de la recherche des solutions pour une paix réelle et la cohésion sociale en Centrafrique vise l’élaboration d’une feuille de route pour le prochain sommet pour la Paix en République Centrafricaine de Luanda en République d’Angola.

Le Vice-président de la Communauté Centrafricaine du Congo, Monsieur KIABYA Robert Amédée dans une interview qu’il nous a accordée après la cérémonie d’ouverture nous a donné la quintessence de cet atelier. « Notre retrouvaille ici, c’est-à-dire, nous la diaspora ce qui signifie, nous qui sommes à l’étranger nous devons nous réunir pour trouver des solutions par rapport à tout ce qui se passe au pays. Parce que nous ne voulons plus attendre à ce qu’on nous impose la Paix. La Paix quand on vous l’impose ou quelque chose ça ne marche ! Donc, entre nous, nous devrions chercher des solutions qui vont permettre aujourd’hui pour une paix durable au pays Voilà pourquoi que nous nous sommes retrouvés ici pour récolter les idées des uns et des autres et après avoir reçu les avis des uns et des autres, il y aura une délégation qui ira à Luanda pour essayer de voir les causes qui font que jusqu’à présent qui font qu’il n’y est pas la paix au pays. Sans la paix, il n’y a pas de développement. Si nous allons à Luanda, c’est parce qu’il y a à l’intérieur du pays d’autres frères que nous appelons les rebelles qui ne veulent pas aller à Bangui donc, il fallait trouver un autre pays qui pourra nous accueillir afin que tout le monde puisse ensemble autour d' une même table se regarder, dialoguer  et communiquer pour trouver la solution à ce problème », a-t-il laissé entendre.

A noter qu’à l’occasion de cette rencontre, toutes les parties prenantes sont bien représentées et qu’il n’y a pas d’exclusion, les chrétiens, les musulmans y prennent part parce qu’il faut régler le problème des chrétiens et des musulmans qui a été à l’origine de cette grande crise que traverse la RCA.

 

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Publié le 13 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

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