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FWC 2022 : le football moteur de cohésion sociale, BRASCO et COCA- COLA lancent la campagne « Croire, c’est magique »

Publié le 6 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

La Société brassicole BRASCO en partenariat avec Coca-Cola placent la magie du football au cœur d’une campagne inédite, « Croire, c’est magique » qu’ils ont lancé officiellement au cours d’une conférence de presse au Radisson Blu M’Bamou Palace Hôtel de Brazzaville, le lundi 05 septembre 2022. Celle-ci, c’est à l’occasion de la Coupe du monde de la FIFA  qui aura lieu en novembre au Qatar.

La Campagne promotionnelle de la Coupe du monde lancé par BRASCO et Coca-Cola, c’est conformément à l’accord qui lie la Coupe du monde et Coca-Cola. Dans un face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web, le Secrétaire Général de BRASCO, Yves MAKAYA prenant la parole en premier a annoncé le nom de la campagne promotionnelle baptisée « Croire, c’est magique », dont l’objectif est de rassembler les congolais et tous les passionnés du football à partager leur passion à l’occasion de la Coupe du monde Qatar 2022 au mois de novembre. Mais aussi également il a rappelé les valeurs et la puissance du football comme vecteur de cohésion sociale. Il a indiqué que BRASCO souhaite renforcer avec le lancement de cette offre promotionnelle tout en réitérant l’engagement de BRASCO en faveur de la jeunesse congolaise. Le Secrétaire Général de BRASCO a insisté sur le fait que cette campagne vient en soutien du sport comme véritable vecteur d’émancipation de la jeunesse africaine en générale, et congolaise en particulier. « Chez BRASCO, nous considérons que s’investir dans une campagne autour de la Coupe du monde de football c’est reconnaître la place importante qu’occupe ce sport dans le cœur de chaque congolais. Le football repose sur des valeurs sociales, éducatives et culturelles essentielles, il est un facteur d’émancipation, d’insertion, de participation à la vie sociale, de tolérance, d’acceptation des différences et de respect des règles. C’est cet esprit que BRASCO veut insuffler en donnant le coup d’envoi de cette campagne », a laissé entendre Yves MAKAYA.

S’agissant de la campagne « Croire, c’est magique » lancé par BRASCO et Coca-Cola, le Secrétaire Général de BRASCO avant de donner la parole au Directeur des ventes de BRASCO a fait savoir que c’est un programme riche en évènements et en prix à gagner est prévu : plusieurs voyages tout frais payé pour le Qatar afin d’assister à la Coupe du monde de la FIFA 2022, des téléphones et téléviseurs à gagner chaque semaine jusqu’au 21 novembre, des espaces pour visionner les matchs de la Coupe du monde ainsi que des caravanes populaires dans des différentes villes du pays.

De sa part, Jean Flavien KANIKI, le Directeur des ventes de BRASCO dans sa présentation du  programme d’activités a fait savoir que c’est pour susciter la joie et l’enthousiasme aux congolais pendant la Coupe du monde. « Nous ne doutons pas que cette campagne connaîtra une participation massive, car nous connaissons la passion de nos jeunes pour le football. Nous sommes convaincus que l’immense pouvoir positif et la passion du sport continueront de rassembler les peuples, de promouvoir un monde plus inclusif et plus pacifique grâce à ses valeurs et à ses principes universels », a déclaré Jean Flavien KANIKI.

En ce qui concerne la Promo Croire et Gagner, le Directeur des ventes a indiqué que depuis le 1er septembre 2022 une offre promotionnelle (Promo Capsule) à destination du grand public dans le cadre de la Coupe du monde a été lancé. Pour tout achat d’une bouteille en verre avec, un code y est inscrit en dessous de la capsule et ce code doit être transmis par WatsApp au numéro suivant :+242067355656 pour être tiré au sort pour remporter le voyage tout frais payé pour la Coupe du monde FIFA au Qatar plus des téléphones, des téléviseurs et Touk-Touk à gagner toutes les semaines et plus de 9 millions de FCFA de crédits à gagner instantanément.

Quant à Giscard TCHIKAYA, il est revenu sur les enjeux de la campagne promotionnelle, il a insisté que les capsules sont de couleurs vertes après avoir acheté votre bouteille de Coca-Cola pour confirmer vous envoyez d’abord le mot « Coke » et il y  aura des étapes à souscrire et vous insérez le code. Vous pouvez gagner des crédits de recharge, des téléviseurs et pour tous ceux qui ont participés seront éligibles pour le tirage au sort pour le Qatar et ce n’est possible que par WatsApp pour être éligible et c’est pendant 51 jours. Même si vous participez une fois vous êtes éligible et il n’y a pas des limites de participation.  « La vision de Coca-Cola, c’est apporter du bonheur à la terre entière », a rappelé Giscard TCHIKAYA.

Aussi, il a ajouté qu’il y aura beaucoup de chance de rencontrer une capsule rouge mais chercher la capsule verte pour participer. Cala est dû au cycle de distribution. Le gagnant du voyage doit être connu dans 3 semaines avant l’ouverture de la Coupe du monde et ne doit pas avoir moins de 12 ans, un agent de BRASCO ou auxiliaire de BRASCO n’est pas éligible. Il a rappelé qu’excepté le numéro +242067355656 aucun autre ne peut vous envoyer un message si vous avez gagné et ce n’est que par WatsApp.

A noter que cette campagne promotionnelle, qui intervient lors des 70ème Anniversaire de BRASCO, constitue une opportunité de réaffirmer et renforcer la politique sociale de l’entreprise au Congo à travers différents volets : la promotion culturelle et artistique, l’accompagnement de la jeunesse, le renforcement de son action visant à faire émerger un secteur agricole fort au Congo afin de répondre à la demande nationale ou encore la lutte contre le changement climatique ou environnemental.

 

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YANGO  la plateforme internationale de VTC, est présente au Congo, déplacez-vous désormais sans difficulté

Publié le 1 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

« Depuis deux semaines, les Brazzavillois peuvent se déplacer dans la ville à l’aide de YANGO, le nouveau service VTC de transport en ligne de Brazzaville la capitale de la République du Congo. Yango promet des déplacements moins chers, des fonctionnalités technologiques avancées et la commodité du service. Le service est déjà disponible en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Cameroun, au Sénégal, en Zambie, en Angola, en République Démocratique du Congo et dans plusieurs autres pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie », c’est ce qui ressort de la conférence de presse que la direction nationale de YANGO Congo Brazzaville a animé, le mercredi 01 septembre 2022 à Brazzaville. Conférence au cours de laquelle, il s’est agi de lancer officiellement les activités de YANGO en République du Congo.

Le nouveau service est disponible dans une variété de langues, y compris le français, à la fois pour Androïd et iOS. Pour utiliser ce service, les utilisateurs devront télécharger l’application et activer le service de géolocalisation. Ensuite, il faut indiquer les lieux d’origine et de destination et l’algorithme fera le reste ; il indiquera le conducteur le plus proche, déterminera l’itinéraire le plus rapide possible pour éviter les embouteillages, estimera le temps de trajet et calculera le prix qui, pour l’instant, devra être payé en espèce (bientôt d’autres formes de paiement seront disponible). Avec des tarifs à partir de seulement 400 FCFA pour un trajet, le service à maintenir les prix abordables grâce à ses propres solutions technologiques de pointe. Des courses abordables pour vos tarifs -30% sur vos premières courses et vous vous déplacez en toute sécurité avec les fonctionnalités intégrées de YANGO.

Monsieur Précy NDONGUI, le Directeur National de YANGO dans son mot introductif a donné quelques explications sur l’application YANGO. Selon lui, YANGO  n’est pas une société de transport ou une compagnie des taxis, YANGO est une entreprise d’origine russe, l’une des plus grandes entreprises technologique d’Europe avec plus e 200 millions d’utilisateurs actifs. Pour le dire simplement YANGO est une filiale de YANDEX  qui est l’équivalent de Google, il vous permet de faire des recherches en ligne. Le service YANGO fournit la qualité du service en surveillant la note que les clients donnent aux chauffeurs à la fin de chaque trajet. Les utilisateurs auront également à leur disposition une équipe d’assistance qu’ils pourront contacter via l’application pour poser des questions, signaler tout inconvénient ou même récupérer un objet perdu. Une autre option de sécurité disponible dans l’application pour les utilisateurs est la possibilité de partager l’itinéraire avec leurs contacts. De cette façon, vos proches peuvent toujours suivre vos mouvements sur la carte à l’intérieur de l’application.

Contrairement à d’autres services de transports en ligne, YANGO dispose de technologies uniques par exemple, l’application utilise ses propres cartes et des  systèmes de calcul d’itinéraire innovants qui réduisent considérablement les coûts de service non seulement pour les passagers, mais aussi pour les conducteurs, qui pourront désormais travailler sur la base d’une «  commande en chaîne ». Ce système permet aux conducteurs de gagner beaucoup de temps dans la recherche de nouveaux clients, car ils peuvent se diriger vers le point de départ suivant dès qu’ils ont terminé le trajet en cours. L’optimisation du temps passé sur la route, avec des déplacements consécutifs et intelligemment répartis, se traduit par moins de coûts de carburant, moins d’usure de la voiture et même réduire la congestion urbaine.

« Au cours de ces dernières semaines à Brazzaville, YANGO a connu l’accueil le plus chaleureux de la part des conducteurs et des passagers. Bien que nous venions de nous installer, cela pourrait nous aider à réaliser à quel point notre arrivée est opportune. Nous  croyons que ce moment de l’histoire de Brazza est spécial, le nombre de personnes connectées numériquement dans le pays augmente régulièrement, l’économie est en croissance. Un service VTC de pointe comme YANGO se sent tellement à l’aise ici à Brazzaville. Nous espérons que dans les semaines à venir, davantage de personnes de Brazza bénéficieront des avantages de la marque YANGO qui sont abordables, de qualité et de sécurité » , a fait savoir le Directeur National de YANGO.

De sa part, Adéni ABEDAYO, le Directeur Afrique de YANGO a indiqué que YANGO dans une des langues du Ghana signifie « Allons » et ici au Congo ce mot existe en lingala « C’est ça ! ». Chaque ville moderne a besoins des services modernes et que les partenaires de YANGO sont les transporteurs locaux qui bénéficient des revenus accrus. Votre sécurité est la priorité de YANGO et YANGO introduit constamment des véhicules innovants ainsi que des méthodes et outils de surveillance des conducteurs pour empêcher les conducteurs de dépasser la limite de vitesse autorisée. Analyser le comportement des conducteurs et la surveillance du temps du parcours.

Aussi, il a ajouté que les avantages de YANGO sont : un prix fixé à l’avance et abordable, fiable et facile. L’assistance est 24/24 et 7jours/7.

Pourquoi YANGO est à Brazzaville ?

Pour Adéni ABEDAYO a déclaré que je crois qu’en Afrique, il y a beaucoup de potentiels. C’est le potentiel que nous voyons au Congo Brazzaville, c’est pour cela que nous sommes là ! YANGO est une société dont tous les congolais seront fiers. La dynamique de l’économie au Congo est un indicateur motivant pour un investisseur. Il y a aussi les avancées technologiques et la croissance économique qui est en augmentation et plusieurs congolais sont connectés et c’est très important pour les affaires. La pénétration importante des Smartphones au Congo et c’est ce qui nous permet à opérationnaliser et surtout le climat des affaires, la paix les formalités administratives.

A noter que YANGO n’est pas une société de transport mais un service en ligne partenaire avec les prestataires des services de transports. Les commissions qu’elle facturera à ses partenaires à Brazzaville, par trajet, sont parmi les plus faibles du marché africain, grâce aux solutions technologiques qu’elle utilise. De plus, les remises éventuellement offertes aux utilisateurs ne seront pas déduites du paiement final aux conducteurs. En deux semaines à titre expérimental 10.000 courses ont été réalisées. Le Congo a besoin d’une touche par la modernité et les congolais doivent être fiers de YANGO.

Pour plus d'information cliquez sur le lien suivant :https://www.emploi.cg/offre-emploi-congo-brazzaville/chauffeureuse-taxi-ayant-voiture-privee-h-f-827878

 

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L’ACAT CONGO lance un vibrant appel aux pouvoirs publics de mobiliser plus de partenaire pour la réinsertion sociale des ex-détenus

Publié le 31 Août 2022 par André LOUNDA dans société

« La Problématique de la Réinsertion sociale des Ex-Détenus dans la Société en République du Congo », constitue le thème de la conférence de presse que Christian LOUBASSOU, Président de l’Action Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Congo (ACAT CONGO) a animé le 30 août 2022 à Brazzaville dont l’objectif principal a été : Sensibiliser l’opinion publique congolaise sur la nécessité de considérer la réinsertion sociale comme moyen de lutte contre le récidive et un atout pour les détenus et aussi informer la population congolaise sur le fait que la prison ne doit toujours pas être considérée comme une fatalité mais plutôt une opportunité pour acquérir de nouveaux outils et s’intégrer dans la société.

Dans son mot introductif dans un face à face avec les professionnels des médias, le Président de l’ACAT CONGO, Christian LOUBASSOU a indiqué que la peine de prison vient punir un crime ou un délit et, éloigner un individu dont le comportement présente des risques pour le reste de la société. Mais pour être véritablement efficace, cette peine doit pousser à la réflexion, à la remise en question et finalement donner une nouvelle chance à l’individu pour choisir une autre voie lors de son retour à la société. Pour mieux faire ce choix, il faut lui offrir la possibilité de le faire en purgeant sa peine, d’acquérir de nouveaux outils pour s’intégrer dans la société.

Poursuivant son propos, Christian LOUBASSOU a laissé entendre que cette mission de faire respecter ce droit est dévolue à l’administration pénitentiaire dont l’unique mission n’est pas seulement la garde des personnes sous-main de justice mais également, de prévenir malgré ses moyens précaires la récidive et de contribuer à l’insertion ou à la réinsertion par le travail, l’éducation et la formation professionnelle, des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire. C’est ce qui fait que dans les lieux de détention, l’instruction des analphabètes soit obligatoire, qu’une bibliothèque soit mise à disposition, que la formation professionnelle soit donnée aux détenus en priorité aux mineurs et jeunes adultes incarcérés ainsi qu’aux majeurs sans qualification, ni diplôme, notamment les illettrés. Mais hélas, dans les faits, l’essentiel de ces droits ne sont malheureusement pas respectés et, l’administration pénitentiaire peine toujours à financer ces activités dans ses établissements. Or une réinsertion sociale et économique réussie ne peut que mettre le détenu à l’abri de la récidive et protéger la société. « L’absence d’une politique claire de réinsertion fait malheureusement le lit à la récidive et cause un réel problème à la communauté », a déploré Christian LOUBASSOU.

Pour répondre à cette problématique, devant cette évidence, l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT CONGO) et la Fédération Internationale des ACAT (FIACAT) se proposent à travers cette conférence de presse, de mettre au centre des préoccupations du gouvernement la question de la réinsertion sociale des anciens détenus en général et des femmes et des mineurs en particulier dans la société. Car, l’opinion publique congolaise continue à considérer la détention comme un fatalisme supposé et non une opportunité à la rééducation ainsi que à la formation.

Pour conclure, Christian LOUBASSOU a fait savoir que les pouvoirs publics doivent élaborer une politique d’ordre général qu’ils doivent mener sur la réinsertion et il a aussi rappelé sur les cas d’espèce des enfants de la rue, la responsabilité parentale est nécessaire pour les délinquants qui sont dans la rue et qui vivent au milieu de nous aussi, il a fait savoir que les gens doivent s’approprier des documents juridiques tels que le code pénitentiaire du Congo.

 

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Le COPEPCO sollicite du gouvernement sa participation aux Etats généraux de l’Enseignement et à la formation  du programme PRASED

Publié le 31 Août 2022 par A dans société

            

Le Collège des Promoteurs des Écoles Privées au Congo en sigle COPEPCO a tenu son Assemblée Générale le 26 juillet 2022 à Brazzaville. Assemblée au cours de laquelle les membres du COPEPCO ont été édifiés sur le Programme AFRIC-SCHOOL de la société de téléphonie mobile MTN sur la solution 8 en 1 qui facilite la gestion administrative, académique et financière d’un établissement scolaire dans le cadre de la gestion des apprenants, les évaluations statistiques, la gestion de la comptabilité, l’édition automatique des relevés des notes ,l’envoie des notes et informations par Sms ainsi que la gestion du personnel et de la paie.

Après les travaux dans une déclaration rendue public on a noté que les membres du COPEPCO constatant qu’il n’y a pas de communication entre les parlementaires et le gouvernement sur le paiement du dossier COVID 19 de la crise sanitaire de 2020. Le COPEPCO sollicite son paiement avant la rentrée scolaire 2022-2023. Les membres du COPEPCO dénoncent avec force le rackétage des écoles privées par les inspections de Brazzaville et de Pointe Noire et invitent le ministère en charge de bien vouloir revoir ce point. Le COPEPCO déplore les points saillants tels que l’exclusion du secteur privé de l’enseignement du privé à la formation sur le nouveau programme du PRASED étant donné que le décret N°95-221 du 13 mai 1996 portant réglementation de l’exercice privé de l’enseignement qui stipule que la formation est du ressort de l’Etat et le COPEPCO sollicite la participation du secteur privé aux états généraux de l’enseignement et à la formation du programme PRASED.

 

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En cette rentrée scolaire 2022-2023, l’Académie Foot Etudes «  Jean Jacques NDOMBA », le Géomètre ouvrira ses portes

Publié le 28 Août 2022 par André LOUNDA dans société

C’est ce qui ressort de l’Assemblée Générale de l’Association pour l’Amour de la Jeunesse et du Football en sigle l’APAJF que dirige le Général Paul Victor MOIGNY, tenue le vendredi 26 août 2022 dans la salle de conférences de l’Hôtel de la Préfecture de Brazzaville. Faire le point et rendre compte ders activités que cette association  mène depuis la première Assemblée Générale Constitutive ont été les objectifs que se sont fixés le staff dirigeants de l’APAJF.

Dans le but de la recherche des solutions pour relever le niveau du football congolais, Paul Victor MOIGNY et le staff dirigeant de l’association qui a une vision claire pour relever le niveau du football congolais en perte de vitesse depuis plusieurs années, mènent des actions concrètes pour faire en sorte que la jeunesse soit réellement prise en compte et prise en charge en créant l’Académie Football-Etudes Jean Jacques NDOMBA, « le Géomètre » (ACAFET). C’est un centre de d’études et de formation créé à Ngania dans la Sous-Préfecture d’Ollombo dans le Département des Plateaux en honneur de  tous ceux qui ont constitué la gloire et l’honneur du football dans notre pays de toute l’histoire dans lequel les enfants vont aller non seulement apprendre à jouer au football et aussi pouvoir continuer leurs études normalement. Le matin, ils vont à l’école et l’après-midi ils jouent au ballon.

Pour le Général Paul Victor MOIGNY faire démarrer la scolarité classique au mois d’octobre prochain et la rentrée académique en ouvrant les classes en octobre comme tous les établissements classique au Congo et c’est sur la base des visites faites par le Ministre en charge de l’Enseignement et il est possible d’ouvrir un Lycée pour compléter le collège et l’école primaire qui y sont déjà. « Nous sommes à l’étape de finition des travaux afin d’y former les footballeurs complets, surtout

dans la construction des bâtiments des salles de classes et celui du dortoir où les enfants seront logés, nourris à l’académie, les parents ne payeront pas les frais de scolarité », a expliqué le Paul Victor MOIGNY.

« Quant à l’ACAFET, c’est un établissement à caractère commerciale qui va recevoir des enfants du Congo venant de tous les départements à titre gratuit. L’association a signé un partenariat avec le gouvernement pour le transfert des enseignants, nous, nous donnons les bâtiments et 100 enfants vont entrer à l’académie, au collège et au Lycée et surtout même les enfants des alentours », a rassuré Paul Victor MOIGNY.

Répondant au questionnement de certaines personnes le Général a expliqué que la campagne de détection a déjà été effectuée et qu’il  y a eu des missions sur le terrain dans tous les départements du pays. Des techniciens sont descendus dans chaque Chef-lieu de Département pour détecter les jeunes talents. Les meilleurs ont été sélectionnés et admis à l’académie suivant les quotas bien définis par département pour permettre aux jeunes congolais de pratiquer davantage le football depuis le petit âge et surtout aussi de faire en sorte que les clubs congolais y compris l’équipe nationale puissent avoir de grands talents et des grands joueurs nationaux dans les grands championnats du monde.

S’agissant des critères de sélections, d’après le Président de l’APAJF, Paul Victor MOIGNY, les critères de sélection tiennent compte de l’état physique des enfants candidats et leur moyenne d’âge. En effet, l’académie compte former les U-15 notamment les enfants de 11à 14 ans et les U-20  ceux de 15 à19 ans tout en s’appuyant sur leur niveau d’études de la 6e et 3e pour la première catégorie et seconde et terminale pour la seconde.

Au terme de la rencontre, dans les divers, le Général Paul Victor MOIGNY a présenté à l’auditoire, le projet de l’organigramme de l’ACAFET ainsi que le logo conçu et il a lancé un appel à tous ceux qui veulent adhérer à l’APAJF et que les cotisations statutaires s’élèvent à 5.000 Frs CFA.

A titre de rappel, la pose de la première pierre a été posée le 17 février 2020 à Ngania dans la Sous-Préfecture d’Ollombo dans le Département des Plateaux.

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Sommes-nous vraiment et réellement indépendants et souverains ?

Publié le 23 Août 2022 par André LOUNDA dans société

Nous sommes indépendants depuis 62 ans et le célébrons chaque année, avec faste et pompe, tam-tam et au pas de la danse, en plus. A l’occasion, entre accueil, entre accueil des hôtes, restauration, luxe de tous genres, des milliards de frs CFA sortent du Trésor public, pendant que quotidiennement la population meurt de faim et soif, vit dans des conditions de précarité. En Afrique les indépendances nous avaient été accordées, certains les ont même arrachées au prix de bien de luttes et cela est écrit noir sur blanc dans nos manuels d’histoire. Mais, entre nous soit disant, notre pays, les pays africain, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, sont-ils vraiment et réellement libres et souverains ?

Répondre par  l’affirmative serait faire preuve de cécité, de mauvaise foi et de beaucoup de superficialité.  A dire vrai et à voir la réalité en face, l’emprise et le contrôle des multinationales européennes, américaines, chinoises et  mais encore de très actives puissances coloniales sur l’entière vie sociale, politique et économique surtout culturelles et scientifique n’ont diminué en rien.  Personne n’en parle. On ne parle que des guerres tribales et de la misère en Afrique. Pour quel motif les tribus doivent-elles se battre puisqu’elles ont toujours vécu ensemble ? Pour quel motif les africains doivent-ils accepter de souffrir et de se faire souffrir éternellement ? Pourquoi l’Afrique se contente-elle de vivre dans un état d’émergence humanitaire chronique ? Pourquoi manque-t-il un vrai « protagonisme » politique et diplomatique africain ? Alors que les autres, l’Afrique est un véritable paradis fiscal, pourquoi est-elle devenue un enfer pour les africains eux-mêmes ?

Aujourd’hui, la colonisation sous forme de néocolonialisme ou néolibéralisme, de mondialisation, nouvelle forme d’impérialisme, est revenue avec force sur le continent. Alors que la démocratie était censée instaurer de vrais et authentiques États de droits en Afrique et garantir la bonne gouvernance, il n’en est pas encore ainsi dans les faits. C’est une démocratie contrôlée, encadrée par ceux qui ont beaucoup d’intérêts à préserver en Afrique et ce, contre la volonté du peuple. Malgré le choix officiel du régime démocratique, les Constitutions jouissent encore et toujours d’une flexibilité dynamique et elles s’apparentent souvent à de la pâte à modeler, pour les besoins de la cause. C’est la réalité quotidienne des populations africaines que personnes n’a jamais écrite. Il sied de noter en passant que dans la plupart de pays dit démocratique d’Afrique, il n’est pas toujours reconnu le droit de ne pas être d’accord avec certains choix du parti au pouvoir, de dire vraiment et sincèrement ce que l’on pense, on est obligé d’applaudir, de chanter et de danser. Et puisque la plupart des juges ne sont que des simples fonctionnaires à la solde de l’exécutif, l’on assiste à une parole de justice.

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SIGNATURE DU PARTENARIAT ENTRE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE L’INDUSTRIE ET DE L’AGRICULTURE ET DES MÉTIERS ET LA SOCIÉTÉ AFRICAINE DE RECOUVREMENT

Publié le 16 Août 2022 par André LOUNDA dans société

Le vendredi 12 août dernier à Brazzaville, Monsieur Paul OBAMBI, Président de la Chambre de Commerce de Brazzaville et Monsieur Lassina OUATTARA, Administrateur de la Société Africaine de Recouvrement, ont signé un protocole de partenariat qui  vise entre autres à changer de stratégie et d’assister les ressortissants qui souffrent d'un manque d'accompagnement pour mieux assurer la relève sur le terrain.

Prenant la parole, Paul OBAMBI dans son mot de circonstance a fait savoir que je voudrais dire que ce jour est assez particulier parce que nous partageons à partir de cette signature le plaisir de contenu de la loi qui est à clair car, tous ceux qui entreprennent sont ressortissants de la chambre de commerce qui est l'unique interface entre le secteur privé et le secteur public. Et c'est pour jouer pleinement son rôle comme défenseur des intérêts des entreprises, les liaisons et l'harmonisation avec les syndicats patronaux des associations professionnelles. Il s'agit donc ici d'élargir et de partager les prestations de la chambre de commerce avec quelques-uns de nos opérateurs.

En effet, c'est en marge du 100ème Anniversaire de la Chambre de Commerce de Brazzaville que cette société veut redorer son blason auprès de ses ressortissants qui estiment qu'ils ne sont pas suffisamment assistés par leur partenaire stratégique qu'est la chambre de commerce d'industrie, d'agriculture et des métiers de Brazzaville.

A noter que la Société Africaine de Recouvrement est le partenaire qui accompagnera la Chambre de Commerce de I ’Industrie, de l’Agriculture et des Métiers de Brazzaville (CCIAMB) pendant 5 ans et elle existe depuis 2ans.

 

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Du nouveau, la Télédéclaration et le site web de la CNSS au service des entreprises

Publié le 13 Août 2022 par André LOUNDA dans société

 

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a présenté  aux responsables des entreprises affiliées  à elle, le vendredi 12 août 2022 à Brazzaville, un nouvel outil de travail, la Télédéclaration des cotisations sociales et la taxe unique sur les salaires (TUS), une plateforme nominative de cotisations sociales. La cérémonie de présentation et de lancement y relative a été patronnée par  Evariste ONDONGO, Directeur Général de la CNSS.

Dans le but de moderniser ses services la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a mis en place une plateforme des Déclarations Nominatives mensuelles des salaires et des cotisations sociales dénommée : Télédéclaration. Cette application permettra aux entreprises qui ayant déjà déclaré leurs employés à la CNSS d’avoir un compte en ligne sur le site internet mis à leurs dispositions www.cnss.cg. Elles y trouveront des fiches à remplir où seront mentionnées les numéros d’affiliation, l’adresse email, le nombre des employés déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et le montant à cotiser sans se déplacé a fait entendre Monsieur Ahmadou Yéri DIOP, le Directeur de la société KYA’S Softwares and solutions qui a fait la présentation de ces deux outils.

Evariste ONDONGO  a lancé un appel aux responsables des entreprises à s’approprier de cet outil de travail qui va leur permettre à faciliter leur travail.

 

 

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Épiphanie DIANZINGA a été couronnée Reine de la 2ème édition de MISS CULTURE AFRICAINE TOP MODEL CONGO BRAZZAVILLE 2022

Publié le 8 Août 2022 par André LOUNDA dans société

Brazzaville a vibré le dimanche 07 août 2022 de 17 heures à 23 heures sous le rythme de la 2ème édition de MISS AFRICAINE TOP MODEL CONGO BRAZZAVILLE 2022. Événement riche en beauté, élégance de la femme congolaise, en sourire, exclamation, sons, lumière et danses du terroir a été placé sous le haut patronage du Ministre de la Culture et des Arts, Monsieur Dieudonné MOUYONGO représenté par son Directeur de Cabinet, Monsieur Bernard ELEKO. Organisé par le comité MISS AFRICAINE CULTURE TOP MODEL CONGO BRAZZAVILLE 2022 sous le management de Prince NGOMA, au total dix candidates sélectionnées venant des départements, toutes incarnant la beauté congolaise, entre elles, une Reine devrait être couronnée et deux dauphines.

Situé à Poto Poto, le troisième Arrondissement de Brazzaville dès 17 heures, le prestigieux Hôtel Restaurant Bar, le Privilège a été pris d’assauts des amoureux et des admirateurs et admiratrices de la beauté africaine venant des différents quartiers de Brazzaville pour célébrer la beauté de la femme congolaise, l’élégance, le charme, le sourire, la démarche, la beauté et les pas des danses des dix candidates bien habillées aux couleurs de la Nation, en tenue quotidienne de la femme congolaise, en tenue traditionnelle et en tenue de plage, bien maquillées, bien chaussées et bien coiffées mais aussi des plats qu’elles ont eu à cuisiner pour la dégustation ont été présenté par vidéo.

En effet, le Jury constitué pour délibérer à cet événement, tour à tour a suivi avec attention l’exhibition de l’élégance, le charme, la beauté et les danses traditionnelles des dix candidates dont on peut citer quelques-unes : Rose MIAYOUKOU, Maria Foncia MAVOUNGOU Epiphanie DIANZINGA KODIA Cléo, Christiane ESSOULI…etc. Après avoir échangé avec les candidates sur la culture générale par des questions-réponses. Conformément aux critères de sélection, le Jury en délibérant à la première phase a sélectionné cinq pour la deuxième phase.

Au terme du second tour, Mademoiselle Epiphanie DIANZINGA qui a défendu les couleurs et la culture du département du Pool a été couronnée Reine de la 2ème édition de MISS AFRICAINECULTURE TOP MODEL CONGO BRAZZAVILLE 2022, et elle a eu Cléo KODIA, couronnée 1ère Dauphine s’en suivra comme 2ème Dauphine Maria Foncia MAVOUNGOU qui a défendu les couleurs du département de Pointe Noire. A cette occasion, les trois récipiendaires ont reçu pour prix des bourses d’études de l’année académique 2022-2023 en Afrique du sud, pour la Reine la valeur de la bourse est d’un million huit cent mille Francs CFA (1.800.000) et pour les deux dauphines un million de Francs CFA à chacune.

A noter que MISS AFRICAINE CULTURE TOP MODEL CONGO BRAZZAVILLE étant un espace culturel en faveur de la culture de notre continent, l’Afrique sur les questions liées à l’émancipation de la femme africaine par ses atouts naturels à savoir : sa beauté, son élégance, son éducation, la promotion de la culture africaine  et d’incitation de la femme à entrepreneuriat, dans les tous prochains jours, ici au Congo Brazzaville plus précisément au mois de novembre 2022, organisera la 2ème édition MISS AFRICAINE TOP MODEL INTERNATIONAL. Cet important événement regroupera en compétition des beautés africaines venant de 35 pays d’Afrique. Nécessairement, des sponsors sont sollicités pour la réussite de cet événement pour la fierté du continent africain et en avant pour l’intégration régionale en défendant nos valeurs culturelles.

Pour toutes les informations, contactez le comité MISS AFRICAINE CULTURE TOP MODEL CONGO au +242067100661

 

 

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Quelles sont vos préconisations pour parvenir à une prise en charge efficiente des travailleurs migrants ?

Publié le 7 Août 2022 par André LOUNDA dans société

Brazzaville a abrité du 04 au 05 aout 2022, un Séminaire technique sous régional de l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS) organisé en collaboration avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la République du Congo (CNSS). Placé sous le patronage du Ministre d’Etat, Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Sécurité Sociale, ce séminaire a eu pour thème : « La protection sociale des travailleurs migrants en Afrique Centrale ». Cette rencontre a eu pour objectifs d’échanger sur les bonnes pratiques permettant d’accroître ; d’améliorer et de renforcer les capacités et les performances des institutions de sécurité sociale ; analyser le cadre juridique existant ; proposer des mécanismes bilatéraux ou multilatéraux pertinents, et également de répondre à la problématique de la gestion de la carrière et des droits sociaux des travailleurs migrants dans la sous-région d’Afrique centrale.

La cérémonie d’ouverture officielle y relative a été patronnée par Jean Rosaire IBARA, Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs en présence du Président du Comité Directeur du BLAISAC, Jean Simon MFUTI KIAKU, du Directeur Général de la CNSS de la République du Congo, Evariste ONDONGO.

Ouvrant les travaux, Jean Rosaire IBARA au nom du Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale en mission, Firmin AYESSA empêché, a premièrement souhaité la bienvenue et un agréable séjour à Brazzaville en terre congolaise, à toutes les délégations venues des pays frères d’Afrique centrale et de la Tunisie pour prendre part au séminaire technique de l’AISS, sur « la protection sociale des travailleurs migrants en Afrique centrale ». Puis, après avoir remercié les responsables de l’AISS et de son Bureau de Liaison pour l’Afrique centrale pour le choix porté sur notre pays, la République du Congo pour abriter ce séminaire, Jean Rosaire IBARA a indiqué que ce choix honorait en premier, Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État, homme de paix et promoteur de l’intégration africaine ensuite, après avoir fixé les objectifs poursuivis par ce séminaire, il a rappelé les participants qu’ « il s’agit, pour nos institutions de protection sociale de réfléchir en vue de se doter d’instruments efficients face aux défis de la portabilité des droits sociaux et de la prise en charge effective des travailleurs migrants et de leur famille. Cette démarche qui nous réjouit tous devraient se réaliser à la lumière des instruments adoptés au niveau international et régional, qui pour l’essentiel, n’attendent que mise en application pour soulager les souffrances des travailleurs migrants.

Poursuivant, Jean Rosaire IBARA s’est réjoui de la démarche aussi, il a indiqué que celle-ci devra se réaliser à la lumière des instruments et autres outils conventionnellement adoptés tant au niveau international que régional pour soulager les souffrances des travailleurs migrants.

Pour conclure, il s’est dit rassuré par la qualité des participants sur l’atteinte des objectifs puis il a déclaré ouvert le séminaire technique sur la protection sociale des travailleurs migrants en Afrique centrale.

De sa part, le Dr Jean-Simon MFUTI KIAKU, Président du Comité Directeur du BLAISAC, Directeur Général de la CNSS de la RDC a premièrement remercié Evariste ONDONGO, Directeur Général de la CNSS de la République du Congo pour avoir accepté d’abriter ce séminaire technique et il lui a témoigné la reconnaissance du Bureau de l’AISS pour l’Afrique centrale pour son engagement plusieurs fois manifesté et sa contribution exemplaire et sans faille à la réalisation des missions de leur Bureau. Également, il a remercié le Secrétaire Général de l’AISS, Monsieur Marcelo ABI RAMIA CAETANO, et avec lui, tout le personnel de l’AISS, dont l’accompagnement au quotidien aux activités du Bureau d’Afrique centrale qui est la preuve de l’intérêt porté au continent africain et particulièrement à notre sous-région dans le cadre de ‘excellence dans l’administration de la sécurité sociale.

Le Dr Jean-Simon MFUTI KIAKU s’est félicité des activités réalisées par le BLAISAC et a émis le souhait de maintenir l’élan pour le prochain triennium. En outre, il a indiqué que le thème choisi est d’un intérêt particulier dans la mesure où il poursuit les réflexions engagées dans le cadre du dernier séminaire technique aux populations non encore couvertes. Aussi, il a reconnu qu’il y a des efforts à fournir, des expériences à capitaliser, de la volonté politique à mettre en œuvre pour braver les obstacles liés à la mise en œuvre des accords bilatéraux ou multilatéraux, préalables nécessaires à la prise en charge efficientes des travailleurs migrants.

Pour Marcelo ABI-RAMIA CAETANO, Secrétaire Général de l’AISS dans son allocution premièrement a exprimé sa satisfaction à l’endroit des responsables du BLAISAC pour l’organisation de ce séminaire, deux mois seulement après la tenue du premier à Kinshasa en RDC. Ceci témoigne de l’engagement envers l’AISS et à l’endroit des populations de l’Afrique centrale et la quête des membres du BLAISAC pour une protection sociale toujours meilleure. Poursuivant, il a adressé ses vives félicitations à Monsieur Evariste ONDONGO, Directeur Général de la CNSS de la République du Congo pour avoir accepté d’abriter ce séminaire. Puis, il s’est réjoui de la thématique choisie, au moment où l’AISS s’apprête à lancer la mise en place d’une base de données sur les accords internationaux.

Pour conclure, le Secrétaire Général de l’AISS a réitéré son souhait de rencontrer tous les participants au prochain Forum mondial de la Sécurité Sociale qui se tiendra du 24 au 28 octobre 2022, à Marrakech au Maroc.

Quant à Evariste ONDONGO, adressant la chaleureuse et cordiale bienvenue aux participants venus des pays frères de l’Afrique centrale et de la Tunisie, il s’est réjoui du choix porté sur la CNSS de la République du Congo pour organiser ce séminaire. Ensuite, il a indiqué que ce séminaire qui s’inscrit dans le cadre du triennum 2020-2022 de l’AISS, de par la pertinence du thème, a eu le mérite de placer la problématique de la gestion des carrières et la portabilité de leurs droits sociaux au cœur des échanges et analyses des participants, fera assurément date dans les annales de l’AISS. Aussi, il a adressé ses sincères félicitations au Docteur Jean-Simon MFUTI KIAKU, Directeur Général de la CNSS de la RDC et Président du Comité Technique du BLAISAC pour les efforts remarquables et le dynamisme dont il a su faire preuve, depuis qu’il a été investi dans cette noble et exaltante fonction. Puis, il a rendu un vibrant hommage à Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État pour son engagement à promouvoir la protection sociale et pour avoir permis et rendu possible la tenue de cette rencontre à Brazzaville. A propos du thème de ce séminaire Evariste ONDONGO a fait savoir que ce thème place la gestion de la carrière des travailleurs migrants, de la problématique de la portabilité de leurs droits sociaux au cœur des préoccupations et au centre des défis de nos institutions se doivent de relever. Il témoigne également l’engagement de l’AISS aux côtés des organismes de sécurité sociale, membres de cette institution internationale, à développer et à promouvoir l’excellence dans tous les domaines grâce à des améliorations techniques et administratives permanentes et continues dans la prise en charge des assurés sans distinction de nationalité.

Ce séminaire, le premier du genre, organisé en République du Congo sur initiative de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale, a réuni plusieurs institutions de prévoyance sociale des ^pays d’Afrique centrale membres du BLAISAC à savoir : la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de la République Démocratique du Congo, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) du Cameroun, la Mutuelle de Santé des Enseignants du Congo (MESP) de la République Démocratique du Congo, la Caisse Nationale d’Assurance et de garantie sociale (CNAMGS), la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’État (CPPF) de la République Démocratique du Congo, la Caisse de retraite des agents de l’État (CRF) et la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) du Cameroun, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de la République Centrafricaine. Les participants à cette messe de sécurité sociale durant deux jours ont débattu sur la problématique des droits des travailleurs migrants d’Afrique Centrale apportant quelques réponses répondre aux interrogations suivantes : Quelle est la situation actuelle des travailleurs migrants au niveau de votre pays ? Existe-t-il des conventions multilatérales ou bilatérales dans le cadre de la protection sociale des travailleurs migrants ? Quelles sont les perspectives de signature de telles conventions avec d’autres États d’Afrique Centrale ? Quels sont les autres défis et contraintes que rencontre votre pays où votre institution dans ses efforts pour la prise en charge des travailleurs migrants? Quelles sont vos préconisations pour parvenir à une prise en charge efficiente des travailleurs migrants ?

Du déroulement des travaux,

 A l’entame des présentations du séminaire technique de Brazzaville avant la présentation des expériences de chaque pays, l’Officier de liaison du BLAISAC Tiguy ELEBE MOTINGIYA a rappelé  les termes de référence et a présenté un bref aperçu des actions menées par l’AISS dans le cadre des efforts visant la couverture sociale des travailleurs migrants suivi d’un exposé portant sur le « Diagnostic des pays sur la question des travailleurs migrants ainsi que la présentation des dispositifs de protection sociale entre États » par M. Stani ONDZE, Conseiller aux relations internationales et aux droits humains du Ministre d’État, Ministre chargé de la Sécurité sociale ; « Expérience de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RCA » par M. Richard KWANGBO-GUDA,DG de la CNSS RCA ; « Expérience de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun » par M. Noël Alain-Olivier MEKULU MVONDO AKAME, DG de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun (CNPS-Cameroun) ; « Expérience de la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’État du Gabon » par M. Sorel ONGOLO, DG de la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat (CPPF-Gabon) ; « Expérience de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale/RDC » par le Dr Jean Simon MFUTI KIAKU, DG de la CNSS-RDC ; « Expérience de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Congo » par M. Evariste ONDONGO, DG de la CNSS-Congo ; « Défis et contraintes des dispositifs de protection sociale et de préconisations pour une meilleure couverture des travailleurs migrants : cas de l’Afrique du Nord » par M. Tarek LAKHDAR, Directeur Adjoint à la Direction de la Coopération et des relations internationales de la CNSS-Tunisie ; « Expérience de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et Garantie Sociale de la République Gabonaise » par M. Séverin ANGUILE, DG de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) ; « Expérience de la Mutuelle de Santé des Enseignants de la RDC » par Mme Cécile TSHIYOMBO, Secrétaire exécutif de la Mutuelle de Santé des Enseignants du Congo (MESP-RDC).

Au terme des travaux, les participants ont constaté la faible volonté des États à appliquer ou à conclure des conventions de sécurité sociale, et que la plupart des pays de la sous-région, malgré la ratification de la Convention multilatérale de la sécurité sociale, tardent encore à l’appliquer, bien que conformément aux dispositions de l’article 49 de ladite Convention, celle-ci est applicable entre deux États dès lors que les instruments de ratification desdits États ont été déposés, etc. D’où l’importance, pour eux, d’avoir formulé des recommandations dont voici quelques-unes : Sensibiliser les États membres du BLAISAC qui ne l’ont pas encore fait, à ratifier la Convention multilatérale de la sécurité sociale de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale, en vue d’uniformiser et d’harmoniser le cadre législatif concourant à une portabilité des cotisations sociales, à la prise en compte des droits acquis et une prise en charge du travailleur et de leurs ayants-droits ; Sensibiliser les États membres du BLAISAC ayant déjà ratifié la Convention multilatérale de la sécurité sociale de la Conférence Interafricaine de Prévoyance Sociale, à mettre en place de arrangements administratifs qui permettront une protection sociale des travailleurs migrants ; Encourager les États membres non parties à la Convention multilatérale de la sécurité sociale de la CIPRES à conclure des conventions bilatérales ; Favoriser les réunions et partages d’informations entre Experts des caisses membres du BLAISAC afin de dresser l’état des lieux de la situation des travailleurs migrants de chaque pays et ainsi, proposer des avant-projets susceptibles de faciliter le processus de négociations officielles, préalables à la signature des accords ou Conventions de sécurité sociale; Mettre en œuvre au niveau de chaque État du socle juridique de la CIPRES pour faciliter l’harmonisation des législations; Ratifier les instruments pertinents de l’OIT; Réécrire l’article 54 de la Convention multilatérale de la CIPRES ; Encourager les États ayant ratifié la Convention multilatérale CIPRES à s’approprier les arrangements administratifs annexés à la Convention multilatérale afin de régler les questions techniques entre les caisses notamment le transfert de fonds et le calcul des périodes d’assurance, et bien d’autres.

La cérémonie de clôture des travaux a été ponctuée par la lecture du rapport synthèse du séminaire technique, la remise des attestations de participation, la lecture de la motion de remerciement des séminaristes à Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État congolais, l’Allocution du Docteur Jean-Simon MFUTI KIAKU, du discours de clôture du Directeur de Cabinet représentant le Ministre d’État, Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Sécurité Sociale, Christian ABOKE NDZA. Qui a déclaré qu’au moment où s’éteignent les lampions de notre séminaire sous régional, qu’il me soit permis de rappeler la volonté commune d’inscrire Brazzaville comme point de départ de l’appropriation des conditions de protection sociale des travailleurs migrants en Afrique Centrale, promues par l’Association Internationale de Sécurité Sociale, notre organisation supranationale. Je suis convaincu qu’au travers de vos échanges, nos États en général, nos organismes et institutions de sécurité sociale en particulier, prennent un véritable engagement pour donner, à notre espace géographique, les chances de redynamisation de nos politiques sociales tout en encourageant les participants à persévérer dans cet élan de quête de solutions africaines durables et inclusives.

A noter que l’AISS a été fondée en 1927 sous l’égide de l’Organisation internationale du Travail (OIT), elle compte aujourd’hui plus de 320 institutions membres répartis dans plus de 120 pays.

 

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