
Au Congo, d’après les statistiques du Recensement général de la population et de l’habitat de 2007, la population active des jeunes âgés de 15 à 29 ans à 512312 personnes, soit 47,9%, les jeunes représentent l’avenir en termes de sécurité alimentaire de notre pays en développement. Après la journée porte ouverte pour l’exposition et vente des produits agropastoraux ce 17 octobre 2017 à la FAO. Une opportunité a été offerte aux jeunes pour leur monter que le développement rural peut permettre aux personnes de rester surplace en créant des opportunités commerciales et des emplois pour les jeunes qui ne sont pas seulement basés sur l’agriculture, comme par exemple la petite production laitière ou avicole, les entreprises de transformation des aliments ou d’horticulture. C’est dans ce contexte que l’auditorium du Rectorat de l’Université Marien Ngouabi a abrité le Forum de l’Entrepreneuriat Agricole organisé par la FAO en partenariat avec le Gouvernement congolais avec pour public cible : les jeunes étudiants, les jeunes entrepreneurs et les autres jeunes.
Les jeunes et les métiers de l’agriculture.
La cérémonie d’ouverture a été marqué par le mot de bienvenu du Recteur de l’Université Marien Ngouabi et de la Représentante de la FAO, Madame Suze Percy de FIlippini, qui dans son Allocution de circonstance a souligné qu’« Au Congo, le secteur de l’entreprise rurale représente pourtant un pôle de développement à fort potentiel de création d’emplois et de revenus additionnels toutefois, il avait été pendant longtemps délaissé. Le déficit d’appui à ce secteur s’est traduit, entre autres, par une offre rurale de produit finis et de services d’appui à l’agriculture peu compétitive et parfois réduite en quantité et en qualité. Et pourtant, le développement des entreprises rurales créatrices d’emplois et de revenus représente une opportunité pour réduire la pauvreté et résorber le chômage et le sous-emploi en milieu rural ». Elle a aussi indiqué que « De nombreux ruraux, notamment les plus démunis, mènent de multiples activités génératrices de revenus à temps partiels, souvent en parallèle d’une activité de services, etc. Il existe encore peu d’entreprise rurales en tant qu’entité dédiée à une activité principale apportant un revenu substantiel et générant des emplois permanents ou non, car le manque de structure d’appui, les difficultés d’accès au financement, aux technologies et à l’information freinent leur développement, mais un fort potentiel existe pour leur développement ». Madame Suze Percy de Filippini a aussi exhorté les jeunes en d’autres termes « Qu’il est primordial de relancer l’engagement des jeunes en agriculture. A cet effet, il faut : favoriser la création des emplois des jeunes dans la chaîne des valeurs agropastorales ; cibler les jeunes dans les politiques, les stratégies et les programmes de développement agropastoraux ; répondre aux principales difficultés rencontrées par les jeunes, notamment l’accès à la terre, aux marchés et auxcapitaux :adapter les formations et les services de vulgarisation existants aux besoins des jeunes : faciliter le partage de l’information et le développement des réseaux ».
Eco+ : Opportunité d’entreprendre pour les jeunes.
Au cours des travaux d’échange et de partage, il y a eu d’abord le pannel 1 dit Ministériel animé par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche M. Henri Djombo , de Madame la Ministre des Affaires Sociales et des Actions Humanitaire, Antoinette Ndinga Nzondo qui a fait une communication sur « l’Impact des migrations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle » qui a indiqué au cours de son intervention que « La République du Congo est un foyer par excellence des migrants par Son histoire, sa position géographique, son hospitalité et ses ressources naturelles attirent plusieurs sujets étrangers, justifiant la présence de migrants sur la quasi-totalité du territoire national, majoritairement installés dans les grandes agglomérations. De même, son histoire récente, traversée par des conflits sociopolitiques récurrents, a vu de nombreuses populations se déplacer d’un point à un autre, à l’intérieur du pays et au sein même de certains espaces administratifs ». Et bien d’autres panélistes sous la modération d’un responsable de la FAO. Le panel technique 2, sur le Rôle de l’agriculture dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle, par Marius Saya Maba, Rôle de l’agriculture dans la diversification de l’économie. Par Henri Boukoulou et les jeunes et les métiers de l’agriculture.
Par Junior Bitsoumanou. Le troisième panel, Roland Goma a fait une présentation sur : Entreprendre dans l’agriculture : comment s’y prendre. Le représentant du Centre des Formalités des Entreprises a fait une communication sur ! CFE : Quelle forme d’entreprise pour l’entrepreneur agricole. Quant au représentant de la Société Eco-Oil Congo a fait une présentation sur : Eco+ : opportunité d’entreprendre pour les jeunes. Le panel 4 a étémarqué par les témoignages de la Richel Food PAR Rachel Kombéla, Agro4 Production par le représentant d’Agro4 et le tout dernier intervenant Patrick Mbémba d’EP^ AVPA.
CFE : Quelle forme d’entreprise pour l’entrepreneur agricole