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Mathias DZON, s’insurge contre la nouvelle CNEI, reconduite

par André LOUNDA 21 Décembre 2020, 09:32 POLITIQUE

La gouvernance électorale au centre de la conférence de presse a animée, le 19 décembre à Brazzaville, par le Président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon, qui rejette le nouveau bureau de la CNEI, qu’il juge inéquitable et appelle à la mise en place d’une structure digne.

Le candidat à l’élection présidentielle de mars 2021, Mathias DZON s’est insurgé contre le nouveau bureau de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI). Selon lui, cet organe dirigé par le Président de la Cour suprême, est dominé par la Majorité Présidentielle, et ne garantit pas une élection libre, transparente et apaisée. Ainsi, pour confirmer son indépendance, Mathias DZON sollicite la mise en place d’une structure représentant de manière équitable toutes les sensibilités politiques et la société civile.

« La reconduction du bureau de la CNEI est une honte pour la République. Le président d’une telle institution ne peut pas être en même temps président de la Cour suprême, parce que c’est cette haute juridiction qui tranche en dernier ressort, en cas de contentieux électoral. La CNEI est composée quasiment des membres de la majorité présidentielle, avec quelques têtes isolées sélectionnées d’une opposition que le pouvoir contrôle », a indiqué Mathias DZON.

 

Cependant, pour résoudre la question de la gouvernance électorale, les dirigeants de l’ARD, propose au Président de la République, Chef de l’État, Dénis SASSOU N’GUESSO, de convoquer en urgence une conférence des représentants des candidats à l’élection présidentielle dont le but est de débattre de la transparence du scrutin et suggère également la mise à pied, d'un code de bonne conduite pour assurer la sécurité, la libre circulation de tous les candidats et l'équité dans les médias publique.

En ce qui concerne la question de la concertation politique de Madingou 2020, pour l’ARD, qui a pourtant participé à ces assises, a affirmé que ces retrouvailles ont été à nouveau un rendez-vous manqué cuisant. Car, rien de concret n’a été décidé, pouvant garantir une élection crédible et transparente. Il a fait savoir que tout a été fait sous forme d’un passage en force, sans un réel consensus. Le fichier électoral, tel qu’il se constitue, même si les listes électorales sont révisées, sème le doute d’une élection transparente.

Dans son message lu par ELO Dacy, ils sont encore à nouveau  revenu sur la libération des prisonniers politiques, Jean Marie Michel MOKOKO et André OKOMBI SALISSA. Ces deux opposants, candidats malheureux à l’élection présidentielle de 2016, condamnés à 20 ans de prison par la justice, pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes de guerre.

Mais encore, l’ARD a plaidé la cause pour le fonctionnement de certains partis de l’opposition non reconnus par le ministère de l’Intérieur et la Décentralisation, déclarés non conformes. Ils ont cité, entre autres, la CADD d’André OKOMBI SALISSA ; l’UP de Jean-Martin MBEMBA ; l’UPC de Paulin MAKAYA ; le PSDC de Clément MIERASSA et la Convergence Citoyenne de Bonaventure MBAYA.

 

 

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