Élection Présidentielle 2021 : « Il faut voter massivement le camarade Président, le candidat de la femme, celui qui porte la problématique du Genre qui nous a offert toutes ses lois que nous avons ratifié au niveau international, au niveau régional, au niveau sous régional. C’est lui, qui porte la femme », a déclaré Esther AHISSOU GAYAMA

Au Congo Brazzaville, Esther AHISSOU GAYAMA, Porte-Parole Genres et Personnes Vulnérables du candidat Président Dénis SASSOU N’GUESSO a rassemblée Femmes-Cadres autour d’une conférence-débat, le 18 mars 2021, à Brazzaville. Il a été question pour Esther AHISSOU GAYAMA, d’échanger et discuter avec ces femmes sur la problématique du Genre afin que ces femmes s’impliquent en politique pour accroitre leurs représentativités dans les instances de prise de décision avant de solliciter leur suffrage en faveur du candidat de la Majorité, Dénis SASSOU N’GUESSO.

Cette rencontre d’échange et de partage, qui a réuni les femmes venues de divers horizons professionnels à deux jours de l’élection présidentielle leur a permis de débattre sur les questions, qui touchent particulièrement et que ce sont des questions liées à leurs implications dans la politique et leur faible représentativité dans les sphères de prises de décision. C’est sous cet angle qu’Esther AHISSOU GAYAMA, Porte-Parole sur les questions du Genre et des Personnes Vulnérables du candidat Dénis SASSOU N’GUESSO a dévoilé quelques programmes et statistiques sur la représentativité des femmes afin de les appeler à une prise de conscience collective pour qu’elles prennent part activement dans la batailler du développement de notre pays le Congo. « Concernant la participation des femmes dans les instances de prise de décision, outre la parité aux fonctions politiques, la promotion de leur leadership est l’un des axes prioritaires de la « politique nationale genre » de deuxième génération assortie d’un plan d’action de mise en œuvre 2017-2021 dans le cadre du programme national pour le leadership féminin 2017-2021. On soulignera également l’augmentation du nombre de femmes aux postes de prise de décision. S’agissant des fonctions politiques, c’est en 1976 que la première femme est rentrée au Gouvernement de la République, Madame Émilie MANIMA. Ce nombre, s’accroit progressivement bien que le rythme de croissance soit lent. On a ainsi noté que le nombre de ministres femmes bien qu’en augmentation, n’a pas excédé le chiffre 8 lors de la mise en place de deux équipes gouvernementales. En 2016 le Gouvernement comptait 30 hommes contre 8 femmes (21,05%), 28 hommes contre 8 femmes en 2017 et actuellement 28 hommes et 7 femmes soit 20%. Dans les bureaux des autres institutions de la République les femmes représentent respectivement :-33,33% à la Cour Constitutionnelle : 4 hommes contre 2 femmes ; 25% à la Haute Cour de Justice : 27 hommes contre 9 femmes ; 54% au Conseil Économique, Social et Environnemental, qui fut l’une des premières à intégrer des femmes dès 1964 (mesdames Marguerite KOUTOUPOT et Jacqueline NDOMBI), et la seule institution paritaire à ce jour : 2 hommes contre 2 femmes ; 40% à la Commission Nationale des Droits de l’Homme : 3 hommes contre 2 femmes ; 100% au Conseil Consultatif de la Femme : 0 hommes contre 3 femmes ; 25% au Conseil Consultatif des Personnes Vivant avec Handicap : 3 hommes contre 1 femme ; 34% au Conseil Consultatif de la Société Civile et des ONG : 2 hommes et 1 femme : 33% au Conseil Supérieur de la Liberté de Communication : 2 hommes contre 1 femme. Sur les 12 préfectures que compte la République, deux (2) préfets sont des femmes. Il faut noter que l’occupation de ce poste par une femme pour la première fois remonte à l’année 1984 dans le Département du Niari (Céline ECKOMBAND), Commissaire Politique) 3 femmes sous-préfets sur 86 sous-préfectures soit 2,332% ; 17 femmes administrateurs maires des communes urbaines sur 52 commune urbaines 30% ; 6 femmes sont actuellement accréditées comme Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires dans les missions diplomatiques congolaises à l’étranger ».

Esther AYISSOU GAYAMA a affirmé que les décisions importantes ont été prise par le candidat Dénis SASSOU N’GUESSO pour améliorer les conditions de la femme congolaise, C’est le cas de la mise en place du Conseil Consultatif de la Femme que dirige Madame Antoinette KEBI créé en 2015. Selon elle, pour poursuivre cette bataille, elle a appelé les femmes-cadres de voter dès le 1^er tour le candidat Dénis SASSOU N’GUESSO, qui a fait de la promotion de la femme son crédo.

« Il faut voter massivement le camarade Président, le candidat de la femme, celui qui porte la problématique du Genre qui nous a offert toutes ses lois que nous avons ratifié au niveau international, au niveau régional, au niveau sous régional. C’est lui, qui porte la femme ».

Signalons qu’au terme de cette rencontre un Mémorandum des questions de la femme a été soumis pour enrichissement une fois amandé la Secrétaire Permanente du Conseil Consultatif de la Femme ? Antoinette KEBI se chargera de le présenter au Président de la République.

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