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Le Bureau Politique de l'UPADS a analysé quelques points en raison de leur impact réel sur la vie des citoyens

par André LOUNDA 23 Juin 2021, 15:23 Politique

Analyser les grands événements qui ont impactés la vie politique nationale au cours de ces quatre derniers mois. C'est sur ce thème que le premier secrétaire de l'UPADS Pascal TSATY MABIALA a animé le 29 juin dernier a Brazzaville une conférence de presse qui a porté sur la situation politique nationale au lendemain de l'élection présidentielle des 17 et 21 mars 2021. Conférence qui a permis non seulement au premier secrétaire de l'UPADS  de rompre le silence que le parti s'était librement impose, mais aussi et surtout d'exprimer la position de cette force politique et celle de l'opposition dont il a charge sur le programme d'action du gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO.

Devant la représentation nationale, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO, a effectivement présente sa feuille de route au travers d'un programme ambitieux contenant les douze batailles du quinquennat du président Denis SASSOU N'GUESSO fraîchement réélu. Comme tout programme politique a signifié Pascal TSATY MABIALA, on peut y déceler la volonté de répondre aux attentes des populations, sans exclure une litanie de bonnes intentions peut-être même démagogiques ou surréalistes. 

A cet effet, le Bureau Politique de l'UPADS a analysé quelques points en raison de leur impact réel sur la vie des citoyens. Avant tout, le Premier secrétaire de l'UPADS s'était interrogé sur la philosophie de cet ambitieux programme a fort parfum de rupture.

Le programme du gouvernement décliné dans ses grandes lignes prévoit d'engager le Congo dans douze batailles pendant ce nouveau et probable dernier quinquennat du président Denis SASSOU N'GUESSO, après sa longue carrière politique. Si tel était le cas, il aurait de bonnes raisons de jeter toutes ses forces dans ces douze batailles de véritables travaux d'Hercule pour laisser un pays en paix, réconcilie, solidaire et prospère. Vu sous cet angle, ceci apparaît comme un programme d'urgence qui tente de rattraper les opportunités gâchées. Or quand c'est urgent, c'est comme si c'est trop tard, disait Charles Maurice Talleyrand. En tout état de cause, restons courtois et positifs. Analysons sereinement ce programme et apportons notre pierre a l'édifice pour le bonheur des congolais que nous voulons tous a dit le Premier Secrétaire de l'UPADS.  La première question est de savoir combien coûtera ce programme et comment le gouvernement compte-t-il le financer : sur fonds propres? Dans un pays quasiment en cessation de paiement qui est à la recherche d'argent frais et où il n'existe pas d'épargne nationale privée, tous les milliardaires réels ou supposés placent leur fortune a l'extérieur, dans les paradis fiscaux à l'abri de tout bruit. Sur emprunt ? Dans un pays surendetté avec environ un taux de 96% du PIB, qui en prendrait le risqué? Quant aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, ils attendent impatiemment la conclusion d'un programme avec le FMI que le Congo refuse d'exécuter estime le premier secrétaire de l'UPADS, Pascal TSATY MABIALA.

De l'analyse des douze batailles annoncées et des réactions de l'UPADS, parlant de la santé le Premier Secrétaire a indiqué que le système de santé au Congo appelle des réformes en profondeurs. L'objectif stratégique du gouvernement est de rendre disponible et accessibles à tous les congolais, des soins de base de qualité, redynamiser les districts sanitaires et d'engager la réforme hospitalière. Répondant à cette préoccupation, pour l'UPADS, l'ambition première du gouvernement est sûrement bonne, mais l'insistance sur des investissements malavisés est l'une des raisons pour lesquelles le Congo n'arrive pas à les réaliser. Pourquoi alors investir sur la construction de 12 hôpitaux généraux qui doivent en plus être équipés, gérés, entretenus, plutôt que d'investir dans l'existant aujourdhui quasiment dans l'abandon et qui suscite a la fois pitié et colère s'exclame le Premier Secrétaire de l'UPADS. 

Pour les partisans de l'UPADS ces hôpitaux généraux sont en réalité la conséquence des choix budgétaires hasardeux et non concertés avec le parlement comme le recommande le FMI dans sa dernière revue. Par ailleurs, le premier ministre annonce a demi mot la privatisation du secteur de la santé, où tout au moins la consécration de deux systèmes de santé : l'un pour les nantis et l'autre pour les couches populaires. 

Parlant des retraites, le premier secrétaire le ministre en charge de ces questions reste le même. Rien de nouveau sous le soleil, comme qui dirait le gouvernement a tort de croire que ce problème n'est que budgétaire. En vérité, il faut réformer notre système de retraite qui ne s'appuie que sur le vieux mécanisme fondé sur la solidarité et qui ne fonctionne normalement qu'en temps de plein emploi ou lorsque l'état providence assure la couverture des déficits par le biais des subventions. 

De l'éducation de la jeunesse, l'UPADS pense que le retard est incommensurable. S'agissant de la promesse du président de la  République de construire une université a pointe noire, le projet est à saluer a déclaré Pascal TSATY MABIALA. Tout en restant dubitatif sur la réalisation de cet important investissement dans une conjoncture aussi morose, nous ne comprenons pas cette tendance du gouvernement a investir dans du neuf plutôt que de réhabiliter et d'augmenter les capacités d'accueil de l'existant a-t-il souhaite. 

S'agissant des grèves à répétition, l'UPADS estime que le premier ministre chef du gouvernement a manqué cruellement de sensibilité avec la stigmatisation a peine voilée du droit de grève pourtant garanti par la constitution et les lois syndicales. Tout en acceptant l'encadrement de ce droit dans les secteurs sociaux aussi sensible pour ne pas en jouir abusivement. Réagissant sur la dette publique, l'UPADS pense que celle-ci reste à un niveau très élevé et demeure insoutenable Quant à l'économie et les finances les sacrifices, les citoyens en ont toujours fait depuis au moins 5 ans déjà. Il est inutile de rappeler au premier ministre que celle-ci s'exprime aussi par la résilience. Parlant de la corruption, l'UPADS pense qu'il a des raisons de douter de la détermination du chef de l'État en parole, car, ce n'est pas en multipliant des commissions que la question sera réglée. Il faut agir, et vite, sans remords et sans exclusivité a signifié le premier secrétaire de l'UPADS.

Parlant de la démocratie, le Premier Secrétaire de l'UPADS a indiqué que la loi électorale doit s'adosser sur la refonte du fichier électoral pour la maîtrise du corps électoral. Parlant de l'opposition et de son inclusion, si c'est de l'UPADS que le Premier Ministre a parlé, il se trompe, car, l'UPADS n'est pas au gouvernement a conclu Pascal TSATY MABIALA.

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