/image%2F1906098%2F20220624%2Fob_ab2fdd_oms1.jpg)
« Soins maternels, néonatals et gynécologique dans le contexte de la COVID-19 et les ODD », constitue le thème des Deuxièmes Universités de Gynécologie et Obstétrique du Congo tenues le 23 juin 2022 à Brazzaville. Organisées par la Société Congolaise des Gynécologues Obstétriciens en sigle la SOCOGO, ses assises ont étés placé sous le patronage de Gilbert MOUKOKI, Ministre de la Santé et de la Population. En présence de la Conseillère à la santé du Chef de l’État, du Docteur Lucien MANGA, Représentant de l’OMS pays. Ces Universités ont eu pour objectifs d’améliorer, partager aux participants, communiquer sur les connaissances des gynécologues obstétriciens, sur les bonnes pratiques et les nouvelles recommandations de l’OMS en matière de la Santé de la Reproduction. Elles visent entre autres à Repositionner la SOCOGO en rappelant les missions de cette société savante.
/image%2F1906098%2F20220624%2Fob_99d14f_oms2.jpg)
Ouvrant les travaux des Deuxièmes Universités de Gynécologie et Obstétrique, Gibert MOKOKI, Ministre congolais de la Santé et de la Population, dans son discours a laissé entendre que parler des universités de gynécologie et obstétrique, voudrait à mon entendement travailler l'unité de cette grande corporation qui est cœur de la survie même de l'humanité. Ces Universités doivent être une « Alma mater », où les acteurs permanents et associés qui doivent constituer le temple du savoir des témoignages et promouvoir l'expertise voire les évidences dans l'exercice de la médecine au quotidien.
Quant au Président de la SOCOGO, Professer Clotaire ITOUA a rappelé qu’au Congo, la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile, demeure préoccupante. En effet, selon le dernier rapport de l’observation nationale des décès maternels, néonatal et infantile le ratio de mortalité maternelle est estimé à 445 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV), tandis que le taux de mortalité néonatale est 27 décès pour 1000 naissances vivantes et la mortalité infanto juvénile à 45 décès pour 1.000 naissances vivantes. Les Université de Gynécologie et Obstétrique sont une opportunité pour faire le point des recommandations d’Abidjan et de renforcer les capacités des prestataires de santé pour l’amélioration de la qualité des soins maternelle.
/image%2F1906098%2F20220624%2Fob_2ba7b4_oms5.jpg)
A cette occasion de l’ouverture officielle de ces Universités, le Professeur émérite Hervé ILOKI au nom de son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, Grand Maître des Ordres nationaux a été décoré à l’ordre de la médaille d’honneur de la santé au grade de médaille d’or.
Au terme de ces assises, les participants ont recommandé ce qui suit : La multiplication des réunions scientifiques; L'appréciation de l'utilisation du programme ; La promotion de la culture et de la qualité avec la revue des décès maternels et infantiles ; Réinitialisation de la formation des prestataires sur la réanimation néonatale ; Promotion du dépistage du cancer de col de l'utérus ; Assurance de la disponibilité des médicaments d'urgence dans les formations sanitaires.
/image%2F1906098%2F20220624%2Fob_b1e2c6_oms3.jpg)
A noter que dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile, l’OMS Afro a formé les sociétés savantes de gynécologie et obstétrique d’Afrique y compris le Congo en 2021 à Abidjan. Dans la région africaine, l’OMS œuvre de concert avec les pays et les partenaires pour améliorer la qualité des soins maternels et néonatalis et pour renforcer la formation en soins infirmiers et obstétricaux, ainsi que le perfectionnement professionnel et la règlementation.
/image%2F1906098%2F20220624%2Fob_91fc39_oms4.jpg)