(Agence Ecofin) - Selon un rapport de FSD Africa, le continent africain aurait besoin de 250 milliards de dollars annuellement sur la période 2020-2030 pour faire face aux conséquences néfastes du changement climatique et réaliser sa transformation énergétique.
Selon l’Agence International de l’Energie (AIE), il est nécessaire de modifier fondamentalement le mode de financement des projets énergétiques pour que les pays africains puissent atteindre les objectifs climatiques et garantir l’accès universel à l’énergie d’ici à 2030.
L’AIE prévoit dans son scénario « Afrique durable » une multiplication par deux des investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique subsaharienne d’ici à 2030, avec les énergies propres représentant une part de 70 % de ces investissements.
Pour arriver à ce niveau d’investissement, l’Agence préconise la réduction des risques et le redoublement d’efforts pour attirer un large éventail de fournisseurs de capitaux, notamment des capitaux privés et des institutions financières locales.
En effet, les investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique subsaharienne se sont largement appuyés sur des sources de financement publiques et d’organisations financières internationales. Cependant, pour atteindre les objectifs de 2030, le financement du secteur de l’énergie doit davantage provenir du secteur privé.
À l’échelle mondiale, plus de 70 % des investissements dans les énergies propres viennent de sources privées sur la période 2016-2030, selon le scénario « Afrique durable » de l’AIE. Dans le même temps, le renforcement du rôle des systèmes financiers nationaux devrait améliorer la participation du secteur privé africain.
Abdoullah Diop