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PCT : une marche silencieuse  en mémoire de Joséphine MOUNTOU BAYONNE née NGAYAN-EKO

par André LOUNDA 14 Novembre 2022, 15:46 Société

 

Pour rendre  un vibrant hommage à la Vénérable Sénatrice Joséphine MOUNTOU BAYONNE décédée le 24 octobre dernier à Paris, en France, les femmes du Parti Congolais du Travail (PCT) ont organisé, le dimanche 13 novembre 2022 à Brazzaville, une marche silencieuse pour honorer la mémoire de cette icône congolaise de la lutte pour l’émancipation des femmes en République du Congo.

Initiée par Esther AHISSOU GAYAMA, Secrétaire Permanente dudit Parti chargée à la Condition féminine, à l’Enfance et à la Famille. Plus de trois cents femmes, cadres, membres et sympathisants de ce Parti vêtues de tee-shirt blancs arborant l’effigie de Joséphine MOUNTOU BAYONNE et des drapelets rouges en première ligne  Esther AHISSOU GAYAMA, Jacqueline Lydia MIKOLO, Belinda AYESSA ? Vadim MVOUMBA et bien d’autres ont pris part à cette marche pour témoigner leur amour à cette dernière disparue, qui est la première femme congolaise ayant inscrit son nom sur la liste d’or des femmes engagées pour l’émancipation de la femme, ont marché sur environ deux kilomètres avec pour point de départ le siège du Parti à Mpila sont parties à la rue Mfoa non loin du cinéma Canal Olympia où se tient la veillée mortuaire, en passant par la pointe hollandaise et l’avenue de France.

A cet effet, au lieu de la veillée mortuaire, une série de témoignages sur la personnalité de l’illustre disparue ont été rendu public autour de la vie et l’œuvre  politique à laquelle des appels ont été faits  à suivre son exemple.

Pour Esther AHISSOU GAYAMAJoséphine MOUNTOU BAYONNE l’a marquée de manière particulière lorsqu’en 2011  elle accède au secrétariat permanent du PCT. «  A peine venue, elle m’a confié la mission d’organiser le congrès de dissolution de l’Union révolutionnaire des femmes des femmes du Congo. Elle m’a confié, ensuite, l’organisation du congrès constitutif de l’Organisation des femmes du Congo. Tâches auxquelles j’ai réussi grâce à son soutien. ‘’Seule la lutte libère’’ est l’un des slogans emblématiques qu’elle nous a laissés avec d’autres femmes engagées, entre autres, Marie ELEKA, Emilienne BOTOKA, Micheline NGOLENGO et Thérèse EBONGA», a-t-elle rappelé.

De sa par le Vénérable Sénateur Gabriel OBA-APOUNOU, avec qui ils ont eu à gérer les organisations de masse, Jos2phine MOUNTOU BAYONNE était de beaucoup dans la survie du PCT pendant les moments difficiles.

« Joséphine MOUNTOU BAYONNE a appartenu à un groupe trilogique composé de l’Union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC), l’Union révolutionnaire des femmes du Congo(URFC) et de la Confédération syndicale congolaise (CSC). Le PCT doit son existence à ces trois forces politiques, qui ont su résister lorsqu’il était attaqué. Maman Joséphine, Michel BOKAMBA-YANGOUMA et moi étions des complices, en tant que dirigeants de ces Organisations de masse. Face à tout mouvement qui menaçait le PCT, elle s’est tenue debout comme une brave femme avec notre complicité », a fait savoir le Sénateur.

Quant à Ida Victorine NGAMPOLO, l’illustre disparue était d’une constance inédite dans ses convictions politiques.  ET ce qu’il faut retenir de maman Joséphine MOUNTOU BAYONNE, c’est qu’elle était constante dans le parti et a résisté contre vents et marrées. Certaines n’ont pu l’être et ont fini par quitter le navire. Certaines de nos collègues ont occupé des hauts postes, au sein du parti comme au niveau du gouvernement. Mais elle et moi, malgré tout, sommes restées fidèles au parti pour lequel j’ai adhéré en 1970 et elle en 1974.

Décédée à l’âge de 93 ans à Paris en France, Joséphine MOUNTOU BAYONNE était la première femme après les indépendances à mener un combat acharné au profit des droits et de l’émancipation des femmes. Présidente de l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) de 1974 à 1979, elle a été, pendant cinq décennies, un guide pour les femmes de la sphère politique nationale, en particulier celles issues du Parti Congolais du Travail.

 

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