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Le Congo entend améliorer sa gouvernance publique

par André LOUNDA 6 Décembre 2022, 08:18 Société

« Le Rôle de Contrôle d’Etat dans l’Optimisation des Processus Administratifs », constitue le thème du Forum National sur la Gouvernance Publique dont les travaux se sont ouverts le 05 décembre 2022 au Palais des Congrès de Brazzaville par Anatole CVollinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement en présence de Jean Rosaire IBARA, Ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs ; de Madame KOMOTOUROU OUATTARA, Représentante de la Banque Mondiale au Congo et de Dieudonné BANTSIMBA, Président du Conseil Municipal et Départemental, Député-Maire de la Ville de Brazzaville.

Organisé par Ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs en partenariat avec la Banque Mondiale en conformité avec le programme de société de son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, « Ensemble poursuivons la marche », ce forum vise la création d’un cadre de concertation et de consultation de l’ensemble des parties prenante sur l’état des lieux de la gouvernance publique, la définition de l’approche stratégique et la mise en œuvre d’une démarche participative pour les travaux d’élaboration des politiques nationales du contrôle d’Etat, de la qualité du service publique et de la lutte contre les antivaleurs et permettra à édifier les participants sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs ; faire participer l’ensemble des parties prenantes à l’élaboration de l’état des lieux de la gouvernance publique ; définir l’approche stratégique de ce ministère ; élaborer avec les parties prenantes les politiques de ce ministère et de réfléchir sur la mise en place d’un référentiel d’évaluation, de l’action publique en fixant le périmètre, définissant les modalités et outils d’évaluation et, identifiant les indicateurs de performance ainsi que les critères d’évaluation associés est élaboré.

Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais a laissé entendre qu’il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo sans une bonne gouvernance. Ce pilier, selon lui, détermine l’engagement du pays à inscrire son action dans la durabilité et l’irréversibilité. « C’est pour cette raison que l’amélioration de la gouvernance et les réformes institutionnelles subséquentes sont au cœur de la vision de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat. La bonne gouvernance conduit à des meilleures politiques publiques, développée de manière ouverte, transparente et responsable. « La bonne gouvernance conditionne la prospérité de notre pays. Ainsi dit, je cite le chef de l’Etat : « il n’y aura pas d’avenir pour le Congo sans une bonne gouvernance ». Ce pilier détermine notre engagement à inscrire notre engagement dans la durabilité et l’irréversibilité. Ce forum a pour obligation d’épingler les grands enjeux de la bonne gouvernance et les recommandations qui seront formulées doivent concourir à sa matérialisation » Ce pilier détermine notre engagement à inscrire notre engagement dans la durabilité et l’irréversibilité. Ce forum a pour obligation d’épingler les grands enjeux de la bonne gouvernance et les recommandations qui seront formulées doivent concourir à sa matérialisation car la bonne gouvernance est notre credo commun, une bataille que nous devons remporter ensemble en luttant systématiquement contre les antivaleurs ou les comportements déviants. », a déclaré Anatole Collinet MAKOSSO.

De sa part, Jean Rosaire IBARA, le Chef de ce Département ministériel, dans son discours a rappelé que  la démarche du ministère qui vise la consolidation des efforts déjà engagés en vue de garantir une meilleure mobilisation des organes de veille et d’impulsion de la bonne gouvernance, tout en préservant les interactions et les complémentarités entre les différentes fonctions et structures de l’Etat. Il a aussi indiqué que les outils proposés seront applicables dans différents organismes publics en prenant en compte les spécificités de chaque organisme et l’organisation interne des missions de contrôle interne et d’audit à mettre en place pour la mise en œuvre effective de la politique nationale du Contrôle d’Etat, de la qualité du service public et de la lutte contre les antivaleurs. « La performance de l’action publique et la gestion axée sur les résultats sont les boussoles de l’action du gouvernement. Il est difficile de trouver des solutions aux problèmes qui seront identifiés sans une remise en question. Nous voulons impulser les actions concrètes », a souligné Jean Rosaire IBARA. 

Quant à la Représentante de la Banque Mondiale, KOROUMOUTOU OUATTARA a fait savoir qu’en République du Congo, le Projet des Réformes Intégrées du Secteur Public en sigle, le PRISP est la réponse du Gouvernement, appuyé par la Banque Mondiale pour promouvoir la bonne gouvernance. Ce projet, d’un montant de 40 millions USD, vise précisément l’amélioration de la gestion des ressources publiques et de la redevabilité en République du Congo.  Le PRISP est cet outil stratégique de promotion de la qualité de la gouvernance à travers la mobilisation des recettes non pétrolières, le renforcement de la gestion des dépenses publiques et la modernisation de l’administration publique, d’adoption d’un système de budgétisation des programmes et le renforcement des mécanismes de participation, de transparence et d’inclusion.

A noter que durant quatre jours du 5 au 8 décembre 2022,  outre la démarche participative, les délégués aux travaux du forum vont également débattre du contrôle, du management des risques et de l’audit interne dans les administrations publiques.

 

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