Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 En cette année 2023, Edith Delphine Emmanuel ADOUKI entend poursuivre le dialogue social avec les syndicats de l’Université et des étudiants

par André LOUNDA 27 Janvier 2023, 18:23 Eduaction

 

L’année 2023, vient de démarrer avec des défis et perspectives. Pour les relever, Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique n’a pas caché ses ambitions et réitère son engagement à la tête de ce département ministériel avec satisfaction et tracer quelques perspectives qu’elle entend réaliser ensemble avec les personnels des différents départements de l’institution dont elle a la charge. Ceci, c’est au cours d’une communication qu’elle a livrée face aux représentants de toutes les entités évoluant dans son département le 27 janvier 2023 à l’Auditorium de l’Université Marien NGOUABI.

A l’entame de sa communication, elle a premièrement salué la mémoire des agents des Universités, personnels enseignants, non-enseignants et de leurs chers étudiants qui leurs ont quitté cette année, particulièrement, le Professeur Alain-Michel MOMBO, Secrétaire Général de l’Université Marien NGOUABI. Et par conséquent, elle a invité à tous d’observer une minute de silence en leurs mémoires. Poursuivant, elle a souhaité à tous une bonne et heureuse année 2023« Que cette année soit pleine de santé et de réalisation de tous vos vœux les plus cher, ainsi que ceux des membres de vos familles respectives ».

Ensuite, elle a d’une part, féliciter les personnels de son département pour leur engagement indéfectible à la réalisation du projet de société de son Excellence Monsieur le Président de la République qui vise à former le capital humain, à mener les activités de recherche et d’innovation dont notre pays a besoin pour son développement durable. « Je souhaiterais, après ces réalisations notables, réitérer ma satisfaction et tracer quelques perspectives que nous allons réaliser ensemble durant l’année 2023 », a-t-elle laissé entendre.

Dans sa communication, elle s’est appesantie sur trois point à savoir : Les perspectives dans le domaine de l’Enseignement Supérieur ; Les perspectives dans les domaines de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique et le tout suivi d’une conclusion.

Sur le premier aspect, le Professeur Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a rappelé l’auditoire que l’Enseignement Supérieur a pour mission de former les cadres compétents, capital humain sans lequel le développement de notre pays serait vain. Cet objectif est aujourd’hui poursuivi par les Universités publiques et des Etablissements d’Enseignement Supérieur privés.

Elle s’est rassuré sur le fonctionnement effectif des organes de délibération des Universités ; L'adoption de la Politique de l'Enseignement Supérieur ; L’évaluation du système LMD; La professionnalisation et l'employabilité des jeunes ; La digitalisation de L'Enseignement Supérieur ; La prise en compte du handicap dans l'Enseignement Supérieur.

En ce qui concerne le fonctionnement effectif des organes de délibération des Universités, elle a fait savoir que l’organisation des sessions périodiques des organes de délibération des Universités publiques à savoir ; les comités de directions et les conseils techniques, est un impératif qui ne saurait souffrir, en 2023, pour quelque motif que ce soit, d’aucune entorse. « Je veillerais à ce que cette obligation réglementaire soit strictement observée », a déclaré Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technique.

Sur l’adoption de la politique de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a rassuré l’auditoire que l’adoption de la Politique de l’Enseignement Supérieur, qui sera validée sous peu par le Conseil National de l’Enseignement Supérieur, se justifie par une exigence, à savoir instituer un Enseignement Supérieur de qualités, performant, compétitif et dynamique. « Pour cela, nous allons adopter la carte universitaire ; ce qui permettra de rapprocher l’offre de formation des apprenants », a-t-elle décidé.

Aussi, elle s’est félicité de l’ouverture prochaine de l’Université Catholique du Congo-Brazzaville, à Liambou ; de la rentrée à l’Ecole Nationale de Formation Initiale et Continue des Enseignants  (ENFICE), à Mouyondzi, Département de la Bouenza ; de la construction de l’Université Inter-Etats Congo, Cameroun, à Mokéko dans le Département de la Sangha. Elle s’est réjouis par ailleurs, de la création de l’Agence Nationale pour l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et de son opérationnalisation future.

Quant à l’évaluation du système LMD, elle a déclaré que ce système est institué par le décret N° 2009-177 du 18 juin 2009, soit depuis 14 ans. Son évaluation s’impose à nous, car celle-ci conditionne la qualité de l’enseignement assuré par nos établissements. Sur l’employabilité des jeunes, Madame le Ministre a souligné que l’attractivité des études supérieures se mesure notamment par l’augmentation exponentielle du nombre des étudiants dans nos établissements. Toutefois, l’on observe qu’à la fin de leur formation, les étudiants ne trouvent pas toujours un emploi. L’une des explications de cette situation réside dans les offres de formation qui ne répondent pas toujours à la demande du monde du travail. « Nous avons, par conséquent, le devoir impérieux de modifier qualitativement notre offre de formation à l’instar du Master Professionnel Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement et Développement Durable, de la Faculté des Sciences et Techniques, une belle expérience à généraliser dans notre Alma Mater », a-t-elle suggérée.

« Nous avons l’obligation de transmettre des savoirs, des savoirs faires et des savoirs êtres à des étudiants qui doivent être absorbés par le marché de l’emploi », a recommandé Madame le Ministre.

Pour cela, a-t-elle poursuivi, «  nous  devons évaluer nos programmes et les réformer. Car, de ces réformes dépendent l’employabilité et l’avenir des jeunes ».

A cette fin, nous envisageons : la finalisation du processus tourné vers l’institutionnalisation, avec l’appui de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), du statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) ; la formation en alternance entre le système éducatif et le monde professionnel ; l’insertion des modules sur l’entrepreneuriat dans les programmes de formation.

D’après Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUK, la digitalisation de l’Enseignement Supérieur est un vaste et complexe chantier, qui devra permettre au système d’être plus performant. Grâce à la maîtrise des effectifs, des ressources produites et des allocutions fournies. Pour cela,  le programme de développement, de transformation et de digitalisation et de gestion de notre sous-secteur s’articulera sur trois piliers stratégiques à savoir : la transmission du savoir ; le développement de la recherche ; la transformation numérique.

Selon elle, sur la prise en compte du handicap, elle a expliqué que le handicap est invisible dans notre système d’enseignement supérieur. Nous avons l’ambition de lancer une réflexion sur sa prise en compte par nos administrations. Il s’agit d’envisager la formation des formateurs, la création de conditions appropriées d’apprentissage des personnes vivant avec handicap, afin qu’elles ne soient plus exclues de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans notre pays.

Les perspectives dans les domaines de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique

Elle a rassuré que dans ce domaine, la dynamique actuelle marquée par l’adoption de la Politique Nationale de la Recherche Scientifique doit se poursuivre au double plan institutionnel et matériel.

En cette année 2023, renforcer la gouvernance de ce sous-secteur ; promouvoir la coopération bilatérale et multilatérale, tant public-privé, que public-public : finaliser le processus d’adoption du nouveau statut de la recherches scientifique, mettre en place les comités de direction des Instituts ; faire fonctionner les conseils scientifiques ; mettre en place le comité interministériel de la science et de la technologie ; redynamiser le conseil supérieur de la science et de la technologie ; poursuivre la mise en œuvre du projet femme de sciences.

Au plan matériel, elle entend de façons générale avec tout le personnel, mener des expériences et développer les technologies nécessaires et de façon particulière, dans le cadre de la mise en œuvre du PND 2022-2026, principalement le pilier relatif à l’agriculture au sens large, il s’agit de : Renforcer les capacités de l'offre de service, au moyen de programme de promotion des ressources humaines ; Améliorer les infrastructures et les équipements, particulièrement les laboratoires ; Faire de la recherche appliquée au développement. 

Pour conclure, Madame le Ministre a sonné l’alarme qu’il est urgent de repenser notre système d’enseignement supérieur, et de la recherche scientifique à la faveur des états généraux de l’éducation, de la formation et de la recherche. Nous devons changer nos méthodes de travail, planifier nos actions, et désormais faire de la prospective !

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires

Haut de page