Vient de naître au Congo l’ONG L’Observatoire Handicap Humanité (H2O)

Une Campagne de Formation DU Collectif LILOBA couplée à la sortie officielle de l’ONG L’Observatoire Handicap  Humanité (H2OP) s’est tenue le dimanche 19 février 2023 à Brazzaville. Il s’est agi au cours de cette rencontre de présenter au public, les instances des organes et des dirigeants de cette Organisation Non Gouvernementale et du lancement de la Campagne de Formation.

Enregistrée sous le N°001/023/MIDDL/DGAT/DLPC/SAC, publiée au Journal Officiel, l’Observatoire Handicap Humanité que dirige Emmanuel BAT est une ONG à but non lucratif, à caractère social et humanitaire, apolitique est un espace d’observation scientifique et d’expérimentale. D’après Emmanuel BATI, Président de ladite ONG qu’il y a l’Observatoire des Droits de l’Homme aujourd’hui nous avons un observatoire des personnes vivant avec handicap parce qu’elles vont identifier et qu’elles ont trop de problème. Ce dernier a rappelé les auditeurs que le bureau exécutif de cette nouvelle organisation de la société civile a un mandat de 4 ans et ce n’est qu’à 4 ans après qu’il, aura une évaluation et restructuration du bureau exécutif et ce bureau fonde son identité sur 4 axes principaux à savoir : le handicap, l’humanité, le développement et les violences faites aux femmes handicapées. Ceci, c’est parce que quand la femme handicapée est marginalisée, soit on peut la violer et les gens pensent que c’est normal et on peut même la taper a fait savoir le président de cet observatoire. Face à l’humiliation que subissent les personnes handicapées, l’H2O entend travailler d’arrachepied pour faire face aux personnes qui n’ont pas la maîtrise des droits humains afin de les ramener au respect des droits de la personne vivant avec handicap. Cette organisation a déjà son plan de travail et budgétaire annuel qui est déjà au conseil d’administration pour sa validation, a laissé entendre Emmanuel BATI.

Au cours de cette cérémonie, les instances dirigeantes composées de 5 membres de cette ONG ont été présenté.

S’agissant de la campagne de formation intitulée « Elengi ya mosala » (le plaisir de travail) dans son allocution de circonstance, la Présidente du Collectif LOLOBA, Gustavine LOUZOLO MASSANGHA ? Secrétaire Général chargée du genre de l’Observatoire Handicap  Humanité a laissé entendre qu’au Forum National de l’économie informelle qu’elle a noté que ce secteur est dominé par les personnes handicapés en général et principalement par la femme handicapée. Cette dernière  constitue un groupe économiquement démuni. Cette situation trouve ses origines à l’accès limité à l’éducation et aux services de base. Le manque de politique de ré scolarisation de l’enfant handicapé qui plonge cette couche sociale dans le cercle vicieux enfant pauvre-adulte-pauvre. Face à la spécificité des personnes vivant avec handicap, lac société  ne les a pas permises de se forger un chemin d’avenir meilleur.

Poursuivant son propos, elle a déclaré que la personne handicapée se heurte à des stéréotypes sociaux. C’est dans la quête d’une autonomisation qu’elle se lance dans l’apprentissage des métiers et au commerce informel. Malheureusement, ce secteur lui est très défavorable. Cela nous mène à constater à quel point le manque de formation de ces acteurs à marquer et continue à marquer pour le développement de notre pays. C’est dans la démarche de correction des erreurs cde nos sociétés qui depuis des décennies ont placé la personne handicapée au second rang.

Par ailleurs, elle  a souligné que le Collectif LILOBA s’est assigné la mission de formation qualifiante adaptée aux personnes handicapées avec des classes inclusives depuis2022. Sur un échantillon de 100 femmes prévues, 42 ont été formées en Top vente en 2022. Le challenge de cette année est de formé 58 femmes dont 12 en Top vente, 6 en Top départ et 15 en perlerie. Ceci grâce à l’appui technique de l’Institut Européen de Coopération et de Développement via Congo-Entreprise-Développement et de l’Institut Chic Perle. Cette nouvelle session de formation vise à point nommé de redonner la joie d’apprendre à celle qui jadis était exclue du système éducatif de base par manque d’une véritable politique sociale en leur faveur.

Pour conclure, elle a lancé un vibrant appel aux autorités publiques et aux partenaires techniques et financiers d’accompagner cette élite engagée pour le développement, tout en rappelant que le passage de l’informel au formel nécessite la mise à disposition des moyens financiers, techniques et un suivi administratif des principaux entrepreneurs œuvrant dans ce domaine.