La déportation des matsouanistes et les actes de barbarie des administrations coloniales française au Moyen Congo et à travers le monde au centre d'une commémoration par les fidèles de la communauté Ngunza-Matsouanistes

Les Ngunzas Matsouanistes honorent les peuples noirs qui ont été déportés partout dans le monde. «Nzungu za Ngunza - Persécution et extermination des Ngunzas >>. C,est sur le thème au cours duquel cette journée commémorative chez les Ngunzas Matsouanistes, et les peuples opprimés a été au centre des deux jours de commémoration à l’endroit des Matsouanistes et de bien d'autres peuples africains ayant payés le lourd - tribut, depuis la traite négrière, de la colonisation jusqu'à nos jours. Pour célébrer cette journée sacrée pour les Ngunzas Matsouanistes, plusieurs franges ngunzistes ont pris d'assaut le quartier général des Matsouanistes dans le 2 ème arrondissement de Brazzaville, notamment, à Mpissa, le site historique des Matsouanistes. Des autorités administratives, politiques, locales et législatives ont rehaussées leurs présences cette activité.

Deux points forts ont marqués cette cérémonie : le 17 juin dernier, avec le rassemblement des choristes pour la partie chants et musiques, devant le Député Vadim Osdet Mvouba, le représentant de Mme le Maire de Bacongo et bien d'autres.

Dans le Kimoko de ce jour, le Nguri Nganga, MASSENGO MBEMBA souligne que: « pendant la déportation, les anciens ont utilisé leur corps comme instrument de musique pour chanter, pour faire de la musique, afin de trouver la motivation, et au final se conforté dans leur voie en redécouvrant leur voix.

« Quand le coq à chanter, toutes les femmes debout, ont pris les calebasses pour aller puiser l'eau en chantant. Le chant du coq est inné, il n'est pas appris.», a déclaré, le Ngudi Nganga, le Léopard MASSENGO MBEMBA.

Dans son message à la presse, l'honorable Mvouba Vadimir Osdet déclare que : «(...) la musique permet de donner un message, de défendre une opinion, de véhiculer des valeurs d'autodétermination, des valeurs de dignité, d'émancipation et vous savez qu'André Grenard MATSOUA était un homme engagé et son combat avait un caractère engagé, et, on est toujours passé par la musique pour finalement célébré la dignité du peuple noir. Voilà donc le sens que je donne à ma présence ici aujourd'hui.», dit le Député Vadim Osdet MVOUBA.

Au cours d’une interview qu’il a accordé à la presse, l'honorable Vadim Osdet MVOUBA pense que c'est un moment d'une grande émotion parce qu'il s'agit là, de célébré la dignité du peuple noir. Pour lui, célébré la capacité de l'homme noir, est finalement rechanté l'humanité parce que, le peuple noir à quelque chose à proposer ; une alternative, et si en tient aux valeurs prônés par André Grenard MATSOUA, on pourrait sortir l'humanité de la barbarie planétaire et de névrose collective : « je sors de là avec beaucoup d'émotion.», ajouté l'honorable Vadimir Osdet MVOUBA.

La journée du 18 juin dernier, consacrée au Kimoko (Culte), couronnée par l'enseignement du Chef Spirituel des Ngunzas Matsouanistes, Nguri Nganga, MASSENGO MBEMBA, le Léopard devant les élus du peuple l'honorable BADIABIO Dady's, de l’UDH-YUKI, l'ancien Député, LOUNANA KOUTA, l’ancien Ministre Alain AKOUALA ATIPAULT et bien d'autres.

Dans le Kimoko du 18 juin 2023, le Grand Léopard a souligné que : « Les ancêtre disaient, les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts. Les morts, au contraire instruisent les vivants. » Selon lui, la déportation c'est aussi la violence. Elle est défini comme une action pour un pouvoir politique de contraindre un groupe de personnes à quitter son habitat, son territoire ou encore son pays pour l'obliger à s'installer ailleurs...etc. L'utilisation des Bébés comme appât pour alligator. Cette période fut marquée par l'utilisation des Bébés comme appât en est une qui laisse toute conscience amorphe. Imaginez que cette enfant est le vôtre, et aujourd'hui, le terme «Bébés noirs» l’auriez- vous utilisez ? Ces choses ne sont pas faciles à dire, mais nous devons le dire pour la postérité. Il y avait une forte demande pour la peau de crocodiles, qui était utilisée dans la production de chaussures, de vestons, de ceintures et d'autres articles en cuir. La peau d'alligator était très rentable dans les années 1800 - 1900, s'explique le Nguri Nganga, MASSE NGO MBEMBA, le Grand Léopard au cours du Kimoko.