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Venues des neuf arrondissement que compte Brazzaville et de l'Île Mbamou, ce vendredi 20 septembre 2024 au palais des Congrès de Brazzaville, ces femmes se sont réjouis sur cette initiative du Secrétariat Exécutif Féderal de l'Organisation des Femmes du Congo (OFC) du département de Brazzaville que préside Charlotte OPIMBAT qui leur a permis l'occasion d'évoquer les difficultés qu'elles rencontrent dans l'exercice de leurs activités. Cette activité a été marquée par la présence des administrateurs-Maires des arrondissements de Djiri et de Moungali ainsi que de la représentante du Consul de la Côte d'Ivoire.
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Le Secrétariat Exécutif Fédéral de l'Organisation des Femmes du Congo du département de Brazzaville élargie à la commission locale de contrôle et d'évaluation est désormais à l'œuvre après sa session inaugurale tenue au mois de juin dernier. C'est dans ce cadre de l'exécution de son programme d'activités, exercice 2024 que s'est inscrite cette causerie-débats. Un échantillon de plus de 200 femmes vendeuses de manioc, de Koko, des beignets et des patachous identifiées dans les neuf arrondissement de Brazzaville et de l'île Mbamou ont à cette occasion, partagé leurs expériences, les difficultés rencontrées dans l'exercice de leurs activités génératrices de revenus. Il s'agit de reconnaître le travail auquel se livre au quotidien ces femmes pour soutenir leurs foyers très souvent dans des conditions très difficiles.
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Dans son discours de circonstance, Charlotte OPIMBAT en ses qualités de Présidente du Secrétariat Exécutif Fédéral de l'OFC du département de Brazzaville, a déclaré qu'au cours de cet échange, nous voulons mettre la femme du secteur informel en avant, montrer qu'elle est leader dans le secteur dans lequel elle évolue. Elle est femme de valeur sur qui le Congo compte. Imaginez, Brazzaville sans manioc, sans Koko une journée !!! OFC Brazzaville entant établir une collaboration permanente avec vous femmes du secteur informel, pour connaître vos problèmes, vos difficultés et ensemble chercher les solutions, car s'il est bien maitrisé il peut contribuer à l'économie nationale. Malheureusement, force de constater que ces femmes ne reçoivent que rarement des appuis substantiels capables pour booster leurs activités et leur permettre d'améliorer leurs ressources.
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Par ailleurs, elle a aussi souligné que les défis de ce secteur ainsi que les goulots d'étranglement, sont très mal connus et les femmes connaissent d'énormes difficultés pour mobiliser des bénéfices réels grâce à leurs activités. Elles ne peuvent pas dans ce cas profiter réellement de leur travail pour contribuer vraiment aux charges de leurs ménages. Poursuivant, elle a ajouté que ces actrices de développement qui auraient pu contribuer à améliorer les ressources de l'État et y rapporter une valeur ajoutée, en payant des taxes conformes à leurs activités ne sont pas bien connues et leur nombre non maitrisé. C'est ainsi que la fédération de l'Organisation des Femmes du Congo à travers cette activité, veut appuyer le gouvernement qui fait des efforts dans ce domaine et dont les résultats sont déjà visibles. Pour conclure, elle a fait savoir que cette rencontre qui est la première, n'est pas la dernière du genre.
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