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<< Conservation et pérennisation de la Rumba Congolaise >>, c'est sur ce thème qu'a été animée le 14 décembre dernier, la Conférence Inaugurale relative à la cérémonie d'ouverture officielle du Séminaire de formation sur la Transcription Musicale de la Rumba Congolaise organisé par l'Association des Maîtres des Chants (AMC) que préside BOUESSO SAMBA Romain, Musicologue, Enseignant-chercheur à la Faculté des lettres des arts et des sciences humaines, de l'Université Marien NGOUABI.
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À cet effet, Charles BAYÉKOUDILA, Professeur d'éducation musicale en sa qualité de premier intervenant de façon explicite dans sa communication, il s'est appesanti sur la technique de la Transcription Musicale notamment, l'importance de la Transcription Musicale. Dans ses envolées oratoires, il a laissé entendre qu'à la base de la transcription musicale, c'est le processus qui consiste à noter un morceau de musique entendue, qu'il s'agisse d'une simple mélodie ou d'une partition orchestrale complexe visant à la convertir du format audio, au format écrit généralement en notation musicale.
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Que signifie donc, transcrire la musique ?
Transcrire la musique consiste à créer des versions lisibles d'un morceau de musique, des supports d'une œuvre musicale afin de la diffuser et de l'interpréter ultérieurement. L'histoire de Guido d'Arezzo, Moine italien, commence aux approches de l'an 1000, entre Toscane et Roman est-il né vers 995 à Talla, un village du Casentino dans la vallée de l'Arno ? Les habitants du lieu qui n'en doutent pas, ont transformé sa prétendue maison natale en un petit musée dédié<< au Père de la musique >>. C'est Guido d'Arezzo qui nous a donné, les sept (7) notes de la musique. Une transcription dans son premier sens implique une modification plus ou moins importante de l'œuvre initiale. Le dernier degré de la transcription serait l'interprétation d'une partition non modifiée sur un instrument différent de celui duquel l'œuvre a été écrite. Par exemple, une pièce de clavecin jouée au piano, de la flûte au violon, du violon à la guitare. Dans ce contexte, les modifications se limitent au timbre. C'est-à-dire, la qualité du son et du jeu de l'instrument. Par exemple, la résonance du piano est différente de celle du clavecin, l'articulation par la langue, au lieu du coup d'archer, le pincement des cordes de la guitare, au lieu du son continu du violon. Le degré supplémentaire de la transposition, est le décalage d'une intervalle fixe vers l'aigu ou le grave pour adapter l'œuvre à la texture de l'instrument auquel la transcription est déterminée.
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Dans certains cas, norbitus l'œuvre originale peut-être réduite en transposant certains passages à l'octave supérieure ou inférieure pour comprendre à une étendue inférieure de l'instrument norbitus plus étendu. L'harmonisation peut subir une modification, être simplifiée par la suppression de certaines notes voir, supprimer dans le cas d'une transcription pour un instrument mélodique. Exemple, un instrument à vent, une œuvre initiale écrite, harmonisée ou au contraire, enrichir notamment, par une adaptation d'ensemble, une oeuvre écrite pourrait être pour un instrument sonorique ou d'un instrument mélodique ou de possibilité harmonique. La mélodie peut-être en partie simplifiée dans les passages rapides pour une transcription destinée à un instrument moins virtuose. Par exemple, en supprimant des notes par des suites d'arpège ou enrichir par des effets de virtuosité. La modification devrait être limitée pour que la mélodie originelle soit reconnaissable. Lorsque les modifications sont étendues, la nouvelle version de l'œuvre est nommée arrangement, ou une suite des variations pour certains et dont certains peuvent s'éloigner du thème de base. La transcription peut-être réalisée par le compositeur de l'œuvre originale lui-même, s'il est nanti des connaissances du solfège ou par un tiers.
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Enfin, la transcription en musique savante consiste à faire un transfert d'un instrument à adapter une partition écrite. Par exemple, nous pouvons faire une transcription de partition du morceau << Wéle kwa Ku >> de ZOBA Casimir, "Zao" de la flûte vers le violon. Ces deux instruments ayant une texture assez proche, la transcription sera assez élémentaire. Dans le cas de notre Rumba Congolaise, la plupart de ces auteurs-compositeurs, n'ayant pas ces connaissances, il sied qu'un groupe des musiciens des temps actuels, se donnent à la passion de transcrire toutes ces œuvres pour sa pérennisation et pour les besoins d'utilité future. Améliorer les compétences musicales grâce à la transcription.
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Qu'est-ce qui fait de la transcription musicale, une utilisation précieuses de notre temps en tant que musicien ?
C'est simple, lorsque vous transcrivez de la musique, vous ne vous contentez pas de copier les notes, vous vous immergez dans le morceau. Dans le processus qui contribue à améliorer vos compétences productives en vous obligeant à écouter attentivement les nuances de la musique avec une meilleure compréhension auditive de tout, de la hauteur, de la durée, à la dynamique. C'est une pratique qui aiguise votre oreille tout en vous permettant d'identifier les accords, les intervalles, les rythmes avec plus de précisions. La transcription musicale améliore également, votre familiarité avec la notation musicale, c'est ce qui vous permet de lire, d'écrire plus facilement de la musique et cette compétence inestimable que vous appreniez des nouveaux morceaux, que vous composez votre musique où que vous collaborez avec d'autres musiciens. Il comble le fossé entre entendre la musique et la comprendre à un niveau plus profond. Il ne faut pas oublier la technique et l'improvisation au plus, la transcription de l'audio en texte ou de la transcription de pièce de musique d'un musicien accompli peut également, être un outil puissant pour le développement technique et on a les méandres en jouant de la musique concrète. Vous pouvez bénéficier des prouesses techniques et des nuances stylistiques d'interprètes ou orignaux. Bien que cela ne semble pas si impressionnant au départ, celà peut vous inspirez et à incorporer des nouvelles techniques dans votre jeu mais, qui peut finalement, améliorer votre polyvalence expressive. De plus, la transcription est fondamentalement pour l'improvisation. Lorsque vous transcrivez des solos, vous collectez essentiellement des idées et phrases musicales que vous pouvez adapter et utiliser dans vos improvisations. Cela élargi votre vocabulaire musicale et vous fournit une multitude d'idées par lesquelles, vous pouvez même lors des performances les plus décalées. Cette transcription va permettre de préserver le savoir et le patrimoine musical. Il convient également, de considérer l'aspect historique, la transcription musicale joue un rôle crucial dans la préservation des connaissances et le patrimoine musical et dans le déroulement d'un morceau de musique en particulier, dans les genres à forte tradition musicale comme le Jazz et de la musique folklorique serait perdu dans le temps sans la transcription. Si vous voulez vous rassurer que vos œuvres peuvent être étudier, interpréter et apprécié ta par les générations futures, il vaut la peine d'écrire ses œuvres. De plus, la transcription est un langage en soi qui signifie que la notation peut même faciliter le partage de la musique entre différentes cultures et traditions favorisant ainsi, les compétences et une appréciation plus profonde de la diversité musicale. Ici, nous allons donc prendre les outils et les techniques pour cette transcription musicale. Ce qui rend différentes les anciennes époques musicales, c'est la technologie. Aujourd'hui, les musiciens ont accès à un large éventail d'outils et de ressources pour faciliter le processus de la transcription et préserver les œuvres pendant des années, des logiciels comme Harmony A System ; Full Score et bien d'autres offrent des fortes fonctionnalités puissantes pour noter la musique, lire les transcriptions et même transcrire de l'audio en texte. Pour obtenir des conseils détaillés, l'utilisation de ces outils,penser à consulter leurs guides de transcription audio.
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Nous allons chuter avec quelques conseils pour une transcription musicale efficace. Ainsi, que vous soyez un débutant, ou un professionnel chevronné et que vous cherchez à améliorer vos compétences, voici quelques conseils d'experts à garder à l'esprit : commencer simplement comme toujours, commencer par des morceaux simples et progresser progressivement, vers une musique plus complexe, étudier plusieurs fois, jouer le morceau plusieurs fois pour saisir tous les détails avant de commencer à écrire, ralentissez le, utiliser un logiciel pour ralentir la musique sans modifier la hauteur, ce qui facilite l'écoute des passages rapides, prenez une mesure à la fois, consultez vous sur la transcription précise de petites sections, lisez votre transcription pour vous assurez qu'elle correspond à l'enregistrement original.
En somme, la transcription de la musique ne permet pas seulement, au musicien d'étudier et d'analyser les compositions des œuvres mais, offrent également des informations précieuses sur la structure, l'harmonie, le rythme, la culture d'un pays et la technique employée par les compositeurs ou interprètes.
Que vive la Rumba Congolaise !
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Le sociologue Charles BOUETOUM a son tour a développé la sauvegarde de la Rumba Congolaise sous l'angle de la sociologie. Il a souligné que la transcription musicale fait partie d'un tout et c'est sur ce tout qu'il a fait son exposé.
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Pourquoi la stratégie de sauvegarde et de promotion de la Rumba Congolaise ?
Lorsqu'à l'UNESCO, on inscrit un élément culturel sur cette liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, il faut souscrire un certain nombre de conditions. La Convention de 2003, exige que vous vous engagez ou vous qui avez introduit le dossier de candidature, vous vous engagez à entreprendre par vos actions pour que cet élément soit visible, soit connu. Si vous ne le faîtes pas puisque c'est la Convention à laquelle le Congo a souscrit donc, il faut respecter ces engagements -là ! Bien sûr, cela demande des moyens financiers qui font que les choses ne vont pas comme on le voudrait mais, il faut quand-même informer le public ici présent, qui s'intéresse certainement à la transcription musicale mais, qui devrait s'intéresser aussi, aux autres contours de cette stratégie.
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Quels sont les autres contours ?
L'action culturelle des États bien-sûr compte beaucoup pour qu'on puisse introduire un élément culturel à l'UNESCO, les conditions ayant été réunies le 14 décembre 2021, l'inscription a été faite mais, l'inscription n'était pas une fin en soi mais, c'est l'après qui est difficile justement ! Ce que je disais tout à l'heure, ça fait trois (3) ans qu'on est là dessus certainement, il y a des choses qui ont dûes être entreprise qui n'ont pas été faites faute des moyens, il faut le reconnaître. Les axes de cette stratégie nous indiquent que dans un premier temps, c'est un tout : insertion de la Rumba Congolaise dans les cursus et les curriculas éducatifs donc, l'enseignement. L'enseignement est concerné pour qu'on puisse sauvegarder cet élément culturel depuis l'école primaire jusqu'à l'université pour que nos enfants qui sont par exemple, au préscolaire ne se mettent plus toujours à chanter à la claire fontaine, le frère Jacques mais, qu'ils chantent les cantiques des œuvres congolais, les œuvres de la Rumba Congolaise. Il y a dans tout ce qui avait été produit depuis 80 ans à peu près, puisse que la Rumba part à peu près des années 40 jusqu'à aujourd'hui. Eh bien, il y a la dedans des chansons qui peuvent être choisies par les enseignants, les éducateurs pour les enfants du primaire, pour les enfants du préscolaire ou les élèves du primaire jusqu'à l'université. La formation des formateurs pour développer une filière d'enseignement. Nous venons de suivre ici un expert en langage musical, éducation musicale mais, ce personnage est certainement assez bien formé. Il faut qu'il y ait aussi en amont des formateurs, les musiciens, les communautés qui sont proches de la chose publique, certains ne savent même pas qu'est-ce ce que c'est le management artistique ?Il faut insister là-dessus, comment on peut et vous voyez comment nos musiciens d'ailleurs, ils se << débrouillent >> pour essayer un petit peu par des supports, alors que ces choses-là ça traînent, il y a des professionnels dans ce domaine, le musicien lui, il est devant un micro, il a sa guitare très bien mais, il y a à côté des professionnels qui savent manager la musique. Il faut aussi, dans la même moule ce que mon ami disait tout à l'heure qui est à côté de moi, la recherche doit s'impliquer dans ce domaine de la sauvegarde de notre Rumba Congolaise. Il faut donc, renforcer le rôle des communautés par la valorisation de la Rumba Congolaise, structurer ces communautés et un cadre juridique pour permettre aux musiciens d'évoluer dans la meilleure manière parce que sinon, c'est de la débrouillardise même si ça se passe bien. Il faut intégrer la Rumba Congolaise dans les politiques de développement. On a parlé tout à l'heure bien-sûr de la dimension culturelle de développement.On a parlé tout à l'heure bien-sûr de la dimension culturelle de développement, cela demande des moyens mais, il y a des lois portant sur le développement culturel qui existent sur lesquelles on devrait se baser pour intégrer la Rumba Congolaise dans les politiques sectorielles. Le point important, puisse que nous parlons de l'inscription de la transcription, c'est justement, de mettre à la disposition de tout le monde des outils didactiques donc, l'enseignement compte beaucoup. Ces outils didactiques, il y en a qui les matrises. On parlait tout à l'heure de l'Académie des Sciences et des Arts, certainement que ces formations, il y aura bientôt des programmes qui concernent la Rumba Congolaise. Je crois que j'ai fait le tour de la question mais, je voudrais insister sur le fait que lorsque ce dossier a été accepté à l'UNESCO, moi personnellement, comme j'étais collaborateur dans le comité scientifique, on a insisté sur le fait que dans le développement des activités économiques autour de la Rumba Congolaise, il faut qu'on insiste sur la production des outils didactiques adaptés à l'appropriation et à la pérennisation de la Rumba Congolaise. C'est justement, cette question de transcription musicale qui nous occupe aujourd'hui. Il faut aussi que l'on tienne compte de la dimension genre, parce que quand nous regardions tout autour de nous, les musiciens vous avez les << mâles >> qui sont les plus nombreux, les dames, je crois qu'on peut les compter. Il faudrait insister pour qu'hommes et femmes s'impliquent dans ce domaine. Donc, les programmes éducatifs, j'en ai parlé, la contribution étatique bien-sûr, cela ne dépend pas de tout le monde et puis, l'intégration de la Rumba Congolaise dans la diplomatie culturelle, ce que l'on appelle couramment, le soft power. Voilà donc, cet ensemble d'activités, cet ensemble d'actions qui devrait être entreprise depuis trois (3) ans, et que nous le ferons puisse que nous avons un délais, jusqu' à l'année prochaine, cela fera quatre (4) ans et la première évaluation des experts de l'UNESCO. Il y aura cette évaluation l'année prochaine des quatre (4) ans, elle s'en suivra. Je crois qu'il y a des moyens de rattraper certaines choses. Maintenant voilà, que le privé a pu organiser ce que nous appelons aujourd'hui, Séminaire de formation sur la Transcription Musicale de la Rumba Congolaise durant un mois, sûrement d'autres entreprendront des activités comme celle-ci pour le bonheur des congolais et pour la sauvegarde et la pérennisation de la Rumba Congolaise. Je vous remercie.
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Le Professeur Titulaire CAMES, Édouard NGAMOUNTSIKA, Directeur de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) de l'Université Marien NGOUABI, qui a conclu cette conférence inaugurale, dans sa communication, dans ses propos, il s'est articulé autour de deux aspects à savoir : la pérennisation et la conservation.<< Si aujourd'hui, nos musiciens jouent du Beethoven, c'est parce que cette musique, elle est transcrite. Si aujourd'hui, nous connaissons du Mozart, c'est parce que cette musique a été transcrite. Si ces musiques n'ont pas été transcrites, nous serons incapables de jouer ces grands morceaux que nous connaissons dans la neuvième symphonie de Beethoven par exemple. Mais, quand est-il de la musique de la Rumba de chez-nous ? Il y a quelques années, on avait des disques vinyles, après on a eu des cassettes aujourd'hui, des CD ! C'est pour dire qu'on peut avoir un bon matin qu'on a plu de supports sur cette musique -là ! Mais, qu'est-ce qu'on doit faire ? D'où l'intitulé que nous avons ici sur la Transcription de cette musique, la Rumba Congolaise. Je n'aborderais pas les questions techniques, ça c'est les techniciens qui le feront mais, l'objectif, c'est de montrer à tout le monde qu'il vont choisir, ou peut-être ne pas choisir, on évoquerait que c'est à peu près 80 ans que la Rumba Congolaise existe mais, c'est de transcrire, de mettre à la portée de tout le monde cette musique. Elle peut-être chanté en Chine, en France, à gauche et à droite ou ailleurs, parce qu'elle est transcrite. C'est-à-dire, on va mettre des portées, on va mettre les do, ré, mi ainsi de suite mais, ce travail n'est pas facile parce que c'est comme vous le savez, c'est du jazz, il faut transcrire le tambour, il faut transcrire instrument par instrument. Ils ont la capacité, ils ont des moyens mais, quand est-il aujourd'hui, avec l'arrivée de ce que l'on appelle l'IA, l'intelligence artificielle ? L'un des nos intervenants, Charles BAYÉKOUDILA a parlé de quelques logiciels de transcription qui existent. Mais aujourd'hui, vous le savez comme moi, que s'il faut prendre un morceau de notre musique et vous le tapez dans un outil évolutif que j'ai besoin de la transcription ? Rassurez-vous que dans quelques minutes qui s'en suivront, il va transcrire mais attention ! Qu'est-ce qu'on va transcrire ? Il ne va pas transcrire nos sonorités congolaises. C'est l'application des autres ! Parce que nous n'avons pas contribué, et ne peut pas transcrire le son de chez-nous que les musiciens jouent ! C'est en ce moment-là que nous devrions intervenir parce que ces logiciels et ces applications liées à l'intelligence artificielle vont transcrire à peu près, les grandes lignes dans la normité des classiques tels que ça se fait mais, chez-nous, c'est du folklore, nous avons nos sons à nous, nous avons le rythme qu'il faut de ce moment. Je pense que cette équipe aura de la charge au niveau de la matière. Si on ne transcrit pas, si l'on ne laisse pas des écrits, notre musique va disparaitre. Or, ce n'est pas l'objectif ! L'objectif, c'est que la Rumba Congolaise perdure. Pour perdurer les audios musicalement, il y a des textes, il y a des portées, il y a tout ce que les gens savent.
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Ensuite, il se posera une question, comment interpréter ? Ça, c'est un problème ! Pour l'instant, étape par étape, ils vont y arriver. Cette équipe va arriver et donc, c'est juste pour dire en deux mots encore pour dire que la Rumba Congolaise, on l'entend tous les jours, c'est une affaire commune et chacun de nous joue sa partition de ce qu'il est . La politique, on l' a évoqué tout à l'heure dans le discours du Directeur de Cabinet, il a rappelé nos autorités, les deux Chefs d'État, la partie politique est déjà là ! Que chacun de nous ne pense pas que ce n'est que l'affaire des autres sinon, elle va disparaitre. Donc, je nous invite, les grands musiciens, les techniciens que vous êtes, ce n'est pas seulement la Rumba du Congo, il s'agit des deux rives, il y a cette dimension qui doit apparaître également. Je ne dis pas comment vous allez vous organiser mais, vous savez comment le faire et ce que nous avons, nous attendons qu'il y ait vraiment des transcriptions. Facilitez mais également, la tâche parce que ça sera de la technique sinon, les gens ne vont pas s'en sortir. Donc, voilà à peu près ce que je voulais dire sur la Rumba Congolaise, c'est transcrire, pérenniser, sauvegarder à l'ère de l'IA. Merci ! >>.
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