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<< Le RDD est une grosse épine que le PCT a dans le pied et son plus grand défi est que le PCT dégage du pouvoir >>, dixit Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO

par André LOUNDA 24 Janvier 2025, 23:34 Politique

Ce, c'est à l'occasion d'un déjeuner de presse relative aux vœux du nouvel an que le Parti dénommé: Rassemblement pour la Démocratie et le Développement (RDD) a organisé à l'endroit des professionnels des médias ce vendredi 24 janvier 2025 à Brazzaville, que le nouveau Président nouvellement élu au Congrès de ce Parti de l'opposition congolaise, Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO au nom de ce Parti a eu l'honneur d'adresser ses vœux les plus sincères de prospérité, de santé, condition essentielle à toute réalisation et de bonheur. Cette rencontre a été une occasion pour le Président Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO de réaffirmer l'importance du rôle que doivent jouer les médias dans la vie démocratique de notre pays et, de réitéré son appel à l'opposition congolaise à un sursaut collectif pour sauver notre pays le Congo et pour lancer son cri pour les états généraux de cette opposition.

Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO prenant la parole dans son mot introductif a premièrement indiqué que le Rassemblement pour la Démocratie et le Développement (RDD), est une force politique de l'opposition. C'est dans ce contexte qu'il renouvelle son appel à un sursaut collectif car, il est grand temps pour qu'ils assument clairement leur rôle afin de mérité la confiance que le peuple est prêt à accorder à l'opposition congolaise. << L'opposition politique dans notre pays est certes diverses, elle doit cependant, aujourd'hui se ressaisir pour éviter un déclin irrémédiable. Comme en 2016, nous réitérons notre appel à un dialogue constructif, dans le cadre des états généraux de l'opposition, dans le but d'élaborer une feuille de route commune >>, a évoqué Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO pour éviter les dérives politiciennes et œuvrer plutôt pour une politique fondée sur l'intérêt général. << Nous ne devons pas seulement être des opposants, pour s'opposer, mais être des bâtisseurs capables de nous rassembler autour d'un projet commun >>, a-t-il martelé en ajoutant bien que le pouvoir en place tente de se consolider par divers moyens, son influence ne doit pas être exagérée. Cette perception découle en partie, de notre incapacité à affirmer pleinement notre potentiel en tant qu'alternative crédible.<< C'est pourquoi, pour sauver notre Congo, pour les besoins de la cause, nous devons nous unir pour démanteler cette machine à tricherie, ce système néfaste qui pour exister cherche résolument,à dynamiter nos mouvements respectifs de l'intérieur depuis belle lurette >>, a renchérit Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO en affirmant par cet adage qui traditionnel, qui dit que l'Union fait le a force.

Par ailleurs, il a déploré cette situation, du fait que certaines pratiques qui tendent à affirmer parce qu'ils sont au Pouvoir, qu'ils détiennent de manière exclusive, les droits de vendre ou de céder une partie de notre territoire sous prétexte d'avoir l'usufruit du titre foncier des 342.000 kilomètres carrés que nous avons en partage.<< Nous dénonçons avec force cette tentative d'appropriation territoriale, contraire à l'esprit d'unité nationale, comme l'illustre la sagesse de notre écrivain Sony LABOU TANSI, je cité : << Ce pays, nous devons le laisser aux enfants des enfants de nos enfants >>. Fin de citation, a laissé entendre Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO.

Pour garantir un processus électoral transparent et équitable, indispensable à une alternative démocratique, Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO a rassuré l'opinion nationale et internationale que le Parti dit-il a la charge de présider milite pour une réforme complète du système électoral notamment : un découpage territorial équitable, une intégration de la biométrie dans tout le processus électoral, une indépendance réelle de la Commission électorale nationale indépendante (CNEI) et un recensement administratif spécial (RAS) paritaire pour avoir un fichier électoral fiable.

Après avoir dressé le bilan des grandes lignes de la vision 2025-2026 du Rassemblement pour la Démocratie et le Développement (RDD), son président national Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO, répondant sur les questions des journalistes sur sa visite chez le Révérend Pasteur NTOUMI, il a rappelé qu'il avait invité dernièrement, lors de la tenue du premier Congrès Ordinaire du RDD, un certain nombre des Partis de l'opposition et qu'il y en a qui sont venus et il y en a qui ne sont pas venus. Jusqu'à preuve du contraire à moins que ses renseignements aient été biaisés. De manière explicite, il a laissé entendre que :  "Il me semble que le CNR est un Parti de l'opposition et que ce Parti est connu. Le président du CNR, nous a envoyé des représentants et nous lui disant merci parce qu'il en a d'autres qui ne sont pas venus à notre invitation et qui nous ont même pas fait la politesse de nous dire qu'ils ne venaient pas et séance tenante, à l'ouverture et même à la clôture moi, dire au représentants du CNR que ça ne me gênerait pas de rencontrer et que j'étais disposé à aller le voir là-bas ! Quatre jours après, la réponse est arrivée Monsieur le président du CNR a accepté de me rencontrer alors, je n'avais pas à dire que je ne vais pas là-bas ! Je l'ai rencontré et je le répète encore, j'ai rencontré un être humain, qui dit rencontrer un être humain, ça veut dire, rencontrer un être humain, qui a des qualités et des défauts. Un monsieur qui m'a clairement fait savoir, qu'il savait ce qu'il faisait ! Et, j'ai rencontré quelqu'un, qui avait une manière de parler assez structurée. Parce qu'à moi, on m'a dit que tu vas avoir en face de toi un fou, un taré...etc. Ce, qui pour revenir au deuxième élément que vous dites parce qu'effectivement, qu'il y a eu des morts, des choses graves qui ce sont passées là-bas et dans mon entourage personnel, j'ai eu des gens, qui ont victimes de cette guerre. Mais, je vais tenter de répondre en vous demandant, je suppose que vous êtes des médias, vous avez dus voir passer sur les réseaux sociaux, le rapport que le Secrétaire Général Adjoint du CNR a fait sur la conversation qu'il a eu avec un Conseiller du Président de la République. Un certain MALANDA !Je crois et que je sais pas comment, il s'appelle. Je crois que lisez ce qui est écrit et ça par contre, c'est quelque chose de très grave ! Parce qu'un Conseiller du Président, qui se permet de dire que nous avons des drones, que nous allons les poursuivre. Il dit que nous, on accepte pas que le Pasteur NTOUMI ait reçu Jean-Jacques Serge YHOMBHI-OPANGO, président du RDD, qui dit que le président NTOUMI reçoit un traitement...etc. C'est le Conseiller Politique du Président de la République, qui le dit. Ce qui veut dire, est-ce que c'est plus grave que le président du RDD avec ses collaborateurs va rencontrer le président du CNR ou vous dîtes qu'il y a eu des morts ou, il y a eu ceci oui ! Que c'est géré par la Présidence. Qu'est-ce qui est plus grave ? Je vous laisse, vous même conclure".

Donc, à un moment donné, il ne faut pas tromper les autres aussi. J'ai rencontré le président d'un Parti de l'opposition. Maintenant, s'il y a des questions extrapolitiques, ça ne me regarde pas ! Maintenant du contenu de ce que nous avons dit également, vous comprenez bien que je ne vais pas vous le dire ! Mais, je peux vous garantir d'une chose, nous n'avons pas parler de guerre, nous n'avons pas parler d'un coup d'État. Nous avons parlé ! Moi, je ne le connaissais ni d'Adam, ni d'Ève ! J'ai fait la connaissance de quelq'un qui a un Parti et qui joue des rôles, qu'on le veule ou pas, qu'on l'aime ou pas, gérer par les hautes sphères de l'État. Donc, je ne pense pas que le plus grave, que le président du RDD ait rencontrer NTOUMI, c'est qu'il veut la guerre ! Je pense que moi, je ne suis pas venu au pays pour gérer ce genre d'état d'esprit. Il est aussi important de dire, qu'il faut analyser de manière sérieuse, si vous n'avez pas demander dans les réseaux cette échange que le Secrétaire Général Adjoint du CNR a eu avec le Conseiller Politique du Président. Analysez cela, ne chercher pas de midi à 14 heures ce que j'ai dit. Je crois que j'ai parlé en français facile sur les réseaux que j'ai rencontré un être humain.

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