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Il est dit en kongo, « KIVUNGA MOYO KADIANGA KI EBI KO », autrement dit en français, « qui est patient ne mange pas de mauvais repas ».
Comment fonctionne-t-il ?
Par les efforts d’attention, et d’écoute, et aussi par l’imitation du comportement des anciens les plus valeureux.
MAMA, TATA, souvenez-vous que, la Connaissance est un Bien héréditaire qui se transmet.
Le Kimoko, c’est une instruction bien adaptée des ngunza, qui nous met, nous « re - met », sur les traces de Mfumu Matsoua et ainsi nous rappeler que nous sommes des « Matsoua ».
Par ailleurs, il est connu de tous que la tradition se caractérise par une grande diversité de genres, dont les plus importants sont le conte, le mythe, les proverbes et les devinettes.
Tous ces genres littéraires ont pour mission de véhiculer l’ensemble des valeurs de citoyenneté, de non-violence et d’éthique.
MAMA, TATA, les anciens disaient, « dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es ».
Il est dit en kongo, « KADIA MPEMBA », autrement dit en français, « qu’il mange la raison ».
La raison permet de bien agir ; néanmoins, c’est toujours l’intention qui compte et non les conséquences.
MAMA, TATA, souvenez-vous que, la raison est le propre de l’être, elle lui permet de connaître et de bien agir. La raison a ses limites.
Pour le Ngunza, le « SALAKA », ce repas communautaire, occupe une grande place ; c’est un moment de partage de la nourriture spirituelle, accompagné de cette boisson succulente tiré du palmier, symbole de la connaissance.
Nous assistons au partage, partage de la nourriture qui introduit la notion de grande famille et d’amour, et aussi celle de la transmission que doit assurer le membre. Ce partage resserre les liens d’amour qui nous unissent.
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MAMA, TATA, souvenez-vous que, si la connaissance reste figée au fond de ton cœur, elle meurt devant les portes de la vie.
LA LUMIERE QUI S’ALLUME AU FOND DU CŒUR QUI REÇOIT, EST CELLE QUI VIT AU FOND DU CŒUR QUI DONNE.
A ce moment-là, chacune ou chacun devient symbole spirituel.
Quand vous pensez avoir tout perdu, Nzambi A Mpungu Tulendo vous envoie quelqu’un qui vous redonne le courage de poursuivre votre chemin.
Il vous sera difficile de changer quand vous refusez d’abandonner toutes les choses qui contribuent à votre mauvaise réputation.
La notion même de tradition suppose la transmission. Transmission des principes, des règles, des exigences intellectuelles et morales. Cette notion est valable pour tout groupe humain.
MAMA, TATA, souvenez-vous que, depuis l’aube de l’humanité, les traditions ont évidemment évolué et personne ne le revendique.
S’appuyant sur l’héritage du passé et en prenant en compte les leçons des temps anciens. Les ngunza se doivent aussi de s’inscrire dans le temps actuel.
Il ne s’agit pas de cultiver une tradition qui telle un arbre mort ne connaitrait jamais de jeunes pousses. Se nourrir du passé pour progresser aujourd’hui est le fondement de notre idéal.
MAMA, TATA, il est dit, « qu’un arbre qui ne grandit pas meurt ».
La tradition devient alors une référence, mais certainement pas un dogme immobile, comme on l’entend encore trop fréquemment dans certaines communautés conservatrices.
Notre devoir est de transmettre, de s’impliquer, aussi bien dans notre travail, vis-à-vis de soi, envers les autres parce-que l’on doit être prêt à accomplir son devoir. Il n’ya pas de jeune fleuve, seule l’eau qui se renouvelle sans cesse.
Il est dit en kongo, « MWANA A NLEMBAMI WAZINGA, KANSI MWANA WA KIMPUMBULU KA ZINGANGA KO », autrement dit en français, « l’enfant obéissant vivra longtemps, l'enfant désobéissant ne vit pas longtemps ».
Matondo !