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Refusons la nouvelle norme – 2024 est « l’une des pires années de l’histoire de l’UNICEF » pour les enfants pris au piège des conflits

par GéoAfriqueMédias.cg 6 Janvier 2025, 11:20 Communiqué de Presse

NEW YORK, le 28 décembre 2024 – En 2024, les répercussions des conflits armés sur les enfants à travers le monde ont atteint des niveaux dévastateurs et probablement sans précédent, d’après une nouvelle analyse de l’UNICEF des dernières données disponibles et des tendances mondiales actuelles.

Selon les estimations, le nombre d’enfants vivant dans des zones touchées par un conflit ou déplacés de force par la violence est plus élevé que jamais. Un nombre record d’enfants voient ainsi leurs droits bafoués et sont notamment tués ou blessés1, déscolarisés, privés de vaccins vitaux ou atteints de malnutrition. Et ces chiffres sont encore voués à augmenter. Les conflits perturbent l’accès aux services essentiels, notamment à l’eau salubre, à la nourriture et aux soins de santé, et sont à l’origine de près de 80 % de la totalité des besoins humanitaires à travers le monde2. Alors que le monde n’avait jamais connu autant de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale3, plus de 473 millions d’enfants, soit plus d’un enfant sur six à travers la planète, vivent actuellement dans une touchée par un conflit4. Le pourcentage mondial d’enfants concernés a ainsi doublé, passant de 10 % dans les années 1990 à près de 19 % actuellement5. Fin 2023, 47,2 millions d’enfants étaient déplacés en raison d’un conflit ou de violences6. Les tendances de 2024 font état de déplacements supplémentaires provoqués par l’intensification des conflits, notamment dans l’État de Palestine, en Haïti, au Liban, au Myanmar et au Soudan. Les enfants constituent 30 % de la population mondiale, mais représentent environ 40 % des populations réfugiées et 49 % des populations déplacées à l’intérieur de leur pays7. En moyenne, la pauvreté touche plus d’un tiers de la population (34,8 %) dans les pays en situation de conflit contre à peine plus de 10 % dans les pays en paix8. « Au regard de la quasi-totalité des indicateurs, 2024 a été l’une des pires années de l’histoire de l’UNICEF pour les enfants pris au piège des conflits, tant en ce qui concerne le nombre d’enfants concernés que l’ampleur des répercussions de cette situation sur leur vie », affirme Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Un enfant qui grandit dans une zone de conflit est beaucoup plus susceptible d’être déscolarisé, atteint de malnutrition ou contraint de fuir de chez lui, et ce, à répétition, qu’un enfant vivant dans un pays en paix. Cela ne peut pas devenir la nouvelle norme. Nous ne pouvons.

 

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