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L'affaire des concessions à E2C a été l'objet le jeudi 27 février 2025 à Brazzaville, de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée Nationale. Cette séance a été placée sous l'autorité de L'Honorable Isidore MVOUBA, président de ladite assemblée à l'écoute de Monsieur Émile OUOSSO, Ministre en charge de l'énergie et de l'hydraulique.
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Cette séance sur la concession par le gouvernement congolais des différents services de la société Énergie Électrique du Congo à savoir : le transport et la commercialisation à la SENELEC du Sénégal et que cette initiative du gouvernement n'as pas été appréciée par les partenaires sociaux, les cadres et agents de E2C. L'honorable député Joseph MBOSSA qui a soulevé cette question voulait en savoir plus sur ce que les partenaires sociaux et les travailleurs de ladite société reprochent au gouvernement et en comprendre les garanties prises par la gouvernement face à cette situation à ce sujet conformément aux revendications des partenaires sociaux d'E2C.
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Émile OUOSSO a expliqué aux parlementaires en ces termes. << Les partenaires sociaux disent n'avoir pas été associé et contestent le modèle choisi notamment, la concession et l'affermage alors que c'est ce que prévoit la loi et ses textes d'application >>.
Par ailleurs, il a fixé l'opinion des parlementaires sur les garanties prises en quelques mots. << Rien n'a été vendu, tous les titres fonciers et tous les documents afférents au patrimoine électrique de l'État congolais sont dans l'immeuble d'E2C et dans le processus de mise en concession, aucun titre foncier n'a été appelé, ni évoqué, aucune facture, ni aucun bien constituant des barrages ou les lignes ont été soustrait ou au frais en garanti, ou en accord quelconque à un concessionnaire. Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a prévu mettre en place une Commission technique, au cours de laquelle parleront toutes les parties pour régler cette question >>
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Quand au président de l'Assemblée Nationale, Isidore MVOUBA, à l'issue de ces échanges sur la question, il a conclu comme suit : << Une démarche est engagée mais, cette démarche dans un contexte particulier, dans une année, nous allons affronter une élection majeure et je n'aimerais pas qu'au cours de cette année, qui précède celle qui suit, qu'il y ait des remous dans le pays. Le processus engagé doit se faire sans remous. Entre temps, on suspend tout ! >>.
l'Assemblée Nationale a dit son mot mais, la vigilance oblige.
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