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L'ARD de Mathias DZON réaffirme sa position pour un dialogue politique national inclusif qui aboutira à une la mise en place des nouvelles institutions de transition au Congo-Brazzaville

par André LOUNDA 6 Février 2025, 21:10 Politique

L'élection présidentielle de 2026 ne constitue pas la priorité du peuple congolais, ses attentes sont ailleurs et ont pour noms: le redressement financier du pays ; le rétablissement des paiements courants ; la régularité du paiement des salaires des fonctionnaires;  des pensions des retraités; des bourses des étudiants ; de la vraie dette sociale intérieure; l'amélioration de l'accès des populations à l'eau potable, à l'électricité, au carburant, à des soins de santé de qualité, à une éducation et une formation professionnelle de bon niveau, à des emplois et à des salaires décents, à des logements sociaux confortables et à des prix modérés, à un environnement sain, à une paix sociale véritable, à l'unité et à la concorde nationale, au vrai vivre ensemble. C'est ce qui instruit par les pratiques politiques et sociales du pouvoir actuel, le peuple congolais n'est pas dupe.Comment comprendre qu'au moment où, d'une part, le pays est en faillite totale, et d'autres part, le peuple congolais croupit dans une extrême pauvreté, que  les dirigeants de l'État, dont le premier devoir est de protéger les congolais contre la paupérisation et l'inclusion scolaire et d'ouvrir au pays totalement ruiné, la voie du redressement, en mettant en œuvre, des mesures d'urgence, visant à rétablir la liquidité de l'État, la liquidité générale de l'économie, l'équilibre des comptes internes et externes, les paiements courants, comment comprendre disons-nous, que ces dirigeants tournent résolument le dos aux défis majeurs auxquels le pays est confronté, et font croire que l'élection présidentielle de 2026 est devenue désormais, la première priorité des congolais, le toit, au cri de : << Tout pour le peuple, rien que pour le peuple >>. Ces propos constitue les attentes de tout le peuple congolais, sont issus du mot introductif de la conférence de presse que le Parti de l'opposition dénommé l'Alliance pour la République et la Démocratie (ARD) que dirige Mathias DZON a animé ce vendredi 6 février 2025 à Brazzaville.

Un grand acteur politique du 19 ème siècle, Abraham Lincoln, président des USA de 1861 à 1865 déclarait à propos de la manipulation politique: << On ne peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps >>. L'État/PCT qui a toujours fondé son action sur le recours à la force brutale, la corruption, le mensonge éhonté, la manipulation de l'opinion, la   ruse politique et l'enfumage, martèle chaque jour sans la moindre honte, que  le Congo va bien et qu'il poursuit sa marche vers le développement, alors que le pays est en faillite totale et en cessation des paiements courants, du fait de sa mal-gouvernance par le pouvoir actuel. C'est par ces mots qu'ÉLO Dacy a introduit cette conférence de presse qui a pour objectif de traduire la volonté du peuple congolais et sa position face aux grands enjeux de l'alternance démocratique.
Poursuivant son propos, ÉLO Dacy a rappelé que dans son fonctionnement, un pays est comparable à un corps humain. En effet, dans un corps humain, quand le sang ne circule plus dans les veines, quand il n'y a plus de respiration et d'activités cérébrales, la vie s'arrête. C'est la mort. De la même manière, au niveau d'un pays, quand il y a une faillite financière comme cela est le cas du Congo-Brazzaville aujourd'hui, le pays devient un mort-vivant. Faisant fi de  cette vérité d'évidence, et pour tenter de masquer son bilan désastreux et le chaos total dans lequel il a plongé le pays, le pouvoir congolais vient de lancer par anticipation, la campagne pour l'élection présidentielle de 2026, ce, quatorze mois avant la date  échue.

 Espérant par cette manœuvre dilatoire, éviter de faire au peuple congolais, le bilan de l'exécution de ses promesses mensongères en faveur du développement du Congo, notamment : l'accès de notre pays au statut du développement de pays émergent en 2025; la déclinaison de slogans enchanteurs, tels que : << Santé pour tous; Autosuffisance alimentaire ; Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023; la Stabilisation des prix des produits alimentaires et agricoles essentiels ; l'eau potable pour tous; la construction d'un boulevard énergétique ; 2024: année de la jeunesse ; la création de dix mille emplois en 2024; la diversification de l'économie ; la promotion des politiques industrielles, agricoles et d'aménagement du territoire ,etc. Rien de tout cela n'a été traduit en actes concrets. Au contraire, le pays a été plongé dans une crise économique, financière, sociale, politique, démocratique, sécuritaire et électorale sans précédent. La qualité de vie des populations est allée de mal en pis. Au lieu de l'émergence promise, le Congo est plutôt descendu aux enfers. Le peuple galère. Malgré ce contexte morose, prenant les congolais pour des imbéciles malléables à merci, l'État/PCT tente de faire oublier les vrais problèmes du moment, à savoir, le calvaire que vivent les populations avec les délestages quotidiens d'électricité, la grave pénurie de carburant dans un pays pourtant troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, la faillite financière du pays, la cessation des paiements courants et leurs conséquences dramatiques pour les couches populaires. Comme on le sait, l'expérience historique a montré qu'une population se développe à partir du moment où elle parvient à s'affranchir de la misère, puis, à s'extraire de la pauvreté. Manquant de courage politique pour regarder la réalité en face, l'État/PCT se réfugie dans des fuites en avant, en faisant de l'élection présidentielle de mars 2026, la principale préoccupation des congolais aujourd'hui. Pour l'ARD, il s'agit purement et simplement de l'enfumage, c'est-à-dire, une dissimulation ou d'un camouflage de la réalité quotidienne sur le terrain, d'une volonté délibérée de brouiller les cartes, d'une duperie, en somme, d'une pure diversion, pour tromper les consciences insuffisamment averties. C'est un jeu de dupes ou un attrape-nigaud.

La légitimité d'un pouvoir en démocratie, ou elle est populaire ou elle ne l'est pas. En démocratie on est élue et on ne conquiert pas le pouvoir par force D'après l'Alliance pour la République et la Démocratie (ARD), avant d'aller à l'élection présidentielle de mars 2026, il y a des conditions préalables à remplir. Ces conditions sont notamment entre autres : l'organisation d'accord-parties, entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle, d'un recensement administratif spécial, pour déterminer de façon consensuelle, un corps électoral fiable et des listes électorales honnêtes et crédibles; l'introduction de la biométrie intégrale dans le processus d'identification d'un corps électoral fiable, sincère et honnête, dans le dessein d'éviter le vote multiple d'un même électeur ; la dissolution de la Direction Générale des Affaires électorales (DGAE), aujourd'hui érigée en véritable Commission d'organisation des élections au Congo, usurpant ainsi les prérogatives de cette dernière. Il faut rendre à César, ce qui est à César ; la mise en place d'une commission électorale nationale, véritablement indépendante, composée de façon égalitaire, de représentants de la mouvance présidentielle et de la mouvance oppositionnelle, et ayant la maîtrise de toutes les opérations pré-électorales, électorales et post-électorales; l'élaboration et l'adoption d'une nouvelle loi électorale véritablement impartiale et impersonnelle, en lieu et place de la loi scélérate, partisane et bancale actuelle ; l'élaboration et l'adoption d'un découpage électoral juste et impartial, adossé sur les standards internationaux ; la mise en place d'un comité arbitral indépendant, chargé de gérer le contentieux électoral, en lieu et place de la Cour constitutionnelle aux ordres du pouvoir ; la neutralité des agents de la Force publique affectés à la surveillance des élections ; l'interdiction absolue pour les préfets, les sous-préfet, les maires, les administrateurs-maires, les chefs de quartier et de village,tenus au respect de la neutralité, d'être responsables ou membres des Commissions locales d'organisation des élections, comme cela est le cas dans le système électoral mafieux à l'œuvre depuis 2002;..etc.

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