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Les travaux de la Réunion Stratégique des membres du Comité Directeur sur la durabilité se sont ouverts ce lundi 17 février 2025 à Brazzaville. Placés sous le patronage du Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, organisés par l'agence d'exécution nationale du DGM Congo, que dirige Roch Borgia OTOUNGOU-NDZA, la cérémonie d'ouverture officielle de cette réunion a été patronnée par Monsieur Justin ASSOMOYI, Directeur Général de la Promotion des peuples autochtones qui avait à ses côtés Monsieur Guy MOUSSELE DISEKE, Co-président du DGM mondial, président du DGM Congo.
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Procédant à l'ouverture des travaux du Mécanisme Spécial de dons des peuples autochtones et communautés locales en acronyme DGM, Justin ASSOMOYI, Directeur Général de la Promotion des Peuples Autochtones en République du Congo, au nom de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, dans sa prise de parole a, premièrement rappelé les membres du DGM mondial, que cet événement qui réuni ici à Brazzaville, les membres du DGM, des acteurs engagés et visionnaires représente, une étape déterminante dans leurs engagements communs en faveur de la gestion durable de nos ressources naturelles et du renforcement de la résilience des peuples autochtones et des communautés locales. Puis, il a exprimé sa profonde gratitude aux organisateurs de cette rencontre ainsi qu'à tous les participants venus des quatre coins du monde d'avoir choisi notre pays, le Congo comme lieu de rencontre de cet événement historique en consacrant leurs temps et leurs expertises à la réussite du programme DGM. << Votre présence ici témoigne votre engagement en faveur d'un avenir durable où les peuples autochtones et les communautés locales occupent une place centrale dans la préservation de nos écosystèmes >>, a déclaré Justin ASSOMOYI. Aussi, il a ajouté que le DGM est un levier essentiel dans la mise en œuvre de la politique de développement durable et de gestion des forêts grâce à son approche inclusive et participative. Ce mécanisme a permis dans plusieurs pays y compris la République du Congo de renforcer les capacités des communautés locales et autochtones en matière de gestion des ressources naturelles ; de favoriser l'innovation et garantir un impact positif à long terme.<< Aujourd'hui, notre vision est de faire le point sur l'avancement des projets nationaux ; de partager les meilleures pratiques et de définir ensemble des stratégies permettant d'assurer la pérennité des financements et portant la durabilité de nos activités de manière transversales. C'est en unissant nos efforts que nous pouvons renforcer cette durabilité du DGM et garantir son impact à long terme >>, a laissé entendre le directeur général de la promotion des peuples autochtones. Il a aussi souligné que la République du Congo est pleinement engagée à promouvoir une gouvernance environnementale responsable et inclusive. Des efforts déployés à travers le DGM s'inscrivant en parfaite harmonie avec la vision de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N'GUESSO, président de la République, Chef de l'État conformément aux orientations stratégiques du Plan National de Développement (PND 2022-2026) en matière du développement durable, de lutte contre la déforestation et la préservation de la biodiversité.
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Pour conclure Justin ASSOMOYI a réaffirmé la volonté du gouvernement congolais à travailler aux côtés de la Banque Mondiale et avec tous les partenaires pour garantir les actions initiées et leurs fonctions à des nouvelles initiatives porteuses de progrès.
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Pour Johnson Cerda, Directeur DGM mondial, Vice-président IPLC Engagement and Paternship Conservation International, dans sa prise de parole, il a fait savoir qu'au niveau mondial, il y a une équipe qui avait été mise sur pied qui a pour objectif de discuter sur les futurs axes, c'est ce qui sera fait au-delà des projets existant et c'est aussi le but de cette réunion. Notre session d'aujourd'hui, est capitale parce qu'elle nous permettra de pouvoir discuter tous ensemble sur ce qui est important pour nous étant donné que les prochaines étapes à suivre : est-ce que nous allons les faire au niveau pays? Est-ce que cela se fera dans les États ? Bien-sûr, c'est à nous de discuter ici pour pouvoir voir au niveau de ce forum et la session d'aujourd'hui, c'est aussi pour discuter et pour voir quels sont les projets et quel contexte que l'on travaillera plus. L'objectif de cette rencontre, c'est de pouvoir projeter l'avenir .
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Guy MOUSSÉLÉ DISÉKÉ, président du DGM Congo, Vice-président du DGM mondial, prenant la parole dans son mot de bienvenue, il s'est appesanti sur le fonctionnement du DGM mondial, en ces termes : << Le DGM mondial comme nous l'avons compris tout de suite, est composé de douze pays différents dont, il y a un Comité de pilotage pour tous ces douze pays et une agence d'exécution mondiale pour ces douze pays. Donc, au niveau mondial, nous avons le Comité de pilotage dont moi et ma collègue du Brésil sommes des Co-présidents de ce comité de pilotage mondial. John Cerda est donc, le Directeur de l'agence d'exécution du DGM mondial >>.
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Poursuivant son propos, il a indiqué qu'ils ont des programmes et des groupes de travail qui réfléchissent pour le devenir du DGM entre autres : le groupe durabilité. Le groupe durabilité, il a rappelé que nous allons tous comprendre que après les activités du DGM, il était question ou essentiellement important de faire de la sorte que ces activités soient enracinées avec les communautés et atteignent les objectifs auxquels nous avons visé.
Sur le choix du Congo pour abriter cette réunion des membres du Comité de pilotage du DGM mondial, Guy MOUSSÉLÉ DISÉKÉ a déclaré comme ce qui suit: << Nous avons choisis le Congo pour abriter cet événement. Je pense que je n'ais pas tord ! Je n'ais pas tord parce que le Congo est le premier pays en Afrique a avoir une loi spécifique de promotion et de protection des droits des peuples autochtones en Afrique. On n'a pas tord aussi d'avoir abrité cet événement ici parce que les changements climatiques, la protection de la biodiversité, la promotion et la protection des droits des peuples autochtones, ne sont pas des effets de mode >> , a fait savoir Guy MOUSSÉLÉ DISÉKÉ tout en faisant une illustration sur la politique congolaise en la matière depuis les années 70 après l'indépendance par un bref aperçu historique, il a laissé entendre que le Congo avait encore une dizaine d'années après son indépendance a eu son tout premier Code forestier qui a permis d'aménager durablement nos forêts. Il a expliqué que l'aménagement ce n'est pas quelque chose qui vient ou qui est à la mode chez-nous au Congo-Brazzaville. C'est quelque chose que nous faisons depuis très longtemps. Pareillement, avec la protection de la biodiversité et la promotion et la protection des droits des peuples autochtones. << Nous sommes encore entrain de calibrer au niveau national l'intégration de près de 80% des peuples autochtones à la fonction publique du Congo. Je pense que cet exemple en Afrique est aussi à illustré voir même aussi au monde. Sur ce, avec tout ce que nous aurons à suivre, en cherchant à se rattraper de temps en temps qui est là ! Je vous souhaite la bienvenue au nom du Comité de pilotage du DGM mondial que nous assurons la Vice-présidence et du Comité de pilotage du DGM Congo que je suis également entrain de diriger. Merci >>, a conclu Guy MOUSSÉLÉ DISÉKÉ.
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À noter que cette cérémonie d'ouverture a connue aussi des moments forts: une pièce de théâtre qui a retracé la protection de l'environnement et les droits des peuples autochtones et d'un rituel de bienvenue en terre congolaise aux délégués venus de l'étranger, selon les rites , us et coutumes des peuples autochtones en République du Congo.