Les travaux du premier Congrès international sur l'épidémiologie et la santé publique se sont achevés sur une note d'espoir

Au Centre international de Conférence de Kintélé en République du Congo, le 1 er mars 2025, a marqué la fin des travaux du tout 1 er Congrès international sur l'épidémiologie et la santé publique de Brazzaville. Les participants venus nombreux à ce grand rendez-vous de la science ont formulé plusieurs recommandations. C'est le Professeur Éric Leroy, président de ce congrès clôturant les travaux, les ont rendues publiques.

En effet, au terme des trois jours des travaux, des recommandations ayant attrait dans le cadre de promouvoir les domaines de l'épidémiologie et de la santé publique, qui permettront de corriger l'origine, la fréquence, le profil, les causes, les facteurs des risques des maladies qui touchent pour la plupart toutes les couches des populations et aussi de les prévenir, ces différentes recommandations ont été rendues publiques par le Professeur Éric Leroy, président de ce congrès et en même temps, il a clôturé l'événement : Formalisation et professionnalisation de la discipline << L'histoire des maladies et des épidémies >> afin d'éclairer les politiques de santé publique dans la prise en compte des interactions entre sciences sociales et sciences de la santé ; renforcement de la production et de l'utilisation des données épidémiologiques fiables, mettre en place des plateformes nationales de partage de données entre chercheurs, décideurs et professionnels de santé. Promouvoir la recherche locale en santé publique pour produire des évidences adaptées aux contextes africains; formation et renforcement des capacités ; intégrer des évidences dans les politiques publiques ; collaborer sur le plan multisectoriel et inter institutionnel, favorisant des collaborations entre chercheurs, institutions académiques, décideurs politiques et société civile pour garantir que les résultats de recherche influencent réellement les politiques publiques ; créer un cadre de dialogue permanent entre les producteurs des données (chercheurs) et les utilisateurs finaux (décideurs politiques); sensibiliser à la culture scientifique, promouvoir une culture de l'évaluation rigoureuse des interventions de santé publique. Encouger la publication et la vulgarisation des résultats scientifiques en langage accessible pour les décideurs et les communautés ; mobiliser les ressources, plaidoyer pour un financement accru de la recherche en épidemilogie et santé publique par les États, les partenaires techniques et financiers, et le secteur privé ; mettre en place des fonds dédiés à la recherche opérationnelle sur les priorités sanitaires nationales et régionales ; Sucre et évaluer les politiques de la santé, instituer des mécanismes d'évaluation périodique de l'impact des politiques publiques sur la santé des populations. Documenter les bonnes pratiques et les leçons apprises pour améliorer la prise de décision future ; intégrer la question du vieillissement de la population dans les politiques de santé publique, encourager la production de données spécifiques sur la santé des personnes âgées afin d'orienter les décisions en matière de prévention, de prise en charge et de protection sociale. Promouvoir des recherches sur les maladies chroniques, la santé mentale, la nutrition et la qualité de vie des seniors. Intégrer la dimension du vieillissement dans les plans stratégiques nationaux de santé publique, en adoptant une approche intergénérationnelle . Sensibiliser les décideurs à l'urgence d'adapter les systèmes de santé pour faire face aux défis liés au vieillissement par la formation des professionnels, structures de soins adaptées, couverture santé universelle tenant compte des besoins des personnes âgées ; renforcer la prise en compte de la santé mentale dans les politiques et programmes de santé publique, promouvoir la recherche épidémiologique sur les troubles mentaux, en documentant leur prévalence, leurs déterminants et leur impact sur la santé globale des populations. Intégrer la santé mentale dans les soins de santé primaires, avec une approche communautaire adaptée aux contextes naturelles, et du vieillissement. Sensibiliser les décideurs et les communautés pour réduire la stigmatisation liée aux troubles mentaux, notamment en lien avec les impacts de la pauvreté, des crises sanitaires, des catastrophes naturelles, et du vieillissement. Sensibiliser les décideurs et les communautés pour Ia stigmatisation liée troubles mentaux et encourager le recours aux soins.renforcer la formation des professionnels de santé sur la détection précoce et la prise en charge des troubles mentaux.

Le Professeur Gilbert NDZESSI, président du comité d'organisation de ce congrès, s'est réjoui de la bonne tenue des travaux du  1 er Congrès international sur l'épidémiologie et la santé publique. << Le 1 er Congrès international sur l'épidémiologie et la santé publique a été un grand succès. Il y avait un besoin de ce genre d'événement dans notre sous région et ça été une grande réussite et, nous avons eu à aborder l'ensemble des thématiques qui y étaient prévues et, nous sortons de ce congrès avec beaucoup de joie dans l'ensemble des participants. Parce que les objectifs ont été atteints >>.

À noter que le deuxième Congrès international sur l'épidémiologie et la santé publique de Brazzaville aura lieu en 2027.