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Mars 1977: un mois funeste au Congo-Brazzaville

par GéoAfriqueMédias.cg 19 Mars 2025, 20:21 Politique

Le 18 mars à 14 heures a marqué le début d'une épopée funeste, sanglante par des assassinats commandités et des actes de barbaries. En premier, le lâche assassinat du Commandant Marien NGOUABI, président de la République, Chef de l'État, président fondateur du Parti Congolais du Travail (PCT) et de quelques éléments de sa garde et s'en suivra celui du Capitaine Luc KIMBOUALA NKAYA, ancien Chef d'état major à son domicile ; les enlèvements et assassinats d'Alphonse MASSAMBA-DÉBAT, ancien président de la République, Chef de l'État ; du Cardinal Émile BIAYENDA et de bien d'autres. Des sacrifices inutiles pour le bien du peuple congolais par des vautours assoiffés de chair et du sang.


Chaque année, le 18 mars , les membres du Parti Congolais du Travail, le PCT  un parti devenu l'ombre de lui-même rendent hommage au Commandant Marien NGOUABI président fondateur de ce Parti, dont certains dirigeants n'ont plus peur de rien et leur seul  souci est d'avoir une mort honorable tout en enrichissant les services des pompes funèbres municipaux et fret aérien de certains pays étrangers comme si pour eux mourrir à l'étranger est un honneur. Où sont donc passés la trilogie déterminante du Parti et le rôle déterminant des cadres que prônait le Commandant Marien NGOUABI ? Le Congo est aujourd'hui, à l'heure de la maturité et de la responsabilité et le peuple est dans l'attente de ce brave camarade annoncé dans l'ancien hymne national, les Trois Glorieuses qui stipule : <<Si trop tôt me tue l'ennemi, brave camarade saisi mon fusil et si la balle ne touche mon cœur, toutes nos sœurs se lèveront sans crainte et nos monts, nos flots de fureur repousseront l'envahisseur > >. Comme les écrits sont et resteront toujours plus forts que l'épée, Si trop tôt, le Commandant Marien NGOUABI a été lâchement assassiné et le Congo n'a plus qu'un triste et douloureux passé à raconter et à se rappeler, mais aussi et surtout un présent à assumer, un futur radieux à construire.

Le peuple congolais n'a plus besoin de cette fausse, hypocrite et médiatique commémoration rendue au Commandant Marien NGOUABI car, le bien ne fait pas du bruit et le bruit ne fait pas bien. Le congolais n'a besoin que de sa liberté d'être, de vivre et de penser pour l'avenir de sa Nation.

La Rédaction

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