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<< La communication comme outil stratégique pour l'atteinte des objectifs de la conservation et de la lutte contre le changement climatique >>, constitue le thème de la première édition du Forum Multi-Acteurs pour le Développement de l'information et de la Communication Environnementale dans le Bassin du Congo qui se tient du 22 au 25 avril 2025 à Brazzaville, en République du Congo. Placé sous le Très Haut patronage de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N'GUESSO, président de la République, Chef de l'État, président de la Commission Climat du Bassin du Congo, ce forum est une initiative de l'ONG Environnement Plus portée par Madame Arlette Soudan NONAULT, Ministre de l'environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, Marraine de cet événement qui réuni plus de deux cents (200) participants venus des pays membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), qui s'inscrit dans un contexte mondial marqué par des avancées significatives, telles que l'adoption récente de la Décennie mondiale de boisement et du renouvellement, une décision qui honore les efforts consentis par notre pays, le Congo pour la sauvegarde de la Biodiversité et du climat.
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Cette première édition du FOMADECIE-BC qui se tient à Brazzaville, en cette année 2025 qui s'annonce comme une année décisive, jalonnée de rencontres internationales majeurs à savoir : COP 16 Biodiversité verte en Afrique (AGES), organisé en Afrique du Sud ; en juin, la Conférence des Nations-Unies sur l'Océan (UNOC 25) en France ; COO 30, marquant les dix ans de l'Accord de Paris. Autant de moments cruciaux , qui exigent une meilleure participation des acteurs du Bassin du Congo. Malheureusement, nous devons reconnaître : l'accès à l'information, la sensibilisation du grand public et la participation des médias aux grandes négociations internationales restent encore très limités dans notre sous-région. Sur ce, la cérémonie d'ouverture officielle des travaux a été marqué par plusieurs allocutions en présentielle et en distancielle au nombre desquelles figurent celles du président du Comité d'organisation ; de la Représentante de la Société Nationale de Pétrole du Congo (SNPC); de la Représentante Résidente du PNUD,; de la Co facilitatrice du partenariat franco-gabonais des forêts du Bassin du Congo (Gabon); de la présidente du REFACOF ; de la Directrice des Nations-Unies sur les forêts ; du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC; du Commissaire de la CEEAC; du Directeur de Cabinet du Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement et celle d'ouverture par Madame Arlette Soudan NONAULT, Ministre de l'environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Secrétaire de la Commission Climat du Bassin du Congo.
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Ouvrant les travaux de la première édition du FOMADECIE-BC, Madame Arlette Soudan NONAULT dans sa prise de parole en distanciel, elle a premièrement salué tous les participants qui ont effectué le déplacement pour Brazzaville et, ensuite elle a félicité les techniciens de la Commission Climat du Bassin du pour la diffusion en direct de ces assises. Puis, elle a rappelé l'auditoire qu'après la tenue du segment technique d'hier, c'est avec un grand plaisir qu'elle a prise la parole ce jour, pour procéder à l'ouverture officielle au nom du président de la République, Chef de l'État, Monsieur Denis SASSOU N'GUESSO, président de la Commission Climat du Bassin du Congo , le Forum Multi-Acteurs sur le Développement de la Communication et de l'Information Environnementale dans le Bassin du Congo , organisé sur le thème : La Communication comme outil stratégique pour l'atteinte pour l'atteinte des objectifs de conservation et de la lutte contre le changement climatique.
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Poursuivant son propos, elle a rappelé l'auditoire, comme elle l'a annoncé hier devant les experts que le FOMADECIE-BC, est un outil stratégique à l'ère de l'émergence de l'économie de la communication environnementale grand segment de l'économie de l'environnement qui intègre l'économie bleue et l'économie verte. Une économie verte qui prend en compte l'économie du reboisement dont le programme africain pour le développement et la promotion adopté par les Chefs d'État de notre communauté économique. À ce sujet, actualité oblige et l'esprit d'écoute, a-t-elle déclarée, pour la satisfaction de la République du Congo après l'adoption le 16 avril 2025 par la 79 ème Assemblée Générale des Nations-Unies, de la Décennie mondiale de l'afforestation et du reboisement. Une initiative portée par la République du Congo sous l'impulsion de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N'GUESSO, président de la République, Chef de l'État, président de la Commission Climat du Bassin du Congo et premier écologiste du Bassin du Congo que nous ne présenterons plus depuis Rio+20 en 92. << Ensemble, nous pouvons reconnaître à travers ce vote une avancée diplomatique et écologique majeure qui place l'Afrique en général, le Bassin du Congo en particulier, au cœur des solutions climatiques, environnementales notamment, les solutions basées sur la nature >>, a laissé entendre Arlette Soudan NONAULT.
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Madame Adam Dian-BARRY, Représentante Résidente du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) pour sa part a reconnu ici la vision toujours avant-gardiste en matière environnementale du président de la Commission Climat du Bassin du Congo, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N'GUESSO, président de la République, Chef de l'État du Congo, qui nous avait déjà rassemblé en octobre 2023, lors du Sommet des Trois Bassins de Forêts tropicales et de biodiversité ; et qui nous a encore mobilisé en juillet 2024, pour la première conférence mondiale, sur l'afforestation et le reboisement. Le résultat de cette dernière conférence, rappelons-le, vient juste d'être consacré par l'Assemblée Générale des Nations-Unies, qui a institué la Décennie Africaine et Mondiale de l'Afforestation et du Reboisement (DAMAR). Cette résolution, proclame le rôle vital du couvert végétal pour la régulation du climat mondial, la préservation de la riche biodiversité et la protection des sols. En somme, il s'agit de promouvoir la restauration des écosystèmes, pour réduire le réchauffement de la planète, et vivre en paix avec la Nature, qui, comme nous le notons tous les jours, est perturbée et nous interpelle à sa façon à réduire notre pression économique.
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À titre de rappel, Madame Adam Dian-BARRY a fait savoir que la DAMAR a été inspiré au monde par la République du Congo et l'Union Africaine, et nous saisissons la présente assemblée pour féliciter la République du Congo, féliciter les États du Bassin du Congo, féliciter l'ensemble des États membres pour cette juste résolution salvatrice pour la planète. C'est un pas de géant ! Et nous serons là pour accompagner de diverses manières et avec vous les amis des médias, le déroulement opérationnel de cette décennie. Également, elle a reconnu et félicité Madame Arlette Soudan NONAULT, Ministre de l'environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo, non seulement pour son engagement constant en faveur d'une gouvernance environnementale pilotée par les États du Bassin du Congo au bénéfice de ses populations, mais aussi pour le plaidoyer actif en faveur de la justice, et d'une équité dans le retour sur les investissements consentis par les États du Bassin du en faveur de la préservation des écosystèmes. << Ne l'oublions pas, le monde respire par le Bassin du Congo >>, a lancé Adama Dian-BARRY. Enfin, elle a adressé toutes ses félicitations à l'ONG Afrique Environnement pour l'organisation réussie de ce Forum. << Je reconnais en particulier le RECEIAC et ses partenaires, pour s'être approprié le devoir civique et la noble responsabilité d'informer les opinions publiques nationales et internationales sur l'urgence climatique, les services écosystémiques innombrables rendus par la biodiversité bien préservée du Bassin du Congo ; et plaider activement pour une reconnaissance de la valeur financière et économique de ce patrimoine de l'humanité dont les États du Bassin du Congo sont les dépositaires >>, a fait savoir Adama Dian-BARRY.
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Poursuivant, elle a évoqué les trois raisons stratégiques qui justifient la présence du PNUD à ce forum dont elle a énuméré : premièrement, pour rappeler que la communication environnementale n'est plus un outil périphérique. Elle est désormais un pilier de la gouvernance environnementale, au même titre que les cadres juridiques, les incitations économiques ou les mécanismes de financement climat. Elle influence les comportements, façonne les récits politiques, mobilise les citoyens et légitime les réformes. Le PNUD entend soutenir l'institutionnalisation de cette fonction stratégique dans les politiques publiques des pays du Bassin du Congo. Comme l'a si justement déclaré le Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio Guterres : << Nous devons transformer la manière dont nous communiquons sur le climat. Il ne s'agit plus de sensibilisation, mais de mobilisation pour des résultats >>. Cette phrase nous oblige ; à produire des messages crédibles, à fédérer les énergies sociales autour des solutions concrètes, et à sortir des silos entre science, média et politique, a commenté Adama Dian-BARRY.
Deuxièmement, le PNUD est engagé à structurer un écosystème de production et de circulation de l'information environnementale fiable, accessible, et fondé sur des données scientifiques. Cela suppose de: renforcer les capacités des médias environnementaux ; favoriser l'interopérabilité entre savoirs autochtones et scientifiques, et mettre en place des plateformes numériques collaboratives permettant aux journalistes, chercheurs, organisation de la société civile et décideurs de co-produire des contenus pertinents, contextuels et tournés vers l'action.
Troisièmement, nous souhaitons voir émerger de ce forum une feuille de route claire, partagée, et déclinable au niveau national, qui précise : les engagements des différents acteurs, les partenariats à construire, et les mécanismes de suivi-évaluation des initiatives de communication environnementale. À travers les trois principes qui précèdent, le PNUD pourra continuer à catalyser les appuis techniques et financiers nécessaires pour accompagner le secteur médiatique, pour assurer une transformation de cette dynamique en résultats mesurables.
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S'adressant aux professionnels des médias sur le questionnement suivant : Pourrions-nous être là dernière génération à subir les effets des changements climatiques et la génération qui pourra renverser la tendance de la destruction des écosystèmes liée à la pression anthropique ? Si vous , Femmes et Hommes des médias vous joignez à cette œuvre, alors, nous croyons bien que nous pourrons avoir la solution. En cela, je vous remercie encore d'avoir organisé cette plateforme et je vous remercie d'avance pour tout ce que vous allez faire au sortir de ce forum >>, a déclaré Adama-dian BARRY en martelant sur la question du financement des actions de sauvegarde de l'environnement qui est au centre de toutes les réflexions.
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Pour Raoul SÉMÉNI, président du Comité d'organisation de ce forum, le Réseau des journalistes africains spécialisés dans le développement durable, et le RECEIAC, Trop peu de journalistes sont outillés pour couvrir les thématiques comme l'adaptation au climat, l'atténuation, les crédits carbone ou encore la résilience. Et leur présence aux grandes rencontres internationales reste marginale. Pour vous donner une idée, fin 2024, lors de la COP sur la biodiversité à Calu, un seul journaliste de la COMIFAC était présent... C'est pour répondre à ces défis qu'est né le FOMADECIE-BC, porté par Afrique Environnement Plus, avec le soutien de nombreux partenaires. Ce forum est un espace d'échange, de réflexion et de co- instruction, pour renforcer la communication autour des enjeux environnementaux et climatiques dans le Bassin du Congo.
<< Pendant ces quatre jours, des acteurs venus d'horizons divers, institutions publiques, médias, chercheurs, représentants communautaires, vont unir leurs idées pour repousser les limites de la communication environnementale, et trouver ensemble des solutions concrètes pour mieux informer, sensibiliser et mobiliser >>, a rassuré Raoul SÉLÉNIUM. Puis, il a remercié chaleureusement Madame Arlette Soudan NONAULT, Ministre de l'environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo et Marraine de ce forum, qui a porté cette initiative avec passion et détermination ainsi que le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, la Co-facilitation franco-gabonaise du Partenariat Forêt du Bassin du Congo (PFBC), la CEEAC, le RECEIAC, la Commission de la CEEAC et Madame Juliette Biao, Directrice du Forum des Nations-Unies sur les forêts, pour son soutien indéfectible. Également, il a remercié les partenaires techniques et financiers et bien sûr, un immense merci à toute l'équipe d'Afrique Environnement i, qui a travaillé sans relâche pendant des mois pour faire de ce forum une réalité. Pour terminer, il a rappelé que le succès de ce forum ne se mesurera pas seulement à la qualité de nos échanges ici. Il se mesurera dans les mois à venir, par la manière dont nos médias, nos institutions et nos communautés s'approprierons les enjeux environnementaux, pour que les rendez-vous climatiques et de biodiversité de 2025 où qu'ils se tiennent deviennent aussi les nôtres.
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Le cloud de cette cérémonie a été suivi par la Table Ronde en plénière qui s'est articulée autour de la communication environnementale institutionnelle comme un outils de plaidoyer au service des États pour une nouvelle géopolitique et diplomatie dans les négociations internationales sur le climat et la conservation de la biodiversité.