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Grand retour avec force et clarté de la Quinzaine du Gouvernement

par André LOUNDA 15 Avril 2025, 17:40 Politique

Après une période de suspension temporaire suite, au deuil que Monsieur Thierry Lezzin MOUNGALLA a porté dû à la disparition de son épouse, le lundi 14 avril 2025, ce dernier a été au grand rendez-vous d'échanges avec les professionnels des médias nationaux et internationaux. Ces échanges ont porté sur l'actualité nationale et internationale dont les points  les plus saillants ont été : l'état des relations diplomatiques entre le Congo et la France teintée des points d'interrogation et sur l'annulation de la conférence de presse du panafricaniste Kémi SEBA qui devrait porter sur le FCFA et, de son expulsion hors des frontières du pays, la situation économique du pays et de la crise à E2C ainsi que la candidature de Clotaire MATOKO à la tête de l'UNESCO.

À cet effet, Thierry Lezzin MOUNGALLA n'as pas évité de répondre  aux questions des journalistes, au nombre desquelles, il a qualifié Kémi SEBA de provocateur professionnel.<< Monsieur Sémi KÉBA est ce qu'on appelle paraît-il panafricaniste mais, que moi, je qualifierais de provocateur professionnel. Je crois qu'il faut que vous éclairez vos lecteurs non pas sur le prisme congolo-congolais, en essayant toujours de diaboliser le Gouvernement qui prendrait semble t-il des mesures attentatoires à la liberté d'expression. Ce même Kémi SEBA avait une double nationalité, française et béninoise. Quand vous êtes national d'un pays et que vous critiquez la politique diplomatique, militaire et sécuritaire de votre pays, dont vous avez le passeport, cela montre déjà, le type d'individu dont, nous avons affaire et, il a poussé la provocation jusqu'à brûler en public, le passeport français. Il a pris son passeport français et, il l'a brûlé. Voilà, l'individu que vous considérez apparemment comme responsable, dont on parle.

C'est ça cet individu. Il fait partie de ces africains dont on se demande d'ailleurs, â part d'être provocateur, on ne sait pas quelle est sa profession, quelles sont ses sources de revenus, on ne sait pas. Mais, il se ballade certainement dans les plus beaux hôtels du monde, à travers le monde, en prenant des avions certainement en première classe. Il semble que c'est un Monsieur qui a du goût et, il se promène comme ça, à travers le monde. On ne sait pas trop par qui, il est financé et, il passe son temps dans la provocation. Alors, il est arrivé à Brazzaville, invité par un acteur politique et d'après ce que nous avons pu comprendre, il voulait parler du francs CFA paraît-il. Certainement, pas en bien, en imaginant. Bon ! Le Gouvernement, les services de sécurité compétents ont considéré, je trouve que cela est conforme à l'esprit de responsabilité qui doit animer les gouvernants dans n'importe quel pays. S'il fallait parler du francs CFA puisse qu'il paraît que la conférence de presse aurait tourner du francs CFA, certainement, que ce Monsieur avait l'intention de critiquer, le fait qu'un pays comme le nôtre et comme d'autres pays à travers l'Afrique utilisent cette monnaie comme valeur économique faciale et financière pour ces échanges, toutes les actions économiques et financières. Je dois quand même, vous rappelez que dans tous les systèmes juridiques au monde, il y a ce qu'on appelle un délit qui est commun à tous les pays. C'est de critiquer la monnaie qui est en cours et en usage dans le pays lequel, que l'on critique de la monnaie qui est un élément de stabilité qu'on le veuille ou pas comme est le franc CFA, le franc congolais. Ce qu'on voudrait à la place, c'est l'élément de la stabilité économique et financière d'un État. Quand vous critiquez la monnaie, et bien tout simplement, vous pouvez provoquer des mouvements économiques et financiers qu'on ne maitriserait pas ! Je crois qu'aucun de nos compatriotes à ce stade et compte tenu de toutes les difficultés que vous évoquez par ailleurs, n'a envie que notre pays ajouté des difficultés que nous avons. Cette difficulté qui consisterait à déprécier ou à rendre la monnaie moins sûre que ce qu'elle ait aujourd'hui. Pour votre information, le franc CFA qu'on le veuille ou pas, qu'on ait des préjugés politiques ou pas, c'est un des rares éléments de stabilité sur le plan financier à travers le monde, en Afrique francophone et dans notre sous région en particulier. Voilà, et je crois qu'il ne faut pas jouer avec la monnaie. Essayez de vous rendre dans un pays développé n'importe lequel, allez à Washington,aux États-Unis qui est l'un des pays de la liberté d'expression, de la communication, de l'information et critiquez le dollar et, vous verrez combien de temps qui se passera entre le moment oùvous feriez votre point de presse et le moment où les agents de sécurité de ce pays viendront arrêter votre point de presse. Voilà, c'est tout simple, ce sont des questions hautement stratégiques, hautement politiques sur lesquelles on ne joue pas ! Ce Monsieur dispose des réseaux sociaux en plus, qui lui permettraient de faire , s'il le souhaitait depuis l'étranger un point de presse. Nous avons convenus ici au Congo que nous ne souhaiterons pas ce désordre >>.

 

Sur l'état des relations diplomatiques entre notre pays, le Congo et la France de manière explicite, Thierry Lezzin MOUNGALLA a laissé entendre en ces termes que: Vous parlez de nos relations avec la France là, c'est une question à peu près, un peu plus bateau autant que dans la première partie de votre question, il n'y avait pas de sous entendus mais-là, votre question paraît simple mais, il y a plein, plein des sous questions. Si vous me le permettez, je vais tâcher d'être méthodique et d'y répondre.

Quel esr l'état de nos relations avec la France ?
L'état des relations avec les autorités françaises, de façon générale, l'état de nos relations est excellent comme, il l'a toujours été. Nous avons dans le cadre de nos relations d'État à État, des thèmes, des éléments d'échanges, de coopération qui vont justifier une prochaine visite d'État. C'est-à-dire, le plus haut niveau diplomatique comme vous le savez en matière de visite. Une visite d'État du président de la République, qui était prévue en France, il y a quelques jours. Comme vous le savez. Il y a eu du côté du président de la République, un malheur personnel, qui a justifié,  motivé le rapport de cette visite d'État. Je souligne bien le mot visite d'État. Les informations dont je dispose sont les suivantes : c'est que les deux parties, c'est-à-dire, la partie française et la partie congolaise sont entrain d'explorer les dates qui pourraient être retenues d'un commun accord entre les deux pays, pour cette visite d'État attendue par les deux gouvernements, pour les deux pays. Donc,sur le plan diplomatique, nous pouvons considérer qu'il n'y a aucun nuage qui obscurcit le ciel de nos relations.

Par contre, c'est pour ça que j'ai dit que votre question avait plusieurs sous entendues. Par contre, j'entends dans votre sous entendus principal, les quelques remus ménagesqui ça, je les ai suivi-là également ont amené un Juge français parce que je crois que c'est ça en réalité dont ce que vous parlez, ont amené un Juge français, à délivrer ce que les juristes appellent un mandat d'amener contre l'épouse du président de la République, la première dame de notre pays, qui séjournait en France dans cette période. Je crois que c'est ça, la réalité dont vous parlez. Là-dessus, par contre ce n'est pas dans les relations État à État, là, il s'agit de l'agitation d'un Juge, un Juge qui est motivé par des considérations idéologiques. Ces considérations idéologiques consistent à vouloir absolument, détruire les institutions ou les administrations d'un pays que pour des raisons idéologiques qu'il n'apprécie pas. Il s'appelle, le Juge Serge Tournier. Ce Juge qui a délivré un mandat d'amener alors, là où nous sommes, le président de la République, le Premier Ministre, l'on rappelé dans une démarche vexatoire, une démarche d'agression qui est en violation des dispositions qui relèvent de la convention de coopération et d'entraide, qui relient nos deux pays depuis 1975. C'est-à-dire, 50 ans exactement. Parce que si vous voulez entendre quelqu'un, cette convention prévoit des mécanismes, des procédures et notamment, un mécanisme reconnu qui s'appelle la Commission rogatoire. Alors, ce Monsieur ne délivre pas de commission rogatoire, on ne sait pas, s'il a pisté, il a mis des gens qui lui disent au coin de la rue, voilà, il y a la première dame du Congo qui est arrivée à tel endroit, allez vous allez, on va délivrer un mandat d'amener. C'est ce que nous appelons les procédures des procédures qui tentent à vouloir humilier avec des procédures vexatoires et des procédures qui tentent à vouloir quelque part abîmer nos institutions et abîmer notre État parce que nous sommes un État, indépendant. Ce Juge puisse que nous parlons de cela, Monsieur Tournier qui est un habitué de ce que je qualifierais d'extrémisme de gauche au plan judiciaire, s'il a décidé avec quelque part la passivité de quelques institutions là-bas, de détruire les institutions françaises et ceux qui les ont incarné, c'est leur problème, pas le nôtre. Nous ne laisserons jamais, je dis bien, nous ne laisserons jamais des institutions d'à côté et ceux qui dans le cadre de la coutume diplomatique, parce que quand, nous parlons de la première dame, elle n'a pas un statut juridique qui permet de lui faire bénéficier de ce qu'on appelle une immunité au sens que ça couvrirait les Chefs d'État. Par contre,il y a une coutume diplomatique qui de tout temps et cela toutes les latitudes, tous les systèmes juridiques permettent à la première dame de disposer de cette immunité et de la préserver des tentatives d'humiliation. C'est ça, la réalité. Donc, pour ce qui concerne cette affaire, dire considérée comme normale, que les autorités qui bénéficient de la coutume diplomatique ou de l'immunité diplomatique,  qu'on tente de les humilier de la sorte, le Gouvernement du Congo n'acceptera jamais cela. Ce combat qui est celui que nous menons depuis une bonne quinzaine d'années, sur l'absedo des biens mal acquis, ce combat se poursuivra pied à pied, bataille après bataille, le Congo ne cédera pas. Céder, c'est cédé sa souveraineté.

 

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